Le directeur général de l’AMAP, Bréhima Touré (boubou), et le représentant de l’UNICEF au Mali, Pierre Ngom (costume),

Bamako, 07 juin (AMAP) L’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) et le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) ont signé, mardi, à Bamako, une convention de partenariat.

Qualifié de « gagnant-gagnant », ce partenariat scellé dans les locaux de l’AMAP, concrétise la volonté d’un mutuel bénéfique pour les deux parties de cheminer ensemble pour la promotion et la protection des droits des enfants ont signé une convention, hier.

Le directeur général de l’AMAP, Bréhima Touré, et le représentant de l’UNICEF au Mali, Pierre Ngom, ont paraphé le document, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alkaïdi Touré.

Le directeur de l’AMAP a brièvement présenté sa structure. Bréhima Touré a énuméré les services de l’AMAP qui comprennent la direction des publications en français éditrice de L’Essor, la direction de l’Agence de presse dont relèvent les correspondants régionaux et locaux, la direction de la presse communautaire qui publie dans les langues nationales, notamment bamanakan, fulfulde et soninké. Mais, aussi, la direction de la publicité et du marketing.

  1. Touré a, également, fait savoir que l ;AMAP est « l’héritière » de l’Agence nationale de l’information du Mali (ANIM), qui avait été portée sur les fonts baptismaux au lendemain de l’accession du Mali à l’indépendance.

En 1992, l’AMAP a été créée sous sa forme actuelle, c’est-à-dire comme Établissement public à caractère administratif (EPA). «Nous avons notre autonomie financière, même si nous sommes placés sous la tutelle du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration», a expliqué le directeur général de l’AMAP.

Il a indiqué que L’Essor, qui paraît du lundi au vendredi, tire entre 8.000 à 10.000 exemplaire par jour. Le quotidien national est distribué à Bamako et à l’intérieur du pays. Bréhima Touré a ajouté que l’AMAP emploie une trentaine de journalistes et des correspondants à l’intérieur du pays.

Le représentant de l’UNICEF, dont c’était la toute première visite à l’AMAP, a particulièrement apprécié les publications en langues nationales. Pour lui, il est clair que c’est le meilleur véhicule pour informer et éduquer. Et d’affirmer toute l’importance pour son organisation de collaborer avec l’AMAP et l’ORTM.

Pierre Ngom a félicité le représentant du ministre en charge de la Communication pour cet esprit de collaboration et reconnu que celui-ci soutient le mandat de son organisation, en ce qui concerne le programme de coopération de ;UNICEF dans la composante éducation numérique, la Politique nationale de communication pour le développement et les activités de plaidoyer.

Pour M. Ngom, l’AMAP joue un très grand rôle dans la promotion des enfants et de leurs droits. Il a réitéré l’engagement de son organisation à rester toujours aux cotés des médias d’État pour que le Mali soit un pays où, « les droits des enfants seront toujours respectés et au centre des préoccupations. »

Quant à Alkaïdi Touré, il a rappelé que ce projet ambitionne de développer une vision stratégique sur place avec des enfants dans les médiats au Mali et une amélioration de la qualité éditoriale sur les enfants. Pour lui, la convention signée à cet effet porte sur deux axes : d’une part la production et la publication d’information et, d’autre part, le renforcement des capacités.

Concrètement, l’AMAP publiera des informations en rapport avec les activités du projet et l’UNICEF apportera son concours au renforcement des capacités de la structure, en termes de formation et de matériel de travail.

Le secrétaire général a précisé que « même si une évaluation formelle n’a pas été faite, on peut affirmer qu’un nombre important d’articles de presse a été publié dans le Quotidien national et sur les plateformes numériques de l’AMAP. »

Aussi, il a souligné que les correspondants régionaux de l’AMAP ont assuré le coaching des enfants journalistes regroupés par l’UNICEF. Il a aussi dit que le fonds onusien contribue à la formation des agents de l’AMAP et fournit du matériel, notamment des ordinateurs, appareils photos, etc.

«Pour notre part, nous jugeons que les activités du projet ont servi à mettre en lumière les progrès réalisés dans le cadre du respect des droits de l’enfant au Mali et les défis qui restent à relever », a déclaré le secrétaire général

Il a estimé qu’ « il y a là une avancée significative dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des enfants».

MS/MD (AMAP)