Mali : Le président soudanais le général Abdel Fattah Al-Burhan accueilli par le président Goïta

Bamako, 11 janv (AMAP) Le président de Transition de la République du Soudan, le général de corps d’armée, Abdel Fattah Al-Burhan, est arrivé à Bamako, ce samedi, pour une visite d’amitié et de travail de 48 heures, a constaté l’AMAP.

Le dirigeant soudanais dont l’avion a atterri, exactement à 10h 40mn, sur le tarmac ee l’aéroport international president Modibo KEÏTA Senou, a été accueilli au bas de la passerelle par son homologue malien, le général d’armée Assimi Goïta.

Après le cérémonial d’accueil, les deux chefs d’Etat se sont retrouvés dans le salon d’honneur du pavillon présidentiel pour un premier tête à tête. Quelques minutes plus tard, le cortège présidentiel a pris le chemin de l’hôtel Radisson Collection, ex-Sheraton, où de visiteur de marque prendra ses quartiers avant de regagner les hauteurs du Palais de Koulouba pour un autre entretien élargi aux deux délégations est prévu.

Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de division Abdoulaye Maïga, le président du Conseil national de Transition (CNT), le général de corps d’armée, Malick Diaw, des membres du gouvernement, des autorités administratives et coutumières de Bamako ainsi que le corps diplomatique accrédité, etaient présents à l’accueil.

Le séjour du président du Conseil souverain de Transition du Soudan s’inscrit dans le cadre des échanges d’expériences entre les Forces armées et de sécurité des deux pays, du renforcement de la coopération sécuritaire et du raffermissement de la coopération bilatérale entre Bamako et Khartoum qui vivent toutes les deux une période charnière de leur histoire.

La visite de 48 heures sera mise à profit par les deux délégations pour aborder des questions d’ordre sécuritaire et économique ainsi que la situation politique d’ensemble de notre continent avec ses multiples foyers de tension.

Les deux capitales estiment faire face à des défis communs tels que le terrorisme croissant qui gangrène la région du Sahel, les migrations massives dues aux conflits et à l’instabilité, ainsi que les crises économiques exacerbées par des facteurs externes et internes. Elles cherchent à établir un front uni contre ces menaces.

AT/MD (AMAP)

Mali : le général Abdel Fattah Al-Burhan du Soudan attendu à Bamako, ce samedi (Communiqué)

Le président soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan

Bamako, 11 janv (AMAP) Le président soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, est attendu à Bamako aujourd’hui, samedi, pour une visite d’amitié et de travail de 48 heures, annoncent les services de communication du palais présidentiel du Mali, Koulouba.

« Cette visite, qui revêt une importance particulière dans le contexte géopolitique actuel, représente une occasion unique pour le Soudan et le Mali de renforcer leurs relations bilatérales », indique un communiqué de la présidence du Mali.

Selon la même source, « les deux pays, bien que géographiquement éloignés, partagent des intérêts stratégiques cruciaux. Ajoutant que « le rendez-vous entre les dirigeants (des deux pays) s’inscrit dans un cadre plus large d’une coopération renforcée. »

Les deux capitales estiment faire face à des défis communs tels que le terrorisme croissant qui gangrène la région du Sahel, les migrations massives dues aux conflits et à l’instabilité, ainsi que les crises économiques exacerbées par des facteurs externes et internes. Elles cherchent à établir un front uni contre ces menaces.

De plus, cette rencontre pourrait ouvrir la voie à des initiatives régionales visant à promouvoir la paix et la stabilité, solidifiant ainsi les liens non seulement entre le Soudan et le Mali, mais également avec d’autres pays voisins.

En outre des discussions sur l’échange d’expertise militaire, le partage de renseignements et l’intégration de politiques de sécurité sont prévus. La visite est perçue comme « un moment clé non seulement pour l’avenir des relations bilatérales mais, aussi, pour la sécurité collective de la Région. »

À l’occasion, de nombreux acteurs diplomatiques et économiques sont également invités « à participer aux séminaires et ateliers organisés pour discuter de diverses questions de gouvernance, de développement durable et de résilience économique. » Il est prévu de concentrer les discussions « sur la formation conjointe des forces de sécurité et l’établissement de mécanismes de réponse rapide aux crises. »

En outre, des projets de développement innovants, notamment axés sur les énergies renouvelables et l’agriculture durable, pourraient être abordés, ainsi qu’un soutien technique et financier de la part d’organisations régionales et internationales.

Le général al-Burhan mettrait également à profit cette visite pour promouvoir l’image positive du Soudan sur la scène internationale, cherchant à attirer des investisseurs et des partenaires pour revitaliser l’économie soudanaise, tout en renforçant la coopération multiculturelle.

