Manga Arabia : un projet culturel saoudien pour enrichir les contenus en divertissement de 180 millions d’Arabes

Riyad, Arabie Saoudite (UNA) – Le Groupe saoudien de recherche et de médias (SRMG) a lancé, récemment, le projet « Manga Arabia » qui vise  à  assurer l’autonomie des générations arabes « et stimuler leur imagination et leur créativité dans le domaine de la formation et de la construction de l’avenir ».

Le projet va enrichir le contenu arabe culturel en le rendant plus « créatif, sûr, fiable et de haute qualité, inspiré par la culture de nos sociétés et l’authenticité de nos valeurs saoudiennes et arabes, ainsi qu’à travers des contenus traduits inspirés d’œuvres internationales, produites au Japon », annonce un communiqué de presse du groupe.

Le projet « Manga Arabia », qui vise à attirer environ 180 millions d’Arabes vers la lecture récréative, comprend deux magazines en arabe dont l’un  » Manga Arabia pour les petits », qui comprend un contenu destiné aux tranches d’âge de 10 à 15 ans, et un second ciblant les tranches d’âge de plus de 15 ans ».

Les deux magazines seront disponibles gratuitement et produits en versions imprimées mensuelles et électroniques hebdomadaires « grâce à une application numérique spéciale pour chacun d’eux (Digital App), pour offrir une expérience agréable et sûre, et pour fournir un contenu haut de gamme dans une langue arabe simple », ajoute le communiqué.

Le lancement de « Manga Arabia » s’inscrit dans le cadre de la stratégie de transformation numérique, d’expansion et de croissance annoncée par le Groupe, en juillet dernier, qui s’appuie sur cinq grands piliers commerciaux, « centrés autour des lecteurs, clients et partenaires commerciaux, pour saisir les opportunités, réaliser des partenariats mondiaux, investir dans des entreprises médiatiques émergentes et soutenir de nouvelles idées qui soutiennent l’excellence, l’innovation et le développement ».

Le PDG du groupe, Jomana Al-Rashid, a précisé que le lancement de « Manga Arabia » ouvre de nouveaux horizons d’autonomisation et de stimulation intellectuelle, culturelle et créative pour les générations saoudiennes et arabes afin de façonner et de fabriquer l’avenir. « Il constitue, également, une étape ambitieuse qui introduit une nouvelle dimension au contenu saoudien et arabe et fournit une base économique active avec un impact positif sur les sociétés arabes », a-t-il poursuivi.

L’opération offre, aussi, des opportunités d’emploi, en attirant des talents prometteurs et en diffusant les innovations saoudiennes et arabes dans le monde.

Pour sa part, le rédacteur en chef de « Manga Arabia », Dr. Essam Bukhary, a souligné que le projet « Arabic Manga » est une révolution dans le secteur de l’industrie du divertissement créatif en Arabie saoudite et dans le monde arabe, soulignant le grand impact de cet art fascinant sur toutes les générations, à travers ses histoires et animations.

Dr Bukhari a souligné qu’«aujourd’hui, nous sommes impatients de développer un contenu arabe ciblé pour Manga Arabia, intégré à des personnages d’inspiration régionale, qui racontera des histoires locales enracinées dans les valeurs sociales issues de la culture arabe ». « Conçues par des créateurs locaux, nous espérons que nos histoires trouveront un écho auprès des passionnés de Manga du monde entier ».
a ajouté Dr. Essam Bukhary.

Selon lui, l’un des objectifs stratégiques dans ce projet « est d’attirer plus de lecteurs dans la région arabe et espérer encourager, inspirer et susciter la passion pour la lecture parmi les jeunes générations avec nos histoires créatives et uniques ».

Dr Bukhari a fait remarquer que « l’Arabie saoudite est classée onzième sur la liste des pays qui lisent le plus au monde. Avec le lancement de « Manga Arabia », nous sommes impatients d’atteindre les cinq premiers pays au classement mondial ».

Il est à noter que les arts de l’animation « Manga » et « Anime » ont efficacement contribué à la reconstruction de l’économie japonaise, qui a fait face à des défis majeurs dans les années 90 du siècle dernier. Le Japon a cherché, à travers ces arts, à se redéfinir comme grande puissance dans les affaires mondiales, en se ressourçant dans une culture artistique unique.

