Bamako, 04 août (AMAP) Quelque 460 Casques bleus du bataillon égyptien de combat et d’escorte de convois de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont quitté Gao, dans le Nord du Mali, pour regagner leur pays, le 28 juillet dernier.
Selon la Mission onusienne, ces « soldats de la paix ont opéré pendant plus d’un an dans un environnement particulièrement exigeant, à travers des escortes de convois allant de Gao à Tessalit, en passant par Kidal et Aguelhok ». Cela, dans « des conditions très difficiles marquées par la recrudescence de l’usage des engins explosifs improvisés par les groupes armés terroristes. »
Ces différentes missions effectuées avec un rythme soutenu, ont contribué à sécuriser les convois logistiques et à la protection des civils.
En outre, « les Casques bleus égyptiens, a indiqué la MINUSMA, ont mené de nombreuses activités civilo-militaires à travers des dons de denrées alimentaires, de fournitures scolaires et de milliers d’articles ainsi que des consultations médicales gratuites afin d’aider les plus vulnérables. »
«Le départ du contingent égyptien était programmé avant l’adoption de la résolution 2690 du Conseil de Sécurité des Nations unies mettant fin à la MINUSMA. C’est néanmoins un pas de plus vers le retrait définitif du Mali », a fait noté la Minusma.
La mission a annoncé que dans les jours qui suivent, des Casques bleus des contingents sénégalais, burkinabé, ivoirien et bangladai quitteront le Mali avec la fermeture des camps périphériques d’Ogossagou (Centre), Goundam, Ber et Ménaka (Nord).
Ces mouvements s’inscrivent dans le cadre du retrait complet du territoire malien au 31 décembre 2023, a rappelé la Mission onusienne au Mali.
MK/MD (AMAP)