Koulouba : Une réunion extraordinaire pour réévaluer la menace terroriste

Lors de la rencontre, le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, a donné des orientations nouvelles pour circonscrire la nébuleuse terroristedans notre pays

Bamako, 26 sept (AMAP) Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a présidé, lundi, à Koulouba, une réunion extraordinaire pour réévaluer la menace terroriste avec la hiérarchie militaire,.

La rencontre, en présence du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara, et de son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Daoud Aly Mohammedine, a regroupé autour du chef suprême des Armées, le chef d’état-major général des Armée, le général de division Oumar Diarra, les chefs d’état-major de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air et de la Garde nationale.

Il y avait, également, les directeurs des services des armés et de sécurité (Gendarmerie nationale, Police nationale, Génie militaire et Protection civile).

Au terme de la réunion, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a confié à la presse que celle-ci a permis de faire le point de l’évolution de la situation sécuritaire opérationnelle en lien, notamment, avec les récents évènements survenus à Bamako. «Cette rencontre a permis de faire un examen exhaustif du dispositif sécuritaire, de réévaluer la menace terroriste et de donner des orientations complémentaires», a-t-il précisé.

Le colonel Camara a révélé que le président de la Transition a réaffirmé son soutien au dispositif opérationnel en cours face à la lutte contre le terrorisme. «Nous sortons satisfaits de la rencontre qui a permis de comprendre et de voir l’engagement des autorités politiques et militaires pour faire face à ce fléau», a indiqué le ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

Il a lancé un appel aux populations de continuer à soutenir son Armée dont la mission est la sécurisation des personnes et de leurs biens.

Le colonel Sadio Camara a rappelé que la lutte contre le terrorisme est une guerre d’usure qui a besoin du soutien de la population permettant aux Forces armées maliennes de gagner ce combat. «Bientôt le problème sera un lointain souvenir», a-t-il promis.

Après avoir formulé des prières pour « le repos éternel de l’âme des victimes du terrorisme » et souhaité « prompt rétablissement aux blessés », le ministre chargé de la Défense a encouragé les soldats engagés sur le front.

Il a, également, rassuré les otages et leurs parents que les autorités et la hiérarchie militaires sont en train de tout faire pour qu’ils puissent recouvrer la liberté et venir continuer la mission au sein de l’Armée.

OD/MD (AMAP)

Digitalisation de la douane : Des scanners de pointe installés

Ces équipements de dernière génération offrent une plus grande sécurité d’emploi. Ils permettront surtout d’optimiser les recettes

Envoyé spécial

Amadou GUÉGUÉRÉ

Bamako, 26 sept (AMAP) La direction générale des douanes maliennes a acquis et installé trois nouveaux scanners fixes pour un coût de 18 milliards de Fcfa (soit 6 milliards l’unité) à Diboli, Mahinamine (Région de Kayes, dans l’Ouest) et Sikasso (Sud).

Ces équipements, dans le cadre de l’extension et la modernisation de son système de scanning, ont été inaugurés, jeudi dernier, dans la cour de la direction régionale des douanes de Sikasso (Sud), par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.

Ces nouvelles acquisitions sont le fruit d’un partenariat stratégique entre le Mali et des entreprises chinoises et russes. La partie chinoise a fourni les équipements tandis que la maintenance des installations sera assurée par le partenaire russe.

Le scanner de type Portal présente une capacité d’inspection de 150 camions par heure, soit sept fois plus que les scanners mobiles actuellement en service dans notre pays. Il possède une qualité d’image radioscopique de très haute performance, la plus élevée du marché (+30% par rapport aux scanners existants).

Cet équipement est également doté d’une lecture automatique des plaques minéralogiques, des numéros de conteneurs et du dessous des camions. Il offre une plus grande facilité et sécurité d’emploi, tout en étant extrêmement robuste face aux environnements hostiles (poussière, chaleur, humidité, vent, etc.)

De plus, ce scanner est conforme aux normes internationales de radioprotection et répond aux recommandations de l’Organisation mondiale des douanes.

Le nouveau dispositif a pour mission d’assurer la vérification documentaire préalable à l’importation, avant l’arrivée des marchandises sur notre territoire, suivie d’une analyse de risques. À leur arrivée aux frontières, les camions feront l’objet d’une vérification non intrusive grâce au scanning de leur contenu.

Le porte-parole des partenaires, Li Xin, a souligné que le scanner est de dernière génération et le plus avancé. «Il nous a fallu près d’un an pour achever l’installation, la mise en service et la réception des trois scanners sur les trois sites bénéficiaires. Ils sont désormais prêts à être exploités», a-t-il déclaré.

Il a également assuré que son équipe continuera à assister la douane malienne sur chaque site, afin de garantir le bon fonctionnement des scanners.

