Covid- 19 au Mali : Six (6) nouveaux cas positifs enregistrés, mercredi

Bamako, 24 juin (AMAP) Les services sanitaires ont enregistré six (6) nouveaux cas positifs à la Covid- 19, mercredi, portant le nombre total de la contamination au Mali à 140391 dont 10041 guérisons et 325 décès, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que les 6 nouveaux cas ont été décelés dans les Communes I, II, V et VI du district de Bamako, avant de déclarer que 163 personnes – contact font l’objet d’un suivi régulier.

Les services sanitaires ont enfin précisé que 133.311 personnes ont reçu la première dose dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19 et 46317 personnes la seconde dose.

KM (AMAP)

Mauritanie : L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz placé en détention

Bamako, 23 juin (AMAP) L’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a été arrêté mardi, avant d’être placé en détention par un juge du pôle de lutte anticorruption du parquet de Nouakchott-Ouest, a appris l’AMAP de sources concordantes.

Trois policiers se sont présentés au domicile de l’ancien président mauritanien, aux environs de 20H, pour le conduire au palais de justice selon nos sources qui précisent que les juges du pôle de lutte contre la corruption, ont signifié à Mohamed Ould Abdel Aziz, son placement en détention, après l’avoir rencontré brièvement.

Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait été assigné à résidence depuis le 11 mai dernier, a dirigé la Mauritanie de 2008 à 2019, a été inculpé le 12 mars dernier pour corruption, détournement de biens publics et blanchiment d’argent, des faits qu’il a toujours niés.

KM (AMAP)

Covid- 19 au Mali : Les services sanitaires n’ont enregistré aucun cas mardi

Bamako, 23 juin (AMAP) Les services sanitaires n’ont enregistré mardi, aucun cas positif à la Covid -19 au Mali, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) a par ailleurs précisé que sur les 14365 cas positifs décelés, 10 038 sont guéries et 524 décédées avant de déclarer que 164 personnes – contact font l’objet d’un suivi régulier.

Les services sanitaires ont enfin précisé que 131.807 personnes ont reçu la première dose dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19 et 46129 personnes la seconde dose.
KM (AMAP)

Diéma : Le matelas en mousse détrône la paillasse

Par Ouka BAH

Diéma, 22 juin (AMAP) La paillasse est un matelas traditionnel, vieux de plusieurs siècles. Fabriqué à partir de sacs en jute ou de fibres extraites du baobab, on le bourre, généralement, de pailles ou de rebuts de fibres de coton, et que l’on ficelle en plusieurs endroits.

Avant l’apparition du matelas en mousse au Mali, beaucoup de gens utilisaient la paillasse. Elle était présente quasiment dans toutes les maisons. De nos jours, son usage comme couchette tend à se raréfier, et est devenue presque inexistante, même dans les villages les plus reculés. La mousse de matelas est passée par là. La paillasse a ainsi perdu sa valeur d’antan, dans un monde à l’évolution vertigineuse Tout le monde préfère le confort des matelas moelleux au craquement caractéristique des brindilles et pailles assemblées.

Aujourd’hui, dormir sur la paillasse est, aux yeux de certains, un signe d’extrême pauvreté. Beaucoup de femmes n’aiment pas la paillasse. Elles arguent que si l’enfant, dans son sommeil, urine dessus régulièrement, la couchette en pailles finira  par pourrir. « Or, avec le matelas, soutient la ménagère Yayaré Soucko, il suffit de le laver soigneusement et de le placer au soleil », pour plusieurs utilisations après.

Banta Cissé, un long cure-dents à la bouche, en cette heure matinale, accuse certaines femmes de paresse qui ne mettent pas une toile de plastique sous les fesses de leur enfant la nuit, ou ne leur font pas porter de « couchis » (couches), pour absorber l’urine de l’enfant.

Par contre, selon  quelques conservateurs, qui lui restent toujours attachés, dormir sur la paillasse, permet d’éviter la courbature. D’autres préfèrent la paillasse à cause de son prix abordable. Trois à quatre mille francs cfa, suffisent pour en acquérir de deux places, gaillardement confectionnée.

