About Moussa Diarra

This author has not yet filled in any details.
So far Moussa Diarra has created 3672 blog entries.

Ségou : les médias et Organisations de la société civile se forment à l’apaisement des tensions sociopolitiques en périodes électorales 

Ségou, 22 janv (AMAP) La Maison de la presse, en partenariat avec l’ambassade des États-Unis au Mali, a organisé à l’intention des médias et Organisations de la société civile (OSC) de la région de Ségou, des sessions de formation sur : « Le rôle des médias dans la prévention et l’apaisement des tensions sociopolitiques en périodes électorales », qui s’est tenue du 21 au 22 janvier et sur : « L’éducation aux médias et à l’information », du 23 au 24 janvier.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de la région de Ségou, Yamadou Keïta. C’était en présence du maire de la Commune urbaine, Nouhoun Diarra et du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté.

Ces sessions de renforcement de capacités interviennent après celles organisées dans la région de Sikasso et dans le District de Bamako. Elles étaient animées par les doyens de la presse, Mahamane Hamèye Cissé et Sadou Abdoulaye Yattara.

Ces rencontres visaient à former les journalistes et OSC, notamment les jeunes et les femmes afin de prévenir les conflits liés aux élections et contribuer à l’apaisement du climat politique en période électorale.

Dans son intervention, le maire de la commune urbaine de Ségou a  salué l’organisation de ses sessions. Nouhoun Diarra a particulièrement remercié le président de Maison de la presse et l’ensemble de ses collaborateurs pour les efforts déployés dans l’amélioration des conditions de travail des professionnels des médias.

Quant au président de la Maison de la presse, il a déclaré que ce rendez-vous du donner et du recevoir permettra de renforcer les capacités des acteurs de médias et de la société civile, sur des missions pertinentes qui touchent au processus électoral. Bandiougou Danté a émis le vœu de voir cette formation s’étendre à l’échelle des autres régions du pays avec le soutien des partenaires. Il a enfin invité les hommes de médias au respect des règles d’éthique et de déontologie.

De son côté, le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de la région de Ségou a remercié la Maison de la presse pour le choix porté sur les professionnels des médias et acteurs des organisations de la société civile, notamment les jeunes et les femmes de Ségou pour bénéficier de ces renforcements de compétences.  Pour Yamadou Keïta, les deux thématiques choisies pour ces sessions résonnent, profondément avec la situation actuelle de notre pays.

Par ailleurs, il a souligné que la formation des journalistes au fact-checking (vérification des faits) et à la méditation sociale, permettent de désamorcer des crises électorales et post-électorales. «Ces thématiques choisies, qui s’inscrivent dans la volonté des professionnels de l’information et de l’espace civique que vous êtes, contribuent à la mise en place d’un environnement médiatique propice au développement harmonieux de la citoyenneté et à la consolidation de la démocratie dans notre pays», a-t-il indiqué.

MS/MD (AMAP)

Les agences de presse, des acteurs-clés de la résilience sanitaire en Afrique (Président de la FAAPA)

Sale, 22 janv, 2025 (AMAP) « Les agences de presse, de par leur double rôle citoyen et opérationnel, se positionnent comme des acteurs clés de la résilience sanitaire des nations africaines », a déclaré, mercredi à Salé, le président de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), Directeur général de l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), M. Fouad Arif.

M. Arif cité par la MAP a indiqué qu’en conjuguant ces deux rôles, les agences de presse renforcent en même temps « la cohésion sociale et (soutiennent) les efforts des gouvernements et des organisations de santé”, Le président de la FAAPA, qui intervenait à l’ouverture de la 8-ème Assemblée générale de la FAAPA, qui se tient sous le thème “Les agences de presse africaines, levier de promotion de la souveraineté sanitaire du continent”, a ajouté que nous avons tous vécu « cette résilience africaine durant la pandémie de Covid 19, une crise sanitaire qui a été accompagnée d’une véritable crise informationnelle.”

Il a rappelé « le flot incessant de fake news qui, pendant la pandémie, ont plus ou moins ébranlé le quotidien de dizaines millions de personnes à travers le monde”, expliquant que cette vague de désinformation s’était propagée via les réseaux sociaux plus rapidement que le virus lui-même, poussant l’Organisation mondiale de la santé à qualifier ce phénomène d’”infodémie”.