Le directeur général des douanes a rappelé que pour mettre fin à plus de 30 ans de Programme de vérification des importations (PVI) confié à des sociétés privées étrangères, le Mali a résilié, en décembre 2017, le contrat du PVI avant embarquement, en vigueur depuis 1989. Ce programme a été remplacé par un nouveau concept baptisé Programme moderne de contrôle des importations (PMCI).

Optant pour une transition progressive, une période transitoire de cinq ans a été instaurée dans le cadre du PMCI. Ainsi, le 3 janvier 2018, l’État a signé un contrat en mode BOT (Build-Operate-Transfer), c’est-à-dire transfert de compétences, pour la création d’un Centre d’expertise technique (CET), destiné à former les agents des douanes à la maîtrise des fonctions de classement tarifaire et d’évaluation douanière. Cependant, l’inspecteur général Amadou Konaté a reconnu qu’à la fin du contrat, et en dépit de sa prolongation jusqu’au 31 décembre 2023, tous les engagements n’ont pas été respectés.

En outre, il a également annoncé que d’ici fin 2025, la direction des douanes prévoit de déployer un dispositif similaire à Kouremalé (corridor guinéen), Kadiana (corridor ivoirien) et Bénéna (corridor burkinabè). De plus, un poste d’inspection centralisé sera créé à Bamako pour améliorer l’efficacité de l’analyse des images radioscopiques capturées sur les points de frontière. Un centre de formation dédié aux métiers de l’inspection non intrusive sera également mis en place au sein de la Direction générale des douanes, afin de maintenir l’expertise en la matière en toute autonomie.

Après la coupure du ruban symbolique et la remise des clés de six véhicules 4×4 au responsable du Centre d’expertise technique (CET), le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a déclaré à la presse que «ce Centre d’expertise contribuera énormément à la digitalisation des activités des douanes».

Il a révélé que depuis 2020, les recettes douanières augmentent, régulièrement, de 10% chaque année, avec une progression record de 13% l’année dernière. Et d’ajouter qu’auparavant, le scanning était confié à une société privée, ce qui coûtait 15 milliards de Fcfa au budget de l’État.

AG/MD (AMAP)

Programme Sahel : Une journée d’échanges pour renforcer l’humanisation de la Maison d’arrêt de correction (MAC) de Ségou

La rencontre d’une journée visait à renforcer l’humanisation de la MAC de Ségou

Ségou, 24 sept (AMAP) La Direction régionale de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée (DRAPES), avec l’appui financier de l’Organisation internationale de droit du développement (IDLO), a organisé, jeudi dernier, à Ségou, une journée d’échange avec les acteurs de la chaîne pénale.

Le substitut du procureur près du Tribunal de grande instance de Ségou, Moussa Diallo, qui a présidé l’ouverture de la rencontre, a souligné que la Maison d’arrêt est un lieu où sont détenus des êtres humains qui ont eux aussi des droits.

En sa qualité de vice-président du Cadre de concertation des acteurs de la chaine pénale de Ségou, le substitut du procureur a félicité IDLO pour son initiative bienveillante, de bien vouloir accompagner la Justice malienne et d’autres de la Sous-région, en l’occurrence le Burkina Faso et le Niger, « dans leur mission quotidienne de dire le droit, encore plus en cette période que traverse le Mali et où les justiciables ont soif de justice. »

La rencontre d’une journée visait à renforcer l’humanisation de la MAC de Ségou. Il s’agissait particulier d’aborder les conditions de prise en charge des personnes détenues dans la MAC de Ségou ; tenir informés les différents acteurs du milieu pénal et les Organisations de la société civile (OSC) des protocoles de sécurité applicables aux établissements pénitentiaires et favoriser un échange constructif sur les questions de justice pénale et sur la manière d’améliorer l’accès à la justice.

Le Directeur régional de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée de Ségou, l’inspecteur principal Abdoulaye Séméga a exprimé tout l’honneur de la DRAPES « d’accueillir la première rencontre des acteurs de la chaîne pénale d’échanger sur des sujets d’actualité comme la gestion des EPES et les mesures de sécurité en milieu carcéral. » « Thématique d’actualité au regard de la dégradation sécuritaire du pays en général et celle de la Région de Ségou en particulier dont les EPES sont impactés car étant des lieux légaux des personnes détenues », a-t-il-dit.

Le Mali fait face, depuis 2012, à une crise sécuritaire dont les conséquences ont impacté le bon fonctionnement de l’État, en particulier dans le domaine de la justice. Des établissements pénitentiaires ont été attaqués et détruits accompagnés d’enlèvements et de meurtres d’agents pénitentiaires. En plus des détenus ordinaires que nous connaissons, nous assistons à l’apparition d’une nouvelle catégorie de détenus en lien avec le terrorisme.

