About Moussa Diarra

This author has not yet filled in any details.
So far Moussa Diarra has created 3483 blog entries.

Un an après l’attaque du bateau Tombouctou : Les populations se souviennent douloureusement du drame

La foule des rescapés, recevant la visite du Gouverneur de région. Au milieu, une femme tient dans ses bras, un nourrisson (rescapé) de 4 mois, dont la mère a perdu la vie, dans le drame

Par Mohamed Gakou

Gourma Rharous, 08 sept (AMAP) 7 septembre 2023-7 septembre 2024. Voici, un an déjà que le bateau « Tombouctou » de la Compagnie malienne de navigation fluviale (COMANAF) avait été victime d’une attaque terroriste, d’une rare violence, faisant plus d’une centaine de morts, de nombreux blessés et laissant beaucoup de séquelles psychologiques.

Les populations de la bande du fleuve, du Cercle de Gourma Rharous et particulièrement, celles des communes de Banikane, où avait eu lieu le drame et celle de Rharous qui avaient accueilli les rescapés, se souviennent de cette sombre journée, qui a endeuillé des centaines de familles et l’ensemble des Maliens. Les populations des communes de Banikane et Rharous se souviendront longtemps de cette journée du 7 septembre où avait eu lieu, une attaque terroriste contre le bateau long-courrier « Tombouctou », de la COMANAF. Cette attaque lâche et barbare et son chapelet de drames humains continuent de hanter les esprits.

La fille d’un enseignant à la retraite, au nombre des victimes, témoigne : « jusqu’à mon dernier souffle, je n’oublierai jamais cette journée où mon père est décédé dans des conditions atroces, victime de la barbarie humaine, sans avoir eu le temps de nous dire adieu. Il est présent à chaque instant dans mon esprit et mon cœur ne pourra jamais se défaire de cette lancinante douleur ». Ce témoignage est interrompu par un long sanglot, suivi de chaudes larmes. A.T, lui, est commerçant de son état. Il était allé se ravitailler en marchandises à Gao et revenait par le bateau, quand l’attaque s’est produite. Les yeux perdus dans le vague, il témoigne : « les passagers étaient à mille lieux de s’imaginer une attaque, quand le ciel nous est tombé sur la tête ».

Le bateau est une entité grouillante de vie et à bord, chacun s’occupe de ses activités ou se repose, le temps d’arriver à destination. Ce témoin poursuit : « j’étais là à déguster du thé et à deviser avec des compagnons de voyage, quand une détonation sourde retentit, semblable à un violent coup de tonnerre. Le bateau tangue dangereusement. Le temps s’est comme figé. Puis, soudain, les portes de l’enfer s’ouvrent. De tous les côtés les armes crachent la mort. Le bateau tangue de toutes parts, sous l’impact des projectiles. Les éléments des FAMa qui escortent le bateau ripostent énergiquement. C’est la panique totale à bord. Le sauve-qui-peut s’empare des passagers. Certains sautent à l’eau, d’autres s’enferment dans leurs chambres, bientôt prises par un incendie général. Tout crame à bord. Ce spectacle macabre est ponctué par les cris des enfants et des femmes qui implorent, secours. En face du lieu du drame, les habitants lancent leurs pirogues sur le fleuve, pour porter assistance à ceux qui se débattent dans les eaux, cherchant à fuir cet enfer flottant. Un spectacle à fendre l’âme ». Sur ces mots, le regard de notre témoin s’embue de larmes et il tourne le dos pour s’en aller, incapable de terminer son récit et comme s’il cherche à fuir ce cauchemar.

Des témoignages du genre foisonnent et leurs auteurs partent toujours avant de finir de raconter leurs histoires, comme pour exorciser, ce jour tragique. « Ce douloureux souvenir restera gravé dans les mémoires pour l’éternité et sera écrit en lettres de feu, dans les annales de  l’histoire de la lutte contre le terrorisme dans notre pays », conclut un édile de la commune de Rharous.

MG/MD (AMAP)

Diéma : prière collective pour la pluie

L’arrêt de la pluie fait craindre une disette

Diéma, 06 sept (AMAP) L’Imam de la grande mosquée de la ville de Diéma (Ouest), El Hadji Salim Sacko, a initié, ce vendredi matin, une prière collective, sur la place d’indépendance, pour la pluie, a constaté l’AMAP sur place.