Des rencontres,  avec la société civile et les jeunes leaders maliens, donneraient une dimension humaine à cette visite, au-delà « des relations interétatiques qui ne se limitent pas à des négociations entre dirigeants, mais engagent également les populations locales dans la co-construction d’un avenir pacifique et prospère », selon le communiqué,

Les deux pays espèrent que cette visite marquera « un tournant décisif, posant les jalons d’une collaboration revitalisée qui transcende les frontières et les défis actuels. »

MD (AMAP)

L’ambassadeur du Japon au Mali rend visite à l’AMAP 

L’ambassadeur du Japon a eu un tête-tête avec le premier responsable de l’AMAP

Bamako, 09 janv (AMAP) L’ambassadeur du Japon au Mali, Yukuo Murata, a rendu, jeudi, une visite de courtoisie à la l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), premier du genre depuis son arrivée en août dernier dans notre pays, avec le monde de la presse au Mali.

Il était environ 10 heures quand le véhicule du diplomate nippon s’est immobilisé dans la cour de la structure. Il a été accueilli par le directeur général de l’AMAP, Alassane Souleymane, accompagné d’autres responsables.

L’ambassadeur du Japon a eu un tête-tête avec le premier responsable de l’AMAP dans son bureau, en présence de la directrice générale adjointe, Mme Mariko Christiane Diallo. Après ce bref entretien, les deux personnalités ont poursuivi les échanges, élargies, cette-fois, aux autres responsables dans la salle de réunion.

Heureux de la visite, Alassane Souleymane a dit tout l’honneur de son service de recevoir le diplomate nippon. Il a présenté la structure à l’illustre visiteur. Composée notamment de L’Essor, de l’Agence de presse, de l’imprimerie, de Kibaru et de la publicité, l’AMAP est un établissement public à caractère administratif. Ses missions sont l’information et la communication. Dans ces domaines, la structure est la plus grande et la plus veille maison au Mali. « Nous voulons être à la hauteur de l’héritage de nos pionniers », a déclaré Alassane Souleymane.

Le DG de l’AMAP a beaucoup insisté sur la promotion des titres en langues nationales. Cela, conformément à la nouvelle Constitution qui a érigé les langues nationales en langues officielles. D’autres secteurs à innover sont : le parc de panneaux publicitaires, l’imprimerie et les plateformes numériques.

Alassane Souleymane a aussi évoqué les difficultés du service, liées aux moyens roulants, au parc informatique et à la formation continue afin de faire face à la concurrence rude dans le secteur. Il a signalé que la structure est représentée dans plusieurs régions de notre pays, notamment à Ségou, Kayes, Mopti, Sikasso, Tombouctou, Gao et Kidal.

En retour, l’ambassadeur du Japon a souligné l’importance des médias dans le cadre de l’éducation et de la diffusion des informations en direction des populations. Yukuo Murata a dit que la presse est le quatrième pouvoir dans son pays, avant d’insister sur l’indépendance des médias.

Le diplomate nippon a indiqué que son pays organise des formations notamment techniques à l’endroit des jeunes dans le cadre de son partenariat avec le nôtre. « Malheureusement, a-t-il déclaré, cette initiative ne concerne pas les hommes de média. »

Yukuo Murata a, cependant, déclaré que l’Empire du Soleil levant a un programme de visite destiné aux journalistes. Cela, afin de leur permettre de savoir comment le Japon s’est développé.

Il a annoncé la tenue de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD) en août prochain. Mais aussi, la commémoration de la fête nationale du Japon par son ambassade, le 14 février prochain. Une forme d’invitation officiellement adressée à l’AMAP afin qu’elle participe à cet important évènement.

La visite a été marquée par des échanges de cadeaux entre le diplomate japonais et le directeur général de l’AMAP.

BD/MD (AMAP)

Quelque 120 tonnes de produits périmés incinérées à Dio, près de Kati

Le stock détruit est essentiellement composé de boissons énergétiques, de couscous arabes, de mayonnaises, de biscuits, de chips, de bonbons et de dattes, impropres à la consommation

Kati, 09 janv (AMAP) La Direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence du District de Bamako (DRCCC) a incinéré, mercredi, à Dio (près de Kati), 120 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation d’une valeur estimée à 800 millions de Fcfa.

Le directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence du District de Bamako, Fousseyni Bamba a mis le feu aux produits périmés, en présence des représentants des consommateurs et du secrétaire général de la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence.

Ces produits détruits sont essentiellement composés de boissons énergétiques, de couscous arabes, de mayonnaises, de biscuits, de chips, de bonbons et de dattes, tous périmés et impropres à la consommation.

Le directeur régional, Fousseyni Bamba, a rassuré la population que « les opérations de retrait des produits périmés vont se poursuivre avec la même intensité et aucun point de vente ne sera épargné. » « Les commerçants qui proposent des produits périmés à la vente seront sanctionnés conformément aux dispositions de la loi portant protection du consommateur », a-t-il promis.

Conformément aux textes et aux missions de la direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence du District de Bamako, les agents sont toujours sur le terrain à la recherche de produits impropres à la consommation.