La Région de Ségou n’échappe pas aux conséquences de cette crise. C’est pourquoi, dans le but d’appuyer le gouvernement à faire aux besoins sécuritaires, l’OIDD/IDLO, à travers son Programme Sahel, « vise à renforcer la qualité de la justice pénale, afin qu’elle soit plus accessible, rapide et responsable. »

Au cours des différentes présentations, les experts ont expliqué entre autres les conditions de détention, les mesures de sécurité, les conditions de travail du personnel, la discipline et le travail en milieu carcéral.

A la fin de la journée les participants ont recommandé, sur le plan sécuritaire, d’augmenter l’effectif du personnel surveillant en tenant compte de l’aspect genre et d’améliorer la sécurité des établissements pénitentiaires.

Ils ont préconisé, sur le plan alimentaire, de former les détenus cuisiniers dans la préparation des menus pour l’amélioration de la qualité des repas et aussi pour faciliter leur réinsertion. Et de tenir compte du renouvellement des provisions à temps.

Ils ont, également suggéré, d’organiser des séances d’explication du contenu du R.I à tous les détenus des MAC pour une meilleure compréhension et de renforcer et équiper les ateliers de formation et de production.

Renforcer les actions de sensibilisation et d’éducation par la société civile au niveau communautaire faciliter, à travers des actions de la société civile, la réinsertion des détenus, ont été d’autres recommandations fortes de cette journée d’échange.

ADS/MD (AMAP)

 

Ségou : 21 journalistes et bloggeurs formés sur le journalisme sensible aux conflits

L’objectif visé à travers cette session est de promouvoir un journalisme éthique, professionnel et sensible aux conflits

Ségou, 24 sept (AMAP) Vingt-un journalistes et bloggeurs de la Région de Ségou (Centre) ont pris part du 20 au 21 septembre, à un atelier de formation sur le journalisme sensible aux conflits, a c9nstaté l’AMAP.

Cette session a été financée par l’ambassade des États-Unis au Mali et initiée par le formateur et ancien directeur général de l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM), Salif Sanogo.

L’atelier de formation a abordé, entre autres modules, des consignes de sécurité dans le cadre d’une couverture médiatique, à l’éthique et la déontologie du journalisme, la loi sur la cybercriminalité, les fake news et deepfakes aux principes du journalisme économique.

Les participants repartis en 4 groupes ont également effectué des exercices dans les conditions du direct suivis d’une séance de correction avec le formateur Salif Sanogo. L’objectif visé à travers cette session est de promouvoir un journalisme éthique, professionnel et sensible aux conflits.

D’après Salif Sanogo, le Mali est victime d’une guerre informationnelle. Face à cette situation, il faut que les journalistes sachent décrypter les messages et ce qui est approprié de dire et de faire dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie de notre profession, a-t-il expliqué. Dans un monde en constance évolution, l’apprentissage continu permet de se démarquer et de répondre aux enjeux actuels.

M. Sanogo estime qu’ «on a beau avoir des formations diplômantes et toutes les attestations du monde, de temps à autre, il est indispensable de se recycler pour actualiser ses connaissances et rester à jour dans son domaine. »

Quant à Amadou Abdoulaye Haïdara, au nom du bureau de la coordination régionale de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL) de Ségou, il a adressé ses remerciements les organisateurs de cet atelier pour le choix porté sur Ségou pour abriter cette session de renforcement de capacités.

Quant au directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Ségou, Boureïma Ongoïba, qui a presidé l’ouverture de l’atelier, il a souligné que les journalistes jouent un rôle éminemment important dans le traitement et la diffusion de l’information en temps de crise.

Selon lui, « cet espace du donner et du recevoir permettra aux journalistes et bloggeurs d’œuvrer au renforcement de la cohésion social et du vivre-ensemble. »

À l’issue des deux jours de travaux, les participants ont, chacun, reçu un certificat de participation.

MS/MD (AMAP)

 

Mali : Ségou (Centre) a commémoré le 22 septembre :

La cérémonie a été marquée par la montee des couleurs, la revue des troupes, le dépôt de gerbe, un défilé militaire…

Ségou, 24 sept (AMAP) La Région de Ségou (Centre) a célébré dimanche dans l’allégresse le 64ème anniversaire de l’accession du Mali à l’indépendance, à l’instar de Bamako et des autres localités du pays, a constaté l’AMAP sur place.

La cérémonie, qui s’est déroulée à la Place d’arme du Camp militaire Amadou Sékou Tall de Ségou sous la présidence du gouverneur de la Région, le Contrôleur général de police, Alassane Traoré, a été marquée par une cérémonie des couleurs, la revue des troupes, le dépôt de gerbe, un défilé militaire et la remise de lettres de félicitation aux militaires qui se sont distingués par leurs comportements remarquables et leur abnégation dans le travail.

