L’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication a fait sa rentrée solennelle 2024-2025

La cérémonie s’est déroulé dans la cour de l’établissement universitaire

Bamako, 25 nov (AMAP) L’Ecole supérieure de journalisme et des sciences de la communications (ESJSC) a souhaité la bienvenue à soixante heureux lauréats du récent concours d’entrée, ainsi qu’aux autres étudiants en licences 2 et 3, lundi, à l’occasion de la rentrée académique 2024-2025.

Cette cérémonie de bienvenue et de lancement des activités pédagogiques de l’année académique était placée sous le thème : « Management d’une entreprise de communication : cas d’un cabinet de conseil en communication ». C’était dans la cour de l’établissement universitaire. L’évènement était présidé par le directeur des études de l’ESJSC, Mohamed Diarra en présence de la cheffe de Département d’étude et de recherche (DER), Dr Fatoumata Fofana, et de la conférencière du thème de la rentrée, Fatou Faye.

Dr Fatoumata Fofana a présenté l’ESJSC qui comprend deux filières : à savoir la filière journalisme pour la presse écrite, la télévision et la radio et la filière communication, qui comprend de la communication politique et institutionnelle, la communication digitale et évènementielle, la communication pour le développement et le changement social.

Elle a souligné l’importance de faire la distinction entre les deux filières. Avant de rappeler que tous les détenteurs du Bac sont recrutés par voie de concours et les frais s’élèvent à 300.000 Fcfa.

Le directeur des études de l’ESJSC a, pour sa part, rappelé que l’objet de la cérémonie est de préparer les étudiants à une rentrée sereine au titre de l’année 2024-2025. Et, aussi, de les briefer sur la thématique. Mohamed Diarra a indiqué que la particularité de la rentrée, « opérationnelle depuis un certain temps déjà » est qu’en plus des départements d’enseignement et de recherche, « nous apprêtons à ouvrir une filière de Master en communication dont nous avons déjà procédé aux avis de recrutement ». « Si tout marche bien, nous allons commencer ce Master en janvier prochain », a annoncé M. Diarra.

Expliquant le choix du thème, il a fait remarquer que la plupart des étudiants qui sortent, rejoignent le privé. « A partir du moment où il y a une filière communication, une filière journalisme, certains peuvent être amenés à lancer leur propre média, d’autres leur agence de communication. Nous avons alors jugé bon de les mieux outiller par rapport au management d’une entreprise », a-t-il ajouté.

Mme Fatou Faye, chargée de cours en Communication Relation Média/ Relation publique dans plusieurs grandes écoles et universités de Bamako, qui a exposé le thème, a relevé qu’on pouvait, « entre autres, comprendre que le manager d’une entreprise est comme un chef d’orchestre. »

Elle a précisé que la démarche d’une entreprise, à ce niveau par exemple, passait par une opérationnalisation, le suivie et la satisfaction. Elle a, aussi expliqué, que pour mettre en place une entreprise, cela demande beaucoup d’effort, une expérience minimum de cinq ans, une formation en communication, spécialement le Master et, surtout, un capital.

SST/MD (AMAP)

Les marchés de Bamako dans un sale état

Ces endroits de la capitale deviennent très insalubres pendant la saison des pluies. La faute aux usagers et aux autorités municipales

Par Siguéta Salimata DEMBÉLÉ

Bamako, 15 oct (AMAP) Légumes pourries jetées à même le sol, sacs plastiques, boue, eau stagnante… C’est dans ce mélange nauséabond que des commerçants de certains marchés passent leurs journées. Et que les clients doivent affronter pour s’approvisionner en denrées alimentaires. De nombreuses plaintes se font entendre dans des marchés de la capitale malienne, Bamako, depuis le début de l’hivernage.

