Culture du blé : Une plateforme d’innovation pour booster la production

L’atelier de deux jours est l’occasion, pour les participants de faire une analyse approfondie de la chaîne de valeur du blé afin d’identifier les goulots d’étranglement et les solutions pour le développement de la filière.

Bamako, 31 janv (AMAP) La plateforme d’innovation pour le développement de la culture du blé au Mali a été mise en place lors d’un atelier organisé, mardi, dans les locaux du Centre national de la recherche agricole (CNRA), par l’Institut d’économie rurale (IER).

Cette rencontre de deux jours vise à faire une analyse du contexte de la culture du blé au Mali. Elle permettra, également, d’identifier les contraintes liées à sa production et de proposer des solutions techniques adaptées pour le développement de la chaîne de valeur blé au Mali.

Cet atelier est l’occasion, pour les participants, de valider la feuille de route qui sera la boussole de la plateforme pour le développement de la culture du blé.

Le ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, qui a présidé, la cérémonie d’ouverture des travaux a souligné les contraintes majeures de notre agriculture à savoir l’insuffisance de la pluviométrie et la dégradation de l’environnement.

M. Dembélé a estimé que la maîtrise de ces facteurs requiert des concertations régulières entre les différents acteurs du secteur et une collaboration soutenue pour harmoniser les approches en vue de relever le défi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Il a ajouté que la consommation du blé est en constante augmentation due à l’accroissement de la population, de l’urbanisation et du changement des habitudes alimentaires. À ce titre, le ministre a indiqué que les besoins de consommation sont estimés à environ 400 000 tonnes par an alors que la production nationale dépasse rarement les 40 000 tonnes par an. En quantités produites au Mali, le blé vient après le riz, mil/sorgho et le maïs.

Cependant, le Mali pays dispose d’importantes potentialités pour la production du blé. « La mise en valeur de ce potentiel, a-t-il souligné, permettra de faire de cette culture, une céréale stratégique pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’améliorer le revenu des producteurs et de réduire considérablement les importations massives de blé dans notre pays. »

Lassine Dembélé espère que la mise en place de cette Plateforme et son opérationnalisation permettront aux producteurs, aux vulgarisateurs et aux industriels, de donner une nouvelle impulsion à la filière blé, à travers la maîtrise des nouvelles technologies éprouvées issues des activités de la recherche sur le blé.

« Au regard de l’importance du blé pour notre pays, a déclaré le ministre Dembélé, la nouvelle Plateforme d’innovation devra être inclusive et représentative de l’ensemble des acteurs de la filière blé. » « Elle devra, a-t-il poursuivi, s’approprier les nombreux résultats de recherche probants disponibles sur le blé au Mali et ailleurs, dans des conditions agroécologiques similaires aux nôtres. »

Il a remercié les partenaires techniques et financiers du Projet, notamment le Centre international de recherche agricole pour les zones arides (ICARDA) qui collaboration avec l’IER à travers le projet « Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique (TAAT) phase II-Blé », et la Banque africaine de développement (BAD).

C’est pour trouver une solution au faible niveau de production du blé au Mali, que l’Icarda et l’IER ont signé un accord de collaboration relatif au projet TAAT phase II-Blé portant sur le développement de la chaîne de valeur blé au Mali.

L’objectif de ce projet est d’obtenir l’autosuffisance en blé par la transformation de la filière en contribuant à l’augmentation durable de la productivité et de la production pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout en réduisant la pauvreté et la dépendance excessive aux importations de blé.

Les activités de diffusion de technologies éprouvées des institutions de recherche et l’organisation des acteurs en plateforme d’innovation, constitueront des outils de mise en œuvre du projet dont bénéficieront les acteurs de la chaîne de valeur dans 37 pays à faible revenu dont le Mali.