Plusieurs centaines d’hommes, de femmes et d’enfants, ont imploré le Tout-puissant, afin qu’Il fasse pleuvoir, à Diéma où depuis près de vingt jours, une seule goutte de pluie n’a arrosé la terre de cette localité, reconnue cependant comme zone agro-sylvo-pastorale. On craint que la campagne agricole de cette année ne soit perdue.

Selon l’Imam Salim Sacko, « ce genre de prière était organisé par le Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui), chaque fois qu’il y avait un arrêt prolongé des pluies. »

Ainsi, chaque fidèle a fait quelques rakats avant de prêter une oreille attentive aux précieux messages du guide religieux.

L’heure est grave à Diéma. Les populations ne savent plus à quel saint se vouer. Les personnes et les animaux souffrent énormément de l’absence prolongée de pluie. Les producteurs agricoles commencent à perdre espoir.

A l’heure actuelle, toutes les cultures sont attaquées par la moisissure.

OB/MD (AMAP)

Koutiala (Sud) inaugure ses premiers feux tricolores

Koutiala, 05 août (AMAP) La ville de Koutiala, dans le Sud du Mali, a étrenné ses premiers feux tricolores lors d’une cérémonie officielle, jeudi, au rond-point Zanga Coulibaly, dans la nouvelle capitale régionale.

Le gouverneur de Région, le général de brigade Abdoulaye Cissé, a présidé cette cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs personnalités.

Le rond-point Zanga Coulibaly connait un trafic intense de véhicules et d’engins de toutes catégories et constitue un point critique de convergence où la circulation n’est pas sans risque. La place a connu, assez souvent, des accidents de la circulation routière dont certaines sont été tragiques. De janvier à septembre 2024, la police a enregistré 148 cas d’accidents, 196 blessés et 03’morts.

« C’est pourquoi, les feux tricolores viennent à point nommé », a dit le gouverneur de Région. Selon le général Abdoulaye Cissé, ces deux feux tricolores « vont sans nul doute réduire le taux d’accidents de la circulation routière dans la ville de Koutiala. »

ID/MD (AMAP)

La douane malienne saisit 148 briques de cannabis à Diboli (frontière sénégalaise)

Bamako, 05 août (AMAP) Le bureau secondaire des Douanes du Mali, à Diboli (Ouest), à la frontière avec le Sénégal, a saisi, lundi, 148 briques de chanvre indien transportées sur deux motos, indique un communiqué des services de communication de la direction générale.

Selon ce texte, publié mercredi, la drogue, en deux colis, aurait pu être introduits sur le territoire national, n’eut été la vigilance des soldats de l’économie

Le Bureau secondaire des douanes de Diboli n’est pas à sa première saisie de drogue. La dernière remonte au jeudi 8 août 2024 quand une patrouille a mis la main sur 78 briquettes de cannabis provenant de Bamako et à destination du Sénégal.

Le produit prohibé était caché dans l’habitacle d’une vieille voiture. Pour l’extraire, les douaniers ont dû démonter les sièges arrière, avant d’ouvrir les parois de séparation du coffre du véhicule.

AT/MD (AMAP)

Régions du Sahel et du lac Tchad : L’Arabie saoudite accueillera une conférence des donateurs pour soutenir les déplacées et les réfugiés

Réunion de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) (Photos d’archives)

Riyad, 28 août (UNA-AMAP) Le Royaume d’Arabie saoudite a annoncé qu’il accueillera, le 26 octobre 2024, une conférence ministérielle de haut niveau des donateurs. avec le soutien de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), pour répondre à la crise humanitaire aiguë au Nigéria, au Niger, au Tchad, au Cameroun, au Burkina Faso et au Mali, rapporte l’Union des agences de l’Organisation de la coopération islamique (UNA).

La conférence, organisée conjointement par le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salman (KSrelief) et l’OCI, en coopération avec le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), « vise à mobiliser des ressources et à coordonner les efforts pour fournir une assistance essentielle afin de sauver des vies, de protéger les civils et de promouvoir les efforts visant à aider les personnes touchées à sortir de la crise. »

La conférence mettra l’accent sur les plans de réponse humanitaire coordonnés par l’ONU (HRP). D’autres objectifs clés comprennent la sensibilisation à la crise multiforme et à la manière d’y faire face ; établir des partenariats solides pour promouvoir une réponse humanitaire efficace et un soutien accru aux solutions à long terme.

