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Assises de Bamako : 131 affaires enrôlées pour 168 inculpés dont 117 en prison

Bamako, 28 octobre (AMAP)  La deuxième session de la Cour d’assises de Bamako a débuté, lundi, à la Cour d’Appel de Bamako, avec 131 affaires enrôlées pour 168 inculpés, dont 117 en prison, a constaté l’AMAP.

Parmi les crimes inscrits au rôle figurent 16 cas de terrorisme plus l’affaire de l’assassinat de l’Iman Abdoul Aziz Yattabaré, en janvier 2019.

Les autres se rapportent, notamment, aux crimes de sang, d’infanticides, de blanchiment de capitaux, aux infractions contre les biens, trafic de stupéfiants.

Les jugements se feront concomitamment dans deux salles différentes lors de cette session.

OD/MD (AMAP)

Kouri : Les FAMa repoussent des assaillants non identifiés   

Bamako, 28 0ctobre (AMAP) Les éléments du poste de contrôle de Kouri, dans la Région de Sikasso, ont mis en déroute des assaillants armés non identifiés, dans la nuit du dimanche, aux environs de 21 h, indique le site de l’armée.

 

Suite à la riposte des éléments du poste, précise cette même source, les assaillants ont dû prendre la fuite.

L’on ne déplore aucune perte, ni aucun dégât du côté des Forces armées maliennes (FAMa). Les forces spéciales ont été dépêchées dans le secteur.

 

Ce poste a été déjà fait l’objet dune attaque il n’y a guère longtemps.

 

Ailleurs, à Ténenkou, un homme a poignardé un militaire malien, lundi, au marché de la ville, aux alentours de 11h 30mn, avant de prendre la fuite.

 

La victime, qui était venu chez les cordonniers, a également quitté les lieux en courant. Il se serait dirigé vers le camp militaire.

 

Depuis la matinée, les militaires sont à la recherche de l’agresseur, dans le quartier Ourao-ameri. Pour l’instant, sans résultats

AS/ABD/MD (AMAP)    

Ouverture des travaux de la 44ème session ordinaire du Conseil d’Administration de  l’ORTM

Bamako, 28 octobre (AMAP) La cérémonie d’ouverture de la 44ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Office de radiotélévision du Mali (ORTM) a été présidé ce lundi à la Cité administrative par le Ministre de la Communication, Charge des Relations avec les Institutions, Porte-parole du Gouvernement, Yaya Sangaré, a constaté l’AMAP.

Les membres du Conseil d’Administration vont examiner et adopter le procès-verbal des 42ème et 43ème sessions du 07 mars 2019, le point d’exécution des tâches assignées lors des 42ème et 43ème sessions du Conseil d’Administration, le rapport d’activités 2018, le Plan de formation de l’ORTM et de la note d’orientation sur la comptabilité.

« L’ORTM devrait, dès l’année prochaine mettre en place plus facilement un processus de décentralisation en vue de rapprocher l’Office de ses téléspectateurs et auditeurs de proximité avec l’avènement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), en partenariat avec la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD) » a déclaré le ministre Sangaré.

« Pendant quelques heures dans la journée, des programmes locaux seront diffusés au niveau de chaque station régionale, ce  qui permettra à certaines de nos régions et communes d’informer, d’éduquer, de débattre et de divertir localement, de mettre l’accent sur une histoire, une identité culturelle et une vie économique locales, tout en restant synchronisées sur la chaine nationale pour les grands évènements d’intérêt national » a conclu Yaya Sangaré.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur Général de l’ORTM, Salif Sanogo, du Directeur de l’AMAP, Bréhma Touré et de plusieurs autres membres du Conseil d’administration.

KM (AMAP)

 

 

 

Mopti : Cinq enseignants  enlevés dans une attaque des établissements scolaires à Korientzé

Mopti, 28 octobre (AMAP) Cinq enseignants ont été enlevés et des dégâts matériels importants constatés après une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés vendredi, contre des établissements scolaires à Korientzé, dans la région de Mopti, sans perte en vies humaines, avec des dégâts matériels importants, a appris l’AMAP de source officielle.

