Mopti : Campagne de sensibilisation sur la drépanocytose

Mopti, 29 juillet (AMAP) L’association malienne de lutte contre la drépanocytose (AMLUD) en collaboration avec l’ONG – Bol d’oxygène a mené dans les régions de Mopti, Bandiagara et Douentza du 17 au 20 juillet une campagne de sensibilisation et d’information sur la drépanocytose une maladie négligée qui constitue un véritable problème de santé publique dans notre pays, a constaté l’AMAP.

Durant les trois jours de campagne, l’association a organisé une session de formation à l’attention des soignants sur la prise en charge de la maladie, des activités de dépistage et de sensibilisation des autorités et les organisations de la société civile pour leur adhésion à l’idéal de l’association celui de briser le silence autour de la drépanocytose afin de vaincre sa propagation.

L’association AMLUD a bouclé les activités de la campagne par une conférence d’information et de plaidoyer animée par le Dr Boucari Ali Touré du centre national de lutte contre la drépanocytose. C’était le samedi 20 juillet au centre Jean Bosco de Sévaré.

La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par le conseiller aux affaires administratives et juridiques, Abdoulaye Daga Théra représentant le gouverneur de Mopti. C’était en présence de plusieurs personnalités dont la secrétaire générale de l’association malienne de lutte contre la drépanocytose, Fatoumata Togola, le directeur adjoint de l’hôpital Sominé Dolo de Mopti, Dr Ibrahim Traoré, de la représente de l’ONG Bol d’oxygène, Adiaratou Bore, des élus et de nombreux invités. L’ouverture des travaux a été marqué par l’intervention du secrétaire général de l’association, celle de la représentante de l’ONG partenaire et le discours du représentant du gouverneur.

Pour Fatoumata Togola de l’association de lutte contre la drépanocytose le choix de Mopti pour abriter ces activités n’est pas fortuit. Selon elle, les données statistiques place l’ancienne région de Mopti en tête au niveau national avec un taux de prévalence de 16%. Et en plus, elle abrite après Bamako le second centre de prise en charge de la drépanocytose installée à l’hôpital Sominé Dolo.

Le représentant du gouverneur de la région, Abdoulaye Daga Théra a expliqué qu’au Mali, en moyenne,12% de la population porte le gène de la maladie et le nombre de naissances d’enfants drépanocytaires est estimé entre 5 000 et 6 000 par an. Sans prise charge appropriée, ces enfants vont subir un taux de mortalité de 50% avant d’atteindre l’âge de 5 ans et de 80% avant celui de 10 ans.

Dans la région de Mopti, c’est environ 16% de porteurs sains. Les complications aigues qui surviennent très tôt entre 3 et 6 mois constituent toute la gravité de la maladie responsable d’une mortalité importante en absence d’une prise en charge adéquate. Selon lui cette pathologie mortel reste méconnue du public d’où l’importance de cette campagne. Il a engagé les participants à être des relais pour véhiculer les informations qui seront données par les experts conférenciers. Il a remercié l’association Malienne de lutte contre la drépanocytose et son partenaire Bol d’oxygène pour cette belle initiative.

Le conférencier Dr Boucari Ali Touré a présenté la drépanocytose, une maladie génétique héréditaire, sa définition, le mode de transmission, son ampleur et sa prise en charge au Mali. Le spécialiste a conseillé l’assistance à la prévention primaire à partir des conseils génétiques en observant le dépistage avant les mariages consanguins, d’éviter les complications de la pathologie et les facteurs déclenchants, le diagnostic précoce (dépistage néonatal).

Selon le spécialiste, le centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose assure actuellement la prise en charge de plus de 17 000 malade soit moins de 4%, des drépanocytaires attendus tous âges confondus.

DC/KM (AMAP)

Grand prix panafricain des leaders : Fatoumata Niane dite Batouly remporte deux distinctions

Notre concitoyenne Fatoumata Niane dite Batouly a remporté vendredi dernier à Casablanca, au Maroc, deux distinctions de la 12è édition du Grand prix des leaders panafricains (Padel). Les trophées ont été reçus par des représentants du récipiendaire.

L’information nous a été donnée par le Groupe Touly’s. Ce prestigieux événement récompense, chaque année, les meilleurs entrepreneurs et autres personnalités qui se sont distingués dans leurs secteurs d’activités sur le continent.

L’édition 2024 a mis en compétition 400 nominés pour 50 trophées. Notre compatriote non moins présidente du mouvement An-Biko et promotrice de Groupe Touly’s a honoré son pays en se classant parmi les lauréats.  Ces distinctions témoignent de la détermination et du combat que mène constamment cette brave femme pour le développement de l’Afrique et du Mali.

Les prix couronnent  les efforts consentis par la présidente, Fatoumata Niane dite Batouly dans plusieurs domaines, notamment la  protection de l’enfance, de l’environnement, la promotion et l’épanouissement  des femmes et des jeunesses. Fatoumata Niane dite Batouly n’a pas caché sa fierté.