Le Groupe SRMG a lancé ses activités depuis 1972. Il est l’une des plus grandes institutions de médias au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le groupe possède de nombreuses entreprises, produits médiatiques et diverses plateformes numériques, notamment le journal Asharq Al-Awsat, le réseau Al Sharq News, Al Sharq Business avec Bloomberg et le journal Arab News.
UNA/AMAP

 

Religion : La journée du jeudi « Achoura », chômée et payée sur toute l’étendue du Territoire national

Bamako, 18 août (AMAP) La journée du jeudi 19 août 2021 « Achoura », est déclarée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national, a appris l’AMAP de source officielle.

« À l’occasion de la fête d’Achoura, 10ème jour de Muharram, premier mois du calendrier musulman, la journée du jeudi 19 août 2021 (Achoura) est déclarée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national », précise un communiqué du département en charge du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.

Cette journée d’Achoura est une commémoration très importante pour les musulmans. Comme son nom l’indique « Achoura » signifie « 10 », en arabe. Elle tient ses origines d’une « fête juive, au cours de laquelle, en l’an 622, le prophète Mahomet avait observé des juifs qui pratiquaient le jeûne en l’honneur de la libération des juifs d’Egypte par Moïse.

Il conseilla à ses fidèles de faire de même mais durant deux jours pour différencier la célébration juive de celle musulmane », rapporte le site Very-utile.

SS/KM (AMAP)

Adresse à la Nation du Président de la Transition, Chef de l’État à l’occasion de l’anniversaire du 18 août 2020

Maliennes,

Maliens,

Mes chers compatriotes,

18 août 2020 – 18 août 2021 : il y a de cela un an, jour pour jour, notre Peuple prenait son destin en main, tournait une page de son histoire pour commencer à rédiger un nouveau chapitre. L’anniversaire de cet événement m’offre l’occasion de m’adresser à vous, à travers ce message que je veux un message du souvenir et de l’espoir.

Émettant ce vœu, j’ai une pensée pieuse pour ceux qui ont été arrachés à notre affection, de Kayes à Kidal en passant par Bamako, le plus souvent à la fleur de l’âge. Je m’incline également pour ces autres qui, héroïquement, tombent au front, acceptant le sacrifice ultime pour la défense de la Patrie. Qu’ils reposent en paix ! Nous ne saurions les oublier.

Mes chers compatriotes,

Ce qui s’est produit le 18 août est un aboutissement. L’effondrement de l’État survenu le 22 mars 2012 aurait dû être suivi d’un sursaut patriotique. En lieu et place, ce fut une gestion dont l’une des conséquences majeures fut la déliquescence de la gouvernance. Des hommes et des femmes se sont retrouvés, pour exprimer leur volonté de rupture et de changement. Le Peuple a répondu massivement à l’appel.

L’Armée nationale, votre Armée, ne pouvait rester dans l’attentisme : elle a donc pris ses responsabilités pour intervenir et permettre la concrétisation du vœu populaire, le changement.

Bien qu’étant un aboutissement, le 18 août est également un nouveau départ. Un chantier gigantesque nous interpelle : comme l’a dit le poète, tout est à refaire, y compris l’homme car, il s’agit de réussir ce à quoi tout le monde aspire : la Refondation de l’État.

Mes chers compatriotes,

La rupture intervenue le 18 août a été immédiatement suivie d’une série de mesures allant dans le sens de cette refondation : de nouvelles institutions ont été mises en place, un nouveau gouvernement a été formé et tout le monde s’est attelé à la tâche.

Un programme d’action gouvernementale, articulé autour de quatre axes, a été élaboré et a été approuvé par les hommes et les femmes exprimant la volonté du Peuple.

Avec son exécution, notre ambition consiste à nous sécuriser pour nous développer, nous doter de textes et d’institutions crédibles pour instaurer une gouvernance vertueuse, réussir des élections transparentes aux résultats incontestables, raffermir la cohésion nationale.

Conscients de la nécessité de mener une action patriotique, il nous revient de nous mobiliser pour affronter les défis de l’heure au delà de tout esprit d’exclusion et de clivage.

Mes chers compatriotes,

Un mot a été mis à la mode ces derniers temps, le mot « inclusivité ». Il nous revient de le privilégier, de le cultiver. Nul, qu’il soit personne privée, association ou parti politique, ne doit exclure les autres et personne ne doit se sentir exclu. Ce à quoi, solennellement, je convie, c’est l’unité d’action pour le sursaut national, au nom de la Refondation.

Que Dieu bénisse le Mali !