« Nous sommes en mission tous les jours pour les protéger et nous demandons aux opérateurs économiques de déclarer les produits dont la date de péremption est atteinte à la direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence du District de Bamako, pour qu’on puisse les enlever et les détruire conformément aux dispositions règlementaires », a lancé le directeur à l’endroit de la population.

Au nom des consommateurs, M. Mamadou B. Diarra s’est réjoui de l’opération et a invité « les autorités à poursuivre en justice les opérateurs économiques qui vendent des produits périmés sur le marché. »  Selon lui, la santé de la population en dépend.

Rappelons que ces stocks brûlés ce jour ont été saisis dans le seul mois de décembre 2024.

ALK/MD (AMAP)

Sikasso : Les secteurs les plus impactés  par les effets des changements climatiques

Par Mariam F. DIABATE

Sikasso, 08 janv (AMAP) La Région de Sikasso, dans le Sud du Mali, tout comme le reste du Mali sinon le monde entier, fait aujourd’hui face aux effets des changements climatiques. Aucun secteur n’est épargné par les conséquences sur notre planète. Pour toucher du doigt la réalité, notre équipe de reportage s’est intéressé à un certain nombre de secteurs dans la région de Sikasso. Il s’agit notamment de l’agriculture, l’environnement, l’élevage et la santé.

« L’arrivée précoce des pluies, celle tardive, les poches de sécheresse en début d’hivernage et l’abondance des pluies lors de l’hivernage », le président de la Chambre régionale d’agriculture, Abdoulaye Bamba, dresse le tableau des défis auxquels les producteurs de Sikasso font face à cause des effets des changements climatiques.

Le phénomène a quasiment bouleversé le calendrier des producteurs. Il leur cause de grosses pertes. Il s’agit de l’assèchement de certains plants ou encore la destruction totale d’autres à cause de l’abondance de l’humidité du sol ou encore des inondations. « Cette année l’humidité du sol a détruit ma parcelle de 2ha de papaye », confie Abdoulaye Bamba. Il renchéri avec le cas de la parcelle de riz de la plaine de Loulouni qui a été submergée par l’eau (90% des plants de riz ont été détruits) et celui des orangers qui ont été déracinés par la tornade à Hérémakono.

Par ailleurs, le président de la chambre régionale d’agriculture dit que de nos jours, le secteur de l’agriculture de la région est frappé de plein fouet par ces effets. Il reconnaît que Sikasso est une zone tropicale humide mais les producteurs ne sont pas habitués à ces intempéries. « Avant, l’hivernage débutait au mois de mai pour prendre fin en septembre mais actuellement, il commence en juillet et se termine jusqu’en novembre ». Il invite les producteurs à suivre les conseils des techniciens de la direction régionale de l’agriculture, de la Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT) ainsi que de la météo qui les encadrent.

BOULEVERSEMENTS – Tout comme l’agriculture, l’environnement est également touché. Le directeur régional de l’assainissement du contrôle des pollutions et des nuisances (DRACPN), Moussa Ballo, affirme que l’environnement à Sikasso est confronté à un certain nombre de défis. Il s’agit de la diminution de la biodiversité et des ressources naturelles, de la pollution de l’air et du déversement du contenu des latrines lors des inondations (ce qui a des impacts sur la santé humaine).

Pour réduire les effets des changements climatiques sur l’environnement, M. Ballo préconise la réduction de la quantité des déchets. A cet effet, il a mis un accent particulier sur la transformation des cartons en alvéoles, des plastiques blancs en d’autres éléments…Ce qui contribuera à diminuer considérablement la production du gaz carbonique et du méthane (les gaz à effet de serres).

Sur le même registre, le responsable de la DRACPN de Sikasso souligne que les exploitants des charrettes doivent verser le contenu des latrines dans les stations de vidange. C’est de là que ces contenus seront transformés en engrais organiques pour les champs de culture. Toute chose qui permettra à la population du Kénédougou de consommer des produits bio (bons pour la santé).

Sur le plan sanitaire, l’Étude de cas sur le Mali dénommé « Comment le changement climatique et environnemental aggrave les conflits et les inégalités » précise que la hausse des températures et du nombre de journées très chaudes aboutira à des canicules plus fréquentes.

La population touchée par, au moins, une vague de chaleur par an passera de 2% en 2000 à entre 3,6 et 9% en 2030 au Mali. Ce qui, selon l’étude, pourra se traduire par une hausse de la mortalité liée à la chaleur.

BETAIL A LA PEINE – « Cette année, les fréquentes inondations du fait des changements climatiques ont causé des dégâts au cheptel de la région. Il s’agit principalement des animaux dans les localités de Zangaradougou, Finkolo, Kignan et Loulouni », déclare le directeur régional des productions et industries animales, Jean Martin Kamaté. Selon lui, dans les zones de pâturage, les crues ont réduit le mouvement des animaux tout en leur rendant difficile l’accès aux marchés de bétail. « Toute chose qui impacte négativement sur le circuit d’approvisionnement des marchés de bétail », explique-t-il.