MS/MD (AMAP)

Cybersécurité au Mali : La stratégie nationale en phase de finalisation

Avec un plan d’action allant de 2024 à 2028, cette Stratégie a pour objectif général de garantir un cyberespace sûr qui contribue d’une manière efficace aux objectifs de transformation numérique du Mali, déclinés dans le document de Politique de développement de l’économie numérique

Bamako, 31 janv (AMAP) Le ministère malien de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration a organisé, mardi, à Bamako, l’atelier de présentation du projet de document de la Stratégie nationale de cybersécurité (SNC) et son plan d’action 2024-2028.

Cet atelier a pour objectif d’améliorer le contenu du document avec d’éventuelles observations des participants et définir les prochaines étapes du processus après l’adoption du document par le gouvernement. Les participants sont notamment ceux impliqués dans la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la SNC.

Cette Stratégie vise à renforcer la législation, le cadre institutionnel, les compétences et les infrastructures afin de doter notre pays d’une vision claire pour l’instauration d’un cyberespace de confiance, sécurisé, résilient et favorable au développement économique et social.

La Stratégie a pour objectif général de garantir un cyberespace sûr qui contribue d’une manière efficace aux objectifs de transformation numérique du Mali, déclinés dans le document de Politique de développement de l’économie numérique.

La SNC est articulée autour de trois axes stratégiques avec des objectifs permettant l’amélioration de la gouvernance de la cybersécurité par l’instauration d’une synergie à l’échelle nationale et le renforcement de la coopération internationale et de la culture de la cybersécurité à travers l’information, la formation et la sensibilisation des acteurs sur les risques encourus. Le document prend aussi en compte la protection contre les risques de sécurité par la mise en place des normes, des standards et des référentiels d’exigence, l’amélioration de la sécurité et la résilience des infrastructures sensibles et critiques, l’élaboration d’une stratégie de cyberdéfense.

Pour le ministre chargé de l’Économie numérique, Alhamdou Ag Ilyène, qui a présidé l’ouverture des travaux, en présence de son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye et d’autres personnalités, cet évènement est l’un des enjeux majeurs de notre temps.

Il s’agit, selon Alhamdou Ag Ilyène, de développer des synergies pour combattre la criminalité dans la transition numérique, une révolution de notre époque qui ouvre des perspectives remarquables à l’humanité.

Il a rappelé que le besoin de disposer d’un cadre de référence en matière de sécurité des systèmes d’information et des transactions électroniques a été exprimé depuis 2016, dans le document de la Politique nationale de développement de l’économie numérique «Mali numérique 2020».

Depuis, plusieurs actions ont été entreprises. Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a cité l’adoption d’un début de dispositif législatif régissant la cybersécurité avec l’adoption des textes portant sur la protection des données à caractère personnel, la cryptologie, la loi d’orientation sur la société de l’information et la répression de la cybercriminalité.

Il a noté, également, la mise en place d’un cadre institutionnel avec les structures organisationnelles appropriées dont l’Autorité de protection des données à caractère personnel, le Conseil de sécurité nationale, le Pôle national de lutte contre la cybersécurité et le Service de certification et de signature électronique.

Malgré les efforts consentis pour la protection du cyberespace malien, des insuffisances persistent.

Alhamdou Ag Ilyène a déploré le fait que le cadre juridique en vigueur ne donne pas des réponses aux grands problèmes et défis de l’Internet (neutralité de l’Internet, gouvernance de l’Internet, responsabilité des opérateurs de plateformes numériques…) et l’absence d’une vision stratégique nationale en matière de cybersécurité garantissant la cohérence des diverses initiatives de l’État en la matière.

Le ministre chargé de l’Économie numérique a, par ailleurs, donné l’assurance que la sécurisation du cyberespace malien fait partie des priorités du gouvernement et va en droite ligne de la politique de sécurisation voulue et promue par le président de la Transition.

AG/MD (AMAP)

 

Kangaba : De fortes mesures afin d’éviter un autre sinistre après Kolobani

Kangaba, 31 janvier (AMAP) Le préfet du Cercle de Kangaba, Abou Dao a annoncé, le lundi 29 janvier 2024, les premières mesures pour éviter un autre sinistre dans la même zone, un peu plus d’une semaine après la catastrophe de Kobadani qui a fait plus d’une cinquantaine de morts suite à l’éboulement d’une galerie.

