Panier de la ménagère : Les prix des légumes en forte baisse

A Bamako, la fin de la saison des pluies marque l’arrivée des produits maraîchers en abondance sur les marchés

Par Fatoumata Mory SIDIBE

Bamako, 27 nov (AMAP) La contre-saison, suivant l’hivernage, marque une période prospère pour les cultures maraîchères. C’est un moment où les agriculteurs profitent des conditions climatiques plus sèches pour cultiver une variété de légumes.

Dans des marchés de la capitale tels que «Wonida» à Bozola, cette période se traduit par une abondance de produits frais et une réduction notable des prix. À Bamako, la fin de la saison des pluies marque l’arrivée abondante des produits maraîchers sur les marchés. Les étals regorgent d’oignons, de tomates, de choux et de céleri, rendant ces produits à la fois disponibles et abordables pour les consommateurs. Dès qu’on pénètre dans les aires de vente, les appels des marchands se font entendre, chacun vantant la fraîcheur et la qualité de ses produits.

Bako Coulibaly, une habituée du marché «Wonida» à Bozola, témoigne de l’amélioration notable de la qualité des tomates ces dernières semaines. Elle observe également une baisse significative des prix, ce qui la pousse à acheter un panier de tomates pour 2.000 Fcfa. «Je prévois de conserver ces tomates dans mon réfrigérateur pendant deux semaines, profitant ainsi de cette période de grande abondance et de prix réduits pour faire mes réserves», confie-t-elle.

Sur le marché, les conversations tournent souvent autour des prix fluctuants des denrées. Mme Safiatou Diallo, habitante locale, exprime un certain optimisme à propos des légumes frais, qui deviennent plus abordables à mesure que l’année avance, avec une baisse plus notable en décembre. Elle est convaincue qu’avec un budget modeste, il est possible de faire de bonnes affaires.

Pendant ce temps, Ami Ballo, une vendeuse expérimentée, constate une légère baisse du prix des oignons, qu’elle vend désormais à 550 Fcfa le kilo, une réduction par rapport au mois précédent. Cependant, elle mentionne que les oignons, principalement importés du Sénégal, sont encore coûteux, rendant difficile de proposer des prix plus bas pour les oignons locaux.

Ramata Cissé exprime sa satisfaction face à la baisse récente du prix de l’oignon de 50 Fcfa par kilogramme. Elle explique que la semaine dernière, elle a acheté le kilo à 600 Fcfa, maintenant elle l’a eu à 550 Fcfa. Grâce à cette réduction, elle est ravie de pouvoir utiliser les économies réalisées pour acheter d’autres légumes comme le céleri, pour enrichir ses plats. Concernant les patates, elle se réjouit de leur prix attractif, à 125 Fcfa le kilo.

LA SAISON FROIDE TRÈS ATTENDUE- De son côté, Bourama Diallo pratique avec soin l’activité de vente de légumes qu’il a héritée de sa mère. Il propose les poivrons à des prix variant entre 250 Fcfa et 500 Fcfa, selon la taille des tas. Les tomates sont également en vente, avec des prix fixés à 1.000 Fcfa et 2.000 Fcfa par sceau, selon la quantité. Pour ceux qui recherchent des haricots verts, le kilogramme est proposé à 1.500 Fcfa. En outre, il vend des boîtes de tomate concentrée à 2.000 Fcfa chacune.

Bien que les prix soient actuellement élevés, Bourama espère que la saison froide, souvent synonyme d’une production accrue, entraînera une diminution des prix, rendant ses produits plus accessibles à sa clientèle. Dans le marché animé où Tata Diarra s’occupe de ses affaires, elle attire l’attention des clients avec son analyse perspicace des prix des légumes. Elle explique que le prix du chou n’a pas encore connu de baisse significative, car la période de contre-saison n’a pas encore commencé. «Actuellement, le chou est vendu en tas à 1.000 Fcfa, avec la perspective que ce prix pourrait descendre à 500 Fcfa dans les jours à venir», affirme-t-elle.  En revanche, Tata note une baisse des prix pour l’aubergine africaine dont le sac de 50 kg, précédemment acheté à 12.000 Fcfa, est maintenant disponible à 10.000 Fcfa.