L’ensemble des agences de presse présentes peuvent témoigner de leur mobilisation exemplaire lors de la crise sanitaire, “dans un effort de protection de la souveraineté de l’information de nos pays respectifs”, a-t-il ajouté, notant que ces efforts, déployés au niveau national, doivent, aujourd’hui, être mutualisés et consolidés au niveau continental, pour lutter ensemble contre des pandémies et des « infodémies » qui ne connaissent ni frontières géographiques, ni barrières de langues ou de cultures.

« Cette ambition avait été déjà impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, dans Son message aux participants à la Première Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, en novembre 2022 à Marrakech », a affirmé M. Arif.

A cet égard, a-t-il rappelé, le Souverain avait souligné : “Nous formons l’espoir que l’Afrique parvienne à mutualiser ses efforts pour relever les défis auxquels elle doit faire face. Pour ce faire, il nous faut adopter des politiques d’anticipation et de prévention et mobiliser tous les moyens disponibles afin de protéger la santé et de préserver la dignité des citoyens africains.”

C’est en droite ligne de cette vision du Roi Mohamed VI « et dans l’objectif de protéger la santé et de préserver la dignité des citoyens africains, que se tiennent les discussions de cette assemblée générale », a relevé le président de la FAAPA.

Fouad Arif  a adressé ses remerciements à « tous ceux qui ont contribué à rendre possible la tenue de cette réunion, et en particulier les partenaires, qui ont démontré leur confiance en la force de la FAAPA à jouer son rôle de plateforme médiatique africaine de référence », notant qu’il y a 10 ans, la création de la Fédération annonçait la naissance d’une nouvelle dynamique africaine dans le domaine communicationnel.

« Les exemples d’actions concertées pour replacer les spécificités africaines au cœur du traitement de l’information ont été nombreux, notamment durant l’année écoulée », s’est-il félicité, soulignant, à cet égard, la mobilisation des agences de presse de la FAAPA lors du lancement par la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé de l’Académie africaine des sciences de la santé, en novembre dernier, à Dakhla.

Et M. Arif de relever que cette institution a pour objectif de créer un espace d’échange et de partenariat pour promouvoir la recherche scientifique en santé, dans un contexte qui s’adapte aux spécificités de l’Afrique et de mettre également l’accent sur l’excellence dans l’enseignement des sciences de la santé, en proposant des formations qui répondent aux besoins du continent.

“Son lancement à Dakhla a représenté l’occasion de joindre les deux thématiques qui nous rassemblent également aujourd’hui : les souverainetés informationnelle et sanitaire de notre continent”, a dit le président de la FAAPA.

Le Continent a longtemps été confronté à des défis sanitaires majeurs, particulièrement exacerbés lors des crises sanitaires, a rappelé M. Arif, faisant savoir que « ces crises, aussi complexes et parfois fatales qu’elles aient pu être, ont contribué à révéler un potentiel immense : celui de la résilience africaine, de l’expertise locale et du désir croissant et insoupçonné d’une souveraineté sanitaire. »

“L’année dernière, nous parlions durant cette même assemblée de la reconquête de la souveraineté africaine en termes d’information et de la réappropriation du récit continental. Il devient clair aujourd’hui que cela passe inexorablement par la maîtrise de l’information sanitaire et ce, à travers le double rôle citoyen et opérationnel que joue l’agence de presse”, a-t-il dit.

Les travaux de la huitième Assemblée générale de la FAAPA rassemblent les Directeurs généraux de plusieurs agences de presse africaines aux côtés d’experts des médias et de santé, ainsi que d’éminentes personnalités de divers horizons, avec comme point d’orgue les 10 années de la FAAPA, espace de réflexion sur l’avenir des agences de presse africaines et sur le rôle qu’elles doivent jouer au 21ème siècle dans leurs diversités et leurs spécificités respectives.

MD (AMAP)

Célébration du 20 janvier à l’intérieur du Mali (Suite et fin)

De nos correspondants :

Ibrahim DEMBELE

Sadou CISSE

Sidy DOUMBIA

Koutiala, 21 janv (AMAP) Les festivités marquant le 64ème anniversaire de la création de l’armée malienne se sont déroulées au Centre d’instruction de Ouolobougou, à Kouliala, à travers une revue de troupes, un défilé militaire et un cross-country avec une forte présence des forces vives de la localité.