En présence du commandant de la 2ème de la zone de défense N2, Souleymane Doumbia et des autorités administratives, coutumières, le chef de l’exécutif de la région a rendu hommage aux hommes et aux femmes qui, « de haute lutte et parfois au prix de leur vie, ont pris une part déterminante dans la libération de notre pays du joug colonial. »

« A ces pères de l’Indépendance, martyrs et pionniers de la lutte de libération nationale, la Région toute entière, par ma voix, rend un vibrant hommage. J’associe à ces hommages, tous ceux qui, civils comme militaires, ont été arrachés à notre affection, après avoir rendu de loyaux services à la nation » a-t-il-indiqué tout en ayant une pensée toute particulière à nos vaillants soldats tombés sur le théâtre des opérations pour la défense de la liberté, de l’unité et de l’intégrité du territoire national.

Par ailleurs le contrôleur général de police a souligné que la fête nationale de l’indépendance « nous rassemble plus que toute autre. » « Par-delà nos diversités, elle incarne et exalte le vivre ensemble hérité de nos anciens et que nous devons transmettre à nos enfants et aux générations futures », a-t-il-dit.

Le contrôleur général de police a expliqué qu’au cours des douze derniers mois, au plan politique et administratif, la Région de Ségou a su relever le défi de l’organisation des phases communales et régionale du « Dialogue inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale », initié par le président de la Transition, Assimi Goïta.

A cet effet, il a adressé ses vives félicitations à toutes les forces vives de la Région de Ségou pour leur constance dans le soutien aux autorités de la Transition à tous les grands rendez-vous de la nation.

Dans le domaine de l’Administration générale, le chef de l’exécutif régional a souligné que la déconcentration de la représentation de l’Etat se consolide avec la nomination des préfets et sous-préfets au niveau des circonscriptions administratives nouvellement créées. « Les préfets des nouveaux cercles de Dioro, Markala, Farako, Sokolo, Nampala et Sarro ainsi que les sous-préfets des 09 nouveaux arrondissements nommés en juillet 2024, ont effectivement pris service, toute chose qui marque le début de l’opérationnalisation effective des nouvelles circonscriptions administratives de la Région », a-t-il-fait savoir.

« Quant à la décentralisation, les collectivités territoriales de la Région se portent bien malgré les difficultés conjoncturelles que traverse notre pays. Les ressources des collectivités territoriales, au 20 Septembre 2024, se chiffrent à plus de 38 milliards de recettes », s’est-il réjoui.

Il a souligné qu’« en matière de sécurité des personnes et des biens, la région déplore la persistance de l’insécurité, notamment dans les Cercles de Macina, Niono et dans les localités situées dans l’inter fleuve du Cercle de Ségou où les populations sont menacées par les Groupes armés terroristes. »

De même, la criminalité et les accidents graves de la circulation dans les villes et sur les axes routiers persistent, en dépit des efforts déployés au quotidien par les services de sécurité.

Quant à la campagne agricole en cours, le gouverneur a dit qu’elle a été marquée par l’installation tardive de l’hivernage et les fortes précipitations enregistrées en juillet et août, qui ont occasionné des inondations dans plusieurs localités, notamment dans les Cercles de Bla, Baraouéli et Ségou.

« L’élan de solidarité aussitôt manifesté en faveur des victimes par le Gouvernement, le Système des Nations Unies et par d’autres partenaires, a permis d’atténuer les conséquences du sinistre. En dépit de ces inondations a-t-il-dit, l’état végétatif des cultures fait espérer des récoltes abondantes et des pâturages bien fournis », a-t-il-dit.

Au plan économique, le contrôleur général de police a salué l’engagement des acteurs publics et privés « qui conforte sans cesse la réputation de poumon économique du pays », que porte la région Ségou.

Il a révélé que, dans le domaine financier, la prise en charge des dépenses de fonctionnement des services déconcentrés et décentralisés en 2024 s’élève à trente milliards trois cent soixante-quinze millions- vingt-neuf mille six cent-vingt-huit (30 365 029 628) Fcfa.

ADS/MD (AMAP)

Transfert football : Aguissa Diarra, la joueuse malienne au PSG

Bamako, 22 sept (AMAP) L’attaquante vedette des Aigles dames, Agueissa Diarra, en provenance de Sporting club de Casablanca, a signé, vendredi, pour deux ans au Paris Saint-Germain (PSG), annonce le club français sur sa page Facebook.

« Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer l’arrivée de Agueissa Diarra. L’attaquante internationale malienne rejoint le Club pour deux saisons », peut-on lire sur cette page. Meilleure buteur du championnat féminin du Maroc, la saison dernière, avec 30 réalisations en 26 matchs joués, la joueuse de 25 ans évoluera cette saison en L1 française.

Agueissa Diarra devient, ainsi, la première joueuse malienne au PSG. Elle rejoint ainsi en France sa compatriote, Aïssata Traoré, qui évolue avec Fleury 91.

