Coup de filet du 3ème arrondissement de Bamako chez les faussaires

Bamako, 3 mars (AMAP) Le commissariat du 3ᵉ arrondissement de Bamako a interpelé trois (3) individus, les nommés L. Cissé, A.B Keita et, le cerveau, F.S Camara, génie en informatique, qui a mis en place une entreprise personnelle spécialisée dans la confection de toutes sortes de faux documents.

Selon la police, suite à une plainte du chef du Centre II des impôts de l’Hippodrome, pour faux et usage de faux, le 3ᵉ arrondissement, sous la houlette du Commissaire principal Sadio dit Konon Tomoda, a conduit l’opération permis de saisir des certificats de non-imposition, des cartes nationales d’identité, de faux visas, des fiches individuelles d’identification Nina, des jugements supplétifs, des extraits d’acte de naissance, des carnets d’état civil, des passeports.

Dans le lot, également, des certificats de décès, des diplômes de toutes les facultés, des diplômes du Diplome d’études fondamentales (DEF) et du Baccalauréat, des actes notariés, des cachets de tous les services y compris les morgues, des copies de permis d’occuper, des actes de naissance, des relevés de banques, des certificats de visite médicale, des certificats de travail.

Avec des faux visas que le mis en cause a, lui-même, établis, il a pu sillonner le monde entier de Pekin, à Hong kong, de la Thaïlande à la France, du Maroc à Macao, l’homme aurait vécu “jusqu’ici en bon vivant”.

Suite à son interpellation, son arsenal informatique installé dans sa chambre a été saisi et placé sous scellé. Auciurs de l’interrogatoire d’enquête, il n’a pas tardé à livrer des informations sur un autre réseau dont la spécialité est l’établissement de cartes nationales d’identité, d’actes de naissance, de mariage, de casiers judiciaires.

Le commissaire principal Tomoda, qui s’est associé avec la Brigade anti criminalité (BAC), a organisé une descente au cœur du Grand marché, samedi dernier, à 11 heures précises.

À leur arrivée, ils ont pris le cerveau du second réseau, le nommé M. Kamissoko, en flagrant délit d’établissement d’actes de naissance et de cartes nationale d’identité. Il a été interpellé avec son complice M. Sabata.

La perquisition a permis de saisir plus de 200 cachets, des tampons de tous les ministères, tribunaux, commissariats, mairies, brigades de Gendarmerie ainsi que les outils informatiques leur permettant d’établir les faux documents.

Selon le chef de centre des impôts, ces pratiques causent des milliards de manque à gagner pour l’Etat.

MD (AMAP)

Mali : Quelque 3,26 KG de cocaïne saisis à l’aéroport de Bamako

Bamako, 2 mars (AMAP) L’Office central des stupéfiants (OCS) a saisi, vendredi dernier, quelque 3,26kg de cocaïne d’une valeur de plus de 80 millions de Fcfa, au Terminal II de l’Aéroport international président Modibo Keita Sénou, de Bamako, annonce un communiqué de l’OCS rendu public lundi.

Cette opération a été «réalisée par la Cellule aéroportuaire anti trafics/antenne de l’Office central des stupéfiants (OCS), en intelligente collaboration avec le bureau du renseignement et des enquêtes douanières de l’aéroport», indique le communiqué signé par le directeur de l’OCS, le magistrat colonel Adama Tounkara.

« Cette quantité de drogue, précise la même source a été saisie sur la base d’un ciblage effectué sur un passager à bord d’un avion de la compagnie Ethiopian Airlines en provenance de Sao Polo (Brésil) via Addis-Abeba (Ethiopie) ».

« Le suspect, de nationalité nigériane, est âgé de 40 ans et réside à Sao Polo où il exercerait comme restaurateur », rapporte le communiqué.

« A sa descente d’avion, il avait été ciblé par les éléments de l’Office central des stupéfiants et du bureau des enquêtes douanières. C’est ainsi que ses bagages ont été passés sous le scanneur, l’analyse des images a révélé des produits cachés dans les parois de deux blocs à pistons pour véhicule», révèlent les enquêteurs.

