Doïla, 30 mars (AMAP) Une journée de restitution du contenu de la nouvelle Constitution du Mali, initiée par le Gouverneur de région, Abdallah Faskoye a regroupé mercredi, les Sous-préfet du Banico, les élus locaux, les directeurs régionaux, les leaders religieux, les légitimités traditionnelles, les représentants des chefs de village, les mouvements de femmes, de jeunes et les représentants des forces de défense et de sécurité, a constaté l’AMAP.
Le maire de la commune rurale de kaladougou, Yacouba Dowele Marico, après avoir souhaité la bienvenue aux invités a, au nom de l’ensemble des collectivités, rassuré de leur accompagnement pour que le oui puisse, lors de ces consultations référendaires, remporter.
Pour sa part, Gouverneur, a déclaré que cette rencontre est une suite logique de celle tenue le 20 mars 2023 entre le président de la République, les gouverneurs et les légitimités traditionnelles à Koulouba.
Il ajoutera que cette nouvelle Constitution du Mali est la concrétisation d’une volonté populaire exprimée lors des assises nationales de la refondation, tenues à travers le pays fin décembre 2022.
Le directeur de cabinet du gouverneur, Siriman Kanouté, emboîtant les pas du chef de l’exécutif régional a édifié l’assistance sur les innovations apportées à la nouvelle Constitution.
Ils s’agissent notamment des articles notifiant la suppression de la Haute Cour de justice, du Haut conseil des collectivités.
La de la cour des comptes, le maintien de la laïcité, la revalorisation des autorités coutumières, le renforcement des pouvoirs du président de la République qui peut mettre fin à la mission du premier ministre, sont entre autres innovations.
A signaler que le mandat du président de la République et tout autre élu peut être écourté pour insuffisance de rendement.
Les langues nationales sont également valorisées (langues officielles) et le français comme langue de travail.
Après les différents exposés, les participants ont eu droit à des séries de questions qui portaient essentiellement la notion de laïcité, le mode d’élection des membres du CNA et l’article sur la fin du nomadisme politique.
À ces interrogations, le chef de l’exécutif et la délégation qui lui a accompagné à Koulouba ont apporté des éclairages.
Au terme de la journée, les jeunes, les femmes, les élus et représentants des mouvements associatifs se sont dits impatients de connaître la date du référendum pour l’apporter par le oui.
DF/KM (AMAP)