Les vents violents, également causés par les changements climatiques, détruisent les arbustes et dégradent la nature. Cela complique l’alimentation du bétail. Pour remédier à la situation, M. Kamaté appelle les éleveurs de Sikasso à la résilience.

Quant à la présidente de l’Association des femmes engagées pour la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques (AFECC) du Mali, Aïssata Keita, elle apporte des éclaircissements. Pour le cas du Mali, elle soutient que le pays est exposé aux aléas climatiques qui perturbent considérablement les activités économiques. Cela, à travers des sècheresses récurrentes, la raréfaction des ressources naturelles et les phénomènes extrêmes.

« Tous les secteurs sont impactés mais l’agriculture, l’élevage et l’environnement restent largement tributaires de ces aléas », indique–t-elle.

En termes de perspectives, la présidente de l’AFECC priorise notamment l’éducation, l’information et la sensibilisation du public sur les causes et les conséquences des changements climatiques, tout en mettant en lumière les questions urgentes liées au phénomène. Aïssata Keita invite, également, les médias à diffuser des messages de plaidoyer sur les effets du phénomène en direction des décideurs.

POLITIQUE NATIONALE – Selon l’assistant technique de l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), Abdrahamane Dème, le gouvernement du Mali est conscient des grands risques et enjeux des changements climatiques. « C’est pourquoi la vision de sa politique nationale sur les changements climatiques est de définir d’ici 2025 un cadre de développement socio-économique durable. Ce qui intègre les défis des changements climatiques dans tous les secteurs de son développement afin d’améliorer le bien-être des populations », dit M. Dème.

Cette politique se développera autour des cinq piliers opérationnels définis à Bali lors de la COP13 en 2007: la vision partagée, l’adaptation, l’atténuation, le transfert de technologies et le financement, tout en associant de manière intégrée l’ensemble des programmations et acteurs du monde.

Egalement, suite à l’accord de Paris, le Mali a mis en œuvre sa Contribution déterminée au niveau national (CDN) dans quatre secteurs : « A l’horizon 2030, elle fixe les ambitions nationales de réduction de gaz à effet de serre à 39% pour les changements d’affectations des terres et la foresterie, 31% pour l’énergie, 31% pour les déchets et 25% pour l’agriculture.

Par ailleurs, l’assistant technique de l’AEDD a ajouté qu’en matière de lutte contre les effets des changements climatiques, le gouvernement du Mali a, entre autres, élaboré la Politique nationale sur les changements climatiques (PNCC), la Stratégie nationale sur les changements climatiques (SNCC) et le Plan d’action national climat (PANC).

MFD/MD (AMAP)

 

Encadré 

Les chiffres de la station météo interpellent

Le coordonnateur de la station météo de Sikasso, Salif Diabaté précise que le cumul de précipitations était de 1149,5 mm en 2023 contre 1408,2 mm en 2024. Quant à la température minimum absolue, celle-ci était de 15,8°c à la date du 4 janvier 2023 contre 15,0°c le 8 décembre dernier. La température maximum absolue était de 40,7°c le 27 mai 2023 et 44,2°c le 24 mars dernier. Les multiples variations de ces chiffres sont dues aux changements climatiques.

Les changements climatiques constituent les variations à long terme des températures et des conditions météorologiques. Les spécialistes précisent que ce sont les modifications du climat accompagnées d’une augmentation générale des températures moyennes à un niveau mondial.

Ces modifications sont dues à l’augmentation de la concentration des gaz à effets de serres présents dans l’atmosphère. Il est établi que les activités humaines constituent l’une des principales causes des changements climatiques.

« Sur les dix dernières années, 86% des émissions des gaz à effets de serres provenaient de l’usage des combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), le reste était issu des changements d’usage des sols notamment la déforestation », nous révèle le livre (l’économie africaine 2023 dans son chapitre II, titre : l’Afrique face au changement climatique), publié sur le site shs.cairn.info

 MFD/MD (AMAP)

 

 

L’armée tue 30 terroristes à Nioro du Sahel (bilan provisoire)

Nioro, 07 janv (AMAP) Les Forces armées maliennes (FAMa) ont tué trente assaillants dont les corps ont été abandonnés sur place, en repoussant, dans la nuit du lundi à mardi, aux environs de 22h00, une attaque à Nioro du Sahel (Ouest) menée par des terroristes lourdement armés.

Les forces armées nationales ont compté un soldat mort au combat, un civil légèrement blessé et un véhicule calciné par les balles incendiaires.

Les FAMa ont récupéré dix-neuf pistolets mitrailleurs AK 47, trois mitrailleuses PKM, un lance-roquette anti char (LRAC) et une importante quantité de munitions.

Les assaillants, qui se sont infiltrés en grand nombre dans la ville avec des complicités internes, selon des sources sécuritaires, se sont attaqués au gouvernorat, la brigade de la gendarmerie, le domicile du commissaire de police, les bureaux des douanes et le canner de pesage.