L’ancienne joueuse des Super Lionnes n’a pas caché son enthousiasme. «Je suis très fière et honorée de vous annoncer officiellement ma signature au PSG Féminines. Ceci est pour moi une première expérience hors d’Afrique. J’ai enfin réalisé mon rêve de signer pour ce club prestigieux », a-telle dit.

Elle a adressé ses remerciements á son ancien club, partenaires, staff et dirigeants « pour ces moments passés ensemble. » ajoutant : « Un grand merci à Bassirou Dembélé et Franck Belhassen pour l’accompagnement au sein de l’agence SVF FOOT CONSULTING.

« Je remercie également l’ensemble des personnes qui m’ont soutenu, accompagné et encadré du début de ma carrière jusqu’à maintenant. Allez Paris, Paris est magique. Tout le monde sait que c’est un grand club », s’est-elle exclamée après sa signature. Et de poursuivre : « Je suis attaquante, mais j’aime aussi évoluer sur les côtés. J’encourage les supporters à venir nous soutenir. Je suis sûre qu’on fera de grandes choses cette saison. Mon objectif est de m’imposer comme je l’ai fait dans les autres clubs où je suis passé. J’espère avoir le soutien et surtout les bénédictions de tout le Mali. »

Née le 30 juillet 1998 à Bamako, Agueissa Diarra a commencé à jouer au football en 2010 avec les Super Lionnes d’Hamdallaye. Elle a passé une décennie dans cette équipe, avant de décrocher son premier contrat pro, en décembre 2020, avec le club marocain, la Municipale de Lâayoune.

Dès sa première saison, la Malienne s’est illustré en marquant 26 buts en autant de matchs de championnat. En 2022, elle a quitté la Municipale Lâayoune pour le Wydad Casablanca où elle a terminé quatrième meilleure buteur du championnat avec 16 buts. En août 2023, l’attaquante a signé au SC Casablanca, club avec lequel elle a atteint la finale de la Ligue des champions féminine 2023.

Sur la scène internationale, Agueissa Diarra a participé à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2026 et à l’édition de 2018 avec les Aigles dames. Un an plus tard (2019), elle s’est illustrée avec la sélection nationale au tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA-A) en Sierra Leone, en remportant le Soulier d’or (7 réalisations).

Avec ce nouveau trophée, l’ex-sociétaire des Super Lionnes est devenue, à 26 ans, l’une des attaquantes les plus prolifiques de l’histoire du football féminin du Mali

DB/MD (AMAP)

Discours du chef de l’Etat à l’occasion de la célébration de l’indépendance du Mali

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Je suis particulièrement heureux de m’adresser à vous, à la veille de la célébration de l’accession de notre pays à l’indépendance.

Le 22 septembre est gravé dans notre mémoire collective comme le jour où le peuple malien a décidé de mettre fin à la domination coloniale en proclamant le nouvel Etat libre du Mali.

En ce moment solennel,

je rends un vibrant hommage aux pères de l’indépendance, avec à leur tête le Président Modibo Keita.

Cet hommage revêt une signification toute particulière au moment où le Mali est engagé dans la reconquête de sa véritable souveraineté.

Nous devons suivre résolument la voie tracée, il y a 64 ans.

Je m’incline également devant la mémoire de celles et ceux qui ont consenti le sacrifice ultime pour la patrie, qui leur sera éternellement reconnaissante.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

La commémoration de notre indépendance est une occasion précieuse de se rappeler les efforts constants de notre peuple en vue de l’édification d’un Etat fort et d’une nation prospère.

Sur mes instructions,

le Gouvernement a, pour sa part, poursuivi les actions pour la satisfaction des besoins de nos populations dans plusieurs domaines.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

La question sécuritaire demeure la préoccupation prioritaire du peuple malien.

Cette année, notre fête nationale est célébrée dans un contexte marqué par la grande opération stratégique de reprise de terrain, conduite par les FAMAs et visant à restaurer l’intégrité territoriale du pays et à le débarrasser définitivement de la menace terroriste.

Les Forces Armées et de Sécurité ont en effet mené des opérations de stabilisation et de reconstruction dans les régions reprises, permettant ainsi le retour progressif des services publics, des écoles et des infrastructures essentielles.

Ces succès remarquables résultent de la coordination des opérations militaires et du redéploiement des Forces à Ber, Tessalit, Anéfis, Kidal et Aguelhok.

Les attaques terroristes survenues le mardi 17 septembre dernier nous rappellent, une fois de plus, l’impérieuse nécessité de demeurer vigilants et de maintenir une posture opérationnelle exemplaire en toutes circonstances.