Ceux-ci sont arrivés à faire craquer le suspect sans réussir, pour l’instant, à connaître ses présumés complices. «Après un long interrogatoire, il reconnait être le transporteur de la drogue qui devrait être récupérée par une personne dont il affirme ignorer l’identité. Selon ses déclarations, il devrait rester à Bamako et séjourner dans un hôtel à Niamana avant de continuer sur Lagos (Nigeria) pour soit disant assister aux funérailles de sa maman», explique le directeur de l’OCS, précisant que «les enquêtes sont en cours».

Les saisies de cocaïne sont fréquentes et interviennent très souvent au niveau des aéroports. Parce que, généralement, le produit vient par vol en petites quantités (quelques grammes jusqu’à 5 kg), selon les spécialistes du domaine.

CMT/MD (AMAP)

Le corps d’un enfant retrouvé décapité, à Gao, dans le Nord du Mali

Gao, 27 fév (AMAP) Un corps d’enfant a été retrouvé décapité, à Gao (Nord), dans un bâtiment en chantier non loin de la station régionale de l’ORTM, samedi, aux environs de 18heures, a constaté l’AMAP.

La victime, dont la tête n’as pas été retrouvée sur place, portait des traces de violences d’ordre sexuel, selon les premières enquêtes des forces de l’ordre.

L’enfant, I.M, âgé de 2 à 4 ans viendrait du 7ème Quartier de Gao. Son corps sans vie a été transporté à la morgue de l’hôpital de Gao.

Des enquêtes sont en cours pour retrouver les auteurs de ce crime.

AT/MD (AMAP)

La douane malienne a saisi six tonnes de cannabis à Koutiala (Sud)

Bamako, 30 Janv (AMAP) Les services de la direction régionale des douanes de Koutiala (Sud) ont saisie, mardi dernier, six tonnes de cannabis d’une valeur marchande estimée à 16 milliards de Fcfa, dans le secteur de Karangasso, à 45 km de Koutiala, dans le Sud du Mali.

Selon les précisions des services douaniers, c’est suite à des informations reçues que les douaniers se sont rendus dans un hameau de la localité de Karangasso. Une fois sur place, les douaniers ont découvert deux maisonnettes servant de magasin, dont la fouille a permis de découvrir plusieurs sacs contenant des briques de cannabis.

Cette importante saisie a été réalisée par des inspecteurs et contrôleurs des douanes, Abdoul Karim Dembélé, Amadou Diadié Coulibaly, Ousmane Koussoubé et Soumaila Niono.

MT/MD(AMAP)

Mali: La Gendarmerie saisit 5,3 milliards de Fcfa en faux billets

Les faux billets récupérés sur les délinquants (Photo Crédit FAMa)

Bamako, 22 Janv (AMAP) Les gendarmes de la Brigade de recherche sdu Camp I de Bamako ont arrêté, vendredi à Niamana, en Commune VI du District de Bamako, «le cerveau d’un réseau de trafic de faux billets» qui était «en possession d’une somme» de 5,3 milliards de F cfa en faux billets.

Selon le site des Forces armées maliennes (FAMa) qui rapporte l’information, l’individu interpellé est un «faux marabout domicilié à Niamana» et les billets récupérés sur lui par les gendarmes sont «en coupure de 5000 Fcfa, de 100 Euros et 100 Dollars».

«Le commandant de la Région de Gendarmerie de Bamako, le colonel Seydou Kamissoko, a tout d’abord félicité le commandant de la Brigade de recherches de la rive gauche de Bamako, qui vient de réaliser cette saisie record grâce aux informations recueillies sur le terrain auprès des populations», indique le site des FAMa.

MT/MD (AMAP)

Insécurité à Bamako : Braquages en série

Une victime grièvement blessée dans la rue qui reçoit de l’aide .

Par Tamba CAMARA

Bamako, 02 Déc (AMAP) La ville de Bamako est-elle en passe de devenir un Far West où des individus armés s’attaquent aux citoyens en plein jour les dépossédant de leurs biens au vu et au su de tout le monde ? On serait tenté de répondre par l’affirmative au regard des cas d’attaques à main armée qui se multiplient en plein jour dans la capitale ces derniers temps.

En voyant la liste des attaques à main armée s’allonger jour après jour, on ne peut s’empêcher de penser qu’un gang d’un nouveau genre écume la capitale. Les gangsters opèrent avec une audace incroyable. Un énorme défi pour la police.