Ils ont tenté de faire sauter le pont qui divise la ville du côté de la résidence Bogué mais n’ont pas réussi à le faire.

Les populations se réjouissent du courage et de la détermination des FAMa. Tout en saluant leur professionnalisme, elles s’engagent à collaborer avec forces de défense pour lutter contre les terroristes.

MD/MD (AMAP)

Cercle de Tenenkou Démarrage de la campagne de vaccination 2024- 2025 du cheptel

Cette campagne de vaccination du cheptel dans le Cercle de Tenenkou (Centre), intervient après le lancement officiel de la campagne nationale, par le Premier ministre

Tenenkou, 06 janv (AMAP) Le préfet Mamadou Dao, a donné, lundi, le clap de départ  de la campagne de vaccination du cheptel dans le Cercle de Tenenkou (Centre), après le lancement officiel de la campagne nationale de vaccination, le 14 décembre 2024, à Konobougou, par le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Le maire de la Commune urbaine de Tenenkou, Allaye Cissé, s’est réjoui de l’organisation de cette campagne avant d’inviter les éleveurs à  se mobiliser pour une réussite totale.

Le mandataire de Tenenkou central, Sirafa Traoré, a salué cette initiative des autorités avant de rappeler que la vaccination est cruciale dans la prévention des maladies qui touchent les animaux. Il a invité les leaders communautaires à se mobiliser pour que le maximum de têtes puissent être vaccinés.

Il a égrené quelques difficultés auxquels ils sont confrontés. Il s’agit de l’inaccessibilité de certains parcs du fait de la crue, l’automédication et la vétusté des parcs de vaccination dans le cercle.

Le préfet Mamadou Dao s’est félicité de l’organisation de cette campagne de vaccination avant de rappeler la place de choix qu’occupe l’élevage dans le cercle de Tenenkou.  Selon lui, cette « campagne de vaccination revêt une importance capitale pour la préservation du cheptel et la lutte contre les maladies qui impactent directement et négativement la sécurité alimentaire et les revenus des éleveurs dont le manque à gagner est colossal. »

Il a aussi invité les présidents des coopératives d’éleveurs à s’investir davantage et à intensifier la sensibilisation pour que cette campagne 2024- 2025 atteigne les résultats escomptés.

Après son intervention, le chef de l’exécutif local a administré la première dose de vaccin à un taureau.

Plusieurs spécialistes ont constaté que l’état des animaux n’est pas du tout reluisant et satisfaisant cette année « à cause de plusieurs facteurs , entre autres, l’insécurité, la forte pluviométrie et la crue observée cette année dans le cercle. » Selon nos interlocuteurs, l’insécurité a empêché les animaux de rejoindre leur zone de transhumance habituelle entraînant une concentration des animaux dans les zones d’attentes et, par ricochet, du surpâturage.

Par ailleurs, la crue a submergé les zones de pâturages avec pour conséquences beaucoup d’eau et peu d’herbes. Une situation qui a entraîné une sous-alimentation des animaux les rendant plus vulnérables aux maladies. Selon cette même source, les animaux sont touchés par plusieurs maladies notamment la péripneumonie contagieuse bovine appelée « Boutial » en peulh, une maladie très contagieuse qui commence à décimer certains troupeaux de la zone.

Pour prévenir toute désillusion, le maître mot demeure la vaccination rien que la vaccination.

Le Cercle de Tenenkou, zone d’élevage par excellence, compte de troupeaux estimés à plusieurs dizaines de milliers de têtes, toutes espèces confondues. Ici l’élevage est plus qu’une activité, c’est surtout un facteur d’identification pour certaines communautés, une identité culturelle surtout en cette année 2025, année de la culture décrétée par le président de la Transition lors de ses vœux du nouvel An.

Des communautés qui ont un lien séculier avec le bétail qui mérite d’être protégé pour la leur survie, surtout en cette période où le monde subit de plein fouet les effets néfastes des changements climatiques.

L’actuelle campagne de vaccination va durer plusieurs jours et permettra de lutter contre la péripneumonie contagieuse bovine, la peste des petits ruminants, les pasteurelloses, la maladie de Newcastle, la variole aviaire, la bronchite infectieuse, les charbons et bien d’autres maladies qui touchent les animaux.

La cérémonie de lancement a enregistré également la présence du sous- préfet de l’arrondissement central, le lieutenant Boubacar Sissoko, du représentant du commandant de la brigade territoriale de gendarmerie, du représentant du secteur de l’élevage, du président de la Chambre locale d’agriculture, du représentant du chef de village, du président de l’association Tabital Pulaaku, du mandataire de Tenenkou central  et de nombreux éleveurs.

AS/MD (AMAP)

Visite présidentielle : Koulikoro se prépare pour accueillir le chef de l’Etat

Vue de la rencontre avec les légitimités traditionnelles, les chefs de services régionaux et locaux..