 

BAISSE GÉNÉRALISÉE DES PRIX- Fatoumata Diarra est une commerçante astucieuse qui sait optimiser ses achats pour maximiser ses profits. En se rendant au marché de Wonida, elle a réussi à négocier le prix du tas de choux, le faisant passer de 1.000 à 900 Fcfa. «Cette réduction me permet de vendre chaque chou à 100 Fcfa l’unité dans mon propre quartier», soutient la bonne dame qui selon elle, assurera une marge bénéficiaire intéressante.

Sa capacité à acheter en gros à un prix réduit et à revendre au détail à un prix compétitif montre sa compréhension des dynamiques du marché et son habileté à gérer son entreprise de manière rentable. Fatoumata incarne l’esprit entrepreneurial et la détermination des nombreux petits commerçants qui animent les marchés locaux.

Rokia Diarra, une vendeuse passionnée installée au centre du marché, dispose, elle aussi soigneusement ses tas de céleri et de persil sur un grand pagne coloré. Pour maintenir la fraîcheur de ses produits, elle les arrose régulièrement d’eau. Actuellement, elle propose chaque tas à 250 Fcfa, un prix ajusté à la baisse par rapport aux jours précédents. Elle remarque avec un sourire que le prix du céleri est en train de diminuer, ce qui est une bonne nouvelle pour ses clients fidèles.

Toujours prête à faire plaisir, Rokia offre généreusement des réductions à ceux qui achètent trois tas ou plus, encourageant ainsi ses clients à profiter de cette opportunité pour obtenir des produits frais à un prix avantageux.

Mme Dramé Maman Touré se trouve non loin de la vendeuse ci-dessus. Selon elle, le prix du l’aïl a connu une baisse ce dernier temps. Ainsi, le carton de l’aïl est obtenu à 10.500 Fcfa contre 11.000 Fcfa, le mois dernier.

Dans le marché de Wonida, les prix des légumes semblent connaître une baisse notable, offrant une lueur d’espoir aux consommateurs. Awa Fané, une cliente régulière, se réjouit de la diminution du coût du céleri, qu’elle achète à 500 Fcfa pour trois tas. Elle préfère ce marché en raison de ses prix compétitifs par rapport à ceux des marchés de son quartier. «Chaque lundi, ce marché devient le lieu incontournable pour me ravitailler en condiments et autres produits frais», confie Awa.

La situation décrite par Amina Camara et Mme Dramé Maman Touré illustre les défis auxquels sont confrontés les vendeurs sur les marchés locaux, malgré leurs efforts pour rendre leurs produits plus abordables. La réduction des prix, qu’il s’agisse des légumes comme les courges, aubergines et courgettes ou de l’ail, montre une volonté d’attirer davantage de clients.

FMS/MD (AMAP)

Etudiants et réseaux sociaux : Le divertissement empêche les opportunités de s’instruire

Les jeunes filles sont le plus attirées par ces applications

Par Chahame DJIRÉ

Ségou, 02 fév (AMAP) Les jeunes apprenants passent plus de temps à se divertir sur les réseaux sociaux qu’à saisir la formidable opportunité qu’ils leur offrent pour se former et s’informer utilement (Lire la suite sur : http://lessor.ml)

Bandiagara : Des acteurs locaux du Pays dogon se concertent sur la paix, l’unité et la cohésion sociale

Bandiagara, 14 sept (AMAP) Les acteurs locaux des localités de Bandiagara, Bankass, Douentza et Koro, dans la Région de Mopti (Centre), se sont rencontrés, récemment, afin de trouver des voies et moyens pour une sortie de crise et de renforcer l’unité et la cohésion sociale entre les fils et filles de toutes les ethnies.

A l’issue de la rencontre, il a été proposé de mettre en place un comité au nom des quatre cercles pour trouver une solution aux problèmes que vivent les communautés. Pour cela, chaque cercle se fera représenter par cinq personnes pour la mise en place de ce comité.