Au marché Sougouni coura, selon les usagers, il n’y existe pas d’initiatives concrètes en matière d’assainissement. Les marchands sont alors souvent contraints d’étaler leurs marchandises au milieu des ordures. « La gestion des déchets en cette période d’hivernage constitue un défi majeur », dit Awa Diarra, vendeuse de légumes. D’après elle, les marchands sont obligés de payer eux-mêmes les éboueurs pour faire évacuer les ordures. «Nous cotisons quotidiennement 100 Fcfa chacun pour l’évacuation des déchets. Ma voisine, elle seule, dépense souvent 15 000 Fcfa pour avoir des tricyclistes afin de se débarrasser des siennes», fait-elle savoir. Et cette situation dure depuis une décennie.

Même réalité au marché de Kabalabougou. Ici, vendeuses et ménagères déplorent l’insalubrité du marché. Interrogée, Kadiatou Kéïta, vendeuse de légumes frais, affirme que les conditions du marché se sont détériorées au cours des dernières années.

Pour faire face à la situation, nos interlocuteurs invitent les autorités à prendre des dispositions pouvant garantir l’assainissement des marchés pendant les saisons pluviales prochaines. «Tous ces déchets que vous voyez ne proviennent pas du marché. 50% de ces déchets viennent des ménages riverains. Cela crée des tensions», regrette Mme Cissé, assise devant sa boutique.

Soutenant les propos de nos précédentes interlocutrices, Abdoulaye Cissé, président du Collectif national des marchés du Mali (CNAM-Mali), confirme qu’il y a plusieurs années que l’insalubrité persiste dans les marchés. Se prononçant particulièrement sur le cas du marché Sougouni coura, où il a sa boutique, il déplore le manque de dépotoirs. Ce qui explique le fait que les commerçant collectent individuellement leurs déchets et payent aux éboueurs jusqu’à 2 000 Fcfa pour les faire ramasser. «L’assainissement des marchés ne fait pas, en principe, partie de notre mission. Mais avec la situation actuelle des marchés, nous faisons ce que nous pouvons», ajoute-t-il.

Le président de l’Association «Sugu Dieya Ton», Moussa Traoré Bill, soutient également que pendant l’hivernage, de nombreuses activités sont menées au niveau des marchés pour l’assainissement et la protection de l’environnement des marchés de Bamako.

Son regroupement organise régulièrement des campagnes de nettoyage en collaboration avec les commerçants et les collectivités locales. « Ces campagnes, poursuit-il, incluent le ramassage des ordures, la désinfection des lieux de vente et la sensibilisation des commerçants et des clients aux bonnes pratiques d’hygiène et de gestion des déchets. « Nous fournissons également des équipements comme des poubelles et des kits de nettoyage pour faciliter l’entretien quotidien des marchés », précise notre interlocuteur.

SSD/MD (AMAP)

Biennale de la photographie : du 16 novembre prochain au 16 janvier 2025

Cette manifestation culturelle, qui regroupe les professionnels de la photo, existe depuis plus de 30 ans. La prochaine édition se tiendra du 16 novembre prochain au 16 janvier 2025 à Bamako

Bamako, 7 oct (AMAP) Le Mali accueillera la 14è édition des Rencontres de Bamako ou la Biennale de la photographie qui se déroulera du 16 novembre prochain au 16 janvier 2025 dans la capitale malienne sous le thème : «Kuma», la parole ou le discours.

La cérémonie officielle du lancement de ce grand rendez-vous culturel, vieux de 30 années s’est déroulée, vendredi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB) sous la présidence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo.

C’était en présence de certains de ses collègues du gouvernement, des représentants du Conseil national de Transition (CNT), des membres du corps diplomatique, notamment l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Mali, dont le pays est invité d’honneur, et plusieurs partenaires techniques et financiers. Egalement le directeur artistique des Rencontres de Bamako, Lassana Igo Diarra, et un beau parterre d’artistes photographes et hommes de culture.

Le thème de cette édition invite les artistes à faire entendre la voix du continent et à donner la parole aux libres penseurs et créateurs. Le ministre Guindo a exprimé « l’engagement des autorités à poursuivre les Rencontres de Bamako et en faire un évènement incontournable dans l’agenda ce des grands événements culturels. »

Il a également dit l’engagement du Maroc à accompagner l’évènement et . a salué l’ambassadeur de ce pays et la compagnie Royal air Maroc, qui reste depuis plusieurs années, maintenant le partenaire officiel des Rencontres de Bamako. Il a souligné le patriotisme de l’artiste Salif Keïta qui a aussi accepté de parrainer l’édition de cette année.