C’était au cours d’une réunion tenue dans la salle de conférence du cercle en présence de nombreux invités venus des villages de la Commune rurale de Nouga au nombre desquels le maire et ses adjoints, les chefs de village, les Tombolomas et la jeunesse. Ont également participé à la rencontre le Commandant de Brigade de la Gendarmerie et les responsables de la société minière Bakama Mining.

En convoquant cette rencontre, le Préfet de cercle de Kangaba visait comme objectif d’informer non seulement les participants sur les différentes missions et visites effectuées sur le site de la société minière AGG/Toubani Ressources suite à l’éboulement d’une galerie d’orpaillage sur ce site mais aussi sur la décision N°2024 – 001 / P – CK, portant suspension de toutes les activités aurifères sur le site de la société minière AGG/Toubani ressources.

En effet cette décision précise en son article 1, qu’en vue de préserver les vies humaines et en attendant les enquêtes, suite à l’éboulement d’une galerie d’orpaillage survenue sur le site de la société minière AGG/Toubani Ressources ayant occasionné beaucoup de victimes et à titre de mesures conservatoires, sont suspendues, toutes les activités aurifères sur les superficies octroyées à ladite société.

Selon le Préfet, les rapports de missions ont été fournis et les enquêtes sont en cours pour déterminer les vraies raisons de cette catastrophe, une première dans l’histoire de l’orpaillage dans le Cercle de Kangaba.

Pour rappel, l’éboulement dont il est question s’est déroulé le vendredi 19 janvier  2024 faisant plus de 50 morts sur le permis de AGG (African Gold Group).

Conseil extraordinaire des ministres : Les raisons et opportunités du retrait du Mali de la CEDEAO

Le Chef de l’État, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, a présidé le lundi 29 janvier 2024, un Conseil extraordinaire des ministres dans la salle des banquets du palais de Koulouba. L’ordre du jour portait sur les raisons et les opportunités du retrait du Mali et des autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye DIOP, a souligné que le retrait des trois pays, le Mali, le Burkina Faso, et le Niger, de la CEDEAO était une décision nécessaire en raison de la menace que cette organisation représentait pour la souveraineté et les intérêts vitaux de ces nations. Il a indiqué que la CEDEAO avait été détournée de ses principes fondateurs et utilisée contre les institutions, les États, et les populations des pays membres.
M. DIOP a ajouté que les Chefs d’État avaient pris cette décision dans l’intérêt de la survie des pays concernés, mettant en avant les trois principes énoncés par le Président de la Transition : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Il a aussi souligné la nécessité pour les pays de travailler dans leur intérêt, en dehors des influences extérieures néfastes.
Pour sa part, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU, a expliqué les opportunités économiques que ce retrait offrait aux pays de l’Alliance des États du sahel. Il a mis en avant la possibilité de développer un marché intérieur fort, stimulant la croissance économique et assurant une autonomie politique et économique. M. SANOU a également souligné les avantages financiers, notamment en termes de balance commerciale et d’investissements directs étrangers, qui découleraient de cette décision.
Il a insisté sur la flexibilité nouvellement acquise pour négocier avec d’autres pays et la capacité de protéger les entreprises locales. Le ministre de l’Economie et des Finance a ensuite rappelé que le Mali avait surmonté des défis par le passé et exprimé sa confiance dans la résilience et l’intelligence du pays pour prendre en main son destin.
Les ministres ont souligné que cette décision de retrait de la CEDEAO ouvrait des perspectives considérables pour l’autonomie politique et économique des pays de l’AES, tout en soulignant la nécessité de travailler ensemble pour concrétiser les objectifs de refondation initiés par les plus hautes autorités.