Le communiqué du gouvernement indique que les assaillants lourdement armés ont  fait irruption  dans la cour des établissements scolaires (premier cycle et second cycle) de Korientzé en enlevant 5 enseignants avant de commettre des exactions et de brûler tout le matériel didactique et les infrastructures.

« Le gouvernement de la République du Mali a engagé des actions idoines pour faire libérer les enseignants kidnappés, rechercher et retrouver leurs ravisseurs afin de les traduire devant la justice. Il continue de prendre toutes les dispositions pour assurer et garantir la sécurité des enseignants et des élèves dans l’espace scolaire partout sur le territoire nationalité », précise le communiqué.

Dans le même communiqué, le gouvernement exprime toute sa solidarité et ses encouragements au personnel enseignant, aux parents d’élèves et aux élèves dont le seul crime est de vouloir apprendre et servir demain leur pays.

« Ces attaques obscurantistes aussi lâches que barbares n’entameront en rien la volonté et la détermination du monde scolaire à poursuivre sa mission exaltante d’apprentissage et d’éducation au service du Mali de demain » rappelle le communiqué.

Enfin, le Gouvernement de la République du Mali a invité l’ensemble des partenaires de l’école et l’ensemble des populations, à condamner d’une même voix ces attaques terroristes et à rester unis et solidaires jusqu’à la victoire totale, selon le communiqué.

KM (AMAP)

 

 

 

 

Coopération Mali-Turquie : Bientôt un centre de préservation des manuscrits anciens à Bamako

 

Bamako, 18 octobre (AMAP) La ministre malienne de la Culture, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, et le directeur général du Centre de recherche sur l’histoire, l’art et la culture islamique (IRCICA), Halit Eren, ont signé, jeudi, à Bamako, une convention de partenariat entre le ministère de la Culture du Mali et l’IRCICA et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), pour l’installation d’un Centre de préservation et de restauration des manuscrits anciens du Mali (l’hôpital des manuscrits).

La signature de la convention consacre l’acquisition d’un immeuble, à Bamako, pour abriter le siège d’IRCICA-Mali, qui serait, en même temps, un Centre de préservation et de restauration des manuscrits. L’acquisition de cet immeuble vise à doter le ministère chargé de la Culture de locaux suffisants, adaptés pour la conservation, la restauration et la numérisation des manuscrits anciens.

Elle permettra de conserver un patrimoine d’une valeur inestimable pour le Mali et pour les communautés détentrices de ce patrimoine documentaire. Elle contribuera, aussi, à la réappropriation d’une mémoire historique et humaniste commune entre cultures arabe, nord-africaine et ouest-africaine.

Cette démarche volontariste mérite d’être saluée à sa juste valeur. Cette double cérémonie, s’est déroulée, en présence, notamment, de l’ambassadeur du Mali en Turquie, Mohamed Ali Ag Ibrahim, des membres du cabinet et des directeurs nationaux du département.

L’IRCICA a accordé au Mali une importante contribution financière et lui a l’honneur d’abriter un symposium international intitulé « l’Empire du Mali et l’Empire Ottoman dans l’histoire du monde islamique » qui s’inscrit dans le cadre de la reconstitution des relations entre les deux anciens empires en général, et celles entre les villes de Constantinople et Tombouctou, en particulier.

Selon la ministre de la Culture, le prestige de nos empires médiévaux, en général et des villes comme Tombouctou, Djenné et Gao, pour ne citer que ces exemples, a été d’un double angle économique et intellectuel. A la faveur du commerce transsaharien, ces villes ont été très tôt en contact avec l’islam. « De nombreux érudits, jurisconsultes, écrivains et étudiants du monde islamique y ont vécu ou étudié », a rappelé Mme N’Diaye. Les nombreux érudits, qui ont vécu dans ces villes, ont produit une énorme quantité de manuscrits embrassant tous les domaines du savoir : des textes à caractère « littéraire » (traités religieux, chroniques, poèmes), d’autres à caractère « documentaire » (lettres, documents commerciaux et juridiques, testaments et autres actes) et ceux à caractère scientifique (astrologie, médecine, géographie, optique, physique).