En m’inclinant devant la mémoire des innocents lâchement assassinés  lors de cette agression barbare, j’adresse également mes vœux de prompt rétablissement aux blessés et salue le professionnalisme des forces d’intervention.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Les efforts d’investissement continuent dans le cadre de l’acquisition d’équipements militaires et des réformes pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes, afin de renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées et de Sécurité.

Par ailleurs, la mutualisation des capacités et le soutien opérationnel dans le cadre de la Confédération des États du Sahel se poursuivent.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Dans le but de renforcer la confiance entre les citoyens et les institutions, notamment l’institution judiciaire, notre justice s’est largement adaptée au contexte de lutte contre l’impunité avec la création de nouvelles structures.

La mise en œuvre de réformes majeures, comme la relecture du Code Pénal, du Code de Procédure Pénale ainsi que l’adoption par le conseil des ministres du projet d’ordonnance portant Statut de la Magistrature, vise à rendre la justice plus efficace, accessible et respectueuse des droits des citoyens.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Je salue la résilience du peuple malien qui reste digne, malgré un contexte économique difficile.

Les autorités de la transition travaillent inlassablement pour améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos concitoyens.

Cependant, il est important de rappeler que notre économie subit l’impact des crises sécuritaires qui ont conduit à l’augmentation des dépenses militaires au détriment d’autres secteurs.

Malgré ces défis, notre pays a maintenu une gestion efficiente des finances publiques, maîtrisant l’inflation en dessous de la norme communautaire de 3%.

Au 31 juillet 2024, les recouvrements effectués par les structures de recettes se sont établis à 1 291 milliards de FCFA.

Dans le même temps, le Trésor a mobilisé sur le marché financier régional un montant total de 479 milliards FCFA afin de financer le déficit du Budget d’Etat, malgré un contexte caractérisé par une augmentation des coûts du financement et une tension de liquidité dans l’UEMOA.

Toute chose qui témoigne de la confiance des investisseurs en la signature du Mali.

Les ressources transférées aux Collectivités territoriales s’élèvent à 440 milliards de FCFA en 2024 contre environ 412 milliards de FCFA en 2023, soit une hausse de 6,82%.

Par ailleurs, pour assurer un approvisionnement correct du pays en produits de première nécessité à un prix maitrisé, sur la période du 1er septembre 2023 au 31 juillet 2024,

les exonérations des droits et taxes accordées au cordon douanier se sont chiffrées à plus de 274 milliards FCFA, soit 34,62% des recettes réalisées au cours de la période concernée.

Je salue l’ensemble des acteurs qui contribuent aux efforts de développement économique, notamment ceux des secteurs rural, industriel, du commerce, des services et de l’artisanat.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

En 2024, le Recensement Général Agricole a été lancé, ouvrant la voie à la digitalisation des exploitations.

Les aménagements hydroagricoles se poursuivent pour exploiter durablement le potentiel des fleuves Niger et Sénégal.

Le Gouvernement renforce l’approvisionnement en intrants, réajuste le prix du coton graine, et développe la recherche agricole pour améliorer les semences.

Malgré les défis, des mesures sont prévues, dont la promotion de méthodes alternatives, l’élaboration d’une loi pour les investissements agricoles et la création de pôles agro-industriels.

Ces actions témoignent de notre engagement pour un Mali agricole résilient et prospère.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Dans le domaine de la santé et du développement social, des efforts ont été consentis pour améliorer l’accessibilité des services de santé à la population, à travers la construction ou la réhabilitation, ainsi que l’équipement de plusieurs infrastructures sanitaires.

Par ailleurs, des actions de solidarité et de lutte contre l’exclusion ont été menées en direction de nos populations vivant dans la précarité ou frappées par des crises de diverses natures.

Conscientes du rôle de la jeunesse dans la construction nationale, les autorités de la Transition ne ménagent aucun effort pour qu’elle soit en bonne santé, bien formée, ayant l’amour de la patrie et capable d’accomplir toutes les actions de développement et de défense de la Patrie.

Dans le domaine de l’éducation, l’Etat a consenti des efforts importants pour construire ou rénover des établissements d’enseignement fondamental et secondaire dont je salue la bonne organisation des examens de fin d’année.

Au niveau de l’enseignement supérieur, la construction du Centre d’Intelligence Artificielle et de Robotique se poursuit.

L’Université de Sikasso a accueilli ses premiers étudiants.

Des actions sont en cours pour l’opérationnalisation des Universités de Gao, Tombouctou, Kayes et Bandiagara.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Dans le but de renforcer les capacités de nos structures publiques et d’améliorer l’offre des services rendus aux populations, il a été procédé, au titre de l’année 2023, au recrutement de 1417 agents.

Egalement, 776 nouveaux fonctionnaires seront recrutés au titre de l’exercice budgétaire 2024.

La formation professionnelle et la création d’emplois constituent également une priorité pour les autorités de la transition.