« Nous reconnaissons l’importance de soutenir les populations des régions du Sahel et du lac Tchad. Cette conférence est une étape cruciale vers la mobilisation des ressources nécessaires et la création de partenariats pour répondre aux besoins humanitaires urgents dans ces régions. Ensemble, nous pouvons apporter de l’espoir et du soulagement à des millions de personnes. », a déclaré le Superviseur général de KSrelief, Dr Abdullah Al Rabeeah.

Pour sa part, le Secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a appelé, « à cette fin, les États membres donateurs de l’OCI, les institutions donatrices et les partenaires internationaux à saisir cette opportunité et à fournir les ressources financières nécessaires pour aider à améliorer les conditions de vie des communautés vulnérables dans ces régions en difficulté. »

« Le Sahel et le bassin du lac Tchad sont confrontés à une crise sans précédent », a déclaré la Secrétaire générale adjointe par intérim aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, Joyce Msuya. « Cette conférence représente une opportunité cruciale pour la communauté internationale et les pays touchés de se réunir pour mobiliser davantage de ressources et davantage de soutien – pas seulement pour la réponse humanitaire immédiate, mais pour aider la région à sortir de la crise et à réaliser son énorme potentiel », a-t-elle ajouté.

« Les conflits, l’instabilité et la violence continuent de pousser des millions de personnes à fuir leurs foyers au Sahel et dans le bassin du lac Tchad – une région du monde qui doit de plus en plus faire face aux effets déstabilisateurs du changement climatique et de l’insécurité alimentaire. Nous ne devons ménager aucun effort pour aider les populations déplacées de force et les communautés qui les accueillent », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi.

« Nous sommes reconnaissants au Royaume d’Arabie saoudite, à l’OCI et à nos partenaires pour leurs efforts visant à mobiliser l’attention et les ressources nécessaires pour remédier à la grave pénurie de financement qui frappe la région, afin de soutenir les réfugiés et les populations dans le besoin. »

Les Nations Unies estiment a près de 33 millions, les personnes qui ont besoin d’aide humanitaire et de protection dans la Région. Parmi-celles-ci, environ 11 millions de déplacées à l’intérieur du pays et de réfugiés dans le Sahel et autour du lac Tchad.

Les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad sont confrontés à une crise multiforme depuis plus d’une décennie. Ces régions sont confrontées à des défis importants qui entraînent une instabilité sociale et économique continue et une perturbation des moyens de subsistance.

En outre, l’assèchement du lac Tchad, une bouée de sauvetage pour des millions de personnes, a aggravé la situation humanitaire, nécessitant une intervention urgente.

MD (AMAP)

Le président Assimi Goïta salue les liens de fraternité et de bon voisinage entre le Mali et le Burkina Faso

La coopération sécuritaire avec le Burkina Faso s’est améliorée et renforcée avec l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir (Colonel Assimi Goïta)

La coopération sécuritaire avec le Burkina Faso s’est améliorée et renforcée avec l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir (Col Assimi Goïta)

Bamako, 25 juin (AMAP) La coopération entre le Mali et le Burkina Faso et la question sécuritaire ont été les sujets majeurs traités par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré qui a reçu en audience, mardi, le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta en visite d’amitié et de travail, à Ouagadougou, indique un communiqué de la Direction de la Communication de la Présidence du Faso.

« Nous avons fait le point de notre coopération sur le plan bilatéral, abordé les questions sécuritaires et les questions sur le plan du développement économique. Nous avons parlé surtout de défis auxquels nous sommes confrontés et comment élaborer des projets afin de pouvoir gérer ces défis », a indiqué le colonel Assimi Goïta, cité par le communiqué.

Le chef de l’Etat malien, qui a animé un point de presse à l’issue du tête-à-tête avec son homologue burkinabè, a ajouté qu’il a été, aussi, « question de dégager des perspectives orientées vers, non seulement la sécurisation des populations burkinabè et maliennes mais, surtout, vers le développement socio-économique des deux pays. »

Selon le colonel Goïta, la coopération sécuritaire avec le Burkina Faso s’est améliorée et renforcée avec l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir.

« Aujourd’hui cette coopération se situe à trois niveaux. Il s’agit des formations conjointes que nous menons entre les deux Etats en vue de renforcer nos capacités opérationnelles terrestres et aériennes, le partage de renseignement entre nos services de renseignements et la mutualisation de nos moyens », a dit le chef de l’Etat malien.