CAN 2023 : Le Mali en quart de finale

Envoyés spéciaux

Ladji M. DIABY

Habibou KOUYATE

Korhogo, 31 janv (AMAP)  Les Aigles Mali ont composté leur ticket pour le quart de finale en dominant (2-1), mardi, les Étalons du Burkina Faso, en huitième de finale au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo.

Les deux buts de la partie portent les signatures d’Edmond Tapsoba (3è min, c.s.c.), Lassine Sinayoko (47è min) pour le Mali alors que Bertrand Traoré a réduit la marque pour le Burkina Faso (57è min, sur penalty).

Le Mali retrouve le quart de finale après les échecs en huitième de finale en 2021 au Cameroun contre la Guinée équatoriale (0-0, 5-6 t.a.b.), 2019 en Égypte, contre la Côte d’Ivoire (1-0) et au premier tour en , au Gabon et en 2015 en Guinée équatoriale.

Le dernier quart de finale disputé par les Aigles remonte à l’édition 2013, en Afrique du Sud, lors duquel le Mali a terminé à la troisième place de la compétition. Une place que les Aigles ont occupé une année plutôt (2012) lors de l’édition co-organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale.

Les Aigles, qui ont terminé premiers de leur poule avec 5 points (une victoire et deux nuls), ont fait l’honneur à leur statut face aux Burkinabè, deuxième du groupe D avec 4 unités (une victoire, un nul et une défaite) et imitent leurs aînés qui ont battu les Étalons (3-1) lors de la phase de poule de la CAN, Tunisie 2004.

Contrairement à son premier match contre l’Afrique du Sud (2-0) et son troisième match contre la Namibie (0-0), mais comme contre la Tunisie (1-1), le Mali s’est présenté en 4-4-2 avec Falaye Sacko, qui est revenu dans le 11 de départ, et Hamari Traoré dans les couloirs défensifs alors que Mohamed Camara, Lassana Coulibaly, Amadou Haïdara (gauche) et Adama Traoré (droit) forment l’entrejeu, derrière la paire Lassine Sinayoko-Kamory Doumbia.

Le Burkina Faso était en 4-3-3. Le Mali ne pouvait rêver une meilleure entame de match avec un but dès la 3è minute de la partie. Après une excellente combinaison dans l’axe, le ballon finit sur l’aile droite avec un bon centre de Hamari Traoré, mais la tête d’Amadou Haïdara heurte le poteau et revient dans les pieds du défenseur central burkinabè Edmond Tapsoba qui envoie le cuir dans son propre but pour ouvrir le score.

Les Aigles ont largement dominé la première période avec 63% de possession, 8 tirs dont 2 cadrés contre 3 tirs dont 2 cadrés pour les Étalons. Les joueurs du sélectionneur Eric Sékou Chelle ont effectué 263 passes avec une précision de 85% contre 151 passes avec un précision de 77% pour les Burkinabés qui ont couru derrière le ballon insaisissable.

Les Aigles étaient les seuls sur le terrain, le capitaine burkinabé Bertrand Traoré était bien canalisé par Falaye Sacko. Le Mali aurait pu aller à la pause avec un écart conséquent, mais les Aigles ont gâché quelques occasions, à l’image des tentatives de Lassine Sinayoko, repoussées par le gardien burkinabé, Kouakou Hervé, aux 30è, 36è minutes ou celle de Kamory Doumbia dont le tir croisé du droit passe de peu à gauche du but (33è min). La défense burkinabé était en grande difficulté.

Ce sera que partie remise pour les Aigles, Lassine Sinayoko a rapidement doublé la mise en début de deuxième période. Lancé par Hamary Traoré sur le côté droit à la limite du hors-jeu, Lassine Sinayoko se présente face à Hervé Koffi dans un angle fermé et le trompe d’une frappe du gauche entre ses jambes (47è min). L’attaquant des Aigles marque ainsi son troisième but à la CAN et atteint le même nombre de but que Cheick Tidiane Diabaté (2012) et Ibrahima Koné, absent à cette édition pour cause de blessure.