Bankass : Six blessés dans un accident de la circulation

Bankass, 18 août (AMAP) Six personnes ont été blessés mardi, dans un accident de la circulation aux environs de Ouo, entre Bandiagara et Bankass, a appris l’AMAP de source officielle.

Selon notre source, un car de la Compagnie Dafina transport a percuté un camion de 10 tonnes, dégageant beaucoup de fumée avant de se renverser, vers 11H 30, au niveau de ganni cote avant d’arriver à Ouo, entre Bankass et Bandiagara.

Selon le convoyeur du véhicule Adama Yirango, blessé, admis au CSREF de Bankass, le car de Dafina Transport a percuté un camion 10 tonnes qui dégageait assez de fumée pour se renverser mais aucune perte en vie humaine, mais avec 6 blessés constatés dont une femme.

Notre source précise que tous les blessés ont été évacués au Centre de santé de référence (Csréf) de Bankass pour des soins appropriés.

AKG/KM (AMAP)

Koutiala : D’importants dégâts matériels dans l’attaque du poste de contrôle (PK11) par des hommes armés

Koutiala, 17 août (AMAP) Des hommes armés non identifiés ont attaqué mardi, le poste de contrôle PK 11, dans la direction de Sikasso, sans perte en vie humaine, ni blessés mais avec d’importants dégâts matériels, a appris l’AMAP de source locale.

Selon notre source, des hommes armés non identifiés sur des motos, sont arrivés dans les environs de 3H du matin, tirant sur les éléments, sans faire de victime avant d’emporter et de brûler des engins à deux roues appartenant aux agents de garde et le poste de contrôle.

Le gouverneur de région, Général Abdoulaye Cissé, à la tête d’une délégation comprenant des élus et des responsables de la sécurité s’est rendu ce matin sur les lieux de l’attaque pour constater les dégâts et prodiguer des conseils aux agents du poste.

Notre source ne précise pas l’identité des assaillants, leurs motivations encore moins la direction qu’ils ont prise après leur forfait.

Pour rappel, le poste de contrôle de N’goutjuna a subi deux autres attaques par le passé.
ID/KM (AMAP)

18 août 2020-18 août 2021 : Il y a un an, démissionnait le président Ibrahim Boubacar Keïta

Manifestations de protestation pour le départ de l’ancien président

Par Dieudonné DIAMA

Bamako, 17 août (AMAP) L’année 2020 n’aura pas été de tout repos pour l’ancien chef de l’Etat malien et son gouvernement. Pendant plusieurs mois, les écoles étaient fermées pour cause de grève des enseignants. La crise de la Covid-19 est venue s’ajouter à cette crise, conduisant les autorités à prendre certaines mesures dont le couvre-feu, contesté par une partie de nos compatriotes. Entre-temps, des voix se sont élevées pour dénoncer la mauvaise gouvernance, l’insécurité grandissante, le détournement des fonds destinés à la Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM), l’achat d’équipements militaires, etc.

Dans ce contexte, l’ancien président du Haut conseil islamique, l’imam Mahmoud Dicko a été convoqué au Tribunal de la Commune IV de Bamako, pour «affaire le concernant». La raison, selon son porte-parole, Issa Kaou N’Djim, est que le leader religieux a, au cours d’un meeting, dénoncé « la corruption, l’affaire des avions cloués au sol, des blindés en carton, la mauvaise gouvernance…». Face à la mobilisation de ses partisans devant le tribunal, l’audition de l’imam a été reportée. La foule, en colère, s’est transportée à la mosquée où officie le leader religieux à Badalabougou. Un meeting a été organisé au Palais de la culture pour appeler à un plus grand rassemblement quelques jours plus tard.

Les propos tenus par l’imam Dicko avaient, en son temps, fait réagir les présidents des institutions de la République qui, dans un communiqué, ont dénoncé la «diffusion sur les médias et les réseaux sociaux des propos insurrectionnels, subversifs et séditieux tenus par l’imam Mahmoud Dicko et la coordination se réclamant de ses idéaux contre les autorités légitimement établies par le peuple malien». Ils ont condamné ces agissements et engagé le gouvernement à « mettre fin à l’impunité par une application rigoureuse des dispositions pénales, pour la préservation de l’ordre public et de l’état de droit».