«C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que j’ai  reçu ces prix des leaders d’Afrique, de haute portée et désignée parmi des Reines d’Afrique. Ces prix récompensent notre engagement quotidien auprès des populations vulnérables et des personnes  en situation difficile», a fait savoir la présidente de Groupe Touly’s. Elle a remercié et dédié ces distinctions à tous ses collaborateurs et collaboratrices qui continuent de se battre au sein de ses structures commerciale et politique pour le bonheur de nos compatriotes.

La présidente du mouvement An-Biko et promotrice de Groupe Touly’s a, également, rendu vibrant hommage aux organisateurs de la cérémonie pour les récompenses, qui est une occasion pour elle de redoubler d’efforts et d’encourager d’avantage les récipiendaires.

Siné S. Traoré

PNLP : Lancement de la Campagne CPS (Chimio prévention du paludisme saisonnier) 2024 à Tienfala

Tienfala, 19 juillet (AMAP) Le lancement de la Campagne CPS (Chimio prévention du paludisme saisonnier) 2024 a été présidée, jeudi à Tienfala, dans la commune de Koulikoro, par le ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Ba Diallo, a constaté l’AMAP.

C’était en présence des autorités administratives, des élus et des autorités coutumières de la région de Koulikoro, des membres du CNT, de la directrice du Programme National de lutte contre le Paludisme, Colonel Aïssata Koné , du représentant de l’Ambassadeur des Etats Unis, de l’UNICEF, de l’OMS, du Fonds Mondial, du CRS (Catholic Relief Service) et de plusieurs autres invités de marque.

On pouvait lire entre autres slogans : Parents, les médicaments de la CPS protègent nos enfants contre le paludisme pendant la période de haute transmission, acceptez de leur donner correctement lesdits médicaments », « Parents, n’oubliez pas que vos enfants doivent prendre les 3 doses de la CPS pour être protégés contre le paludisme ».

Dans leur discours de bienvenue, le chef de village de Tienfala, Oumar Konaté, le représentant du Maire, Sambou Sissoko, après avoir souhaité la bienvenue aux autorités et autres participants, avant de saluer cette l’initiative salutaire d’organiser le lancement de la CPS dans leur localité, composée de 16 villages et de 4 bourgades.

Les représentants de l’Ambassadeur des Etats Unis au Mali, de Catholic Relief Service (CRS)et du Fonds Mondial, Dr Sibiri Sanou, ont salué le partenariat entre leur Organisation respective et le Gouvernement qui a permis de réduire considérablement les risques de paludisme dans notre pays. Avant de renouveler leur engagement à accompagner le Mali dans la lutte et la prévention contre le paludisme.

Dans son discours de lancement, le Ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Ba Diallo a salué les autorités de la région, les différents acteurs, les partenaires et les populations pour leur mobilisation massive dans le cadre du lancement de l’édition 2024 de la Campagne CPS (Chimio prévention du paludisme saisonnier) à Tienfala, dans la Commune de Koulikoro.

Elle a précisé que les enfants reçoivent les médicaments une fois par mois pendant 3 à 4 mois sur la base de la durée de la période de haute transmission dans les différentes régions de notre pays.

« Dans le cadre de l’intégration des services de santé communautaire, la campagne CPS est couplée au dépistage de la malnutrition des enfants de 6 à59 mois au 1er et au 3ème passage.

Mme le ministre a précisé que la CPS de 2024 va se réaliser dans 57 districts sanitaires avec la digitalisation de la gestion des données dans 16 districts, elle concernera à peu près 4 millions d’enfants de 3 à 120 mois dont 256.078 de 5 à 10 ans.

Elle a également précisé que pour préciser l’ensemble des 57 districts sanitaires, 44 980 agents d’administration médicaments et de mobilisation de proximité seront déployés.

« Pour mieux atteindre les enfants cibles de cette campagne, trois stratégies seront utilisées : la stratégie fixe dans les zones urbaines et les stratégies porte – à porte et mobiles dans les zones rurales », a-t-elle déclaré. Avant d’affirmer que cette stratégie de lutte contre le paludisme recommandée par l’OMS en mars  2012 pour les pays de Sahel consiste à donner une combinaison de slfadoxine pyriméthamine et  d’Amodiaquine (SP+ AQ) à dose thérapeutaque pour une prévention pendant la période de haute transmission du paludisme avec la saison des pluies.

Il est à noter que pour cette campagne, l’Etat et ses partenaires dont le Fonds Mondial, , Catholic refief service (CRS), l’USAIS/PMI et l’UNICEF vont investir  plus de 3 milliards 800 millions dont plus de 158 millions dans le cadre de la digitalisation des activités de la campagne.

KM (AMAP)

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