Se prononçant sur la situation sécuritaire de son pays, le président de la Transition au Mali a assuré qu’elle est « sous contrôle » et que « la peur a même changé de camp. » « Les FAMA gardent l’initiative sur le terrain. (…) Elles sont déployées sur toute l’étendue du territoire national », a dit le colonel Goïta.

Il a, par ailleurs, souligné le retour de l’Administration et des services sociaux de base dans les différentes localités. Pour le président Goïta, la sécurisation du référendum et du dialogue inter malien sont à mettre à l’actif des FAMA.

Selon lui, beaucoup de bases terroristes ont été détruites, des leaders terroristes neutralisés avec la reddition de plusieurs autres jadis actifs sur le terrain. Il s’est dit confiant et a indiqué que dans le Sahel, « la situation est sous contrôle également. »

Le président malien a déclaré qu’avec la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), les Chefs d’État ont décidé de prendre leur destin en main, « de sortir des partenariats de façade et non efficaces pour s’orienter vers des partenaires sincères tels que la Russie, la Chine, la Turquie. » « Ces nouveaux partenariats ont permis aux trois pays de bien s’équiper et de mener avec efficacité les opérations contre les groupes armés terroristes », a-t-il ajouté.

« Le terrorisme est devenu un enjeu géopolitique dans la main de certains partenaires stratégiques. Mais ce défi de la lutte contre le terrorisme, qui est manipulé et financé par certaines puissances étrangères, est loin de répondre aux aspirations de nos populations. Raison pour laquelle nous avons décidé de mutualiser nos moyens, de partager nos informations et de faire des opérations avec beaucoup de résultats. Nos destins sont liés, nous avons pris un chemin de non-retour. Que cela soit clair », a soutenu le président malien.

Convaincu qu’on ne peut parler de développement sans parler d’agriculture, de commerce, d’infrastructures et d’industrialisation, le colonel Goïta annonce que « nos experts sont en train de travailler, et vont nous faire des propositions. » « Nous allons voir dans quelle mesure nous allons mettre en œuvre ces propositions pour le bien-être de nos populations. ».

MD (AMAP)

Mali-Burkina Faso : Le président Assimi Goïta attendu mardi à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail

Visite officielle du capitaine Ibrahim Traoré à Bamako, en novembre 2022 (Archives)

Bamako, 24 juin (AMAP) Le Président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta va séjourner ce mardi 25 juin à Ouagadougou dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, annonce la Direction de la Communication de la Présidence du Faso sur son compte Facebook.

« C’est la première visite du président Goïta au Burkina Faso. Et, au cours de son séjour, les deux chefs d’Etat vont revisiter l’excellente relation de coopération qui existe entre la République du Mali et le Burkina Faso », indique la même source.

Les deux chefs d’État échangeront sur plusieurs questions d’intérêt commun, notamment « les défis de la lutte contre le terrorisme et ceux liés au développement socioéconomique et à la quête d’une souveraineté totale de leurs pays respectifs ».

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger confrontés aux attaques terroristes, ont décidé, dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), de prendre leur responsabilité en mutualisant leurs efforts et leurs énergies pour libérer leur territoire des forces du mal.

Cette rencontre des deux chefs d’Etat de pays membres de l’AES sera également une occasion de renforcer « l’Alliance pour le bonheur des peuples burkinabè, malien et nigérien’, ajoute la présidence du Faso.

Ce déplacement du président de la Transition intervient après la visite officielle du capitaine Ibrahim Traoré à Bamako, en novembre 2022. Aux termes de son séjour bamakois, le président burkinabè avait expliqué que « le plus important pour nous, dans la situation actuelle, c’est le défi sécuritaire. »

« On est venu échanger sur comment renforcer notre coopération militaire et pouvoir mieux mener nos opérations pour sécuriser nos populations », a-t-il ajouté.

Le capitaine Ibrahim Traoré a rappelé que le Mali et le Burkina Faso sont deux pays frères. Le chef de l’État du Faso avait donc exhorté les populations burkinabè, malienne et sahélienne à être « beaucoup plus solidaires, à se donner la main et à rester unies dans cette lutte » contre le terrorisme.

Quant au choix porté sur Bamako pour son premier déplacement à l’étranger, le capitaine Traoré a précisé que le Mali et le Burkina Faso partagent une frontière longue de 1 200 km avec beaucoup d’échanges entre les populations.

MD (AMAP)

 

Burkina Faso : Arrivée du président Goïta à Ouagadougou

Les deux chefs d’Etat ont eu un bref entretien au salon d’honneur présidentiel de laeroport de Ouagadougou

Ouagadougou, 25 juin (AIB-AMAP) – Le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, a été acceuilli, mardi en fin de matinée, sur le tarmac de l’aéroport de Ouagadougou, par son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a constaté l’AIB.