En 2012, a rappelé la ministre de la Culture, le Mali a connu la plus grave crise institutionnelle et sécuritaire, depuis son accession à l’indépendance en 1960. Environ 4.203 manuscrits du nouveau bâtiment de l’Institut des hautes études et de recherche islamiques Ahmed Baba (IHERI-AB) ont été brûlés, 377.000 ont été exfiltrés vers Bamako pour échapper à la destruction.

La mise en œuvre des première (2013-2017) et deuxième phases en cours, (2017-2021) du Programme de réhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali, a permis de reconstruire les mausolées et des bibliothèques des manuscrits à Tombouctou. Les manuscrits restés à Bamako sont dans un mauvais état de conservation malgré les efforts consentis par l’ONG SAVAMA-DCI et les familles détentrices des documents.

YD/MD (AMAP)

 

L’UEMOA évalue la mise en œuvre des directives communautaires au Mali

L’exercice consiste à jauger les performances réalisées, en 2019, par le Mali, ainsi que les progrès enregistrés dans l’application des réformes, programmes, politiques et projets de l’Union. Durant trois jours, les différents acteurs évalueront le niveau de mise en œuvre des engagements pris en 2018 par le Mali, les performances réalisées en 2019 ainsi que les progrès enregistrés dans l’application des réformes, programmes, politiques et projets communautaires.

L’UEMOA adopte, chaque année, des textes communautaires dans tous les secteurs, Quand l’Union prend un texte dans un domaine, les États ont la charge et de la mettre en œuvre. Les règlements communautaires et les décisions du Conseil des ministres sont d’application immédiate. « Concernant les directives communautaires, l’ UEMOA donne le temps aux Etats de prendre un certain nombre de dispositions pour pouvoir les appliquer au plan national », a développé Mamadou Moustapha Barro, interrogé à la fin de la cérémonie d’ouverture.

PLUS DE CENT TEXTES ET PROGRAMMES – Le représentant résident de l’Union a précisé que les travaux permettront de jauger les résultats atteints et de recueillir les difficultés auxquelles les États membres sont confrontés. « Afin, a ajouté Mamadou Moustapha Barro, d’y trouver des solutions idoines susceptibles  d’améliorer la compétitivité de nos économies et leur potentiel de croissance ». Pour ce faire, les participants échangeront à travers une grille de pondération des actes communautaires, retenue d’un commun accord. « L’objectif étant de mesurer ensemble la performance réalisée par chaque État membre, avait expliqué Mamadou Moustapha Barro. « Cette année, nous avons 113 textes et 13 programmes qui seront examinés », a précisé l’envoyé de l’Union au Mali. A titre d’exemple, l’État du Mali s adopté la reforme sur l’égalité du traitement des étudiants au sein de l’Union. Cela signifie qu’aujourd’hui, tous les ressortissants des autres États membres, qui ne sont pas Maliens, vont payer les mêmes frais que les Maliens dans les Universités publiques maliennes. « Le Malien qui va au Sénégal paiera aussi les mêmes frais que le Sénégalais, parce que le Sénégal a adopté ce texte là », a-t-il illustré.

Le conseiller technique, représentant le ministre de l’Économie et des Finances et qui a présidé cette session technique au titre de l’année 2019, Joël Togo, a ajouté que la revue servira de tremplin pour identifier, ensemble, la nature des difficultés qui affectent la transposition et la mise en application des réformes, politiques, programmes et projets communautaires.

M. Togo a, en attendant, rappelé que les reformes et projets soumis à cet exercice d’appréciation ont fait l’objet de suivi, au cours de l’année, par les membres du Comité technique de suivi des réformes communautaires et les points focaux des services techniques. Techniciens dont il a salué les engagements et les efforts qui ont permis au Mali d’occuper la 3è place, en 2018, avec un taux de mise en œuvre des reformes estimé à 77%, contre 62% en 2017, soit une hausse de 15 points de pourcentage, dépassant ainsi le taux moyen observé à l’échelle de l’Union qui est de 69% en 2018, contre 62% en 2017, soit une hausse de 7 points de pourcentage.