Pendant ce temps, la situation se crispait davantage sur le plan politique avec la prorogation des mandats des membres du Haut conseil des collectivités, des conseillers communaux et des députés à deux reprises sur un avis favorable de la Cour constitutionnelle. Ce qui, de l’avis général, s’est fait en violation de la Constitution et des conventions internationales en matière de démocratie et de gouvernance. A cela s’est ajoutée l’insécurité grandissante avec son cortège de morts civils et militaires qui ont exacerbé le mécontentement général.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la proclamation des résultats définitifs des élections législatives de mars-avril 2020 par la Cour constitutionnelle. La contestation sociale a atteint son point culminant après que la Cour a rendu son arrêt.

DOS AU MUR – C’est dans ce contexte qu’à l’appel du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), d’Espoir Mali Koura (EMK) et de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), des milliers de personnes se sont retrouvées le 5 juin 2020 à la Place de l’Indépendance pour un meeting. La manifestation annoncée comme pacifique s’est achevée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Djicoroni-Para, un quartier de Bamako.

Les manifestants ont « exigé » la démission du chef de l’état « le même jour avant 18 heures». A l’expiration de l’ultimatum, certains se sont dirigés vers la résidence du président Keïta à Sébénicoro pour «exiger sa démission». Les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Après cette manifestation, les contestataires ont décidé de maintenir la pression. Suite au succès retentissant de ce rassemblement, les différentes entités politiques et de la société civile ayant pris part se sont constituées en Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). La Cour constitutionnelle était dans leur viseur suite à son arrêt controversé sur les résultats définitifs des législatives.

De même, ils réclamaient la démission du chef de l’Etat pour mettre en place une transition. Sous la pression, quatre membres de la Cour constitutionnelle ont rendu le tablier. Leur démission a été précédée par le décès d’un des leurs. Le 11 juin 2020, le gouvernement a démissionné et le chef de l’Etat a renouvelé sa confiance au Dr Boubou Cissé comme Premier ministre, qui a mis en place une équipe restreinte de six ministres, en attendant la suite du dialogue avec les contestataires.

Quelques jours après, pour tenter de calmer la tension sociale, au cours d’une rencontre avec les forces vives de la Nation au Centre international de conférences de Bamako (CICB), le président de la République a annoncé « l’application immédiate de l’article 39 ». Une autre mesure qu’il a prise est l’abrogation du décret de nomination des membres restants de la Cour constitutionnelle et son remembrement par le décret n° 2020-0342/P-RM du 7 juillet 2020. Mais rien n’y fit. Les manifestations se sont poursuivies et les contestataires du régime ont continué à durcir le ton, ne réclamant désormais plus que la démission pure et simple du chef de l’Etat.

MÉDIATION – Face à cette situation, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a offert sa médiation. Une première délégation ministérielle a rencontré les « protagonistes » à la mi-juin 2020 à Bamako, avant de faire des propositions parmi lesquelles, la reconstitution de la Cour constitutionnelle. Cette proposition a été réitérée par la mission conduite par l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne et ensuite par cinq chefs d’Etat de l’Organisation sous régionale qui ont fait le déplacement à Bamako le 23 juillet 2020.

Il s’agit de l’ancien président du Niger, Issoufou Mahamadou, d’Alassane Ouattara de la Côte-d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal, Muhammadu Buhari du Nigeria et Nana Akufo-Addo du Ghana. Après leur visite au Mali, les présidents ouest-africains ont tenu un sommet extraordinaire, le lundi 27 juillet 2020, par visioconférence au cours de laquelle ils ont indiqué que la Cour constitutionnelle devait être recomposée rapidement, tout en proposant également la «démission immédiate» des 31 députés dont l’élection est contestée parmi lesquels, le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné.

Entre-temps, le M5-RFP a proposé un mémorandum qui a été rejeté par le camp présidentiel. À travers ce document, le Mouvement proposait, entre autres, la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale, la mise en place d’un organe législatif de Transition, le renouvèlement intégral des membres de la Cour constitutionnelle, la mise en place d’un gouvernement de Transition avec les caractéristiques ci-après : un Premier ministre désigné par le M5-RFP, qui ne peut être démis par le président de la République que dans les conditions prévues par la Charte de la Transition, il forme son gouvernement en entier, nomme aux hautes fonctions nationales, etc. Les alliés politiques du président Ibrahim Boubacar Keïta ont dénoncé « une action qui s’apparenterait à un pronunciamiento, une proposition antidémocratique, antirépublicaine et anticonstitutionnelle qui n’est, ni plus ni moins, qu’une tentative déguisée de coup d’Etat, des propositions qui s’apparentent davantage à un schéma de conquête du pouvoir par des voies non constitutionnelles…»

Face au rejet de ces propositions, le Mouvement de contestation a rompu le dialogue. Dos au mur, le chef de l’état va rencontrer l’imam Mahmoud Dicko qui était l’autorité morale des contestataires en vue de trouver une ultime solution à la crise. Mais la situation va dégénérer le 10 juillet 2020 lorsque le M5-RFP va entrer en désobéissance civile à l’issue d’un rassemblement populaire, le même jour, à la place de l’Indépendance.

