Moussa Balla Diakité : ancien ministre de la Jeunesse et des Sports : «J’ai connu le défunt Salif en tant que dirigeant sportif, je me rappel d’un homme très humble, très posé et qui aimait profondément le football en un mot son pays le Mali. Nous avons travaillé un peu ensembles C’est une grande perte pour la nation, c’était un homme bien. Nous prions pour le repos éternel de son âme»
Mokè Diarra, ancien joueur du Djoliba : «Salif Keïta savait jouer au ballon, il était le meilleur joueur d’Afrique et on ne peut pas avoir un autre Salif Keïta en Afrique. Salif ne savait pas aussi se mettre à l’écart dans un match et laisser les autres jouer. Quand nous étions à Yaoundé 1972, si Salif touchait le ballon, c’était tout le stade qui levait pour applaudir. Il aimait le Mali mais le Mali n’a pas reconnu ses efforts. Salif était très simple, très ordinaire partout où il va jusqu’à sa mort il resté humble. Je présente mes sincères excuses à sa famille».
Gaoussou Drabo, ancien ministre de la Communication : «Sans modestie, le défunt Salif était l’un des plus grands joueurs africains. Entre 1965, la finale des Jeux Africains et la finale de 1972 Salif était présent et 1966 lorsque le Réal de Bamako a pris un parcours incroyable en club champion, les joueurs réalistes avaient inscrit 25 buts en 8 rencontres et sur les 25 buts vous avez 14 buts pour Salif Keïta. Cela montre l’étendu de son rôle en équipe nationale mais aussi en club. Lorsqu’il est devenu Ballon d’Or en 1970, il n’ y’avait pas une très grande attraction pour les joueurs africains. Pour qu’un journal accepte de créer un Ballon d’Or ça veut dire dans le rang du football professionnel européen il y a quelqu’un qui surpasse largement la moyenne et il mérite qu’on le distingue très particulière. Donc le défunt a été l’un des plus grand joueur Africains qu’on n’est connus et qu’il a certainement ouvert la voix aux autres des moins talentueux qui sont venus après lui. C’était un homme qui facture la défense, sur les entraîneurs il imaginait toute sorte de tactique mais toutes ces tactiques sont impuissants lorsque vous avez en face de vous quelqu’un qui passe avec le bal au pied et qui le prépare la Persée individuel et l’exploit individuel Salif était comme ça. Avant sa mort, Salif a beaucoup souffert, les supporters ne lui ont jamais complétement pardonné, parce qu’il n’a pas remporté un trophée pour le Mali alors que c’est un joueur d’exception. De son vivant ça été une peine pour lui qu’il a porté. Mais il faut reconnu aussi qu’il a crée un Centre de football qui porte son nom «Centre Salif Keïta», il s’est investi dans l’édification à la construction d’un hôtel ce qui n’est pas trop habituel pour les footballeurs au moins le défunt a voulu faire une chose remarquable après football»
Boukary Ouédrago, ancien international Burkinabé : «Salif Keïta était le monstre du football, il a apporté tout ce qui peut excité dans la technique footballistique au public. C’est pourquoi j’ai tenu à faire le déplacement pour le dernier jour de mon frère car nous avons partagés beaucoup de choses ensembles. Je présente mes sincères excuses au peuple malien durement attristé par ce décès, sa famille mais aussi ses anciens compagnons que nous sommes»
Chérif Souleymane, ancien international guinéen, 3è Ballon d’Or Africain : «Je retiens énormément de Salif je ne peux pas dire tout ici, il était notre frère, un ami pas dans la bouche mais nous étions très complice. Nous étions soudé l’un vers l’autre on s’aimait, on s’orientait et s’appelait et nous étions ensembles dans tous les rassemblements. Malgré cela il y a des fois où nous étions rivaux sur le terrain aux équipes nationales. Salif était engagé sur le terrain, sa persévérance, mais surtout sa technique ce qui faisait la différence avec les autres. Salif était un joueur universel de l’Afrique, il a été un exemple pour tous les Africains. Je prie pour le repos éternel de son âme»
Propos recueillis par
Ladji M. DIABY