Les choses changent sur la pelouse quand l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) intervient pour accorder un penalty au Bufkina Faso après une faute de main de Boubacar Kiki Kouyaté sur un centre de l’arrière gauche Issa Kaboré, côté droit. Le capitaine Bertrand Traoré exécute la sentence et transforme le penalty, relançant le suspense au stade Amadou Gon Coulibaly.

Il y avait 19.184 spectateurs, mais les Burkinabè étaient logiquement plus nombreux. Le ballon vole d’un camp à autre, les deux sélectionneurs effectuent des remplacements et le Mali évolue désormais en 4-2-3-2 avec l’entrée de Diadié Samassékou au milieu de terrain, Fousséni Diabaté et Sékou Koïta dans les couloirs offensifs.

Les Burkinabè poussent pour remettre les pendules à l’heure, mais les Aigles résistent et terminent le match avec 5 défendeurs après l’entrée de Mamadou Fofana à la place de Mohamed Camara dans le temps additionnel. Lassine Sinayoko est désigné Homme du match. En plus de son but, il a abattu un travail remarque, en revenant soutenir les défenseurs.

Au coup de sifflet final, les supporters burkinabè quittent le terrain alors que les Etalons sont à terre et en larmes. Ils sont consolés par les Aigles qui resteront sur la pelouse pendant quelques minutes pour danser avec les supporters maliens au rythme des instruments de l’Union nationale des associations des supporters des Aigles du Mali (UNASAM).

Après donc le troisième de la précédente édition, le Cameroun, la vice-championne l’Égypte, le champion en titre, le Sénégal, ce fut le tour du 4è, le Burkina Faso de quitter la compétition. C’est dire que les demi-finalistes de la précédente édition sont tous éliminés et ne feront pas mieux lors de la précédente édition.

LMD/MD (AMAP)

 

Mali-Burkina Faso : 2-1

Buts d’Edmond Tapsoba (3è min, c.s.c.), Lassine Sinayoko (47è min) pour le Mali ; Bertrand Traoré (57è min, s.p.) pour le Burkina Faso.

 

Arbitrage du Libyen Mutaz Ibrahim, assisté du Tunisien Khalil Hassani et de la Zambienne Diana Chikotesha.

 

Mali : Djigui Diarra, Falaye Sacko, Sikou Niakaté, Boubacar Kiki Kouyaté, Hamari Traoré (cap), Mohamed Camara (Mamadou Fofana, 90è min +3), Lassana Coulibaly (Fousseni Diabaté, 74è min), Amadou Haïdara (Diadié Samassékou, 74è min), Adama Traoré «Noss» (Sékou Koïta, 74è min), Kamory Doumbia, Lassine Sinayoko (Boubacar Traoré, 90è min +3). Sélectionneur : Eric Sékou Chelle.

 

Burkina Faso : Kouakou Hervé Koffi, Issa Kaboré, Issoufou Dayo, Edmond Tapsoba, Steeve Farid Yago (Cédric Badolo, 46è min), Ismahila Ouédraogo (Sacha Jordan Bansé, 68è min), Gustavo Fabrice Sangaré (Stéphane Aziz Ki, 87è min), Ibrahim Blati Touré, Bertrand Traoré (cap) (Dango Aboubacar Faissal Ouattara, 76è min), Mohamed Konaté, Abdoul Fessal Tapsoba (Adamo Nagalo, 46è min). Sélectionneur : Hubert Velud.

 

Le Mali et la Turkiye définissent les grands axes de leur coopération

Le vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Türkiye chargé des Relations avec l’Afrique et le Moyen-Orient, Ahmet Yildiz 

Bamako, 30 janv (AMAP) Le vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Türkiye, chargé des Relations avec l’Afrique et le Moyen-Orient, Ahmet Yildiz, et ses interlocuteurs maliens ont identifié la sécurité, l’éducation, la construction, le commerce, les infrastructures comme les principaux domaines devant être renforcés lors de la Grande commission mixte de coopération prévue, en juin prochain, à Ankara.