Les recommandations formulées sont, entre autres, liées à la coordination de toutes les actions futures allant vers la stabilisation et la paix entre tous les cercles, la tenue de rencontres périodiques, l’identification des autres groupes armés opérant dans la zone afin d’engager des pourparlers, l’implication de Dan Nan Ambassagou dans toutes les actions allant dans ce sens, l’implication de l’ONG HD pour la réalisation de ces activités.

Cette rencontre a été une véritable tribune d’expression pour les représentants des cercles concernés. Car, chacun, en ce qui le concerne, a fait un exposé sur la situation actuelle de sa localité et fait des propositions de solutions sanctionnées par de fortes recommandations.

Pour le président du bureau de coordination de Dan Nan Ambassagou, Boureima Sagara, cette rencontre est une occasion pour les uns et les autres de se donner la main et d’aller dans la même direction.

Il a aussi rappelé le rôle du mouvement Dan Nan Ambassagou dans la sécurisation et a invité ses « parents de Koro » de revoir la stratégie de médiation entamée dans leur cercle, ces derniers mois, et qu’à partir de cette date, ils entreprennent les actions futures avec les autres cercles. Cela témoignera, sans nul doute, « de la volonté manifeste des populations à aller à la recherche d’une paix durable comme un seul homme ».

Boureima Sagara a rappelé la volonté manifeste du chef d’état-major général de Dan Nan Ambassagou, Youssouf Toloba, a à aller vers la paix qui est tant recherché par tous.

Pour sa part, le conseiller de l’ONG HD, M. Bamadio, a remercié les initiateurs qui, pour lui, « sont de véritables acteurs pour le retour d’une paix durable ». Il a donné l’assurance de l’accompagnement de sa structure pour toute action allant vers la paix.

Des autorités traditionnelles, des leaders religieux, des représentants de Dan Nan Ambassagou, des jeunes des Cercles de Bandiagara, Bankass, Douentza et Koro ont participé à cette rencontre, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la Maison des jeunes de Bandiagara, sous la présidence du 2ème adjoint au préfet de Bandiagara, Abdoulaye Traoré.

A l’ouverture des travaux, le représentant des notabilités traditionnelles, Yalema Kassogué, et le maire de la Commune urbaine de Bandiagara, Housseini Saye, ont, dans leur intervention respective, souhaité la bienvenue aux participants, tout en remerciant les initiateurs de la rencontre et leur partenaire l’ONG HD.

Dans son discours d’ouverture Abdoulaye Traoré s’est dit satisfait de la tenue de cette rencontre, une initiative qui « aidera le gouvernement dans les actions de pacification du pays ». Il a aussi invité les participants à tout mettre en œuvre afin que les objectifs soient atteints et cela « pour le bonheur des populations ».

OG/MD (AMAP)

Jamanakuntigi ye laseli kɛ jamanadenw ye

Jamanakuntigi Ibarahimu Bubakari Keyita ye laseli min kɛ jamanadenw ye karidon zuwɛnkalo tile 14 san 2020, a y’a jira, ko ko minnu kɛra jamana in kɔnɔ kɔsa in na, k’a ye kɔlɔsiminɛ kɛ a bɛɛ lajɛlen kan. Minnu y’u ka dusukasiw jira, ani minnu ye kulekanw bɔ. Minnu ye laɲinniw kɛ ani k’a ɲinin u ta ka da bɔgɔ jeninnen kan. A ko Maliden kelen o kelen bɛ tɔɔrɔ sɔrɔ, walima k’a ka nisɔngoya jira, k’o bɛɛ ye sigimajɔko ye ale bolo ; ka da a kan ale ka baara ye jamana in kunko ɲɛnabɔli ye.

A k’a bɛ fɛn o fɛn kɛ, k’a bɛɛ kun ye Maliden kelenna ka se k’a yɛrɛ balo, ka laban ka se k’a ka denbaya doni ta.

K’a seko jira min b’a to Maliden bɛɛ bɛ se k’a ka dunfɛnw sɔrɔ nɔgɔya la.