Nées en 1994 de la vision des autorités d’alors, les Rencontres de Bamako sont aujourd’hui la principale manifestation artistique dans le domaine de la photographie en Afrique. Elles se sont imposées dans l’agenda des rencontres photographiques à l’échelle continentale. Elles sont un évènement culturel majeur apprécié de la diaspora africaine, au même titre que le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Dak’art (manifestation d’art contemporain africain) et le Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA).

« La Biennale de la photographie, c’est aussi trente ans de tissage de liens, de brassage d’idées et de rencontres d’esprits », a dit le ministre Guindo. « Malgré les crises multiformes que notre pays a connues, l’événement reste constant et résiliant. Et nous célébrons cette année les 30 ans de son existence comme une panafricaine de la photographie », a-t-il ajouté.

Selon Andogoly Guindo, « une image vaut mille mots ». Pour cette édition, 30 artistes photographes ont été retenus sur 500 candidatures d’artistes africains et de la diaspora. Parmi eux figurent quatre photographes maliens dont deux femmes. (Kanni Sissoko, John Kalapo, Mariam Niaré et Seyba Keïta). Le ministre a aussi annoncé que plus de 300 professionnels et une centaine d’hommes de médias sont attendus pour cette 14è édition des Rencontres de Bamako.

Lassana Igo Diarra a expliqué largement la thématique « Kuma » qui est inspirée de la chanson du célébré artiste-chanteur et compositeur Salif Keïta. Il a souligné que les expositions seront reparties entre le Musée national, le Musée du district de Bamako, le Palais de la culture Amadou Hampâté Ba et d’autres sites dans le District de Bamako. Il a salué le travail remarquable de l’équipe de curatelles.

La projection d’un film documentaire sur les 30 ans des Rencontres de Bamako et la prestation de l’artiste conteur Salif Berthé ont aussi émerveillé les invités.

AS/MD (AMAP)

Exposition photos : Six femmes portent leur regard sur l’univers féminin

Bamako, 10 mar (AMAP) Des dizaines d’admirateurs de l’art, notamment de la photographie, ont convergé, mardi dernier, vers la galerie Medina pour célébrer la Journée internationale de la femme à travers une exposition photographique de six femmes, intitulée : «Six regards photographiques féminins.»

Depuis l’entrée de la galerie, les images en grand format et de couleurs variées vous conduisent dans l’univers féminin. Ces œuvres sont de femmes qui parlent à leurs concitoyennes à travers les images. C’est une véritable retrouvaille autour de la femme malienne.

Les visiteurs (hommes, femmes et jeunes) se bousculent au portillon de la galerie pour contempler les œuvres de très grande qualité de ces « nyéléni » (braves) de la photographique malienne.

Fatoumata Diabaté, Kani Sissoko, Oumou Traoré, Oumou Diarra, Dickonet Coulibaly et Mariam Niaré ont traité de sujets qui s’intéressent, particulièrement, à la chambre des jeunes filles, au matériel de travail de nos mamans, au vestibule, au tisserand, à la femme malienne dans sa diversité, entre autres. Le tout appuyé par une projection du cinéaste Fatoumata Tioye Coulibaly qui a, également, porté un regard sur la femme.

Après avoir expliqué le contexte de l’exposition, le promoteur de la galerie Médina, Lassana Igo Diarra, a salué l’engagement des femmes photographes pour le développent de la culture malienne. M. Diarra a invité le public à découvrir avec beaucoup d’intérêt leur travail.