Le vice-ministre turc, qui séjourne au Mali, depuis dimanche dernier, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié, a eu, lundi, au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, une séance de travail avec des membres du gouvernement.

Au terme de la rencontre, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a déclaré que le Mali et la Türkiye entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de fraternité qui n’ont cessé de se consolider au fil des ans.

«Aujourd’hui, au plan politique, la Türkiye et le Mali partagent beaucoup de choses en commun. Ce pays ami s’inscrit pleinement dans le cadre de la vision des nouvelles autorités pour le respect de la souveraineté et celui de l’intégrité territoriale du Mali», a-t-il apprécié.

Le chef de la diplomatie malienne a indiqué que les deux pays entretiennent, aussi, une bonne coopération sur le plan sécuritaire. À ce propos, il a clairement indiqué que les équipements militaires acquis par le Mali, notamment les drones, ne sont payés par aucun État tiers. «Il s’agit des ressources qui proviennent du budget de l’État malien», a précisé Abdoulaye Diop qui a, par ailleurs, indiqué que les discussions sont en cours avec la partie turque pour avoir des «arrangements juridiques».

Le ministre Diop a, aussi, évoqué la coopération dans les domaines de l’éducation, de la construction, du commerce ainsi que celui des infrastructures. « Aujourd’hui, il y a des entreprises turques qui sont intéressées par le secteur minier au Mali », a-t-il annoncé, avant d’ajouter que les deux parties veulent élargir et consolider cette coopération.

« La Türkiye a invité le Mali à tenir la Grande commission mixte de coopération au mois de juin prochain à Ankara », a annoncé Abdoulaye Diop. « Il y a une convergence de vues entre nos deux pays. Nous avons noté la volonté sincère des Turcs de renforcer une coopération économique et commerciale avec le Mali et de l’aider à avancer pour la paix, la sécurité et la stabilité ainsi que celle de l’ensemble de l’espace du Sahel », s’est réjoui Abdoulaye Diop.

De son côté, le vice-ministre turc des Affaires étrangères a indiqué que sa visite « vise à rehausser le niveau des relations des deux pays. » « Nous avons échangé avec les ministres maliens sur ce qu’on peut faire sur ce sujet. La Türkiye veut aider le Mali en tant que pays et le secteur privé », a signalé Ahmet Yildiz.

Le vice-ministre turc a, par ailleurs, salué les efforts des autorités maliennes pour sortir leur pays des problèmes qui l’assaillent. Il s’est réjoui du soutien que son pays apporte au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Nous suivons de près le développement dans la région du Sahel. La paix et la prospérité de cette région sont importantes pour nous », a-t-il ajouté.

Selon lui, les solutions locales sont les meilleures. « Nous pensons que les décisions souveraines des pays doivent être respectées », a dit le vice-ministre turc qui sera reçu ce mardi par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et le président de la Transition,  le colonel Assimi Goïta.

BD/MD (AMAP)

 

CAN 2023 : Mali-Burkina Faso, le duel des voisins

Envoyés spéciaux

Ladji M. DIABY

Habibou KOUYATE

 Korhogo, 30 janv (AMAP) Le 30 janvier 2004, le Mali et le Burkina Faso se sont affrontés en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. C’était au stade olympique d’El Menzah en Tunis au compte de la 2è journée du groupe B. Ce jour-là, les Aigles s’étaient imposés 3-1. L’attaquant Frédéric Oumar Kanouté (34è min), les milieux de terrain Mahamadou Diarra (38è min) et Soumaïla Coulibaly (78è min) ont marqué pour les Aigles alors que l’avant-centre Dieudonné Minoungou (50è min) avait réduit la marque pour les Étalons. C’était l’unique rencontre entre les sélections à la phase finale de la CAN.