Selon nos sources, la première agression avec arme à feu s’est produite à Sogoniko, lund,i en Commune VI de la capitale Bamako. C’était aux environs de onze heures du matin au niveau de la gare d’une compagnie de transport, à quelques encablures d’une agence de la Banque de développement du Mali (BDM). Là même où, peu de temps avant, la victime venait de faire une opération de retrait d’argent. Tous les témoins de la scène sont fermes sur un fait. Les agresseurs ont minutieusement préparé leur coup. Ils ont juste attendu que leur future victime s’éloigne de l’agence pour l’attaquer.

Une fois sorti de l’agence bancaire, la victime des malfrats s’est engouffrée dans son véhicule sans se douter de quelque chose. C’est en ce moment que les agresseurs qui l’attendaient, l’ont suivi à moto. Arrivés à son niveau, ils l’ont braqué avec une arme à feu et ont tiré à bout portant sur celui qui a été identifié plus tard comme un jeune entrepreneur de son état. Puis sans perdre la moindre seconde, les bandits armés ont pris le sac contenant selon certaines sources, plusieurs dizaines de millions de francs CFA. Cette scène digne d’un film western s’est produite en quelques minutes.

Les témoins éberlués et impuissants n’ont pu que constater les dégâts. Les deux malfrats sont partis en trombe sur leur moto avec l’argent de leur victime. Grièvement blessé, celle-ci s’est quasiment vidée de tout son sang dans la rue. Le temps de faire appel aux secours pour l’amener vers un centre de santé pour des soins, elle a rendu l’âme sur place.

Dans la même journée, un autre cas similaire s’est produit à l’ACI 2000 à Hamdallaye. Selon plusieurs sources concordantes, des individus armés ont usé du même modus operandi qu’à Sogoniko. Nous ne savons pas si cette autre victime de braquage revenait d’une opération de retrait d’argent dans une agence bancaire. Des inconnus armés l’ont braquée pour la déposséder de son argent devant des témoins qui n’en croyaient pas leurs yeux.

Puis les agresseurs se sont évaporés dans la nature sans être inquiétés. La victime a reçu des balles aux cuisses. Elle a au moins eu la chance d’être secourue pour être transportée aux urgences du CHU Gabriel Touré afin y recevoir des soins.

Hier, un point de vente de la BDM, à la Cité des 1008 logements de Yirimadio, dans la capitale malienne, a été attaqué par des bandits armés. Selon des témoins, quatre individus armés et cagoulés ont pris d’assaut le petit local et sont repartis avec une importante somme d’argent. Un passant aurait été blessé dans cette opération digne d’un film hollywoodien. En effet, pour pouvoir faire irruption dans l’établissement bancaire, les braqueurs, apparemment des jeunes, auraient d’abord immobilisé le vigile en faction avant de passer à l’action.

Une caissière de l’agence bancaire ayant requis l’anonymat a témoigné avoir aperçu à travers la baie vitrée de l’établissement des individus cagoulés et armés se diriger vers elle et ses collègues. Prise de panique, elle a couru pour se réfugier dans les toilettes. Elle sera tirée de sa cachette par les malfrats surexcités. Sous la menace de leurs armes, ces derniers lui ont donné des coups de pied, avant de l’obliger à ouvrir la caisse. « Ils ont pris tout l’argent qui se trouvait dans la caisse », a confié la pauvre dame, ajoutant que les braqueurs voulaient aussi s’emparer du coffre-fort.

Ayant échoué dans leur tentative, ils se sont enfuis avec ce qu’ils ont trouvé dans la caisse. Tout en se retirant, ils ont tiré des coups de feu en l’air pour dissuader d’éventuels poursuivants. Combien ont-ils emporté ? Les responsables de l’agence n’ont pas voulu divulguer le montant. Toutes ces opérations de banditisme sont réalisées avec une facilité qui laisse songeur. Et les malfrats courent toujours avec leurs butins. Un énorme défi est lancé à la police par des bandits qui opèrent en plein jour et réussissent à disparaître sans laisser de traces.

TC (AMAP)

Bamako : Braquage d’un bureau de transfert d’argent aux 1008 logements

Le bureau, après le passage des braqueurs

Bamako 1er Déc (AMAP) Quatre individus armés, circulant à moto, ont attaqué, mardi, le bureau de transfert d’argent Western union de la Banque de développement du Mali (BDM), de la Cité 1008 logements de Yirimadio, annonce un communiqué de la direction générale de l’institution bancaire.