L’égoutier Makan Tamboura, soutient que le matelas n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité. Et un autre  de s’insurger : « Le matelas est l’affaire des riches. Celui qui n’a pas assez de moyens ne peut s’en procurer. Pour un matelas à deux places, il faut débourser, au minimum, 30.000 Fcfa. Plus la qualité est meilleure, plus le prix augmente. Or, trois à quatre mille francs cfa suffissent pour avoir une paillasse».

« Si on demande mon avis, déclare Madou Sow, je dirais que la paillasse a des avantages. Son utilisation permet d’éviter la courbature à cause de sa surface dure et rugueuse ». « Le seul inconvénient de la paillasse est que, si elle est sale, surtout celle qui contient de la paille, on ne peut pas la laver, au risque de l’abîmer. En plus, si l’urine de l’enfant s’infiltre dans la paillasse, au fil du temps, elle dégagera une odeur nauséabonde », consent Sow.

Fousseiny Sissoko, conseiller de chef de village, ne compte pas laisser sa paillasse au profit du matelas. En tout cas « pas de sitôt », jure-t-il.

Contrairement à sa co-épouse, qui se couche avec ses enfants  sur des paillasses, une nouvelle mariée a refusé la paillasse que son époux lui a achetée. Elle dit préférer un matelas. « Dans notre famille, sans me vanter, dit la dame, entre deux longs jets de salive, du plus petit au plus grand, tout le monde dort  sur un matelas».

Avant d’avoir un matelas, un jeune célibataire, qui préfère garder l’anonymat, avait honte que ses visiteurs sachent qu’il passe la nuit sur une paillasse. C’est pourquoi, il fermait la porte de sa chambre, chaque fois, que quelqu’un arrivait.

Dans le Cercle de Diéma, les fabricants de paillasses se comptent, aujourd’hui, sur le bout des doigts. A l’entrée de la ville, avant de franchir le pont, à l’emplacement d’une vieille station-service abandonnée, on en voit souvent quelques-unes alignées le long du mur  et proposées à la clientèle.

Djiguiba Sissoko, ancien fabricant de paillasses, domicilié à Darsalam, a arrêté d’exercer son métier, car il n’en tirait plus aucun profit, à cause de la rareté des clients. A l’époque, il pouvait gagner par jour 25.000 Fcfa, voire plus avec la vente de ses paillasses. « C’est  avec l’introduction du matelas dans notre village, par l’entremise de nos ressortissants à l’étranger, que tous ont tourné le dos à la paillasse », dit l’artisan désœuvré. « C’est dommage », regrette-t-il, se pinçant la lèvre inférieure.

« J’ai commencé à faire des paillasses avec des sacs de fibres de baobab, puis j’utilisais des sacs en plastique qui sont plus résistants. Mon métier ne me rapporte plus…», raconte Issa Dembélé, la soixantaine révolue.

Fatamba Diarra, fontainier à Ballabougou, explique qu’il n’existe plus de fabricant de paillasses dans son village.  Le dernier a plié bagages après avoir vu ses affaires marcher à merveille, un moment, puis péricliter en raison de la mévente de ses marchandises.

Les Maures, dans leur majorité, refusent la paillasse tout comme le matelas. Youba Coulibaly, notable à Missira, dans la Commune rurale de Grouméra, venus à Diéma avec des enfants pour leur enrôlement, explique que cette communauté préfère le ‘Kapta’, confectionné avec des tiges de bambou, assemblées en lit.

Plusieurs personnes peuvent dormir ensemble sur le ‘Kapta’, contre une ou deux personnes seulement sur la paillasse ou le matelas. « Avec le ‘Kapta’, après la pluie, on  peut le replacer sur ses pieds et continuer à siroter du thé », ajoute son compagnon de route.

« Avec l’évolution de notre monde d’aujourd’hui, on ne sait plus ce qui est bon pour nous ou ne l’est pas », dit un chef traditionnel, un brin philosophe, laissant entrevoir sa préférence.

OB/MD (AMAP)

 

Transition au Mali : Le ministre des Affaires étrangères plaide la solidarité de la communauté internationale

Les diplomates se sont réjouis des assurances données par le ministre Abdoulaye Diop

Bamako, 22 juin (AMAP) Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a invité, lundi, la communauté internationale à prendre la pleine mesure de la situation particulière du Mali plongé, depuis 2012, dans une crise multidimensionnelle.

