Il s’agira pour les participants de fournir une plate-forme permettant aux parties prenantes de dialoguer sur les opportunités d’emplois et de chercher des solutions idoines aux défis auxquels les jeunes du Mali et d’ailleurs sont confrontés.
Ce cadre d’échange sera, alors, l’occasion pour les participants de partager leurs expériences sur l’offre d’emploi, les défis et les alternatives en matière de formation professionnelle et de l’accès des jeunes au capital. Aussi, un accent particulier sera-t-il mis sur l’entrepreneuriat des jeunes comme outil de stimulation du développement économique au Sahel.
Pour ce faire, conférenciers, donateurs, hauts fonctionnaires et acteurs du secteur privé partageront leurs expériences, leurs expertises et leurs visions en vue d’un meilleur accès des jeunes à l’emploi.
La rencontre de deux jours est organisée par le projet Emploi des jeunes crée des opportunités ici au Mali (EJOM). Financé par l’UE, à travers le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique (FFU), à hauteur de 13 milliards de Fcfa, ce programme est exécuté par un consortium d’organisations néerlandaises, l’Agence pour l’emploi des jeunes (APEJ) et la SNV.
Ces assises dans la capitale malienne, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé, a coté de son collègue de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, ont enregistré, également, la présence du directeur national de la SNV, Harm Duilker, Mme Kudakwashe Dhliwayo de la SNV Zimbabwe, la délégation de l’Union européenne (UE) au Mali se donne comme objectif : d’« Impulser l’accès des jeunes au marché de l’emploi».
ÉCHANGE D’EXPÉRIENCES – En la matière, les solutions ne manquent pas, les expériences, non plus. « Nous voulons que cette conférence internationale sur la jeunesse, qui vient de débuter, soit un événement annuel, qui puisse se tenir chaque année dans un pays », a souhaité Tom Derksen.
Cinq points sont à considérer pour faciliter l’accès des jeunes à l’emploi, a estimé le directeur général de la SNV pour l’énergie et la jeunesse. Dans un premier temps, un gouvernement, qui œuvre pour la promotion, l’épanouissement et l’employabilité des jeunes, songe à la constitution d’un fonds de réserve.
« La seconde alternative en la matière est de cibler les jeunes femmes, parce que les femmes ont plus de difficultés que les hommes à accéder au marché de l’emploi », a-t-il justifié.
En troisième lieu, il a incité à trouver des approches pour orienter les jeunes vers les marchés du travail. A l’image, selon lui, de l’approche « Opportunity for youth employment (OYE) » de la SNV.
Outre le problème d’accès aux finances (quatrième point), Tom Derksen a proposé de préparer un modèle de jeunes pour une nouvelle génération de leaders qui prendront en charge le futur du pays.
Tout en invitant à un éveil de conscience, il a assuré du soutien de son organisation. « C’est à la jeunesse malienne de créer son futur, pas à nous. Nous pouvons l’équiper avec des formations et d’autres avis pour faciliter cela », a-t-il dit, interrogé à la fin de la visite des stands.
Abondant dans le même sens, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a estimé que le thème retenu pour ce forum prouve que le défi de l’emploi reste toujours d’actualité. Me Jean Claude Sidibé a dit voir, par ailleurs, en ce projet un outil qui peut contribuer à la réalisation des ambitions de notre pays en matière d’emploi des jeunes. C’est pourquoi le chef du département a exhorté « les participants à un échange d’expériences sans complaisance sur l’entrepreneuriat dans toutes ses dimensions, afin d’aboutir à des recommandations fortes et pertinentes pour le plein emploi », a-t-il espéré.
BBC/MD (AMAP)
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