Le gouverneur, le général de Division, Abdoulaye Cissé, a effectué la revue des troupes, accompagné par le directeur du centre, le lieutenant-colonel Zakaria Sangaré et des autorités militaires de la région.

Dans son allocution, le lieutenant-colonel Zakaria Sangaré, s’est d’abord incliné respectueusement devant la mémoire de ses frères d’armes tombés sur le champ d’honneur. Il a ajouté que leurs sacrifices inspirent leurs frères « à persévérer malgré les épreuves car ils sont la preuve éclatante que le prix de la liberté est parfois payée au prix de la vie. » Aux blessés de guerre considérés comme des héros vivants qui portent dans leurs chaires les stigmates du combat, il a réitéré la gratitude de tous parce que « leur courage force le respect et reste une source de motivation pour nous tous. »

A la suite du lieutenant-colonel Zakaria Sangaré, le gouverneur de la Région de Koutiala, le général de Division Abdoulaye Cissé a loué « la bravoure et engagement sans faille » des Forces armées maliennes (FAMa).

S’adressant particulièrement aux soldats dans une Interview donnée à la presse, le chef de l’exécutif régional a exprimé sa « profonde admiration et sollicitude envers nos défenseurs. nos vaillants soldats qui veillent sur notre nation. »

Un autre temps fort de l’évènement a été le défilé des différentes unités des FAMa sous l’œil admiratif du public venu en grand nombre. Pour joindre l’utile à l’agréable, un cross – country a mis en lice les jeunes de Koutiala. Le clou de l’évènement a été le repas de corps avec les populations. Un véritable moment de communion entre la population et son armée, donc un moment plein de sens.

A KANGABA : Ici, l’événement a été marqué par la montée des couleurs et la cérémonie de remise de kits en vivres et non vivres aux pupilles de la nation et aux veuves des militaires. Après la montée des couleurs, le Commissaire principal de police Alou Sinayoko, Commissaire de la police de Kangaba s’est adressé à l’assistance au nom des FAMa.

Selon le Commissaire, les efforts concrets de restructuration de l’armée, la formation des militaires et leur équipement voulus par les plus hautes autorités de la Transition « ont abouti sans nul doute à la montée en puissance des FAMa. »

Le préfet du cercle qui présidait la cérémonie a au nom de la population remercié le président de la Transition qui a assuré de renforcer la place des militaires dans le pays avec la mise en place prochaine d’une industrie militaire.

YOUWAROU – La célébration de la fête anniversaire de l’Armée malienne a rassemblé tous les porteurs d’uniforme de Youwarou à savoir le détachement militaire, la gendarmerie, la garde nationale du Mali, le cantonnement forestier, les pionniers.

Le public venu nombreux, a eu droit à la montée des couleurs par les FAMas, aux discours du maire, du chef de détachement militaire et de celui du préfet puis le partage du petit déjeuner entre les forces armées de défense et de sécurité et les civils dans la salle des réunions du cercle.

Dans l’après-midi, il y a eu une émission spéciale à la radio pour les FAMas animée par DJ Pélé de Youwarou et un match de football entre les militaires et les jeunes de la ville.

Le représentant du préfet, Abdramane Coulibaly, a qualifié le 20 janvier de « journée chargée d’histoire et pleine d’émotions qui revêt une signification particulière dans un contexte de lutte contre les forces du mal. »

Et pour clore, il s’est incliné devant « la mémoire de tous ceux qui sont tombés sur le champ de l’honneur, les armes à la main »

Quant au chef du détachement militaire de Youwarou, le capitaine Hamadi Diakité, il a félicité la population de Youwarou pour sa « franche collaboration avec les FAMas » et a dit que « la montée en puissance de nos forces armées fait la fierté de tous les Maliens. »

IB/SD/SC/MD (AMAP)

Humanitaire : Lancement du plan de réponse Mali 2025

Bamako, 21 janv (AMAP) Le plan de réponse aux besoins urgents et vitaux des personnes les plus vulnérables affectées par les conflits armés, les déplacements, les urgences sanitaires, et les chocs climatique au Mali a été lancé, mardi, au Centre international de conférence de Bamako (CICB).

