Mali : L’auteur de l’agression contre le président de la Transition est décédé (Communiqué)

Bamako, 25 juil (AMAP) L’auteur de l’agression contre le président de la Transition, colonel Assimi Goïta, le 20 juillet 2021, à la Grande Mosquée de Bamako, est décédé ce dimanche à l’hôpital du Point G, où il avait été admis, a annoncé,  le même jour, un communiqué du gouvernement.

« Au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions sus visées, son état de santé s’est dégradé », précise le communiqué, avant d’ajouter que « une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès ».

Le gouvernement rappelle que son décès ne fait pas obstacle à la poursuite de l’enquête déjà en cours au niveau du parquet de la commune II, note le communiqué. Et de préciser « que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé ».

L’auteur présumé avait été aussitôt maîtrisé par les services de sécurité. Au lendemain de des faits, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Commune II de Bamako, a ouvert une enquête en vue de faire toute la lumière sur cet événement.

AT/MD (AMAP)

JO Tokyo 2020 : la délégation du Mali prend part à la cérémonie d’ouverture 

Bamako, 24 juil (AMAP) Le Mali est présent aux Jeux olympiques de Tokyo avec quatre athlètes qui ont défilé lors de la cérémonie d’ouverture de la 32è Olympiade, vendredi, au Stade olympique de Tokyo sans public, pour cause de crise sanitaire.

Le porte-drapeau, Seydou Fofana (taekwondo, 68kg) est la principale chance de médaille malienne. Il s’est qualifié aux JO lors du tournoi des éliminatoires africains au Maroc. Les autres athlètes sont Djenébou Danté (100m, athlétisme), Fodé Sissoko (200m, athlétisme) et Sébastien Kouma (100m nage libre).

Tous vêtus de boubous blancs, les athlètes de la délégation du Mali, conduits par le porte-drapeau, le taekwondoïste Seydou Fofana, sont passés à la 175è position, par ordre alphabétique de la langue japonaise .

Le défilé de 206 délégations, en présence de l’Empereur du Japon, Naruhito, et du président du Comité international olympique (CIO), l’Allemand Thomas Bach, champion olympique en escrime en 1976, a débuté par la Grèce suivie de l’équipe des réfugiés.

La joueuse de tennis japonaise Naomi Osaka, n°2 mondiale, a eu l’honneur d’allumer la flamme au Stade olympique de Tokyo, à la fin de la cérémonie d’ouverture. Quelques minutes plus tôt, l’empereur du Japon, Naruhito, a déclaré les Jeux olympiques de Tokyo « ouverts ».

Certaines disciplines, notamment le football, ont déjà débuté, il y a quelques jours. Plus de 11.000 athlètes du monde entier s’affronteront, dans 339 épreuves, jusqu’au 8 août prochain dans différentes disciplines lors de ces Jeux olympiques, Tokyo 2020, reportés l’an passé en raison de la pandémie de Covid-19.

MT/MD (AMAP)

L’armée française tue deux chefs terroristes dans le Nord-Est du Mali

Bamako, 24 juil (AMAP) Deux cadres de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) ont éte tués par les forces armées françaises lors d’une opération dans la Région de Ménaka, dans le Nord-Est du Mali, a annoncé le ministère français de la Défense, dans un communiqué publié jeudi.

« Ce nouveau résultat appuie la stratégie militaire française qui consiste à cibler les chefs et cadres terroristes, afin d’affaiblir les groupes armés terroristes (EIGS et RVIM), respectivement affiliés à Daech et Al-Qaida », indique le communiqué,

« En coordination avec l’armée américaine, la force Barkhane a déclenché, cette nuit, sur très court préavis, une opération contre un camp de l’EIGS, organisation affiliée à Daech, dans la Région de Ménaka », explique le document.

Il ajoute que l’identité des deux responsables de l’EIGS neutralisés au cours de cette action est en cours de confirmation.

Il y a quelques semaines, les forces françaises et nigériennes avaient déjà porté des coups très durs à l’EIGS, dans le Liptako, entre le Mali et Niger, « lors de l’opération Solstice, alors que ce groupe terroriste continue de mener une politique de terreur contre les populations locales, forcées de quitter leurs villages ».

