L’objectif ultime de cette session : la réussite de la validation du Mali au terme du processus qui commencera le 1er octobre prochain

Bamako, 15 sept (AMAP) Le comité de pilotage de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE-Mali) a analysé, jeudi, le rapport annuel d’avancement 2021 (RAA 2021) afin d’y apporter des observations pertinentes pour sa validation.

Cette 3è session ordinaire au titre de l’année 2023 intervient après un atelier tenu récemment à Bougouni (Sud), où les participants ont procédé à l’auto-évaluation des mesures correctives afin d’entamer la validation du Mali qui commence le 1er octobre prochain. Ils ont alors élaboré un tableau de bord de mise en œuvre des exigences ciblées par cette validation, en l’occurrence celles liées à l’engagement de l’État et de la société civile, à l’octroi des licences…

«L’essentiel de nos efforts, durant ces quelques jours qui nous séparent du début des processus de cette validation, doit être focalisé sur la mise en application de ces exigences», a déclaré le secrétaire général du ministère des Mines, Soussourou Dembélé, qui a presidé es travaux dans les locaux du départment.

M. Dembélé a, ensuite, évoqué l’analyse et la validation du RAA 2021 comme le principal point inscrit à l’ordre du jour de cette troisième session. Ce document devrait être validé depuis 2022, mais le processus a pris du retard pour des raisons d’amélioration de son contenu.

Cette rencontre a donné l’opportunité d’échanger sur les problématiques liées aux impacts environnementaux des exploitations artisanales et autres, d’évaluer les enjeux et les défis pour un meilleur encadrement de ce secteur.

Cela a été, également, l’occasion de vérifier l’état des préparatifs de la dissémination des rapports Itie 2020 et 2021. «Le devoir de restitution et d’échange sur les enseignements tirés des rapports Itie nous incite à disséminer avant octobre 2023, les rapports 2020 et 2021 dans les zones minières», a déclaré le secrétaire général du département en charge des Mines.

“Cela, a-t-il poursuivi, va accentuer le débat public sur la gestion du secteur extractif et faire remonter les appréhensions des communautés locales sur l’exploitation des ressources minérales. “

Soussourou Dembélé a insisté sur l’objectif ultime de cette session : la réussite de la validation du Mali au terme du processus qui commencera le 1er octobre prochain.

L’ITIE est une norme mondiale qui défend l’amélioration de la transparence dans la gestion des revenus et l’obligation de redevabilité dans les secteurs pétrolier, gazier et minier.

Le secrétaire général du département des Mines avait à ses côtés, le secrétaire permanent de l’ITIE-Mali, Samou Sidibé, et le directeur général de la Direction nationale de la géologie et des mines, Cheick Fanta Mady Keïta.

AD/MD (AMAP)