Le représentant du ministre de l’Économie et des Finances, a dit sa confiance que ce résultat s’améliorera en 2019, au regard, selon lui, des conclusions de l’exercice d’auto-évaluation de la transposition et de la mise en œuvre des réformes communautaires menées à l’interne.

Les membres du Comité technique de suivi des réformes communautaires et des points focaux des services techniques chargés de la mise en œuvre des reformes, politiques programmes et projets communautaires de l’UEMOA ont, également, participé à l’ouverture de cette session technique.

BBC/MD (AMAP)

Dialogue national à Niono : Les participants préconisent une réorientation de la mission des forces étrangères

Niono, 18 octobre (AMAP) Les participants aux travaux de la concertation locale du Dialogue national inclusif, phase cercle, qui se sont déroulés, du 14 au 15 octobre, dans la salle de conférence du Cercle de Niono, ont formulé d’importantes recommandations relatives au redéploiement et le déploiement des Forces de défense et de sécurité sur toute l’étendue du territoire national,

Ils ont, aussi, demandé la réorientation de la mission des forces étrangères, en tenant en compte les préoccupations des populations, la création d’un cadre de dialogue intercommunautaire prenant en compte les légitimités traditionnelles et les autorités religieuses, la suppression de la Haute cour de justice et la création de la Cour des comptes, la création d’une structure unique, permanente et autonome chargée d’organiser les élections et l’uniformisation ou le regroupement des syndicats de même corporation..

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par Mme Diassana Fatou Daou, 2e adjointe au préfet assurant l’intérim du préfet, en présence du chef de cabinet du président de la République, des sous préfets, des élus nationaux et locaux et de nombreux participants venus des 12 communes du cercle.

Après les mots introductifs du chef de village et du maire de la Commune urbaine de Niono, Mme le sous-préfet central a rappelé que les assises, de deux jours, s’inscrivent dans le cadre du Dialogue national inclusif, niveau cercle, dont le but est d’obtenir une solution à la dégradation progressive de la situation sécuritaire, au dysfonctionnement des institutions et à l’effritement de la cohésion nationale.

Au regard de l’importance des thématiques (paix sécurité et cohésion sociale, politique et institutionnel, gouvernance, économie et finance, culture jeunesse et sport) Mme le sous-préfet central a invité les délégués « à une participation active dans la courtoisie ».

MS/AC/MD (AMAP)

Opportunités d’emploi : Une rencontre internationale pour aider les jeunes à créer leur futur

Il s’agira pour les participants de fournir une plate-forme permettant aux parties prenantes de dialoguer sur les opportunités d’emplois et de chercher des solutions idoines aux défis auxquels les jeunes du Mali et d’ailleurs sont confrontés.

Ce cadre d’échange sera, alors, l’occasion pour les participants de partager leurs expériences sur l’offre d’emploi, les défis et les alternatives en matière de formation professionnelle et de l’accès des jeunes au capital. Aussi, un accent particulier sera-t-il mis sur l’entrepreneuriat des jeunes comme outil de stimulation du développement économique au Sahel.

Pour ce faire, conférenciers, donateurs, hauts fonctionnaires et acteurs du secteur privé partageront leurs expériences, leurs expertises et leurs visions en vue d’un meilleur accès des jeunes à l’emploi.

La rencontre de deux jours est organisée par le projet Emploi des jeunes crée des opportunités ici au Mali (EJOM). Financé par l’UE, à travers le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique (FFU), à hauteur de 13 milliards de Fcfa, ce programme est exécuté par un consortium d’organisations néerlandaises, l’Agence pour l’emploi des jeunes (APEJ) et la SNV.

Ces assises dans la capitale malienne, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Me Jean Claude Sidibé, a coté de son collègue de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, ont enregistré, également, la présence du directeur national de la SNV, Harm Duilker, Mme Kudakwashe Dhliwayo de la SNV Zimbabwe, la délégation de l’Union européenne (UE) au Mali se donne comme objectif : d’« Impulser l’accès des jeunes au marché de l’emploi».

ÉCHANGE D’EXPÉRIENCES – En la matière, les solutions ne manquent pas, les expériences, non plus. « Nous voulons que cette conférence internationale sur la jeunesse, qui vient de débuter, soit un événement annuel, qui puisse se tenir chaque année dans un pays », a souhaité Tom Derksen.