SS/MD (AMAP)

 

Addiction aux outils technologiques : La tête dans l’écran

Il est assez courant de voir les gens tête baissée sur leurs écrans

Par Maïmouna SOW 

Bamako, 23 juil (AMAP) Les outils technologiques accaparent l’attention des utilisateurs à telle enseigne que la communication interpersonnelle est reléguée au second plan au détriment des relations sociales. Les déclarations hostiles aux réseaux sociaux se multiplient ces derniers temps. Quand ces déclarations proviennent de ceux qui les ont créés, elles prennent une autre dimension. C’est Tim Berners-Lee qui a lâché la bombe ! «Le web a desservi l’humanité au lieu de la servir et a échoué sur de nombreux points», a déclaré récemment, l’informaticien britannique, principal inventeur du World Wide Web au tournant des années 1990.

Il n’est pas le seul à le penser. «La créature a échappé à son créateur et fait si peur comme dans un film d’horreur», a ajouté Tim Cook. Timothy Donald Cook, dit Tim Cook est un chef d’entreprise américain, actuel directeur général d’Apple. À la suite de la démission de Steve Jobs pour des raisons de santé, le 24 août 2011, il prend la direction du groupe qu’il avait rejoint en mars 1998. Aujourd’hui, les créateurs du web ne «like plus, ce qu’ils ont eux-mêmes créé. Ils gardent leurs enfants loin de l’utilisation des réseaux sociaux : Facebook, Twitter, WhatsApp, Tik Tok etc…»

Ces messages d’alertes passent inaperçus pour bon nombre de nos compatriotes. Le web a pris une place prépondérante dans notre société et cela de manière inquiétante, sans qu’on s’en rende compte ou, pire, sans qu’on soit conscient du danger que cela représente dans le futur proche. Comme une drogue, le manque de forfaits dérange. La majeure partie des jeunes ne peut passer 30 minutes sans être en ligne. Soit pour like (aimer), commenter, télécharger, ou poster ses propres images. Ce temps, totalement consacré à l’internet, capte toute l’attention de l’utilisateur et est paradoxalement sans limite. Comme l’illustre cette scène anodine mais significative de la situation.

La belle-sœur de Kamisse Diallo a accouché par césarienne à la maternité de Korofina-Nord, en Commune I à Bamako, la capitale malienne. Quand elle a appris la bonne nouvelle, elle a prévu de lui rendre visite à la descente du travail. Arrivée au portail du centre de santé, au petit soir, elle demande à un monsieur qu’elle a croisé où se trouve la maternité ? Sans lever la tête, et en manipulant son téléphone, ce dernier lui répond : devant ! Kamisse continue son chemin, croise une seconde personne occupée par son portable qui, aussi, lui dit de tourner à gauche. Au lieu indiqué, la femme, qui est censée accueillir les visiteurs, navigue à son tour sur le web. A peine, elle note la présence d’une visiteuse. Mécontente de cette indifférence, la visiteuse crie au scandale. «Mais qu’est-ce qui se passe ? Depuis le portail, on me répond sans me regarder, ici aussi ! Ayez un peu de considération pour moi, la connexion n’est pas plus importante que les humains», fulmine-t-elle !

Fait, certes banal et inquiétant, mais révélatrice de la triste réalité de notre société. Les gens sont ensemble physiqument mais, en réalité, sont loin les uns des autres dans la pensée, car ils ne vivent presque plus en société. Cela à cause de l’utilisation des différentes applications comme Facebook, Tik Tok, Twitter, Instagram et autres. Imaginons le monde dans dix ans, si les choses devaient évoluer ainsi ? Certes ces applications ont pour but de rapprocher les utilisateurs du monde entier, en temps réel, à travers des discussions instantanées, des débats, des appels vidéos etc. Paradoxalement, elles éloignent les personnes déjà proches. Même les couples ne communiquent plus comme il se doit. Après les occupations quotidiennes, les membres d’une famille restent chacun dans son coin, les yeux rivés sur leur téléphone et s’adressent à peine la parole.

MANIPULER LE CERVEAU – Fatim est la seconde épouse de son mari. Pendant le temps que son mari passe chez elle, elle a du mal à lui consacrer toute l’attention qu’il mérite à cause de Tik Tok. «Je ne suis pas la seule à avoir ce problème, même mon mari a du mal à se déconnecter. Souvent, on s’oblige à mettre le téléphone à côté pendant trente minutes ou une heure de temps, pour causer un peu avant de dormir», reconnaît-elle.

Internet est devenu indispensable dans nos vies. De plus en plus, les gens ont du mal à se déconnecter. La connexion nous accompagne même aux moments les plus intimes de notre vie : à table, à la cuisine, aux toilettes, au lit… Des comportements contraires à nos bonnes mœurs. Comme un mal nécessaire, le téléphone est la première chose que beaucoup touchent au réveil et la dernière chose que l’on dépose au coucher.