Koulikoro 05 janv (AMAP) Le président de la transition est attendu à Koulikoro le 15 janvier prochain, a annoncé, jeudi, le gouverneur de la Région de Koulikoro, le col Lamine Kapory Sanogo, lors d’une rencontre avec les légitimités traditionnelles, les chefs de services régionaux et locaux, les responsables des collectivités décentralisées et l’ensemble des forces vives de la région.

« L’accueil du président de la Transition doit être exceptionnel à la hauteur de son rang’, a déclaré le col Sanogo. « Cette visite vise trois objectifs à savoir la pose de la première pierre du vestibule des légitimités traditionnelles, celle de la salle de basket-ball moderne et l’inauguration du stade Mamadou Diarrah rénové », a indiqué le gouverneur.

il a, également, évoqué la prochaine sortie d’une promotion de l’Ecole militaire inter armes (EMIA). Tous ces événements, selon lui, méritent une mobilisation de la population.

Le directeur de cabinet du gouverneur, Mohammar Haïdara, a donné ;a liste des commissions. Les débats ont porté sur la composition de ces commissions, comment réussir une mobilisation exceptionnelle, l’engagement tous et de chacun.

Les responsables de la société civile, les chefs de quartiers, les chefs de services régionaux ont tous promis au gouverneur d’être à ses côtés pour gagner le pari de la mobilisation.

Ils ont, par ailleurs, exprimé leurs remerciements au gouverneur pour tous ses efforts pour changer l’image de Koulikoro (la restauration du tronçon du gouvernorat, direction régionale de la santé, l’électrification des lieux publics, l’adduction d’eau dans certains villages, les appuis financiers ou matériels à certaines structures, les aides aux victimes des inondations entre autres).

AD/MD (AMAP)

 

Mali-Ghana : Le chef de l’Etat invité à l’investiture du président élu John Dramani Mahama

La marque de respect et d’estime du Chef de l’État ghanéen atteste de la volonté de ce pays de raffermir davantage ses relations bilatérales avec le Mali, et au-delà avec la Confédération des États du Sahel

Bamako, 02 janv (AMAP) Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, a reçu, jeudi, une invitation pour l’investiture du nouveau Chef d’État ghanéen à Accra, le 7 janvier prochain, qui lui a été remise par Alfred Mahama, frère du président élu, John Dramani Mahama, à la tête d’une forte délégation ghanéenne.

À sa sortie d’audience, qui s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, le chef de la délégation a expliqué aux journalistes qu’ils étaient présents à Bamako sur instruction du président élu du Ghana, John Dramani Mahama. Et remettre, en mains propres, au président de la Transition, l’invitation du président élu du Ghana, « à bien vouloir prendre part à sa cérémonie d’investiture à Accra. »

Pour le chef de la délégation ghanéenne, le renforcement de la coopération entre le Mali et le Ghana a été au centre des discussions avec le général d’armée Assimi Goïta. Alfred Mahama a indiqué que le Ghana entend renforcer et approfondir ses relations de coopération avec le Mali. « Mais aussi, étendre cela à tous les pays de la Confédération des États du Sahel. » Il a ajouté que son pays souhaite travailler avec ces États, « apporter son assistance et son appui afin de pouvoir régler tous les problèmes et questions d’insécurité qui sévissent non seulement au Mali mais aussi dans les autres pays de l’Alliance des États du Sahel. »

L’élection présidentielle ghanéenne du 7 décembre2024 a vu la victoire du candidat de l’opposition et ancien président de la République, John Dramani Mahama. Il a remporté l’élection, sous la bannière du principal parti d’opposition, le Congrès national démocratique (NDC), avec 56,6% des voix contre 41,6% pour le vice-président Mahamudu Bawumia.

DD/MD (AMAP)

Discours à la nation du président de la Transition, à l’occasion du nouvel an 2025

Maliennes, Maliens, Mes chers compatriotes, Hôtes du Mali, Je suis particulièrement heureux de m’adresser à vous ce soir, par la grâce d’Allah, à l’entame de la nouvelle année. La traditionnelle présentation des vœux de Nouvel An nous offre l’occasion de faire le point de l’année écoulée pour mieux nous projeter dans la nouvelle année.

Je voudrais tout d’abord, en cette circonstance, exprimer ma compassion à l’endroit de toutes les Maliennes et de tous les Maliens, affectés par les difficultés du moment. Ma pensée va également à l’endroit de nos forces de défense et de sécurité engagées dans la défense opérationnelle du territoire.

Mes chers compatriotes,

L’année 2023 aura été une année de grands défis pour les autorités de la transition totalement dédiées à la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation.

Les réformes sont en cours dans tous les domaines, particulièrement dans les secteurs de la justice, de la santé, de l’économie et des mines.

Le secteur minier, porteur de grandes opportunités de développement, a été doté d’un nouveau code et d’une loi sur le contenu local. Il ouvre la voie à d’énormes opportunités de développement endogène et à d’importantes ressources budgétaires.

Mes chers compatriotes,

L’État a renforcé l’amélioration de la gouvernance et a accéléré l’appui aux entreprises publiques. Il a également poursuivi l’appui au monde rural à travers les subventions sur les entrants et l’aide aux producteurs de coton sinistrés.