Jamanakuntigi k’a sago don bɛɛ ka se k’a den kalan, min b’a to nɔgɔya ka don u ka siniɲɛsigi baaraw la ; bɛɛ ka se ka kɛnɛya ɲuman sɔrɔ jamana basigilen kɔnɔ. Maliden cɛman ni musoman bɛɛ ka se ka baara sɔrɔ, i kɛra denmisɛn ye, walima maakɔrɔ.
A ko a la Aladeli ye an ka jamana ka kɛ jamana barikalen ye, an bɛ wasa sɔrɔ min kɔnɔ. Jamanakuntigi k’a ye bɛɛ faamuya, ko ni Ala sɔnna a b’a seko jira bɛɛ haminanko la.

Alamisa zuwɛnkalo tile 11 san 2020, jamanakuntigi k’a ye a ka dannaya lakuraya minisiriɲɛmɔgɔ Dɔgɔtɔrɔ Bubu Sise kan kokura, k’a kɛ gɔfɛrɛnaman ɲɛmɔgɔ ye.  A ko sɔnnin o gɔfɛrɛnaman kura bɛ sigi, mɔgɔ faamuyalenbaw bɛna sɔrɔ min kɔnɔ, i n’a fɔ jamana sigikafɔba y’a laɲinin kɛ cogo min na san 2019 desanburukalo la.

O gɔfɛrɛnaman bɛna to jamanadenw ka bila la, ka baara kɛ ni laadiriya ye. A tɛna kɛ mɔgɔfalen dama ye ; a bɛ kɛ yɛlɛma ɲuman donni ye baara kɛtaw la, min b’a to laɲininw ka se ka sabati. U bɛna u seko jira Malidenw haminanko gɛlɛnw ɲɛnabɔli la ; i n’a fɔ basigi sabatili, hadamadenya yiriwali, politikiko ani mara kɛcogo ɲuman na.

A ko ninnu bɛna waleya joona, ka hadamadenw wasa a ɲɛma cogoya dɔw la :

1. Jamankuntigi k’a bɛ fɔlɔ k’a nɔ da kalanko ɲɛnabɔli la, ni yamaruya dili ye minisiriɲɛmɔgɔ ma, a ka sigikafɔ kɛ a ni kalanko ɲɛmɔgɔw cɛ ; walasa bɛnkan ka se ka sɔrɔ u ni ɲɔgɔn cɛ. A ko bɛnkan fɛn o fɛn mana sɔrɔ o sigikafɔ la, ale bɛ jɛn n’o waleyali ye. Sabula ko kalan ye jamana siniɲɛsigi dɔ ye. A ko kalanko silasalen mɛɛnna jamana in kɔnɔ. A k’a man kan cogo si la, denmisɛnninw ka bɔnɛ u ka hakɛw la.

2. Jamanakuntigi k’a ni mɔgɔw bɛna kumaɲɔgɔnyaw kɛ kɛnɛyako kan. K’o bɛ kɛ ni dɔgɔtɔrɔɲɛmɔgɔw ni sigidalamɔgɔw ye ; walasa ka ɲɔgɔn faamuya Bamakɔ dɔgɔtɔrɔsoba kelen-kelen lakurayacogo kan, soko ni baarakɛminɛnko ani furakɛli kɛcogo ɲumanw kan. A k’o yɛlɛma ɲumanw bɛ ɲɛsin marayɔrɔw kɛnɛyasow fana ma. Sabula kɛnɛya ye jama ka hakɛ dɔ ye.

3. Jamanakuntigi ko depitesigi kalata tɛmɛnnenw gɛlɛyara kosɛbɛ. Ko fɔɲɔngɔnkɔw cayara mɔgɔw cɛ jamana fan dɔw la. A k’o gɛlɛyaw sababu bɔra fɛn minnu na, ko an na jɛ k’an fanga fara ɲɔgɔn kan o ɲɔgɔnna wɛrɛw kunbɛncogo la. A ko a b’a ɲinin jamanadenw fɛ, u ka da u ka fangabulonw na. Sabula ko mara kɛcogo ɲuman sinsinyɔrɔ dɔ y’o ye.