Tim Cook, le patron d’Apple a confessé dans le journal The Guardian : «Je ne veux pas que mon neveu utilise les réseaux sociaux.» De son côté, Jaron Lanier, pionner de la réalité virtuelle, a publié les « dix arguments pour quitter les réseaux sociaux tout de suite ». «Je ne peux plus appeler ça réseaux sociaux. J’appelle ça, vampire de modification de comportements», dit-il.

Il faut dire que, désormais, ces créateurs assument ouvertement avoir manipulé le cerveau. Jaron Lanier poursuit : « dans les années 50, quand on parlait au téléphone, il n’y avait pas de centaines d’ingénieurs de l’autre côté de l’écran qui savaient parfaitement comment fonctionnait notre psychologie ».

Sean Parker co-fondateur de Facebook, avoue : «notre réflexion était, comment capturer le maximum de votre temps et de votre attention. Pour ça, nous devons créer et vous fournir des piques de dopamine. Par exemple, « on a créé des like sur vos posts, pour vous pousser à continuer la navigation ; aussi des applications comme « L’auto-play » les vidéos qui partent sans qu’on ait besoin de cliquer. Le but est de provoquer une addiction».

Quant à Chamath Palihapitiya, ancien vice-président de Facebook, il glisse : «nous avons créé les machines qui déchirent le tissu social. En fabriquant des outils qui secrètent de la dopamine à répétition à des plaisirs immédiats, nous avons détruit le fonctionnement de la société».

L’addictologue Mandy Saligari souligne : «Je dis toujours aux parents, quand vous donnez à votre enfant une tablette ou un Smartphone, en réalité, c’est comme si vous lui donnez une bouteille de vin ou un gramme de cocaïne.» Elle précise que plus les enfants passent du temps sur leurs écrans, moins ils regardent les autres directement dans les yeux « et sans les regards, on ne lit plus les codes sociaux, donc l’enfant ne vit plus en société ».

Selon elle, les papes du numérique mettent tous leurs enfants dans une école de «pédagogie zéro écran, zéro ordinateur, zéro wifi». Plusieurs d’entre eux ont déjà créé un centre de technologie humaine. L’objectif est de reprendre le contrôle d’une société prise en otage par la technologie. Ce sont là des signes révélateurs qui indiquent que chacun doit se ressaisir quant à l’utilisation abusive de l’internet.

L’idéal serait de se limiter au strict minimum des icônes : appels, messages comme dans les années 2000. Cela nous aidera certes à réapprendre à parler sans téléphone, à sourire sans selfie, à aimer sans images pour le plus grand bonheur de notre société qui est menacée de déshumanisation. Car, le contact physique, visuel fait partie des codes d’humanité de la vie en société. Il permet de resserrer les liens sociaux entre les humains et renforce la cohésion sociale. Ce danger technologique qui nous guette n’est pas irréversible si l’on arrive à se ressaisir à temps.

MS (AMAP)

Covid-19 au Mali : Quelque 12 868 guérisons, 530 décès sur 14 527 cas positifs enregistrés

Bamako, 23 juillet (AMAP) Quelque 12 868 personnes sont guéries de la Covid- 19, 530 décès constatés sur 14 527 cas positifs enregistrés au Mali avec les 3 nouveaux cas décelés jeudi, a appris l’AMAP de source sanitaire.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que les 3 nouveaux cas ont été enregistrés à Kéniéba, dans la région de Kayes (2) et en Commune V du district de Bamako (1) avant de déclarer que 121 personnes- contact font l’objet d’un suivi régulier.

Les services sanitaires invitent enfin les populations à rester sereines, à se faire vacciner et à respecter les autres mesures de prévention.

KM (AMAP)

Education : Le président de la Transition lance les travaux de réhabilitation de 2000 salles de classe

Bamako, 23 juillet (AMAP) La cérémonie de lancement officiel des travaux de réhabilitation des infrastructures scolaires sur l’ensemble du territoire national a été présidée jeudi, au Groupe scolaire Inémassa Cissé de Niaréla en Commune II du district de Bamako, par le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a constaté l’AMAP.

C’était en présence du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de la Transition (CNT), le Colonel Malick Diaw, du maire de la Commune II du District de Bamako, Cheick Abba Niaré et de plusieurs membres du gouvernement dont la ministre de l’Éducation nationale Mme Sidibé Dédéou Ousmane.

Le coût total de ce vaste projet présidentiel de réhabilitation de 2.000 salles de classes en état de dégradation avancée dans 99 Centres d’animation pédagogique (CAP) et 20 Académies d’enseignement du pays, s’élève à 5 milliards de Fcfa financés par le budget national.

