Bamako, 1er nov (AMAP) Les prix sur les marchés de production sont majoritairement dans une tendance à la baisse, sur la période du 20 au 26 octobre, annonce l’Office des marchés agricoles dans un communiqué.
« Par contre, sur les marchés de consommation, les prix au détail restent globalement stables », ajoute le communiqué. Ainsi, sur les marchés de production, les prix collectés, au cours de la semaine du 20 au 26 octobre 2022, sont en baisse pour 54%, en hausse pour 8% et stables pour 38%.
Pour ce qui concerne les marchés de consommation, les prix de cette semaine sont stables pour 69%, en baisse pour 26% et en hausse pour 5%.
Selon la même source, les variations de prix observées sur les marchés durant la semaine du 20 au 26 octobre 2022 sont surtout des baisses. La tendance à la baisse des fluctuations de prix observées sur les marchés provient, essentiellement, de l’amélioration progressive de l’offre avec la vente des nouvelles récoltes, surtout de céréales sèches et de riz local.
Avec la levée des sanctions des organisations intergouvernementales ouest-africaines, les échanges de produits agricoles entre le Mali et ses clients et les fournisseurs régionaux et internationaux continuent de s’améliorer. « Toutefois, ces échanges souffrent du renchérissement de leurs coûts, causé par la dépréciation de l’Euro face au dollar ».
En ce dernier mois de la campagne de commercialisation 2021/2022, la demande céréalière reste supérieure à l’offre. « Cette situation provient des conséquences de plusieurs facteurs qui sont la faiblesse des stocks finaux de cette campagne de commercialisation, la timide poursuite des récoltes, la mise en marché économe des anciens stocks par les producteurs encore détenteurs. »
D’autres facteurs tiennent à l’augmentation de la précarité en relation avec la Covid-19, la persistance de l’insécurité et des conflits inter et intra-communautaires en plusieurs endroits du Mali.
Les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la disponibilité céréalière sur les marchés, restent toujours la suspension, depuis le 6 décembre 2021, des exportations des mil, sorgho, maïs et riz local, l’autorisation des importations commerciales de riz à taxes réduites de moitié, jusqu’à hauteur de 300.000 tonnes et la détermination de l’État d’importer jusqu’à 180.000 tonnes de riz et d’acheter 20.000 tonnes de riz locaux.
AC/MD (AMAP)