Le ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, qui a présidé la cérémonie, a salué « les efforts de l’action humanitaire de l’année 2024 qui ont permis de sauver des vies et d’alléger les souffrances de plus de 1, 8 millions de personnes. »

Elle a exhorté « les partenaires du Mali à poursuivre cet élan dans l’intérêt du peuple malien et dans le respect de la souveraineté nationale. »

Le ministre a souligné que malgré ces efforts, « environ 6,4 millions de personnes, soit 27,7% de la population actuelle, ont besoin d’aide humanitaire et de protection. » « Le plan de réponse humanitaire Mali 2025 cible 4,7 millions d’entre elles, parmi les plus vulnérables, ayant besoin d’assistance dans les secteurs prioritaires tels que la protection, l’éducation, la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, les abris et articles ménagers essentiels, ainsi que l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement pour un montant de 771,2millions de dollars », a indiqué le colonel Assa Badiallo Touré.

Le coordinateur humanitaire par intérim pour le Mali, Khassim Diagne, a exprimé ses remerciements « aux autorités maliennes pour leur engagement et leur soutien indéfectible en faveur du mandat humanitaire, et les partenaires humanitaires pour leur dévouement et leur travail, au service des populations les plus vulnérables, souvent au risque de leur propre sécurité. »

Le ministre-commissaire à la Sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, a pris part à la cérémonie.

ST/MD (AMAP) 

Hajj et Omra : L’Arabie saoudite fixe au 14 février la date limite pour les contrats de services

Jeddah (UNA/SPA/AMAP) Le ministère saoudien du Hajj et de la Omra a fixé au 14 février 2025 la date limite pour les organismes chargés du Hajj des pays pourvoyeurs de pèlerins afin de finaliser leurs contrats pour les services liés au prochain pèlerinage, rapporte l’agence de presse de l’organisation de la coopération islamique (UNA) et l’Agence saoudienne de presse (SPA).

« Le ministère a souligné que ces contrats doivent être finalisés via la plateforme Nusuk Masar, dédiée aux pèlerins étrangers. Le ministère a établi un calendrier précis pour les huit phases clés de la processus par les bureaux des affaires du Hajj. La phase de contractualisation a débuté le 23 octobre 2024 », selon les mêmes sources.

Pour garantir les meilleurs services aux pèlerins, le ministère du Hajj et de la Omra insiste sur l’importance de respecter les règlements établis par les autorités d’Arabie Saoudite, y compris les exigences pour le transport aérien et terrestre.

Il exhorte également au respect des lignes directrices en matière de sécurité, de santé et de procédure énoncées dans l’accord de Hajj entre le ministère et les bureaux du Hajj des différents pays.

Le ministère a signalé qu’ « après la date limite, aucune contractualisation ne sera acceptée et après que les quotas réels pour les pèlerins des pays auront été déterminés. » Le processus d’émission des visas commencera immédiatement après.

Le ministère demande aux bureaux du Hajj de sensibiliser leurs pèlerins sur la nécessité de suivre les règlements et instructions du Hajj, en veillant à ce qu’ils obtiennent des visas et des permis par les canaux officiels.

Les pèlerins doivent également avoir leurs documents d’identification, tels que la carte Nusuk, dès leur arrivée au Royaume d’Arabie saoudite.

MD (AMAP)

Célébration du 20 janvier 2025 à l’intérieur du Mali

Par nos correspondants :

Moussa DIAKITE, Allaye SARRE,

Nabilaye Issa OUATTARA, Nouhoum KONE

Nioro, 21 janv (AMAP)  A Nioro du Sahel  (Ouest), ce 64 ème anniversaire, célébré au Camp militaire El Hadj Omar Tall, se passe après une large victoire des Forces armées maliennes (FAMa), face aux terroristes, le 6 janvier passé.

Plusieurs activités ont émaillé la journée : revue des troupes par le Commandant d’armes et le gouverneur de la région, montée du drapeau., remise d’attestations de reconnaissance

a des personnalités civiles et militaires, aux meilleurs coureurs du cross-country organisé par les jeunes, don de sang par les enseignants du Syndicat de l’éducation de base (SYNEB) au profit des Forces armées maliennes (FAMa).