Cinq points sont à considérer pour faciliter l’accès des jeunes à l’emploi, a estimé le directeur général de la SNV pour l’énergie et la jeunesse. Dans un premier temps, un gouvernement, qui œuvre pour la promotion, l’épanouissement et l’employabilité des jeunes, songe à la constitution d’un fonds de réserve.

« La seconde alternative en la matière est de cibler les jeunes femmes, parce que les femmes ont plus de difficultés que les hommes à accéder au marché de l’emploi », a-t-il justifié.

En troisième lieu, il a incité à trouver des approches pour orienter les jeunes vers les marchés du travail. A l’image, selon lui, de l’approche « Opportunity for youth employment (OYE) » de la SNV.

Outre le problème d’accès aux finances (quatrième point), Tom Derksen a proposé de préparer un modèle de jeunes pour une nouvelle génération de leaders qui prendront en charge le futur du pays.

Tout en invitant à un éveil de conscience, il a assuré du soutien de son organisation. « C’est à la jeunesse malienne de créer son futur, pas à nous. Nous pouvons l’équiper avec des formations et d’autres avis pour faciliter cela »,  a-t-il dit, interrogé à la fin de la visite des stands.

Abondant dans le même sens, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a estimé que le thème retenu pour ce forum prouve que le défi de l’emploi reste toujours d’actualité. Me Jean Claude Sidibé a dit voir, par ailleurs, en ce projet un outil qui peut contribuer à la réalisation des ambitions de notre pays en matière d’emploi des jeunes. C’est pourquoi le chef du département a exhorté « les participants à un échange d’expériences sans complaisance sur l’entrepreneuriat dans toutes ses dimensions, afin d’aboutir à des recommandations fortes et pertinentes pour le plein emploi »,  a-t-il espéré.

BBC/MD (AMAP)

Gao : Fin du Projet relance de l’économie et appui aux collectivités II

En effet, ces microprojets sont dans les secteurs d’activités de l’agriculture (32), de l’élevage (08), de la pêche et de l’artisanat (03). « Outre les appuis matériels et les aménagements, les porteurs de microprojets ont bénéficié d’un accompagnement à travers les services techniques de l’Etat et l’ONG partenaire AGIDE », a précisé Le chef de bureau-RELAC à Gao, Abdoulaye Konota.

L’objectif du RELAC II, qui a duré 36 mois, était de poursuivre la stabilisation des zones post crise, à travers la relance de l’économie locale et l’amélioration des services rendus par les collectivités. Le projet Relance de l’économie locale et appui aux collectivités dans le Nord du Mali (RELAC II), financé par le Fonds fiduciaire d’urgence (FFU) pour l’Afrique de l’Union européenne (UE) est mis en œuvre, depuis le 29 septembre 2016, par l’Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement (Lux Dev) dans 30 communes des Régions de Gao, Tombouctou, Ménaka et Taoudénit.

Le représentant du coordinateur du projet du RELAC II, le responsable administratif et financier du projet, Djibril N’diaye, a déclaré que le projet, qui a démarré en septembre 2016, a été exécuté dans les délais prévus. « Nous pouvons dire que sur un budget de 10 millions d’euros, nous avons exécuté à 98%, à la date du 30 septembre 2019. L’ensemble des fonds et les reliquats restants ne sont pas trop importants parce que, sur la période d’extension qui a été accordée, nous sommes sûrs d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés grâce à toutes les stratégies mises en place, avec le concours de tous les acteurs du bas niveau au plus haut niveau », a soutenu le responsable administratif et financier du projet RELAC.

Le représentant du ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le point focal du projet RELAC, Moussa Bilane Maiga, a félicité l’ensemble de l’équipe du projet RELAC II parce que, selon lui, c’est l’un des projets qui, malgré la situation sécuritaire, a pu atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.