L’opération qui a pour slogan : « La réhabilitation des établissements scolaires, gage de sécurité pour les élèves maliens. Assurer un environnement sécurisé et inclusif pour les élèves », offrira un meilleur cadre de travail aux enseignants et d’apprentissage aux élèves.

Outre le Groupe scolaire «Inémassa Cissé», les établissements scolaires du «Centre commercial», «Mamadou Lamine Diarra», de Oulofobougou, pour ne citer que ceux-ci, sont concernés par la rénovation.

Le groupe scolaire «Inémassa Cissé» fait partie des premiers établissements scolaires publics de Bamako, il a été créé en 1953 et compte aujourd’hui 710 élèves, répartis entre 43 salles de classe pour 24 enseignants.

Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta a saisi l’occasion pour déclarer que l’éducation est l’avenir du pays, avant d’inviter le chef du gouvernement et le ministre de l’Éducation nationale à prendre les dispositions qui s’imposent pour l’amélioration de la qualité de l’éducation.

Cet effort du gouvernement vient en appui à celui des Collectivités territoriales qui ont en charge la construction, la reconstruction, la réhabilitation, la gestion et le maintien en bon état des infrastructures scolaires.

En rappel, des toits de certaines écoles sont devenus de véritables passoires pour les eaux de pluie. Des eaux usées stagnent dans la cour de certaines écoles. À cela s’ajoutent des portes et des fenêtres des établissements scolaires qui volent en éclats à chaque tempête et intempérie et des tables-bancs en mauvais état ou inexistants.

SYW/KM (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres extraordinaire du jeudi 22 juillet 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session extraordinaire, le jeudi 22 juillet 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Sur le rapport du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au projet de Plan d’Action du Gouvernement de Transition 2021-2022.

La Charte de la Transition, en son article 15, instruit le Premier ministre et son Gouvernement l’élaboration d’un plan d’action en cohérence avec les priorités définies dans la Feuille de Route. De même, la Constitution, en son article 78 consacre pour chaque Premier ministre, l’élaboration d’un Programme ou d’une Déclaration de Politique Générale.

C’est dans ce cadre que fut élaboré le premier Plan d’Action du Gouvernement 2020-2022. Cependant, après plus de 08 mois de mise en œuvre de ce plan, des évènements socio-politiques ont entrainé un changement dans la gouvernance de la Transition le 24 mai 2021.

Le Président de la Transition, lors du Conseil des Ministres du 16 juin 2021, a annoncé les nouvelles missions de la Transition , recentrées autour des points suivants : (i) l’amélioration de la sécurité sur l’ensemble du territoire, (ii) les réformes politiques et institutionnelles, la bonne gouvernance, la transparence et la réduction du train de vie de l’Etat, (iii) la mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord pour la Paix issu du processus d’Alger et (iv) l’organisation d’élections crédibles et transparentes aux échéances prévues. Il faut rappeler que ces missions s’inscrivent en droite ligne des orientations de la Charte et de la Feuille de Route de la Transition adoptée en octobre 2020.

Ainsi, dans le souci de concrétiser les orientations données par le Président de la Transition et le peuple malien, le Premier ministre s’est engagé à inscrire dans l’action gouvernementale, l’élaboration d’un plan d’action couvrant les 09 mois restants de la Transition.

Le Présent projet de Plan d’Action du Gouvernement de Transition 2021-2022 s’inscrit dans ce cadre. Il est la synthèse des contributions des 25 départements ministériels, recentrées sur les priorités de la Transition et constitue, à ce titre, un ensemble coordonné d’actions visant à atteindre dans un délai déterminé, des objectifs définis, avec des moyens identifiés et compatibles avec les équilibres macroéconomiques et financiers. Il est conçu autour des 04 axes suivants :

– Axe 1 : Renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ;

– Axe 2 : Réformes politiques et institutionnelles ;

– Axe 3 : Organisation des élections générales ;

– Axe 4 : Promotion de la bonne gouvernance et adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Les critères qui ont prévalu au choix des actions retenues dans ce projet de plan d’action ont porté sur les priorités de la Transition, le temps imparti et la pertinence.

Après l’adoption du Plan d’Action du Gouvernement par le Conseil national de Transition, le Premier ministre invitera les membres du Gouvernement, chacun en ce qui le concerne, à prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre efficace et efficiente des actions prévues.

Le plan d’Action du Gouvernement fera l’objet d’une évaluation trimestrielle.

