
Le directeur général de la MAP) et président de la FAAPA, Fouad Arif, (costume) a remis son prix à Oumar Sankaré
Envoyé spécial
Oumar SANKARE
Rabat, 24 janv (AMAP) Le journaliste Oumar Sankaré de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) a reçu mardi à Rabat, au Maroc, le grand prix du meilleur article de presse de l’édition 2023 du concours de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).
Oumar Sankaré a été récompensé pour sa production intitulée : «Consommation de viande : la charogne dans nos assiettes».
Le grand prix du meilleur reportage vidéo a été attribué au journaliste producteur de médias, Kamongnin Sylla, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) pour son reportage télévisé sur les enfants atteints d’hydrocéphalie.
Enfin, le grand prix de la meilleure photo est revenu au reporter-photographe, Blaise Irenge, de l’Agence congolaise de presse (ACP). La légende de la photo primée indique que des enfants rescapés des inondations meurtrières ayant causé plus de 500 morts et plus de 5.000 disparus à Kalehe dans la province du Sud-Kivu, portent du bois ramassé dans les décombres des maisons détruites pour la cuisine.
La cérémonie de remise du grand prix de la FAAPA pour les lauréats s’est déroulée, mardi dernier, en marge de la 7e assemblée générale de la FAAPA à Rabat qui s’est tenue, lundi et mardi, sous le thème : «L’information africaine : un enjeu de souveraineté majeur».
Le directeur général de l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) et président de la FAAPA, Fouad Arif, a exprimé sa satisfaction. «Une information africaine faite avec une patte africaine. Aujourd’hui je me rends compte qu’il manquait quelque chose quand j’ai vu les lauréats de cette année, des jeunes brillants avec des reportages, des photos qui sont tous impactant, qui ont eu un retentissement non seulement sur le continent africain, mais aussi hors du continent. Il n’y a pas seulement la patte africaine authentique, mais il a aussi le génie africain’. «Je suis plus qu’heureux que ce génie africain se soit exprimé à travers des jeunes qui en veulent, qui sont dans la vingtaine. Je suis rassuré quant à l’avenir du journalisme en Afrique», s’est-il réjoui.
Au terme de cette assemblée générale, d’importantes résolutions ont été retenues parmi lesquelles : le renforcement de la coopération entre les Agences de presse africaines, les échanges d’informations et la création d’une rédaction virtuelle, celle-ci permettra d’assurer un meilleur suivi des différentes productions, a expliqué Fouad Arif. Par ailleurs, il préconise la création d’un réseau africain qui permettra de circuler les informations entre africains.
Pour sa part, le directeur général de l’AMAP, Bréhima Touré, a été plus explicite sur la nécessité de conter l’histoire de notre continent par les Africains eux-mêmes. «L’Afrique peut raconter un récit africain, on peut produire pour nos populations et raconter la réalité africaine, le narratif africain», a expliqué le patron de l’AMAP.
Un accord de partenariat et de coopération a été signé entre l’Agence marocaine de presse (MAP) et l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’Agence de presse du Nigéria (NAN), l’Agence guinéenne de presse (AGP) et l’Agence de presse d’Angola (ANGOP). Mais aussi entre l’Agence ivoirienne de presse et l’Agence guinéenne de presse (AGP).
OS/MD (AMAP)