«Nos efforts doivent être concentrés sur la réussite de la Transition. Une levée des mesures de suspension et un engagement constructif avec les autorités de la Transition et l’ensemble des acteurs maliens y contribueront grandement», a dit M. Diop devant les ambassadeurs et représentants des organisations internationales accrédités au Mali.

Tout en prenant acte de toutes les mesures prises contre le Mali, M. Diop a indiqué qu’il est important que la communauté internationale prenne la pleine mesure de la situation particulière malienne qui affecte, aujourd’hui, les pays du Sahel et même l’Europe. D’après lui, les sanctions ne peuvent que fragiliser davantage son pays et exposer encore plus la Région du Sahel.

Selon lui, le Mali a plus besoin de la solidarité de la communauté internationale pour retrouver sa stabilité et non de sanctions qui ne feront que le fragiliser davantage. C’est pourquoi, il a plaidé la compréhension de la communauté internationale et une lecture plus réaliste et pragmatique des évènements du 25 mai 2021.

Abdoulaye Diop a exprimé sa gratitude aux pays africains frères et à la communauté internationale pour les sacrifices consentis aux côtés du Mali. Mais également aux pays et organisations internationales, particulièrement, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour son accompagnement constant à travers ses sommets spécifiques consacrés à la situation du Mali.

Selon le ministre Diop, suite à l’avènement de nouvelles autorités à la tête de la Transition, le sommet extraordinaires des chefs d’État de l’organisation, tenu à Accra le 30 mai, a suspendu le Mali. Mais, pour autant, la CEDEAO n’a pas abandonné le pays à son sort. Car, selon lui, au cours de ce sommet, elle a, non seulement, réaffirmé sa ferme volonté d’accompagner le processus de transition, mais aussi exhorté l’ensemble de ses partenaires à poursuivre leur soutien au Mali pour la réussite de la Transition.

Le chef de la diplomatie malienne a, aussi, évoqué le dernier sommet de la CEDEAO tenu le 19 juin au cours duquel, elle a pris note de l’évolution positive de la situation au Mali, avec la nomination d’un Premier ministre civil et la formation d’un nouveau gouvernement. Il a souligné que dans le sillage de la CEDEAO, d’autres organisations ont décidé de suspendre le Mali de toutes les activités de leurs instances.

ENGAGEMENTS – Abdoulaye Diop a réaffirmé la volonté inébranlable des autorités de la Transition à respecter tous les engagements pris ; à savoir l’organisation d’élections crédibles et transparentes aux échéances prévues, la mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord pour la paix et la réconciliation, la mise en œuvre des reformes institutionnelles afin de doter le pays de structures de gouvernance crédibles. Et enfin, l’amélioration de la sécurité pour permettre le retour de l’administration sur l’ensemble du territoire.

À l’issue de la rencontre, le ministre Abdoulaye Diop a indiqué qu’après sa nomination, une action de sa feuille de route assignée par le chef de l’État est, surtout, de faire en sorte que le Mali reprenne sa place sur la scène internationale et avoir un engagement constructif avec la communauté internationale. D’après lui, c’est de la solidarité de ces pays et de leur compréhension que le Mali a besoin.

« Nous avons été très réconforté par les réponses reçues du corps diplomatique qui a indiqué qu’ils sont tous là avec le Mali, sont prêts à accompagner le Mali et qu’ils comprennent nos difficultés», s’est réjoui M. Diop, ajoutant que les diplomates souhaitent que les engagements pris soient respectés, qu’il y ait des actes posés par le gouvernement qui vont dans ce sens. «C’était l’occasion pour nous aussi de comprendre et de décrypter ce qui se passe au niveau de la communauté internationale et de pouvoir rapporter ces messages auprès du chef d’État et du Premier ministre pour que nous puissions cheminer ensemble», a conclu le chef de la diplomatie malienne.

Pour sa part, le doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, Hassan Naciri, a signalé que la communauté internationale n’a, à aucun moment, abandonné le Mali.