Quant au chef de cabinet du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Yamoussa Fané, qui a présidé le vernissage de l’exposition financée par la Coopération suisse, il a remercié les responsables de la galerie pour « cette belle initiative artistique qui met en relief la beauté de la femme malienne. »

Franziska Jenni, qui avec Joyce Pennekamp, a assuré la coordination artistique, a expliqué l’idée de Nyéleni qui est un projet artistique collectif dans lequel six photographes maliennes ont développé leurs histoires visuelles personnelles qui seront présentées dans une exposition multimédia internationale.

Le projet se compose d’un atelier de coaching, de séances d’échanges et d’une exposition itinérante au profit des femmes sélectionnées dans le cadre d’un programme éducatif destiné aux étudiantes et jeunes artistes.

Selon la tradition, Nyéleni est le nom d’une figure féminine légendaire qui aurait vécu dans le village de Sirakoro, près de Ségou (Centre). On affuble de ce qualificatif les braves femmes capables de répondre aux exigences de notre société qui réserve une place particulière à la femme.

La cérémonie a été sanctionnée par une performance de l’artiste Kouamane Affoue Sylvie Armande qui a émerveillé le public avec son corps. Pour l’artiste Oumou Diarra, c’est la réalisation d’un rêve, car à travers ce projet elle dit rendre « hommage à sa mère, celle qui lui a tout donné. »

Mme Kouyaté Aminata, une visiteuse, a tout simplement dit que « c’est un beau travail » et a félicité les artistes « car les images m’ont replongé dans mon enfance». « C’était un voyage dans le temps », a conclu cette admiratrice d’art photographique, très ravie.

Des artistes, commissaires et plusieurs invités de marque étaient, aussi, présents à la cérémonie de vernissage de l’exposition.

AS/MD (AMAP)

 

 

13è Rencontres photographiques de Bamako : L’édition de la résilience

Bamako, 09 dec (AMAP) La 13è édition des Rencontres photographiques de Bamako sous le thème : «Maa ka Maaya ka ca a yèrè kono», s’est ouverte jeudi, au Musée national du Mali, dans la capitale malienne, a constaté l’AMAP.

«C’est une édition aux allures spéciales, tant son organisation dans un contexte sanitaire insaisissable a été émaillée de péripéties et d’incertitudes», a relever le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, qui a présidé l’ouverture officielle.

Le ministre en charge de la Culture, évoquant les difficultés d’organisation de l’édition de cette année, a dit que « certains ne croyaient plus à la tenue de ce rendez-vous,  mais c’était sans compter avec la détermination des autorités de la Transition à relever le défi pour l’honneur des Maliens, le bonheur des artistes et l’essor de l’art de la photographie dans notre continent et ailleurs. »

Il a aussi mis l’accent sur l’engagement des autorités maliennes à faire de l’événement un espace d’échanges, de rencontres interculturelles des professionnels maliens et d’ailleurs.

Dans un langage plus poétique, M. Guindo a invité le public à poser devant les objectifs avec le sourire. «Souriez surtout car vous êtes à Bamako, capitale africaine du Mali, terre de culture, d’humanisme et d’hospitalité. Souriez car nous célébrons l’image et la culture. Souriez, car nous célébrons l’amitié entre les peuples, l’excellence artistique et le renouveau», a-t-il lancé.

Et de dire que les autorités de la Transition ont conscience de la portée d’un tel événement pour la structuration d’une véritable industrie de l’art et de la photographie dans le continent africain.

Il a alerté sur le danger environnemental, des conséquences des guerres, de l’insécurité alimentaire, qui planent sur l’art de la photographie dans notre continent qui regorge de beautés.

Il a salué le délégué général de l’événement, l’artiste-designer, Cheick Diallo, et son équipe, pour cette belle sélection de 75 artistes, avant de donner une mention particulière au Dr Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur artistique des Rencontres de Bamako) et son équipe ainsi qu’aux partenaires.

Le délégué général a salué les partenaires et le directeur artistique. «Merci à tous d’être venus pour célébrer notre devenir». Il est revenu sur la thématique, avant d’expliquer que cette édition se veut celle qui va vers son public.