C’est dans ce cadre que la Stratégie Nationale de l’Entreprenariat au Mali, assortie d’un plan d’actions quinquennal sur la période 2025-2029, a été adoptée.

Une grande attention est accordée aussi à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ruraux à travers le projet FIER II.

Le Gouvernement travaille pour l’application d’une meilleure politique genre, afin que les femmes maliennes puissent jouer pleinement leur rôle dans le développement socioéconomique du pays.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

La diplomatie malienne est restée active pour défendre les intérêts de notre pays.

Le renforcement de nos relations avec des partenaires stratégiques, respectueux de nos choix, a ouvert de nouvelles opportunités et a favorisé notre présence sur la scène internationale.

Aujourd’hui, le Burkina Faso, le Mali et le Niger incarnent la renaissance d’une Afrique qui se libère et invente son unité et son développement sur de nouvelles bases.

La Confédération des Etats du Sahel, créée le 06 juillet 2024, a été, sans conteste, un élément clé de la reconfiguration géopolitique de la région, voire au-delà.

Comme vous le savez, j’ai été honoré par Leurs Excellences les Présidents Ibrahim TRAORE du Burkina Faso et Abdourahamane TIANI du Niger, pour assurer la présidence inaugurale de la Confédération.

Cette marque d’estime et de confiance nous engage à renforcer nos efforts en vue de l’atteinte des nobles idéaux panafricains de la Confédération.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Les populations maliennes ont fait face, ces dernières semaines, à des inondations qui ont touché plusieurs localités du pays, causant des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants.

Face aux inondations, les autorités de la transition ont décrété l’état de catastrophe nationale et mis en action le Centre de coordination et de gestion des crises et catastrophes.

Des mesures sont prises pour une meilleure gestion des conséquences de ces sinistres afin de soulager les populations éprouvées.

Je salue, à cet égard, la solidarité nationale qui a été exprimée à leur endroit.

Un autre souci majeur de nos populations demeure la question énergétique. Pour y faire face, plusieurs projets de construction de centrales solaires ont été lancés dans le cadre du mixte énergétique, en vue d’améliorer la fourniture de l’électricité.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

Pour les autorités de la Transition, la question de la souveraineté est indissociable de celle de l’unité nationale.

Le Dialogue inter-Maliens a démontré la volonté de notre peuple à résoudre ses problèmes de manière autonome.

La Charte Nationale pour la Paix et la Réconciliation consolidera assurément les fondements de notre vivre-ensemble.

Aussi, la biennale artistique et culturelle qui a été institutionnalisée, constitue un véritable facteur de brassage des jeunes et de consolidation de l’unité nationale.

Au-delà, elle est également conçue comme un véritable projet de développement régional.

Maliennes, Maliens,

Mes chers compatriotes,

C’est dans l’union sacrée des Maliennes et des Maliens que nous atteindrons nos objectifs de développement.

Ensemble nous devons œuvrer pour que les prochaines élections soient une véritable réussite afin de permettre à notre pays de continuer sereinement et souverainement sur la voie du renouveau.

Pour terminer, je souhaite un joyeux 64ème anniversaire à toutes les Maliennes et à tous les Maliens dans la paix et dans la concorde.

Qu’Allah bénisse le Mali et protège les Maliens !

Je vous remercie !

Réunion des ministres des Affaires étrangères de l’AES à Bamako :  De fortes recommandations pour l’opérationnalisation de la confédération

Abdoulaye Diop au centre et de ses homologues Karamoko Jean-Marie Traoré du Burkina Faso (g) et Bakary Yaou Sangaré du Niger (Dr)

Bamako, 18 sept (AMAP) Les ministres chargés des Affaires étrangères des trois États du Sahel ont défini, à Bamako, un cadre de coordination de l’action diplomatique de la Confédération., annonce le communiqué de presse, sanctionnant la 1ère réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération.

Au terme de cette réunion tenue sous la présidence du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop et ses homologues Karamoko Jean-Marie Traoré du Burkina Faso et Bakary Yaou Sangaré du Niger ont salué le leadership éclairé des chefs d’État de l’AES qui ont placé « au cœur de leur vision commune la satisfaction des aspirations profondes de leurs peuples frères. »

Selon eux, la création de la Confédération des États du Sahel, le 6 juillet 2024 à Niamey, constitue, à cet égard, un engagement résolu et panafricain des autorités des trois pays pour l’atteinte de leur objectif d’intégration socio-économique et de prospérité partagée dans l’espace AES.

Les ministres ont, aussi, apprécié les annonces fortes du colonel Assimi Goïta, président de la Confédération au peuple de l’AES à l’occasion de l’An 1 de la Charte du Liptako-Gourma. Dans cette perspective, les chefs de la diplomatie de l’AES ont réitéré leur engagement « à prendre toutes les dispositions et mesures utiles pour la mise en œuvre des décisions et conclusions du Sommet de Niamey ».