De son côté, Bart Ouvry, ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Mali, a indiqué qu’il est très important de maintenir leur accompagnement à la Transition parce qu’ils reconnaissent la place centrale du Mali dans la stabilisation de tout le Sahel et de toute la zone de l’Afrique occidentale.

D’après Bart Ouvry, les assurances données par le ministre sur l’organisation d’élections crédibles dans les échéances sont très importantes pour l’UE. C’est pourquoi, il lui a renouvelé l’engagement des Européens à soutenir l’organisation des futurs scrutins.

DD/MD (AMAP)

 

 

Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo demande à divorcer de Simone 

Bamako, 22 juin (AMAP) L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, de retour depuis jeudi dans son pays, après dix ans d’absence, a déposé lundi 21 juin au tribunal d’Abidjan une demande de divorce d’avec son épouse, Simone Gbagbo.

« Laurent Gbagbo annonce qu’en raison du refus réitéré depuis des années de dame Simone Ehivet de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques, il s’est résolu à saisir ce jour, le Juge des affaires matrimoniales du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, d’une demande de divorce », précise Me Claude Mentenon, son avocat, dans un communiqué.

Le couple s’était marié en janvier 1989 et a eu deux filles. Laurent Gbagbo a été président de 2000 à 2011 et Simone Gbagbo, la première dame de Côte d’Ivoire. Ils ont été arrêtés ensemble en avril 2011.

Laurent Gbagbo, 76 ans, vit en couple depuis de nombreuses années avec Nady Bamba, une ex-journaliste de 47 ans. Il est rentré avec elle jeudi en Côte d’Ivoire, après son acquittement et le feu vert du président Alassane Dramane Ouattara.

SS/MD (AMAP)

Mali : Trois soldats de la force française Barkhane blessés et plusieurs terroristes neutralisés à Gossi

Bamako, 21 juin (AMAP) Trois soldats de l’Opération Barkhane ont été blessés lundi, dans une attaque perpétrée par des terroristes à Gossi, localité située à 160 k de la ville de Gao, sur l’axe de Bamako, a appris l’AMAP de sources concordantes.

Un véhicule piégé a été lancé en direction de la Force Barkhane dans la matinée au quartier Kaïgourou à Gossi, faisant trois blessés dans ses rangs selon nos sources qui précisent que la réplique de l’opération française a permis de neutraliser plusieurs terroristes.

Nos sources déclarent que les trois blessés ont été assez rapidement évacués par avion, vers la localité de Gao pour des soins appropriés.

En rappel, les troupes françaises ont un important camp militaire dans les environs de Gossi, d’où des actions anti-terroristes sont menées jusqu’au Burkina Faso voisin.

KM (AMAP)

Politique : la Cedeao salue l’« évolution positive » de la situation au Mali

Bamako, 21 juin (AMAP) Les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis samedi dernier à Accra, lors du 59è sommet de l’organisation sous régionale, ont pris acte de la bonne volonté des autorités de la Transition à œuvrer rapidement pour sortir le pays du mauvais pas, a appris l’AMAP de source officielle.

À la lumière du rapport présenté par l’envoyé spécial de la CEDEAO au Mali, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, les dirigeants de l’organisation sous-régionale ont examiné la situation politique dans notre pays. « Il y a une évolution positive, et qui reste encourageante… Un Premier ministre civil a été nommé, conformément à la décision des chefs d’État. Un gouvernement a été nommé et installé », a déclaré aux médias, Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de l’institution sous régionale qui a participé aux travaux.

En outre, le président de la Commission de la CEDEAO a insisté sur la mise en œuvre des décisions prises le 30 mai dernier, lors du sommet extraordinaire d’Accra, en particulier le respect de la date de l’élection présidentielle fixée au 27 février 2022.

Ces sujets ont été discutés en l’absence des autorités malienne en raison de la situation politique au Mali depuis la démission du président Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane, le 25 mai dernier.

Depuis les évènements du 24 mai dernier ayant conduit à l’arrestation, puis la démission du président Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane, la CEDEAO a pris des sanctions diplomatiques contre le Mali. La situation politique a évolué avec la confirmation du vice-président, le colonel Assimi Goïta comme président de la Transition par la Cour constitutionnelle qui a indiqué avoir constaté la vacance de pouvoir.