L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités, l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM) ont été saccagés, vandalisés, du matériel emporté et des voitures calcinées. Et toutes les routes de la capitale ont été coupées par des barricades, pendant plusieurs jours. Dans le sillage de ces évènements, certains leaders du Mouvement ont été interpellés notamment Issa Kaou N’Djim, président de la CMAS et Choguel Kokalla Maïga, président du comité stratégique du M5-RFP. Des échauffourées ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre les 10, 11 et 12 juillet 2020 entraînant des morts (côté manifestants) et plusieurs blessés (côté manifestants et forces de l’ordre).

Ni la diplomatie préventive de la CEDEAO, ni les concessions faites par le pouvoir, encore moins les bons offices des forces vives et des religieux n’ont suffi à calmer le M5-RFP qui a continué ses manifestations. C’est dans cette atmosphère délétère que, le 18 août 2020, l’Armée est intervenue pour pousser à la démission le président Ibrahim Boubacar Keïta. Les militaires, organisés au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), ont ainsi pris le pouvoir. Dans son discours de démission, l’ancien chef de l’Etat a annoncé qu’il quittait toutes ses fonctions et avec toutes les conséquences de droit : la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement.

Sa démission a été suivie quelques semaines après par des Assises nationales qui ont adopté une Feuille de route et une Charte de la Transition sur la base desquelles l’ensemble des organes ont été mis en place pour une durée de 18 mois. Le président Bah N’Daw et le vice-président le colonel Assimi Goïta ont prêté serment le 25 septembre 2020. Ensuite, il y a eu la nomination du Premier ministre Moctar Ouane qui a formé un gouvernement et la mise en place du Conseil national de Transition (CNT).

Après huit mois de mise en œuvre de la feuille de route, des évènements sociopolitiques ont conduit à la « rectification de la trajectoire » de la Transition après l’arrestation et la démission du président Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane, le 24 mai 2021. Suite à la constatation de « la vacance » de la présidence de la Transition par la Cour constitutionnelle, le colonel Assimi Goïta a été investi le 7 juin dernier, comme président de la Transition. Il confiera ensuite le poste de Premier ministre à Dr Choguel Kokalla Maïga qui a mis en place son gouvernement le 11 juin 2021.

Le Premier ministre Maïga a présenté le Plan d’action du gouvernement (PAG) le 30 juillet dernier devant le CNT qui l’a adopté le 02 août à l’issue de plusieurs heures de débats. La question qui taraude les esprits aujourd’hui, est de savoir si les différentes actions prévues pourront être mises en œuvre pendant le temps restant de la Transition.

DD (AMAP)

 

Coopération : L’ambassade des États-Unis remet un important lot d’équipements à la gendarmerie

Bamako, 17 août (AMAP) L’ambassade des États-Unis au Mali a remis, lundi, à la caserne de Faladié, des matériels roulants et des équipements au Groupement spécial d’intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), sous la présidence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel-major Daoud Aly Mohammedine.

C’était en présence de l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Dennis Hankins et du représentant du Sénat américain, Jon Estridge.

D’un coût d’environ 1,5 milliard de Fcfa, ce don est composé notamment de six véhicules, 46 paniers Hesco à structure semi-permanente pour fortifier les installations militaires et 17 palettes d’équipements de protection.

Ce geste s’inscrit dans le cadre du Programme d’assistance internationale à la formation aux enquêtes criminelles et du Programme d’assistance des États-Unis en matière d’antiterrorisme (Ata), qui fournit une formation et des équipements antiterroristes aux forces de maintien d’ordre à travers le monde.

Le Colonel-major Daoud Aly Mohammedine a remercié, au nom du président de la Transition, les États-Unis pour cette donation. Selon lui, ce geste permettra de renforcer les capacités opérationnelles de nos unités, qui surtout ont fait leur preuve dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le ministre a par ailleurs saisi l’occasion pour demander aux États-Unis la levée de suspension dans le domaine de l’appui à nos Forces de défense et de sécurité.