Ils ont « réaffirmé la portée symbolique et politique de cette évolution majeure dans le parcours des trois pays vers une intégration continue pour, à terme, parvenir à une Fédération réunissant le Burkina Faso, le Mali et le Niger. »

Ils, ont, également condamné « fermement l’intervention, désormais assumée de certains sponsors étatiques étrangers qui abritent, entretiennent et soutiennent les bandes terroristes. »

À ce titre, les ministres ont « dénoncé le soutien actif et publiquement revendiqué de l’Ukraine aux groupes terroristes qui ont attaqué la localité de Tinzawatène. » Au cours de leurs délibérations, les ministres des Affaires étrangères ont défini un cadre de coordination de l’action diplomatique de la Confédération.

Désormais, au-delà des ministres des Affaires étrangères, les ambassadeurs des pays de la Confédération AES parleront, aussi, de voix concordante pour défendre l’intérêt de l’espace. Les chefs de la diplomatie de l’AES ont, enfin, procédé à l’identification des actions et mesures concourant à la mise en œuvre du volet diplomatie de la feuille de route de la Confédération des États du Sahel.

La date anniversaire de la signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES), le 16 septembre 2023, a coïncidé avec la tenue à Bamako de cette 1ère réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération.

OD/MD (AMAP)

Confédération AES : Le président Goïta reçoit en audience les ministres des Affaires étrangères

Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop et ses homologues Karamoko Jean-Marie Traoré du Burkina Faso et Bakary Yaou Sangaré du Niger ont salué le leadership éclairé des chefs d’État de l’AES

Bamako, 18 sept (AMAP) Le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, a reçu, lundi dernier au palais de Koulouba, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel, rapporte l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP)

Abdoulaye Diop et de ses homologues Karamoko Jean-Marie Traoré du Burkina Faso et Bakary Yaou Sangaré du Niger étaient venus restituer au chef de l’État et président de la Confédération AES les travaux de la 1ère réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération tenue lundi.

Au terme de l’audience, le ministre des Affaires étrangères nigérien a rappelé que le 16 septembre dernier était l’an I de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES). Bakary Yaou Sangaré a ajouté qu’ils ont fait à dessein de coïncider leur réunion avec cet anniversaire. « Cela, a-t-il indiqué, pour se retrouver afin de faire le point des réalisations. » Il a aussi rappelé que depuis le 6 juillet dernier, le Mali assure la présidence de la Confédération AES.

Le chef de la diplomatie nigérienne a, également, rappelé que la Confédération est bâtie sur trois piliers à savoir la défense, la diplomatie et le développement. Tout en affirmant que le Mali, dans le cadre de sa présidence, a soumis à l’organisation une feuille de route qui a été validée par les autorités de l’Alliance.

« Il s’est agi pour nous de passer en revue cette feuille de route, notamment en ses différentes articulations, les actions, les activités qui sont prévues et puis de donner un chronogramme pour qu’on puisse faire un moment le bilan », a déclaré Bakary Yaou Sangaré. Il a ajouté qu’ « au total, 21 activités ont été passées en revue et parmi elles 13 sont proprement diplomatiques. »

Cette audience intervient à la veille de l’Assemblée générale des Nations unies. Pour le ministre burkinabé, c’est une aubaine pour que « nous puissions accorder nos violons, harmoniser nos points de vue, discuter et se concerter sur un certain nombre de questions qui vont être abordées à New-York. »

BD/ MD (AMAP)

Mali : L’école de gendarmerie de Faladié à Bamako, ciblée par une attaque terroriste (Officiel)

Les opérations de ratissage sont actuellement en cours dans toute la zone. L’état-major général des Armées invite les populations à éviter le secteur

Bamako, 17 sept (AMAP)  « Un groupe de terroristes a tenté de s’infiltrer dans l’école de gendarmerie de Faladié. Les opérations de ratissage sont actuellement en cours dans toute la zone », a annoncé, ce mardi matin, l’État-major général des Armées maliennes.

Dans un communiqué, la même source assure que « la situation est sous contrôle. » « Nous invitons les habitants de la zone à garder leur calme et à suivre les consignes des forces de sécurité », ajoute-elle.

L’Etat major des Armées qui « salue la prompte réaction » des forces armées maliennes (FAMa), « invite les populations à éviter le secteur et à rester à l’écoute des informations officielles qui seront diffusées régulièrement »

Très tôt, des individus armés non identifiés ont tenté de s’infiltrer dans l’établissement ce qui se trouve dans la Commune Vl de Bamako.

« La réaction prompte et vigoureuse des Forces armées maliennes (FAMa) a permis de repousser l’attaque et de maîtriser la situation qui est désormais sous contrôle, a annoncé la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) dans un flash sur ses plateformes digitales.

AT/MD (AMAP)

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