L’État à soutenu le financement du secteur privé en fournissant un appui conséquent au fond de garantie du secteur privé à plus de 100 milliards de francs CFA.

Dans le même temps, le Gouvernement a poursuivi ses actions dans différents domaines en vue d’améliorer les conditions de vie de la population et les indicateurs macroéconomiques sont bien orientés malgré les effets de la crise multidimensionnelle.

Les investissements importants sont également engagés dans les domaines de la santé et de l’éducation par la construction d’infrastructures, l’acquisition d’équipements et le renforcement des capacités.

L’étude prospective du Mali 2063 avec une phase décennale a été lancée, afin de doter notre pays d’une orientation et d’une vision claire pour son avenir.

Mes chers compatriotes,

Toutes ces actions déterminantes pour l’avenir de notre pays ont été réalisées grâce à la résilience du peuple malien qui consent d’énormes sacrifices pour le retour de la Paix, de la Prospérité et de l’autorité de l’État.

Dans le cadre de la pacification durable du climat social, le Gouvernement et les partenaires sociaux ont signé le Pacte de Stabilité sociale et de Croissance, dont l’incidence financière est efficace à plus de 105 milliards de francs CFA. Ce pacte intègre l’ensemble des réformes administratives, juridiques et institutionnelles contenues dans les recommandations de la conférence sociale.

Il est important de noter que le climat social s’est considérablement apaisé depuis la signature du pacte. Cet apaisement est à l’actif des partenaires dont il convient de saluer le sens élevé de patriotisme.

Les états généraux de la jeunesse qui se sont déroulés du 01 au 22 décembre 2023 ont constitué un moment de retrouvailles et de ferveur qui a permis de faire l’état des lieux des défis de la jeunesse malienne autour de l’essentiel et ont fait de propositions de solutions.

Mes chers compatriotes,

Notre pays est confronté aujourd’hui à une crise aiguë dans la fourniture de l’électricité qui provoque des désagréments à la population. Il faut cependant rappeler que cette situation est consécutive à plusieurs années de mauvaise gestion et de manque de vision pour le développement de ce secteur stratégique.

Conscientes de l’impérieuse nécessité d’atténuer les souffrances des populations et de trouver des solutions pérennes à cette crise, les autorités de la transition ont initié des actions sur le court, moyen et long terme.

Ces actions ont concerné l’accélération du renforcement des équipements de production et de transports, le financement d’opérations immédiates, les réformes et l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’énergie. Des projets structurants sont lancés avec le concours de nos partenaires.

Mes chers compatriotes,

Les efforts de développement dans lesquels nous sommes engagés resteraient vains si la lutte contre la corruption dans les domaines administratifs et économiques n’est pas menée avec détermination. Aussi, le Gouvernement a-t-il entrepris une lutte implacable contre ce fléau.

Des actions sont ainsi en cours pour que tous ceux qui sont impliqués dans les actions de corruption répondent devant les instances judiciaires.

Mes chers compatriotes,

La question sécuritaire et la reconquête de l’intégrité territoriale de notre pays ont été et demeurent au cœur des préoccupations du peuple malien.

Je voudrais ici saluer l’engagement et la détermination des FAMA dans la conduite de l’opération Dougoukoloko, conformément à la Résolution N° 2690 de l’ONU, ainsi que le soutien multiforme dont elles ont contracté auprès du peuple malien.

Il me plait également de saluer les populations qui ont vécu le martyre pendant onze longues années. Je voudrais cependant les inviter au calme et à la modération. Notre mission n’est pas achevée. Je rappelle qu’elle consiste à recouvrer et à sécuriser l’intégrité du territoire, sans exclusivité aucune.

C’est aussi l’occasion pour moi de présenter mes condoléances et anciens vœux de prompt rétablissement aux victimes civiles et militaires de la tragédie qui a été imposée à notre peuple.

Mes chers compatriotes,

Il faut rappeler que l’opération Dougoukoloko avait pour seul objectif le redéploiement des forces armées sur toute l’étendue du territoire national, suite au retrait de la MINUSMA. J’invite la population à se donner la main et à éviter les amalgames susceptibles de perturber le vivre-ensemble.

En vue de recréer des conditions de vie normale, le retour de l’État et des services sociaux de base se poursuit.

Mes chers compatriotes,

L’unité nationale et le vivre-ensemble constituant le socle sur lequel nous devrions bâtir toutes les actions pérennes de développement. Nous sommes à une étape charnière de l’avancée de notre pays vers la paix, la sécurité et le développement.

C’est pourquoi, capitalisant les avancées réalisées dans le cadre du processus de paix, et tirant les enseignements des défis qui subsistent, j’ai pris l’option de privilégier l’appropriation nationale du processus de paix, en donnant toutes ses chances à un dialogue direct inter-malien pour la paix et la réconciliation, afin d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires.