Le représentant du gouverneur de la Région de Gao, Alhader Amadou Bella Maiga, qui a présidé cette rencontre, a rappelé que c’est « à la suite de la crise multidimensionnelle et institutionnelle, sécuritaire et politique qu’a connue le Mali, en 2012, et qui s’est traduite par une destruction des infrastructures publiques, des productions agricoles et d’un déplacement massif des populations », que l’Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement (Lux Dev) a pris l’initiative du projet RELAC dans ses phases  I et II financé par les FFU de l’UE

L’UE est devenue, ainsi, l’un des premiers acteurs à soutenir le gouvernement du Mali dans ses efforts pour atténuer les impacts de la crise de 2012 sur la vie et les moyens d’existence des Collectivités.

«Ce projet, démarré, en fin de septembre 2016, s’est fixé comme objectif de poursuivre la stabilisation des zones post crise à travers la relance de l’économie locale et l’amélioration des services rendus par les collectivités, en dépit des contraintes sécuritaires, a pu atteindre des résultats conséquents’, a déclaré M. Maiga.

En effet dans la région de Gao, 42 microprojets productifs ont été financés et accompagné au profit des organisations des communautés de base et des infrastructures publiques  de base ont été réalisées et de besoin de formations des collectivités ont été comblés » a poursuivi le conseiller aux Affaires économiques et financières du gouverneur de Gao.

Alhader Amadou Bella Maiga a déclaré ouvert les travaux, avant d’inviter les participants à suivre les travaux sur le projet RELAC II « avec intérêt enfin de formuler  des recommandations et des suggestions pertinentes ».

Le premier acte, avant l’ouverture des travaux a été une visite laiterie de l’Association « Naney » de Berrah (Commune de Sony Ali Ber),  le jardin maraîcher du Comité des jeunes d’Aljanabandja, ainsi que trois étangs, un moulin et une pinasse de l’Association « Wafakay Konda » du 8ème quartier de Gao, qui sont quelques réalisations du projet RELAC II à Gao et dans la Commune Sony Ali Ber.

A cette rencontre étaient aussi présents la 3ème adjointe au maire de la Commune urbaine de Gao, Mme Saïma Maiga, et de nombreux participants venus des communes rurales des Cercles d’Ansongo et Bourem.

AT/MD (AMAP)

Dialogue national inclusif à Ténenkou : Les participants recommandent la suppression de certaines institutions

Ténenkou,  18 Octobre (AMAP) Les concertations locales sur le dialogue national inclusif au niveau du Cercle de ténenkou  ont pris fin mardi,  sous la présidence de l’adjoint du préfet,   Hamadoun Tamboura, a constaté l’AMAP.

Cette  deuxième phase des concertations au niveau local a enregistré la participation d’une centaine de participants venus  de toutes les couches de la société des différentes communes du cercle.

L’objectif de la rencontre était  d’établir un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels notre pays est confronté depuis plusieurs années et d’analyser de manière participative et inclusive les causes et les conséquences en vue de proposer des solutions de sorties de crise.

Le représentant du chef de l’exécutif  local  s’est réjoui de la mobilisation autour du dialogue avant de féliciter les participants pour leurs propositions pertinentes  pour la prise en compte des préoccupations des communautés.

A l’issue de leurs travaux, les participants ont formulé entre autres recommandations, l’instauration d’un dialogue franc avec les groupes radicaux, la lutte contre la délinquance financière,  la réduction du nombre de partis politiques et de certaines institutions de la République jugées peu rentables (Haute cour de justice, Conseil économique social et culturel) et  la réduction du nombre des syndicats .

Ils ont également recommandé la restauration de l’autorité de l’Etat et de l’ autorité traditionnelle, le désenclavement du pays par la construction d’infrastructures , la mise en valeur de notre culture , la création d’ emplois et l’ instauration d’ un service militaire obligatoire pour inculquer les valeurs de patriotisme aux jeunes.

Pour rappel, les participants ont échangé sur les thèmes liés à l’insécurité,  la mauvaise gouvernance,  la corruption, des mauvaises décisions de justice,  la pléthore des partis politiques et des syndicats,  l’affaiblissement de l’autorité de l’Etat et de l’autorité traditionnelle,  l’enclavement,  l’abandon des us et coutumes, le chômage des jeunes et l’incivisme.

 AS/AC (AMAP)

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