Enfin, un défilé civil et militaire a mis fin à la célébration.

A Tenenkou, les festivités marquant les 64 ans de la création de l’Armée malienne ont été marquées par l’organisation d’un match de football à l’initiative du Conseil communal de la jeunesse de Tenenkou.

Pour magnifier cet évènement et donner à un cachet particulier à cette célébration , de nombreuses personnalités se sont données rendez – vous au stade Afourou Gourdo Djigandé de Tenenkou pour assister à cette rencontre qui a été plus qu’un match de football mais un moment de communion, de cohésion, de reconnaissance et de soutien à nos FAMAa.

A Kadiolo, les populations du Folona sont sorties en nombre pour donner un grand éclat à ce 20 janvier 2025 et rendre un hommage aux forces armées maliennes. La cérémonie s’est déroulée devant la préfecture, sous la présidence du sous-préfet central Enadarfé AgG Hamidou représentant le préfet.

Défilés des différents corps (FAMa, gendarmerie, garde nationale, police , surveillants de prison, eaux et forêts, douane) et Les femmes des porteurs d’uniforme tout corps confondus ont tenu e haine le public .

Kolondièba : Les épouses des forces de défense et de sécurité (FDS ) du cercle de Kolondièba  (Sud) ont commémoré le 64eme anniversaire de la création de l’Armée malienne le 20 Janvier 1960.

Présidé par le préfet du cercle BoubacarOumar Traoré, les festivités ont regroupé plusieurs personnalités des forces armées de Défense et de sécurité, la Coordination des associations et organisations feminines (CAFO), les services techniques, les légitimes traditionnelles, les collectivités, la société civile,la jeunesse et une foule nombreuse.

 

MD/AS/NIO/NK/MD (AMAP)

Célébration du 20 janvier á Ségou : L’Armée en toute communion

Par Aminata Dindi SISSOKO

Ségou, 20 janv (AMAP) 20 janvier 1961 – 20 janvier 2025, l’Armée malienne a 64 ans. A l’instar de Bamako et des autres localités du Mali, la Région de Ségou n’est pas restée en marge de cet anniversaire. Une cérémonie organisée, ce lundi, au Camp Amadou Cheikou Tall de Ségou, a regroupé en plus des forces armées et de sécurité, des autorités administratives, politiques, légitimités traditionnelles.

Dépôt de gerbe de fleur, remise d’attestations, défilé ont été les temps forts de cette commémoration. En cette occasion solennelle, le commandant de la Zone de défense N2, le colonel Souleymane Doumbia, a rendu un vibrant hommage « aux pères de l’indépendance et à tous nos anciens combattants pour leur sacrifice et surtout la voie tracée, au prix de leur sueur, leur sang et parfois au péril de leur vie. »

Il a également exprimé sa gratitude et sa reconnaissance « à tous ces vaillants hommes politiques, cadres de l’administration publique, officiers, sous-officiers et militaires du rang dont l’engagement, le courage et surtout le sacrifice ont fortement contribué à donner corps à notre outil de défense. »

Le colonel Doumbia a affirmé que « tout comme en 1961, l’Armée malienne a repris, de nos jours, son destin en mains, devenant ainsi, une véritable expression de la souveraineté nationale, à travers l’acquisition d’importants armements aériens et terrestres et surtout le renforcement des ressources humaines, basé sur des programmes de formations continues adéquates.

« A travers la mise en œuvre de l’opération dénommée ‘Dougoukoloko’, la réaffirmation de notre souveraineté nationale s’est traduite, au plan national, par la reconquête des grandes villes du Septentrion de notre pays, suite au départ des forces internationales, avec comme corolaire la présence effective, de nos jours, des FAMa à Ber, Anéfis, Kidal, Aguelhoc, Tessalit et dans d’autres localités récemment tel que Inafarack et Tinzaouatene, après une décennie d’absence », a-t-il-dit.