Après les salutations d’usages et l’exécution des hymmes, les deux autorités ont eu un bref entretien au salon d’honneur présidentiel.

Sur le chemin du palais présidentiel de Ouagadougou, les présidents Traoré et Goïta ont été acclamés par une foule aux abords de l’aéroport.

MD (AIB-AMAP)

Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Bamako jeudi pour une visite de quelques heures

Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Bamako jeudi pour une visite de quelques heures

Bamako, 30 mai (AMAP) Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est arrivé à Bamako, la capitale malienne,  ce jeudi 30 mai, pour une visite d’amitié et de travail de quelques heures, a constaté l’AMAP.

C’est à 10 h 45 mm que l’avion du chef de l’État sénégalais s’est immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international président Modibo Keïta-Senou. Vêtu d’un costume noir, sur une chemise bleu-ciel avec cravate gris foncé, le nouveau président sénégalais a été accueilli au bas de la passerelle par le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, sans accolade mais avec un échange de poings fermés empreint de chaleur entre les personnalités.

Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité au Mali ainsi que des autorités administratives et coutumières de Bamako étaient présent à l’accueil.

Le président sénégalais est accompagné d’une forte délégation comprenant au moins quatre membres du gouvernement dont le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Mme Yassine Fall.

Après le cérémonial d’accueil suivi de l’exécution des hymnes nationaux, les deux chefs d’État ont eu un bref entretien au salon d’honneur du pavillon présidentiel. Ensuite, le cortège présidentiel a mis le cap sur la colline de Koulouba où l’hôte de marque sera reçu en audience par son homologue malien.

Selon le programme de la visite, les deux personnalités auront une séance de travail avant de partager un déjeuner offert par le colonel Assimi Goïta. C’est après ce repas que le président sénégalais quittera la capitale malienne, dans l’après-midi, pour Ouagadougou, au Burkina Faso.

Cette visite de l’ancien candidat du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), sera l’occasion de renforcer la coopération entre Dakar et Bamako. Mais, aussi, l’occasion d’aborder les questions politiques d’intérêt commun, notamment sur le plan régional.

La visite s’inscrit, aussi, dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Le président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, avait représenté le président de la Transition lors de l’investiture du président Bassirou Diomaye Faye, le 02 avril dernier, à Dakar.

Élu dès le 1er tour avec plus 54, % des voix à l’issue de la présidentielle du 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye est devenu, à 44 ans, le plus jeune président de l’histoire du Sénégal.

Dans le cadre des ses visites sous-régionales, entamées quelques jours après son investiture, Bassirou Diomaye Faye s’est rendu dans plusieurs pays du Mali. Il s’agit, entre autres, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Nigeria et du Ghana.

AT/MD (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 22 mai 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 22 mai 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

  • adopté des projets de texte ;
  • et entendu des communications

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

  1. Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Réforme du Secteur de la Sécurité, le Gouvernement a adopté le Décret n°2016-0401/P-RM du 09 juin 2016 fixant le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité.

La fin de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger a entrainé des conséquences sur les structures chargées de sa mise en œuvre et sur certaines réformes institutionnelles.

Le projet de décret est initié dans ce cadre. Il vise à adapter, entre autres, la composition et les missions du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité au contexte sécuritaire actuel du pays.

Son adoption consacre un nouveau Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité composé d’un Comité d’Orientation, d’un Commissariat et des Comités consultatifs aux niveaux régional et communal.

  1. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Conseil des Ministres a adopté :
  2. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion ;
  3. un projet de décret portant création, organisation et modalités de fonctionnement de la Commission nationale d’Intégration.

L’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du Processus d’Alger prévoyait dans ses mécanismes, la mise en place des structures chargées exclusivement du processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et d’intégration des combattants des Mouvements armés signataires.

C’est dans ce cadre que la Commission nationale de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et la Commission nationale d’Intégration ont été créées.

L’annonce de la fin dudit Accord par le Gouvernement nécessite des changements institutionnels, notamment la relecture des textes de création de la Commission nationale de Désarmement- Démobilisation-Réinsertion et de la Commission nationale d’Intégration.

Les projets de décret adoptés, étendent les missions des deux structures à l’ensemble du territoire pour mieux accompagner les efforts de défense et de sécurisation du territoire national, de réconciliation et de cohésion nationale.