Les malfrats, qui son arrivés dans les locaux, aux environs de 11 heures, n’ont pu emporter que « quelques liquidités disponibles tout en saccageant le bureau », sans faire de victime, selon la même source.

Les bandits ont brutalisé le garde en faction ainsi que l’opératrice du jour.

La BDM rassure que « tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver les assaillants et sécuriser davantage l’ensemble du réseau de la banque ».

MD (AMAP)

Route Nioro-Diéma : Trois morts à la suite du braquage d’un minibus (Témoins)

Diéma, 23 Nov (AMAP) Trois passagers ont perdu la vie et plusieurs autres ont été gravement blessés, lorsque le minibus, à bord duquel ils voyageaient, a été attaqué par des bandits, dans la nuit de samedi, aux environs de 23h 30m, entre Bougoudéré et Diongomané, dans le Cercle de Nioro du Sahel (Ouest), ont indiqué des témoins.

Les braqueurs, au nombre de quatre, circulaient à motos, ajoutent les mêmes sources.

Pendant que le véhicule, en provenance de Diéma (Ouest), roulait à vive allure, des coups de feu ont retenti de part et d’autre de la route. Des bandits, qui s’étaient cachés dans un endroit boisé, ont ouvert le feu sur le véhicule. Le chauffeur a voulu forcer le passage malgré les barricades mais a reçu une balle à l’épaule. En dépit du choc, il a essayé de poursuivre son chemin. Mais, après quelques mètres, il a perdu le contrôle du véhicule qui a continué sa course dans les broussailles. Le minibus a percuté un gros arbre et trois passagers ont perdu la vie. Il y a aussi eu plusieurs blessés graves..

Les attaques nocturnes sont devenues fréquentes sur ce tronçon. Les bandits opèrent, très souvent, entre 19h00 et minuit. Dans beaucoup de cas, les passagers sont dépouillés de tous leurs biens.

Les populations de la zone appellent les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour sécuriser cette route très fréquentée par les gros porteurs en partance ou en provenance de la Mauritanie et du Maroc.

MD/MD (AMAP)

Affaire Sidiki Diabaté : Le buzz

Par Youssouf DOUMBIA

Bamako, 1er oct (AMAP) D’abord des rumeurs et ensuite soupçons. L’affaire Sidiki Diabaté et Mariam Sow, dite Mamasita, n’en finit pas de défrayer la chronique depuis bientôt trois semaines. Interpellé par la police, le lundi 21 septembre, l’artiste a été présenté, jeudi 24 septembre, devant un juge d’instruction du Tribunal de Grande instance qui l’a, aussitôt, inculpé de violences, coups et blessures, entre autres…

Il est assisté par un collectif d’avocats dont Me Seydou Badian Kéïta qui gère, habituellement, ses intérêts et Me Cheick Oumar Konaré commis par le Bureau malien des droits d’auteur (BUMDA). Cet organisme public représente les intérêts matériels et moraux des artistes et autres créateurs.

Pour le moment, le tribunal se refuse à tout commentaire étant donné que l’affaire est en instruction.

C’est sans doute l’affaire qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salives, ces derniers temps. En effet, en plus des professionnels de la presse, de nombreux artistes connus moins connus, des parents et amis des deux parties ont pris d’assaut la toile pour s’exprimer sur cette affaire.

De nombreuses femmes ou associations qui luttent contre les violences faites aux femmes sont vent debout. Une grande marche de soutien à «toutes les victimes de violences faites aux femmes» a réuni plusieurs dizaines de femmes et d’hommes, samedi dernier, à Bamako. La marche s’est déroulée sur le boulevard de l’indépendance, pour prendre fin au Centre Aoua Kéïta.

De l’autre côté, les fans de Sidiki Diabaté se sont mobilisés en grand nombre, d’abord, devant le tribunal de la Commune III le jour de sa comparution. Ils demandaient la libération pure et simple de l’artiste. Ils sont restés jusqu’au petit soir, obligeant la police à faire usage de grenades lacrymogènes pour les disperser. Sur les réseaux sociaux, en plus des nombreuses vidéos de soutien, un collectif a déjà été mis en place, constitué notamment d’artistes, dans le but, disent les organisateurs, « d’aider Sidiki à s’en sortir ».