En ce qui concerne particulièrement le Secteur 5 de l’opération Maliko, c’est-à-dire les Régions administratives de Ségou, San et la partie Sud de la Région de Mopti (Centre), a-t-il-fait savoir, « des progrès furent constatés malgré les actions des Groupes armés terroristes contre les populations et les FAMa. » «

Le déclenchement des Frago « Nonongokalafia » dans les localités de Yolo, Nonongo et Kele; « Bassiguikana » dans les localités de Talo, Ntasseribougou, Fani, Yangasso et Ntobawoloni; « Ponko » au KO3 dans Dongofry ont permis d’apporter assistance aux populations, dans le cadre des campagnes agricoles. « Aussi, il y a lieu de souligner, avec force, la réussite de grandes missions, tels que, la sécurisation du Sanke mon, de plusieurs marchés et foires hebdomadaires, le redémarrage des travaux de construction de la route Gomacoura-Nampala-Léré interrompu par la montée des eaux » s’est-il réjoui.

Le commandant de la Zone de défense N2 a félicité et exprimé toute sa satisfaction à l’ensemble du personnel des Forces de défense et de Sécurité du secteur5, « pour leur engagement patriotique au quotidien. »

Il a salué la mémoire des compagnons d’armes tombés au champ d’honneur et exprimé sa compassion et tout son attachement aux blessés.

Le colonel Souleymane Doumbia a, aussi, précisé que la finalité « de toutes les activités que mènent les FAMa est la préservation de l’intégrité du territoire nationale, la stabilité des institutions de la République et la sécurisation des populations et leurs bien. »

Il a invité « tous à s’inscrire dans la dynamique de consolidation des acquis en travaillant à renforcer notre patriotisme, notre dévouement et surtout notre détermination à faire face à toutes les menaces qui pourraient empêcher la réalisation de l’état final recherché. »

Pour sa part, le directeur de Cabinet du gouverneur, Boureima Angoïba, a rendu un hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui ont consenti d’énormes sacrifices jusqu’à l’ultime souvent pour la sauvegarde de notre patrie, la défense de l’intégrité territoriale du Mali, la sécurisation des personnes et des biens.

Il a souligné que cette « commémoration cette  année intervient dans un contexte de montée en puissance de notre vaillante armée qui est en train de rassurer la population engrangeant victoire sur victoire sur les ennemis. » M. Angoïba a remercié l’ensemble des forces armées et de sécurité pour la confiance redonnée au peuple malien. Il a invité la population à soutenir leurs efforts pour une victoire totale sur les ennemis.

Parmi les invités de cette cérémonie commémorative du 20 janvier, le consul général du Burkina Faso, Mahamadou Ilboudo, a souhaité une bonne fête à ses frères maliens et particulièrement à l’Armée malienne.

Il a invité tous à suivre les instructions des Chefs d’Etats de la Confédération des Etats de Sahel (AES) et soutenir leurs actions. M. Ilboudo a réitéré tout l’accompagnement des peuples de l’AES aux autorités de la Confédération.

ADS/MD (AMAP)

 

 

 

Armée malienne : le président Goïta pose la première pierre du mémorial dédié aux militaires morts au combat

Bamako, 20 janv (AMAP) Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, a posé, lundi, à Kati la première pierre du mémorial dédié aux militaires tombés au front, à l’occasion de la célébration du 64è anniversaire de l’armée malienne.

Arrivé sur le lieu, le général d’armée Assimi Goïta a fait le salut au drapeau sous les notes de la fanfare de l’armée, avant de passer en revue la troupe. Le président Goïta a procédé, ensuite, à la pose de la première pierre du mémorial, marquant ainsi le lancement officiel des travaux.

Le memorail qui sortira de terre, bâti sur une superficie de plus de 10 hectares, est composé d’un monument (le mirador) dédié aux militaires tombés au champ d’honneur, de stèles avec inscription de leurs noms, d’un bâtiment pour l’administration et d’un musée des armées.

On y retrouvera également des ateliers pour le musée, un restaurant, un poste de police, un jardin/parc avec un plan d’eau (espace verts, jets d’eau) et des aménagements divers : voies de circulations intérieures, parkings. « Les travaux seront réalisés entre 18 et 24 mois », selon l’architecte Alpha Diop.