  1. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant la cession à titre gratuit, à l’Etat de Palestine, de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°239 207 du Cercle de Kati.

La parcelle de terrain, d’une superficie de 16 ares, sise à N’Tabacoro, est destinée à la construction d’une clinique médicale moderne à vocation sociale en vue du renforcement du système de santé.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

  1. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé le Conseil des Ministres de l’état d’avancement des missions universitaires de Bandiagara et de

La création des Universités implantées dans les régions est en parfaite harmonie avec les objectifs stratégiques de la Politique nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et marque la ferme volonté des pouvoirs publics d’inscrire la mise en place d’un système d’enseignement et de recherche plus performant au cœur des problématiques de développement de notre pays.

Aussi, la création de l’Université Polytechnique de Bandiagara et celle de Kayes découle d’une volonté politique clairement exprimée par le Gouvernement et consiste à soutenir en priorité la formation d’un capital humain d’excellence pour répondre aux besoins locaux, régionaux et nationaux.

Pour ce faire, deux missions universitaires ont été créées sur instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat.

La mission universitaire de Bandiagara a déposé son rapport et celle de Kayes est en cours.

  1. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a informé le Conseil des Ministres de la mise en place du Programme de Formation à la citoyenneté, dénommé « A l’Ecole de la Citoyenneté ».

« A l’Ecole de la Citoyenneté » est un programme de formation et d’éducation citoyenne. Il est initié à l’endroit des jeunes du pays et vise à inculquer et développer chez les jeunes l’esprit patriotique en vue de faire d’eux des bâtisseurs et des défenseurs de la Nation, des citoyens engagés, dévoués et toujours prêts à répondre présents à l’appel de la Nation et à contribuer activement à la construction et à la défense du pays.

Il est piloté par un Comité consultatif permanent et comprend trois cycles à savoir : un 1er cycle basé sur l’initiation aux notions et concepts de citoyenneté et du civisme, un 2ème cycle axé sur les études de cas à travers nos us et coutumes, nos traditions, les sociétés d’initiation et d’éducation à la vie sociale et un 3ème cycle réservé aux auditeurs ayant accompli les deux premiers cycles qui seront engagés comme des formateurs, des pairs éducateurs, des relais médiateurs de la paix, de la concorde et de la cohésion sociale.

Le programme, dont la 1ère cohorte concerne 200 jeunes garçons et filles, sélectionnés à travers tout le pays de façon inclusive, sera lancé le 25 mai 2024 au Palais des Pionniers à Dianèguela en Commune VI.

  1. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres :
  2. de l’organisation de la 3èmeédition du Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage (SITA-BARA KALAN NI WASSA).

Le Salon de l’Ingénierie, de la Transformation et de l’Apprentissage qui se tiendra du 03 au 06 juillet 2024 à Bamako a été institutionnalisé par le Gouvernement de la République du Mali en novembre 2014.

Pour attirer beaucoup plus de jeunes et améliorer l’image de cette formation technique et professionnelle, le Salon vise à contribuer à la promotion de la formation technique et professionnelle, à l’apprentissage des métiers, à l’insertion de milliers de jeunes, à la lutte contre la pénurie de main- d’œuvre qualifiée dans plusieurs secteurs vitaux de l’économie.

La présente édition regroupera près de 5000 participants et mettra en compétition 100 apprenants dans 10 corps de métiers. Des conférences débats et des séances de découvertes des métiers seront également organisées.

Les pays de l’Alliance des Etats du Sahel et le Maroc sont les invités d’honneur.

  1. de la participation du Mali à la deuxième édition du Salon Gitex Africa Morocco.

Le Ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration du Royaume du Maroc organise du 29 au 31 mai 2024 à Marrakech, la deuxième édition du Salon Gitex Africa Morocco.

Cet évènement technologique et entrepreneurial enregistrera la participation de milliers de délégués constitués de représentants de Gouvernements, de grandes entreprises informatiques et de Start-up du continent et du monde entier.

Les thématiques du salon portent, entre autres, sur la gouvernance, l’accélération et la transformation numérique pour la croissance économique en Afrique.

La participation de notre pays à ce salon permettra d’enrichir les initiatives en cours de formulation sur la stratégie nationale de digitalisation de la formation professionnelle et de la plateforme numérique sur les sortants des centres de formation professionnelle.

  1. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :
  2. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente.
  3. par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

 

 

Go to Top