4. Jamanakuntigi ko mɔgɔ minnu y’u sigiyɔrɔw bila ; kɛrɛnkɛrɛnnenya la minnu yɛlɛmanen bɛ Falajɛ, Bamakɔ komini 6an na, k’olu ye tɔɔrɔ sɔrɔ kosɛbɛ. A ko a hakili b’u la. Ko a ni gɔfɛrɛnaman kura bɛna baara dɔw boloda ka ɲɛsin u dagayɔrɔkow, an’u lasegincogow ma u ka duguw la.

5. Jamanakuntigi ko jamana in basigili ye an bɛɛ lajɛlen haminanko ye k’o bɛ san tan caman bɔ. Jamankuntigi ko jamana ka baarakɛnafolo tilalen saba ye, k’o tilayɔrɔ kelen bɛ taa basigi sabatili dafɛ san o san. A ko lakananbaaw b’u seko la ; hali ni laɲinin ma sabati fɔlɔ. A ko halibi a b’a ɲinin an bɛɛ lajɛlen fɛ, an k’an ka lakananbaaw senkɔrɔmadon.

Mali finitigiw ye tasuma wuli kojugubakɛlaw la Kuwakuru

Kunun tarata sɔgɔma joona fɛ, kojugubakɛlaw ye binkanniwale ta Mali finitigiw sɛgɛrɛ u dagayɔrɔ la Kuwakuru Moti mara la.

Kunnafoni y’a jira ko terorisi ninnu nana sɔgɔmadafɛ nɛgɛ kanɲɛ duuru (5h) waati, u tun bɛ mɔbiliw ni motow la, o yɔrɔ bɛɛ sɔrɔdasiw ye kɛlɛkɛ awiyɔn kelen wuli joonajoona ka ta ta tugu u la.

Kunnafoni fɔlɔ minnu sɔrɔ la ka bɔ finitigiw yɔrɔ, o ye ko cɛden fila (2) joginna an ka kɛlɛkɛcɛw la, min ye terorisiw ta fan ye sa, k’ u boli la k’u ka moto 13, mɔbɔli 3, marifa caman n’u mugukisɛw ani balo caman to.

O kunnafoni kelen y’a jira fana k’u bolibaatɔ taara k’u ka mɔgɔ saba su dalen to.

Siyaka SOGOBA

Bamakɔ ni kayi bɛna datugu k’a sababu kɛ koronawirisiko ye

 Jɛkulu min ɲɛsinnen bɛ koronawirisi kunkanko ma, kunun jamanakuntigi Ibarahimu Bubakari Keyita y’o bisimila jamanakuntigiso la Kuluba. Welekun tun ye u k’u hakilila fɔ jamana ɲɛmɔgɔw ye, bana in kɛlɛliko la. Kɛnɛya tigilamɔgɔ ninnu y’a jira ko Bamakɔ ni Kayi bɛ sɔn ka datugu; ka da a kan o duguba fila in de koronawirisitɔ hakɛ ka ca jamana kɔnɔ.

Nin lajɛ filanan min kɛra ni koronawirisi kunkanjɛkulu ye, a dabɔra ka bana in taacogo kunnafoni di, ani ka dabaliw tigɛ halibi, a kunbɛncogo la, a kana se ka juguya ka taa a fɛ. O de kosɔn kɛnɛya tigilamɔgɔ ninnu hakili ye Bamakɔ ni Kayi ka datugu.

Koronawirisi kunkanjɛkulu ɲɛmɔgɔ Porofesɛri Akori Agi Ikinani ka fɔ la, o laɲini min kɛlen filɛ, a bɛna fɛsɛfɛsɛ minisirilajɛ nata fɛ. A ye hakililajigin kɛ, ko nin y’a siɲɛ fila ye, nin laɲini in ka kɛ; ka laban ka ɲɛfɔli kɛ dan sigicogo la a ko la, walasa dugu ninnu datuguli kɔlɔlɔ kana se ka bonya sigidalamɔgɔw kan.

Porofesɛri Akori Agi Ikinani y’a jira, ko feerefɛnw bɛ bɔ fan wɛrɛw fɛ ka Bamakɔ lasɔrɔ. Iziniw ka fɛn dilannenw fana bɛ bɔ Bamakɔ ka jamana dugu tɔw lasɔrɔ.