Pour l’ambassadeur des Etats Unis au Mali, Dennis Hankins, avec ces équipements, le GSIGN sera plus efficace dans la lutte contre le terrorisme.

Pour rappel, suite aux attentats terroristes de 2015 à Bamako, l’Ata a proposé de créer et d’institutionnaliser une équipe nationale d’intervention d’urgence au sein de la gendarmerie, d’abord appelée Peloton d’intervention de la gendarmerie nationale et plus tard élargie et rebaptisée GSIGN. L’objectif principal de la création de l’unité spécialisée était de corriger les vulnérabilités afin d’atténuer l’impact de toute attaque future.

Depuis 2016, l’ambassade des États-Unis consacre d’énormes ressources pour aider notre pays dans ses efforts en vue de restaurer la sécurité et la stabilité de ses citoyens à travers ce groupement spécialisé.
BD/KM (AMAP)

Covid-19 au Mali : 14.020 guérisons, 535 décès sur 14.697 cas positifs enregistrés

Bamako, 17 août (AMAP) Quelque 14.020 personnes sont guéries de la Covid-19, 535 décès constatés sur 14.697 cas positifs enregistrés au Mali avec les 2 nouveaux cas positifs découverts lundi, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que les 2 nouveaux cas ont été enregistrés à Mopti et en Commune V du district de Bamako avant de déclarer que 228 personnes- contact font l’objet d’un suivi régulier.

Les services sanitaires invitent enfin les populations à rester sereines, à se faire vacciner et à respecter les autres mesures de prévention.

KM (AMAP)

Education : Bon déroulement des épreuves du DEF

Bamako, 17 août (AMAP) Les épreuves du diplôme d’études fondamentales qui ont débuté lundi sur toute l’étendue du territoire se sont déroulées dans des conditions satisfaisantes, a constaté  l’AMAP.

Le Premier ministre qui a donné le coup d’envoi au groupe scolaire de la Base aérienne, a précisé que plusieurs ministres ont été déployés à l’intérieur du pays pour donner le coup d’envoi des épreuves et s’assurer de la bonne tenue du DEF.

Dr Choguel Kokalla Maïga, a relevé  que par ces actions, les autorités de la Transition ont voulu marquer leur soutien aux candidats et parents d’élèves pour les rassurer sur le déroulement du DEF dans le plus grand calme et la sérénité. Cela, pour que les résultats scolaires qu’attendent nos compatriotes soient au rendez-vous.

Le Premier ministre s’est aussi réjoui de la très forte mobilisation des présidents des centres, des surveillants, des parents d’élèves et des forces de sécurité. Il a également  rappelé aux candidats qu’ils représentent l’avenir de ce pays.

Pour le DEF de cette année, on dénombre 229.205 candidats inscrits, dont 106.113 filles, répartis entre 10.330 salles de classe dans 1.705 centres. Parmi eux, figurent 12.129 candidats libres (CL).

Les élèves déplacés des Régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal qui ont été installés aux camps des déplacés de Faladiè et Niamana ont, aussi, été inscrits dans les différentes écoles de Bamako pour composer avec leurs camarades.

Par contre, 106 candidats ont été inscrits au DEF au camp des réfugiés maliens à Bassikounou (Mauritanie).

SYW/KM (AMAP)

Education : Les épreuves du DEF ont débuté ce lundi

Bamako, 16 août (AMAP) Les épreuves du diplôme d’études fondamentales (DEF) ont débuté ce lundi sur toute l’étendue du territoire national, a appris l’AMAP de source officielle.

« Le Ministère de l’Education Nationale informe les élèves, les parents d’élèves, les enseignants (Présidents de centre, surveillants) que les épreuves écrites de l’examen du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) se dérouleront du lundi 16 au 18 août 2021, sur toute l’étendue du territoire national », avait précisé au préalable le département en charge de l’Education, dans un communiqué.

Le ministre qui invite, à travers le communiqué, toutes les personnes concernées à être dans leur centre respectif à partir de 7 H, dit compter sur l’esprit de responsabilité et de patriotisme de chacun et conseille la plus grande vigilance quant à l’application rigoureuse de la police et du règlement intérieur des examens.

Cette année 229.250 candidats sont concernés par cet examen sur l’ensemble du territoire national.

KM (AMAP)

 

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