Pour Dr Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, c’est un vent de paix et de résilience qui a soufflé sur le Mali pour lui permettre de faire face au défi de la Biennale photographique. « C’est un vent de sagesse, de paix qui a déjoué les pronostics pessimistes », a-t-il dit.

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Bart Ouvry, a exprimé sa « fierté » à accompagner la Biennale de la photo, depuis sa création. « C’est un trésor malien, africain qui contribue à la création artistique. Bien sûr, c’est un projet fragile qui mérité d’être soutenu », a-t-il dit.

Bart Ouvry a proposé de professionnaliser davantage le secteur, d’augmenter la circulation des œuvres et le développement des réseaux artistiques, ainsi que les filières artistiques. Il  a assuré du soutien de l’UE et remercié les partenaires pour leur engagement.

Une visite guidée par le directeur artistique et la coupure de ruban par le ministre Guindo ont mis fin à l’ouverture de cette biennale se poursuivra jusqu’au 8 février 2023.

AS/MD (AMAP)

 

 

 

La 13è édition des Rencontres de la photographie s’ouvre aujourd’hui à Bamako

Bamako, 08 dec (AMAP) La 13è édition des Rencontres de Bamako-Biennale africaine de la photographie, s’ouvre, ce jeudi, au Musée national du Mali et se déroulera du 8 décembre au 8 février 2023 sous le thème : «Maa ka Maaya ka ca a yèrè kono», tirée d’une citation de Amadou Hampaté Ba.

Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, a effectué une visite de terrain, mardi dernier, sur le site pour s’assurer des derniers réglages. L’événement est placé sous la présidence du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Le ministre Guindo a bien apprécié le niveau d’organisation et réitéré l’engagement des autorités pour la réussite de la manifestation culturelle. L’édition de cette année se tient dans un contexte de résilience, marqué par les multiples crises que le Mali connaît depuis plusieurs années.

Selon le délégué général des Rencontres de Bamako, Cheick Diallo, près de 30 000 visiteurs, 50 journalistes, 200 professionnels sont attendus dans la capitale malienne. En outre, 75 autres personnalités du monde de l’art sont également invitées à prendre part à la semaine professionnelle.

L’exposition panafricaine sera accueillie par le Musée national. Mais d’autres sites sont retenus, notamment la Maison africaine de la photographie, le Conservatoire des arts et multimédias Balla Fasseké Kouyaté, l’Institut français du Mali (IFM) et le Mémorial Modibo Keïta, le Musée du District de Bamako et le lycée Ba Aminata Diallo.

La particularité de cette édition est la grande participation des femmes photographes. Plusieurs d’entre elles figurent sur la liste de l’exposition  panafricaine.

Les Rencontres de Bamako ont été lancées en 1994. Elles sont organisées  tous les deux ans à Bamako par le ministère en charge de la Culture avec le soutien de l’IFM et d’autres partenaires techniques et financiers. Rendez vous est donc pris ce matin au Musée national pour le lancement officiel de ce grand rendez-vous culturel.

AS/MD (AMAP)

Journée internationale des archives : Symposium international à Riyad sur les archives nationales dans les pays islamiques

Les manuscrits de Tombouctou, au Mali, font l’objet d’efforts de tous les acteurs (bibliothèques de manuscrits, partenaires institutionnels et bailleurs) autour de la conservation de ces trésors.

Riyadh (UNA-AMAP) – La capitale saoudienne, Riyad, accueillera demain, jeudi, un symposium scientifique sur les archives nationales dans les pays islamiques, à l’occasion de la Journée internationale des archives célébrée le 9 juin de chaque année.

Le symposium est organisé par le Centre national de documentation et d’archives d’Arabie saoudite sous le thème  : « Archives nationales dans les pays islamiques : expériences distinctives et orientations futures.»

Le superviseur général du Centre national de documentation et d’archives, le Dr Fahd bin Abdullah Al-Samari, a expliqué que ce symposium « s’articule autour du diagnostic de la réalité actuelle des archives nationales dans les pays islamiques, de l’identification des obstacles auxquels elles sont confrontées et de l’examen des expériences mondiales au profit d’eux pour anticiper l’avenir et identifier les moyens de faire avancer ces archives ».