Cette pose de la première pierre intervient seulement quelques jours après la présentation de la maquette du mémorial au Chef de l’État. Au cours de cette rencontre, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le général de corps d’armée, Sadio Camara, avait indiqué que par cette initiative, « notre pays rend hommage aux héros d’hier et d’aujourd’hui qui ont répondu à l’appel du devoir, en donnant leur vie pour que le Mali demeure. »

La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT), le général de corps d’armée Malick Diaw, des membres du gouvernement dont le ministre de la Défense et des anciens Combattants.

On a noté également la présence des représentants des hiérarchies militaires des pays de la Confédération AES.

BD/MD (AMAP)

Région de Dioila : Montée des couleurs nationales pour la Fête de l’armée malienne

La montée des couleurs nationales.

Dioila, 20 janv (AMAP) L’armée nationale a fêté, ce lundi, son 64 ème anniversaire par une montée des couleurs nationales dans l’enceinte du gouvernorat de Dioila et sous la présidence du tout nouveau gouverneur, Mme Coulibaly Mariam Coulibaly.

En présence d’élus locaux, directeurs régionaux, mouvements de jeunes, de femmes, chefs des services locaux, religieux, légitimités traditionnelles, chasseurs, pionniers et forces de défense et de sécurité, le quatrième chef de l’exécutif régional, a effectué la revue des troupes, suivie de la montée des couleurs nationales.

Le gouverneur de la treizième Région administrative du Mali, dans une allocation, a salué « la mémoire de nos devanciers qui osé chasser l’armée coloniale. », en faisant allusion à « l’absence de résultats des différentes forces internationales qui a conduit à leur départ de notre sol. »

Elle a invité alors « l’ensemble des Maliens à un sursaut national afin de montrer aux yeux du monde la maturité du peuple de Soundiata Keïta. » « Le terrorisme qui nous est imposé est sans fondement religieux et n’est rien d’autre qu’une manipulation savamment orchestrée, entretenue par ceux qui ont été chassés de nos terres », a-t-elle soutenu.

Mme Coulibaly a insisté sur le fait que « les pays n’ont pas d’amis et que les relations internationales sont souvent basées sur les rapports de force. » Partant de ce constat, nous devons par tous les moyens soutenir notre armée qui déjà ést montée en puissance a martelé Mariam Coulibaly.

Le gouverneur de Dioila, dont c’est la première sortie publique depuis sa nomination à la tête de la Région, en conclusion, a salué les victoires des Forces armées maliennes (FAMa) « sous le leadership éclairé » du général d’armée Assimi Goita.

C’est par des voeux aux forces de défense et de sécurité et des bénédictions « pour le repos éternel de l’âme de tous les militaires tombés » que Mme Coulibaly a conclu son allocution.

Un match de gala et un repas de corps constitueront les dernières activités de ces festivités à Dioila.

DF/MD (AMAP)

 

20 janvier 2025 : L’Armée malienne célèbre son 64è anniversaire

Bamako, 20 janv (AMAP) Le président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta, a présidé ce lundi 20 janvier, sur la Place d’armes du génie militaire, à Bamako, le défilé militaire marquant la célébration du 64è anniversaire de la création de l’Armée malienne, a constaté l’AMAP.

Aux environs de 8 heures, tout était en place y compris le dispositif sécuritaire. Plusieurs personnalités civiles et militaires dont les membres du gouvernement ainsi qu’un public assez nombreux étaient présents. Les hangars devant accueillir les invités sont parés aux couleurs nationales.

Le chef suprême des armées est arrivé aux environs de 10 heures 15 minutes sous les ovations du public. Il a débuté par le dépôt de gerbes de fleurs sur le monument du soldat inconnu au Génie militaire. Ce geste symbolique a été suivi de la revue des troupes, un exercice auquel le président Assimi Goïta s’est prêté après l’exécution de l’hymne national.

Le général d’armée Assimi Goïta a, également, suivi la remise de distinctions à des militaires méritants, notamment ceux qui ont eu un comportement remarquable sur les théâtres d’opérations. Mais, aussi, ceux qui ont accompli 15 années de service. Sans oublier une distinction spéciale pour les militaires tombés au front et les blessés.

Au programme, un chèque géant sera remis au service social des armées, au bénéfice des soldats et de leurs familles. S’y ajoute le défilé militaire.

SS/MD (AMAP)

Go to Top