Bamako, le 22 juillet 2021

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Mahamadou DAGNO

Chevalier de l’Ordre national

Crash d’un Mirage 2000 de l’armée française dans le Centre du Mali

Bamako, 21 juil (AMAP) L’état-major de l’armée française a annoncé, mardi, le crash d’un mirage 2000 D, entre Boullekessi et Mondoro, dans la zone de Hombori (au Cemtre du Mali).

Dans un communiqué publié, le même jour, l’armée francaise indique qu’« au cours d’une mission d’appui au groupement tactique desert (GTD), le mirage 2000 D a du faire une avarie, nécessitant l’éjection de l’équipage composé (d’un pilote et un officier navigateur système d’armes)”.

“Le pilote et le navigateur ont été récupérés par un commando à bord de deux hélicoptères Caïman, appuyés par deux hélicos Tigre”, a précisé le ministère des Armées. Avant de préciser que « l’avion s’est écrasé dans une zone inhabitée” et que l’équipage don’t l’un des deux membres a été légèrement blessé, “est un saint et sauf et a rejoint la base de Gao ».

L’épave de l’appareil a été localisée par la force Barkhane et une enquête va être initiée pour déterminer l’origine de l’accident, selon le ministère français des armées.

AT/MD (AMAP)

Mali : Vague de condamnations après la tentative d’agression contre le président Assimi Goïta

Bamako, 21 juil (AMAP) Les réactions des acteurs politiques maliens ont été nombreuses, suite à la tentative d’agression à l’arme blanche qui a visé le président de la Transition, colonel Assimi Goïta, mardi à Bamako.

Plusieurs forces politiques et sociales ont condamné ce que le chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, n’a pas hésité à qualifier de « drame manqué » sur le plateau de la télévision nationale, quelques heures après les faits.

À la suite du Premier ministre, plusieurs formations politiques et des organisations de la société civile se sont indignées avant de condamner “vigoureusement l’acte”, à travers des communiqués et déclarations.

Le parti pour la Restauration des valeurs du Mali (Prvm-Fasoko), indique avoir appris avec « stupéfaction, l’agression à l’arme blanche contre le chef de l’État par un individu sans foi ni loi ». Le parti du dromadaire « condamne cet acte avec la dernière rigueur et demande une enquête approfondie pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire », a publié son président, Mamadou Oumar Sidibé, sur son compte Facebook. Réitérant tout son soutien à la Transition, le responsable politique appelle à « l’union sacrée » pour sa réussite.

Même réaction du côté du Parti pour le changement (Yelema). « Je condamne fermement cet acte malveillant qui est contraire à tout ce qui illustre notre pays », a réagi le président d’honneur de la formation sur sa page Facebook. Moussa Mara a invité les autorités maliennes à « faire toute la lumière sur cet événement malheureux ». Occasion pour l’ancien Premier ministre d’exhorter l’ensemble des forces vives du pays à faire front pour assurer la stabilité de la Transition.

Le mouvement Appel citoyen pour la réussite de la Transition, (ACRT, Parti Fasso ka wele) a, également, condamné “cet acte ignoble et d’une grande lâcheté”. “Nous réitérons notre fervent soutien au président de la Transition ainsi qu’à toutes ses actions patriotiques », a assuré Issa Kaou N’Djim, leader du mouvement.

À son tour, l’Union pour la République et la démocratie (URD), a également condamné « avec la dernière énergie un acte ignoble et inacceptable ». Le parti de la poignée de main invite « le gouvernement à rechercher et à traduire en justice les auteurs, co-auteurs et les éventuels complices de l’acte », note le communiqué de l’URD. Ce parti « renouvelle son soutien au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, au gouvernement et à toutes les institutions de la République ».

Des anonymes ont manifesté leur soutien au Président de la Transition, notamment sur les réseaux sociaux.

AT/MD ((AMAP)

La justice ouvre une enquête sur l’attaque au couteau contre le colonel Assimi Goita

Bamako, 21 juil (AMAP) La justice malienne a annoncé, mercredi, l’ouverture d’une enquête, vingt-quatre heures après l’attaque au couteau, à la grande mosquée de Bamako, contre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta,

Dans un communiqué publié, le même jour, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Commune II de Bamako, a indiqué que « ces faits sont susceptibles de constituer des « infractions d’atteintes à la sureté de l’État et de tentative d’assassinat »

Le procureur a ajouté avoir donc ouvert une enquête en vue de faire « toute la lumière sur cet événement ».

Il rappelle que, mardi dernier, à la fin de la prière de la fête de Tabaski, dans la grande mosquée de Bamako « un individu mal intentionné a tenté de porter atteindre à l’intégrité physique du président de la Transition, colonel Assimi Goïta ».

AT/MD (AMAP)

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