Ensuite, il y a eu la nomination d’un Premier ministre civil, une des recommandations du sommet d’Accra tenu le 30 mai dernier.

MENACE TERRORISTE – Outre la situation au Mali, les dirigeants de l’espace communautaire ont également passé en revue l’état d’avancement de la réforme institutionnelle, la vision 2050 de la CEDEAO, les réponses à la pandémie de la Covid-19 dans l’espace, l’état de mise en œuvre des recommandations de la 85è session ordinaire du Conseil des ministres, la situation humanitaire dans la sous-région, les questions régionales, notamment les récents développements politiques et sécuritaires qui menacent la paix et la stabilité dans l’espace communautaire.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’espace, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a remercié l’ensemble de ses homologues pour le soutien apporté au Ghana lors de son élection au Conseil de sécurité des Nations unies, et a promis de tout mettre en œuvre pour une meilleure représentativité de l’Afrique au sein de cet organe.

S’agissant des défis auxquels la CEDEAO est confrontée, le président Akufo-Addo a, particulièrement, insisté sur la menace terroriste et l’extrémisme violent dans la sous-région et appelé au renforcement de l’engagement de chaque pays, car il s’agit, selon lui, « d’une question de dignité et de sécurité pour tous ».

Après avoir invité ses pairs à une évaluation de la situation au Mali, le président ghanéen a salué les mesures prises au niveau de l’espace communautaire qui ont permis d’atténuer l’impact de la pandémie de coronavirus et a appelé, ardemment, à la mise au point de vaccins propres aux pays africains.

Au plan économique, le président ghanéen a souligné que la question de la monnaie unique est toujours d’actualité et a révélé la mise en place d’une nouvelle feuille de route pour accélérer le processus.

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Mme Louise Mushikiwabo, invitée d’honneur du sommet et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif, ont salué les décisions et les mesures prises par la Cedeao dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la Covid-19 ainsi que sur la situation du Mali.
DD/KM (AMAP)

Covid-19 au Mali : Les services sanitaires ont enregistré un seul cas dimanche

Bamako, 21 juin (AMAP) Les services sanitaires ont enregistré dimanche, un seul cas positif à la Covid- 19, portant le nombre total de la contamination au Mali à 14381 dont 10033 guérisons et 524 décès, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP)précise, par ailleurs, que le seul cas a été enregistré en Commune VI du district de Bamako.

Les services de santé déclarent également que 170 personnes -contact font l’objet d’un suivi quotidien avant d’inviter les populations à la sérénité et au respect des mesures préventives.

KM (AMAP)

Lutte contre le terrorisme au Sahel : le général Michon à la tête de la Force Barkane

Bamako, 18 juin (AMAP) Le général français Laurent Michon va succéder au général Marc Conruyt à la tête de la force Barkhane au Sahel en juillet 2021, a  appris l’AMAP de l’AFP.

La même source précise qu’il devra piloter une nouvelle stratégie antijihadiste et une nette baisse des effectifs sur le terrain.

Le général Michon a passé la majeure partie de sa carrière d’officier d’infanterie au sein des troupes de montagne, mais pour sa prochaine mission le sable remplacera la neige. Ce Saint-Cyrien bénéficie surtout d’une importante expérience opérationnelle (Bosnie, Kosovo, Liban, Tchad, Côte d’Ivoire, Gabon, République centrafricaine, Rwanda).

Nommé pour un mandat d’un an, il devra dès son arrivée mettre en œuvre le désengagement progressif du Sahel récemment annoncé par le président français Emmanuel Macron, cité par l’AFP, au profit d’un dispositif recentré sur les frappes ciblées et l’accompagnement au combat des armées locales, via les forces spéciales européennes du dispositif Takuba qui doit encore monter en puissance.

Paris prévoit de quitter des bases du nord du Mali (Tessalit, Kidal et Tombouctou), d’ici à la fin 2021 pour concentrer sa présence sur les emprises de Gao et Ménaka, plus proches de la zone dite des Trois frontières, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

SS/KM (AMAP)

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