Prudents, ils ne veulent pas mettre de l’huile le feu et appellent les uns et les autres à s’abstenir d’actions et de propos qui pourraient envenimer la situation. L’artiste a fait publier un texte dans le but d’appeler ses fans à la retenue.

Tout est parti d’une publication sur Facebook, en début septembre, de photos énigmatiques de ce qui semblait être une jeune femme avec des traces horribles de coups et blessures. Petit à petit, il s’est révélé qu’il s’agissait de la concubine de l’artiste Sidiki Diabaté, fils du célèbre joueur de Kora, Toumani Diabaté. Mama Sow dite Mamasita aurait subi des violences conjugales de la part de Sidiki Diabaté dont elle est la compagne depuis près de 7 ans.

L’expectative a vite laissé la place à une confirmation. Il s’agit bien d’une affaire de mœurs qui daterait d’une année environ. La jeune dame est présentée comme une victime de l’artiste qui lui aurait fait passer les pires sévices imaginables. De la cigarette éteinte sur sa peau, des coups de poing, un passage à tabac avec une scène horrible d’un véhicule qui lui aurait roulé sur le corps et même de la séquestration. Il n’en fallait pas plus pour réveiller une mobilisation et une grande indignation sur les réseaux sociaux.

Certains organisateurs d’évènements culturels réfléchissent à la nature de leurs relations avec l’artiste. C’est ainsi que nous apprenions, dans la soirée du dimanche 20 septembre dernier, que Sidiki Diabaté a été retiré de la liste des nominés des Afrima Awards, une prestigieuse cérémonie de récompense des voix africaines. De son côté, Universal music Africa a annoncé, dans un communiqué, « suivre avec attention » cette affaire.

Ce jeune artiste, que nous avons eu l’occasion d’interviewer récemment, du haut de ses 27 ans, fait la Une de la presse et enflamme les réseaux sociaux depuis quelques années. Il produit ses propres titres, arrange et compose pour d’autres artistes du Mali, d’Afrique et au-delà. Il se produit régulièrement sur toutes les grandes scènes du monde. Issue de la 71ème génération de joueur de kora dans sa famille, il a construit sa réputation sur des prestations vocales et est auteur de plus d’une centaine d’albums pour lui-même et pour d’autres artistes du Mali et d’ailleurs.

Affaire à suivre…

YD/MD (AMAP)

Halles de Bamako : Un braquage dans un bureau de change fait cinq blessés

Bamako, 30 sept (AMAP) Un braquage qui a visé, mardi, un bureau de change aux Halles de Bamako, en Commune VI de Bamako, la capitale malienne, a fait cinq blessés par balles.

Selon des témoins, que notre équipe de reportage a rencontré, quelques instants après cette attaque à main armée en plein jour, cette opération a été menée par deux bandits. Munis d’armes automatiques (un PA et un AK-47), ils circulaient à moto et se sont dirigés vers un bureau de cambistes qu’ils avaient, très certainement, repéré à l’avance.

L’un des malfrats est resté dehors pour faire le guet, avec un fusil en main, pour dissuader ceux qui voudraient intervenir et perturber le bon déroulement de l’opération. Pendant ce temps, l’autre bandit a pénétré dans le local et braqué les occupants. Tenant les cambistes en respect avec son arme, il leur a clairement fait savoir ses intentions. Il s’est ensuite dirigé vers les deux caissières et les a sommées de lui remettre l’argent. Ensuite, comme dans un film western, le malfrat est ressorti en tirant en l’air pour effrayer tous ceux qui ont assisté impuissants à cette attaque.

En l’absence des victimes, elles-mêmes, aucune de nos sources n’a été en mesure de nous dire avec exactitude la somme que les pauvres caissières ont remis au bandit armé.

Le hold-up ne s’est pas déroulé sans anicroches. Le vigile des lieux et deux clients ayant tenté de résister, en essayant de maîtriser l’un des malfrats, ont reçu des balles au niveau des membres inférieurs.

Outre le vigile et le client, deux autres victimes ont été enregistrées dans la rue.

Les bandits, pensent certains témoins, n’ont pas jugé nécessaire de tuer les téméraires qui se sont mis au travers de leu chemin. Pour couvrir leur fuite, ils ont continué à tirer en l’air dans la rue. Les balles perdues ont atteint des personnes qui s’étaient retrouvées au mauvais endroit et au mauvais moment.

TC/MD (AMAP)

 

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