Jamanakuntigi ye foli ni tanuni lase koronawirisi kunkanjɛkulu ma a ka wulikajɔ ni laadilikanw, ani laɲiniw na, koronawirisi kɛlɛliko la Mali kɔnɔ.

Dɔkala Y. DIARRA

Faransi jamana b’a ka dɛmɛ don mali lakɔlikaramɔgɔw ma ni sefawari miliyari wɔɔrɔ ye

Juma tɛmɛnen awirilikalo tile 24 san 2020, Mali gɔfɛrɛnaman ni Faransi jamana y’u bolonɔn bila bɛnkan sɛbɛn dɔ la min bɛ tali kɛ Mali duguman kalanso lakɔlikaramɔgɔ dɛmɛni kan musakako siratigɛ la.

Faransi jamana ka ni dɛmɛ in bɛna tɛmɛ u ka cakɛda dɔ bolo fɛ min ɲɛsinnen don yirawali sabatili ma Afiriki kɔnɔ n’a nansarakan daɲɛ surun ye (AFD).

Nin hakilila in kɔnɔ, AFD bɛna dɛmɛ don Mali gɔfɛrɛnaman ma ka se sefawari miliyari wɔɔrɔ (6).

O dɛmɛ bɛna kɛ musaka kɛrɛnkɛrɛnnen ye, karamɔgɔ minnu bɛ kalan kɛ duguman kalanso kalandenw kun forobakalansow la, kɛnyɛrɛye kalansow, sigidala kalansow ani mɛdɛrisaw la, ka dɛmɛ don olu ma.

Nin hakilila in sigira senkan tuma min, porozɛ min ɲɛsinnen don Mali lakɔlikaramɔgɔw ka baara ɲɛdon dɛmɛni ma, o b’a janto dɛmɛ in sɔrɔbaaw ka baara kɛko ɲuman na.

Porozɛ in sɛbɛnw tɛgɛnɔbila Mali ni jamana wɛɛrɛw cɛ minisiri Cɛbilen Darame ni Faransi lasigiden Zowɛli Meyɛri fɛ.

Siyaka SOGOBA

Koronawirisi: Nin y’a siɲɛ fɔlɔ ye mali ka banabaatɔ 45 sɔrɔ tile kelen kɔnɔ

Kɛnɛya minisiriso ka kɛɲɛ n’a ka ŋaniya talen ka malidenw kunnafoni sanga ni waati bɛɛ koronawirisi taabolo kan jamana, K’a bɛ jama ladɔnniya ko koronawirisi banabaatɔ 45 yera jamana kɔnɔ bi sibiri awirilikalo tile 25 san 2020. O hukumu kelen kɔnɔ, ko banabaatɔ 4 kɛnɛyara, mɔgɔ man fatu bi.

Banabaatɔ ninnu yera sigida minnu na olu filɛ:

Kayi mara la, mɔgɔ 1 yera kita; Kulikɔrɔ mara, mɔgɔ 4 yera Kalaban-Kɔrɔ. Min ye Moti mara ye, mɔgɔ 8 yera Duwanza; mɔgɔ 1 wɛrɛ yera Kona.

Bamakɔ disitiriki la, mɔgɔ 3 yera Komini 1lɔ ni 2nan na; Komini 3nan ta kɛra mɔgɔ 1 ye; min ye Komini 4nan, mɔgɔ 8 yera yen; ka mɔgɔ 7 ye Komini 5nan; Komini 6nan ta kɛra mɔgɔ 9.

An bɛ don min na i ko bi, koronawirisi banabaatɔ 270 de lakodɔnnen don Mali kɔnɔ, mɔgɔ 21 fatura u la, mɔgɔ 91 wɛrɛ kɛnɛyara.

Mɔgɔ fatulenw na, 10 si man fatu furakɛliyɔrɔw la, banabaatɔ 8 labɔra ka taa jamana kɔ kan.

Siyaka SOGOBA

Mara ni desantaralizasɔn minisiri ye depite kalata tako 2nan ɲɛbila jaabiw di kunun alamiza awirilikalo tile 23 san 2020

O hukumu kɔnɔ, a y’a jira ko tako 2nan in jama bɔta fanga dɔgɔyara ni tako 1lɔ ye, 35,33%.