Cette décision, que nous avions déjà partagée avec les différents acteurs nationaux et internationaux concernés dès l’entame du retrait de la MINUSMA, exige de nous, Maliens et Maliennes, que nous nous donnions la main, afin de réconcilier notre pays et assurer la cohésion nationale.

D’ores et déjà, je tiens à souligner que l’unicité, la laïcité de l’État et l’intégrité du territoire ne feront pas partie des sujets de discussion ainsi que les 3 principes qui sous-tendent l’action publique du Mali.

Il s’agit en effet de créer les conditions pour que chaque Malienne et chaque Malien puisse s’épanouir dans un environnement marqué par la confiance retrouvée entre les communautés sous la protection de l’État.

Un comité chargé de piloter ce dialogue sera mis en place dans un délai d’un mois et il devra déposer son rapport au plus tard en février.

Cependant, la lutte contre les groupes armés terroristes se poursuivra jusqu’à la pacification totale du pays. Sur aucune portion du territoire national, il ne devrait y avoir de la place pour ceux qui ont décidé d’attendre à nos terres et à la vie de nos populations.

Mes chers compatriotes,

Notre pays a incontestablement posé des actions majeures dans les différents secteurs de la vie nationale. Mais nous devons rester vigilants, afin de consolider les acquis.

Je voudrais ici remercier l’ensemble des partenaires nationaux et internationaux, qui ont appuyé notre pays dans le domaine sécuritaire. Mes remerciements vont particulièrement à l’endroit de la Fédération de Russie dont le soutien politique et militaire a été déterminant dans les victoires remportées contre nos ennemis.

Mes chers compatriotes,

Les multiples soubresauts politiques que nos pays à connus depuis l’avènement de la Démocratie ont indiqué à suffisance la nécessité de mener des réformes politiques : à l’issue des Assises nationales de la Refondation, véritable exercice de diagnostic, notre peuple a recommandé de mener des réformes politiques prioritaires, avant tout retour à l’ordre constitutionnel.

En toute logique et pour ancrer une véritable démocratie au Mali, nous avons estimé que cette fois-ci, l’ordre constitutionnel, désiré par les Maliens devrait être différent des autres et être apaisé et sécurisé.

En application de cette vision, nous avons réussi collectivement, entre autres à relire la loi électorale, à créer un organe unique de gestion des Élections « l’Autorité indépendante de Gestion des Élections » et surtout à adopter une nouvelle Constitution, par référendum, consacrant la 4e République, après tant d’échecs.

Au cours de l’année 2024, les efforts tendant à retourner à un Ordre constitutionnel apaisé et sécurisé ne faibliront point.

Mes chers compatriotes,

Dans le cadre du renforcement des relations de fraternité, d’amitié et de solidarité entre les pays confrontés aux mêmes défis, nous avons, en concertation avec les Autorités du Burkina Faso et de la République du Niger, décidé de créer, le 16 septembre 2023 , l’Alliance des États du Sahel.

Fondée sur une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle, l’AES est désormais une Alliance qui vise d’une part une intégration politique renforcée, centrée sur l’intégration des peuples, et d’autre part aspire à créer les conditions nécessaires à un développement socio-économique et financier, pour le développement harmonieux du Burkina, du Mali et du Niger, trois États liés par des relations historiques et stratégiques.

Grâce à l’AES, nous œuvrons à réaffirmer notre souveraineté et à redonner un sens aux valeurs de solidarité et de fraternité, si chères à nos populations.

Mes chers compatriotes,

C’est dans ce nouveau contexte que nous allons nous attaquer à renforcer notre État pour qu’il remplisse ses missions régaliennes au bénéfice de tous, afin d’édifier une société juste et équitable avec plus d’inclusion sociale et de protection des plus vulnérables .

Pour ce faire, nous devrions demeurer attachés aux valeurs cardinales de notre société qui sont, entre autres, la bravoure, l’abnégation au travail, le respect du bien public et la solidarité.

Mes chers compatriotes,

C’est ensemble que nous allons construire le Malikura, c’est-à-dire un Mali prospère et uni dans sa diversité.

C’est ensemble que nous serons plus forts pour vaincre l’adversité, pour agir efficacement sur notre présent et déterminer en toute souveraineté notre avenir et celui de nos enfants.

C’est donc plein de confiance dans les résolutions que nous avons prises ensemble pour la nouvelle année, qu’à chacune et à chacun de vous, j’adresse mes vœux de bonne santé, de succès et de bonheur.

Bonne et heureuse année 2024 dans un Mali pacifié, stable et prospère.

Qu’Allah bénisse le Mali et protège les maliens !

Je vous remercie.

https://www.maliweb.net/video/politique-videos/discours-a-la-nation-de-son-excellence-le-general-darmee-assimi-goita-president-de-la-transition-chef-de-letat-a-loccasion-du-nouvel-an-2025-3089827.html

https://www.lessor.ml/posts/an-2025-message-de-voeux-du-president-de-la-transition-a-la-nation-677537f7cce32

 

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