Envoyé spécial
Massa SIDIBÉ
Ouagadougou, 27 fév (AMAP) la cérémonie d’ouverture de cet événement majeur Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et son homologue du Burkina Faso, Appolinaire Joachim Kyelem de Tambela, ont donné, samedi après-midi. le clap de lancement officiel de de la 28è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) dont le Mali est l’invité d’honneur
La cérémonie d’ouverture de cet événement majeur dont le thème, cette année, est : «Cinémas d’Afrique et culture de la paix» s’est déroulée au Palais des sports de Ouagadougou qui abritait. C’était, en présence, outre des membres de la délégation du chef du gouvernement, de nombreux compatriotes.
Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, le Mali prend part à cette édition du FESPACO dans un esprit de fraternité agissante avec le peuple frère du Burkina Faso. « Autant le choix du Mali comme invité d’honneur honore notre pays, autant le choix du thème de cette édition n’est pas fortuit », a dit le chef du gouvernement. Il a soutenu que cette thématique « est de nature à renforcer notre capacité de résilience forgée par nos valeurs ancestrales, par notre vécu auxquels la production cinématographique n’est pas étrangère. »
« Le Mali, le Burkina Faso et tant d’autres pays sont confrontés aujourd’hui aux mêmes défis sécuritaires. Notre combat pour la liberté, la paix, la dignité et la souveraineté de nos Etats est et demeure la priorité des présidents Assimi Goïta et Ibrahim Traoré et le substrat de leurs actions courageuses et déterminées », a poursuivi M. Maiga.
« Ce thème appelle à une réflexion profonde dans un contexte géopolitique mouvant et incertain. Il sonne, également, comme une invite des professionnels du 7è Art à poser un regard critique sur le Sahel et ses défis multiformes, afin d’esquisser des pistes de solutions durables face à la crise sécuritaire », a ajouté Choguel Kokalla Maïga. « Des solutions qui tiennent compte des réalités endogènes et des solutions locales », a-t-il expliqué.
S’exprimant au nom du Premier ministre du Faso, le ministre burkinabé en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a chaleureusement remercié les autorités maliennes pour avoir rehaussé l’éclat de cette fête du cinéma africain. « Le choix du Mali comme pays invité d’honneur amène les deux nations à davantage fraterniser et regarder dans le même viseur. L’évolution récente de l’histoire commune des deux Etats est soumise aux attaques terroristes »,a-t-il dit. «C’est pourquoi nous avons foi en cette fraternité avec le Mali qui a donné à l’Afrique la première Constitution au monde dite Charte du Mandé…», a relevé le ministre Ouédraogo.
L’éclat de cette cérémonie a été rehaussé par une magnifique prestation de notre compatriote, l’artiste Sidiki Diabaté qui a exécuté, à la kora, les hymnes nationaux du Burkina Faso et du Mali.
MS/MD (AMAP)