Il a ajouté que le symposium mettra l’accent sur l’unification des efforts visant à promouvoir l’action islamique conjointe, l’échange d’expériences et la coopération technique, la tenue de séminaires, d’ateliers et de programmes de formation dans le domaine des archives et l’amélioration ainsi que le développement des capacités de ces archives.

Il a fait noter que le symposium bénéficient d’une large présence islamique et internationale, puisque le président du Conseil Archives internationales, David Fricker, participera à ses travaux. Ainsi que des personnalités, responsables des archives nationales dans les États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), et un certain nombre de chercheurs et de spécialistes dans le domaine de la documentation et de l’archivage.

Le Dr Al-Samari a indiqué que la tenue de ce symposium scientifique, au niveau des pays islamiques, s’inscrit dans la continuité des efforts du Centre pour renforcer les liens avec des organismes similaires au niveau régional et international afin d’élever le niveau de coopération et d’échange d’expériences et de compétences.

Cela conformément à la direction poursuivie par le Royaume d’Arabie saoudite « représenté par son leadership avisé qui soutient la promotion du leadership saoudien dans divers domaines, en particulier le domaine des documents et des archives ».

MD (UNA-AMAP)

Exposition photos : l’AMAP invite à un regard sur le 26 mars 1991

Des acteurs du Mouvement démocratique à la Bourse de travail au lendemain de la chute du régime du général Moussa Traoré

Bamako, 24 mars (AMAP) L’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) organise une exposition-photos sur le thème « Un regard sur le passé », au Musée national, du 25 au 31 mars 2021 dont le vernissage est prévu, jeudi, sous la présidence du Premier ministre Moctar Ouane.

Pour le directeur général de l’AMAP, Bréhima Touré, l’exposition «Un regard sur le passé» est une véritable école qui permet aux jeunes de revisiter l’histoire démocratique du Mali. Elle offre, également, une opportunité aux acteurs du Mouvement démocratique et au grand public de revenir sur les grands événements de mars 9191.

Après une semaine au Musée national, l’exposition entamera une phase itinérante qui la conduira dans les établissements scolaires et universitaires, afin de faire mieux connaître ce pan important de notre histoire aux élèves et étudiants.

L’événement est initié dans le cadre de la célébration du 30è anniversaire des événements douloureux de mars 1991 ayant abouti à l’instauration de la démocratie et du multipartisme au Mali. Trente ans après le soulèvement populaire qui a mis fin au régime du général Moussa Traoré, l’Amap entend faire revivre ces événements marquants à travers son fonds photographique. Ainsi, une soixantaine d’images seront exposées pour marquer les différentes étapes de la lutte pour la démocratie et la liberté au Mali. L’exposition consiste à raviver les émotions fortes que nos concitoyens ont ressenties pendant cette période spécifique de la vie de la nation.

Les événements de mars 1991 ont marqué d’une pierre blanche l’Histoire du Mali. A ce titre, cette date demeure pour les Maliens un moment de recueillement mais aussi de dévouement pour la promotion de la démocratie et des droits de l’Homme. Elle mérite d’être célébrée afin que les futures générations sachent que la démocratie et certaines libertés ont été arrachées au prix du sang de beaucoup de nos compatriotes.

L’activité photographique proposée par l’Amap est un devoir de mémoire et une contribution à une prise de conscience de l’importance de cette étape dans l’Histoire de notre pays. Il s’agit pour cette exposition photographique, selon le directeur général de l’AMAP, de faire renaître l’esprit de mars 1991, de faire connaître les différentes étapes de la lutte pour la démocratie et les libertés, de sensibiliser la population au respect des monuments historiques et de cultiver un esprit de paix et de cohésion sociale.

Cette exposition est entièrement réalisée avec le fonds photographique de l’AMAP, qui illustre les grands événements sociopolitiques et culturels du Malide l’indépendance à nos jours.

AS/MD (AMAP)

 

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