Moussa Alassane Diallo a exprimé la volonté gouvernementale d’assurer un soutien aux industries maliennes

Bamako, 1er aout (AMAP) Les opérateurs économiques privés et le gouvernement maliens ont décidé de miser sur la transformation de nos produits agricoles afin d’apporter des solutions appropriées aux problèmes de pénurie de farine au Mali, a appris l’AMAP, lundi, à Bamako.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, qui a dirigé, dans les locaux de son département, une réunion technique avec les meuniers, a indiqué que son département est en concertation avec les ministères de l’Agriculture et de l’Économie et des Finances afin d’assurer la production de 10 millions de tonnes de maïs.

«Aujourd’hui, le maïs est la production agricole qui peut nous permettre d’assurer la couverture nationale de nos besoins en farine. Nous avons la capacité de produire 10 millions de tonnes de maïs», a-t-il signalé.

Cette céréale peut être transformée en farine par les usines maliennes, selon le ministre qui a ajouté avoir eu un échange «franc et constructif» avec l’ensemble des industriels dans le domaine de la farine.

Moussa Alassane Diallo a exprimé la volonté du gouvernement de prendre toutes les mesures pour assurer un soutien aux industries maliennes. Il a, également, assuré de la disponibilité des autorités à prendre des mesures pour lutter contre la fraude et la concurrence déloyale qui causent des préjudices à nos industries « en terme de crédibilité. »

«Après la bataille sécuritaire et diplomatique, le temps de la bataille économique est arrivé. Les industries y jouent un rôle extrêmement important», a expliqué le ministre Diallo, ajoutant que « ce sont les industries qui créent la richesse et qui redistribuent les revenus. »

« Pour cela, a-t-il affirmé, son département est actuellement dans la relecture pour la refondation de toutes nos politiques industrielles qui reposent essentiellement sur la transformation des produits locaux, notamment dans le domaine de l’Agriculture. »

Moussa Alassane Diallo a estimé que toutes les difficultés que le Mali a, aujourd’hui, sur la farine « sont des problèmes structurels auxquels une réponse conjoncturelle par le biais de l’importation a toujours été apportée. »

«C’est cela le vrai problème que nous devons regarder en toute transparence», a dit M. Diallo, ajoutant que notre pays n’a jamais été autosuffisant en farine et en sucre. Il a promis des échanges s entre le gouvernement et les opérateurs économiques, « dans les prochains jours », pour trouver des mécanismes et des actions en vue de réformes structurelles dans le secteur du sucre et de la farine. « Cela, a-t-il fait savoir, pour que notre pays puisse sortir définitivement de cette spirale de pénurie sur nos marchés. »

Il s’agit assurer afin  la production de 10 millions de tonnes de maïs par an « de façon et de transformer cette céréale en farine par nos usines et consommée par les Maliens. « Cette dynamique permettra, selon Moussa Alassane Diallo, de sortir notre pays de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur en production de farine. »

MS/MD (AMAP)