Mn ye kalata cogoya ye, minisiri y’a jira ko kalata sera ka labɛn sɛrɛkili 43 kɔnɔ, mɔgɔ 6.691.305 tɔgɔ tun bɛ wotekɛsɛbɛnba kan, nka mɔgɔ 2.363.827 de bɔra ka wote.

O tɛmɛnen kɔ, minisiri y’a sɛmɛntiya ko kalafili man se ka kɛ wotekɛ bon 796 kɔnɔ k’a sabukɛ kojugubakɛlaw ka jatigɛ walew ye. Mɔgɔ 226.111 de tun ka kan ka wote o bon ninnu kɔnɔ, o b’a jira ko mɔgɔ 3% ma se ka wote.

Minisiri ka ni ɲɛbila jaabi ninnu kɔnɔ, an b’a ye ka fɔ fɛɛrɛtɔn min bɛ fanga na bi, o ye saraba cɛ ka wuli ni depite bi naani ni kɔ ye. ADEMA-PASJ bɛ tugu o la ni depite 20 hakɛ ye. Jɔyɔrɔ sabanan bɛ URD bolo ni depite 19 ye.

Jaabi ninnu kɔnɔ halisa, an b’a ye ka fɔ Bamakɔ depite 14 na, RPM ye depite 1 pe sɔrɔ komini 2nan kɔnɔ. N’an y’o sanga san 2013 depitesigi ma, an b’a ye ka fɔ u seginna kɔ ni depite 8 ye.

Nin fɛɛrɛtɔn kunbaba ninnu kɛrɛfɛ, an b’a ye ka fɔ, fɛɛrɛtɔn kura dɔw fana ni fanga bɛna don depitebulon kɔnɔ ɲinan, i n’a fɔ:

MPM depite 11; ASMA ni ADP-MALIBA, olu kelenkelenna bɛɛ ye depite 8 sɔrɔ; PRVM-FASOKO ni YELEMA, olu fana kelenkelenna ye depite 4 sɔrɔ.

Halisa nin ɲɛbila jaabi ninnu kɔnɔ, an b’a ye ka fɔ Belebele dɔw binna sira la, olu tɛna ye depitebulon kɔnɔ nin manda in na fɔ kɔnlɔncɛba depite Omari Mariko.

Masiki miliyɔn naani bɛna di wotelaw ma deditekala tako filanan hukumu kɔnɔ

Hakililajigin na, depitesigi kalafili tako 2nan bolo dalen don ka bila dimasidon nata la awirilikalo tile 19 san 2020.

Kalata tako 1lɔ kɛra gɛlɛya min kɔnɔ, filanan fana bɛna kɛ o gɛlɛya kelen kɔnɔ, n’o ye Koronawisi ɲɛsiranya ye.

O kɔsɔn, jamana marabaaw ye fɛɛrɛ bɛɛ tigɛ, ka nunnabiri (masiki) miliyɔn naani san wotekɛlaw tɔgɔ la, walasa jama ka bɔ ka wote kasɔrɔ u man jɔrɔ ni bana in sɔrɔli ye.

Mara ni desantaralizasɔn minisiri Bubakari Alifa Ba ye nin kunnafoni di, a kɛlen kɔ ka saniyawale matarafali minɛw di disitiriki gɔfɛrɛnɛri ma Bamakɔ meri wɔɔrɔ tɔgɔ la depitekalata hukumu kɔnɔ. A lajɛ kɛra Bamakɔ disitiriki gɔfɛrinora kɔnɔ bi sɔgɔmada in na.

Minɛ ninnu bɛ tali kɛ tɛgɛkominɛ 342 la, a bɛ fɔ zɛli min ma (500 ml) o den 1.800 ani litiri duuru (5 litres) ta den 141.

O tɛmɛnen kɔ, minisiri y’a ɲini gɔfɛrɛnɛri ni mɛriw fɛ, u ka minɛ ninnu minnɛ ko ɲɛ, sabula ko kalata kɔ fɛ, u bɛ se ka mako ɲɛ meriw ni kalansow la ani bato kɛ yɔrɔw  ni jama dalajɛ yɔrɔ la.

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