Aujourd’hui, 20 ans plus tard, jour pour jour, les deux pays s’affrontent en huitième de finale de la 34è édition de la compétition, au stade Amadou Gon Coulibaly, à Korhogo. Pour se hisser aux huitièmes d de finale, le Mali a terminé leader de la poule E avec 5 points alors que le Burkina Faso a été deuxième du groupe B avec 4 unités. Les joueurs du technicien Éric Sékou Chelle ont réalisé une victoire contre l’Afrique du Sud (2-0) et deux matches nuls contre la Tunisie (1-1) et la Namibie (0-0) alors que les joueurs de Hubert Velud ont battu la Mauritanie (1-0) avant de faire match nul contre l’Algérie (2-2) et perdre contre l’Angola (2-0). Mais les rencontres de la phase de poules ne comptent plus et sont dans les oubliettes. C’est une nouvelle compétition dans laquelle le vainqueur passe et le perdant rentre à la maison.

Cette rencontre est particulière pour les deux pays qui seront toutes bien soutenus par leurs supporters. Les deux pays sont frontaliers avec la Côte d’Ivoire et les Maliens et les Burkinabé sont très nombreux à Korhogo. Il faut donc s’attendre à un stade plein comme un œuf si la billetterie le permet.

Le match est important pour les Aigles qui n’ont pas atteint les quarts de finale de la CAN depuis la troisième place obtenue en 2013 en Afrique. Le Mali a été éliminé au premier tour en 2015 en Guinée équatoriale et 2017 au Gabon et en huitième de finale en 2019 en Égypte et lors de l’édition 2021 au Cameroun (disputée en 2022). Cette année, la sélection nationale aspire aller loin.

« Nous avons un bon état d’esprit. On s’est bien préparé comme on a préparé les autres matches. On va aborder cette rencontre comme on a abordé les autres matches. Tous les matches sont des finales pour nous. Il n’y a pas de match à minimiser, toutes les rencontres sont à jouer et à gagner », déclare le défenseur des Aigles, Falaye Sacko.

« Ce ne sera pas facile, mais on va tout donner. Je demande aux supporters de sortir massivement pour nous soutenir et de faire des bénédictions pour l’équipe », conclut-il. Même son de cloche chez Fousseni Diabaté. « On est concentrés. On travaille beaucoup et on essaie de gérer les derniers petits détails pour être prêts », explique l’ailier des Aigles. « Que ce soit la phase de poules ou les huitièmes, pour nous, c’est la même chose. Chaque match est une finale pour nous. Nous avons un objectif, c’est d’aller jusqu’au bout et ramener la coupe au Mali. On est concentrés. On sait que c’est une marche à franchir pour aller bout de notre objectif », ajoute Fousseni Diabaté qui révèle qu’il n’y a pas stress dans le groupe et ni d’atmosphère qui a changé. « C’est toujours la même chose. On est une famille. On veut aller au bout », ajoute-t-il.

Tout comme les Aigles, les Etalons sont aussi confiants pour ce choc des voisins. «Le Mali est une très bonne équipe. Nous sommes aussi une très bonne équipe, avec de très bons joueurs. On va se préparer à atteindre les 200% pour avoir cette victoire qui est très importante. On va voir tout ce que le staff va nous proposer, voir toutes les vidéos », a déclaré Kilian Nikiéma, gardien des Étalons.

« La CAN a commencé il y trois semaines. Il est clair que les choses sérieuses commencent maintenant, Nous n’avons droit à aucune erreur. Une seule victoire à remporter. Nous avons déjà commencé à voir des vidéos des matches de groupe », a-t-il ajouté.

Tout comme le Mali, le Burkina Faso participe à sa 13è CAN après 1978, 1996, 1998, 2000, 2002, 2004, 2010, 2012, 2013, 2015, 2017, 2021. Tout comme les Aigles, les Étalons n’ont pas encore inscrit leur nom au palmarès de la compétition. Tout comme le Mali (1972 au Cameroun), le Burkina Faso n’a disputé qu’une finale (2013 en Afrique du Sud).

Le Mali a été quatre fois demi-finalistes (3è en 2013 et 2015, 4è en 2002 et 2004) alors que le Burkina Faso a été demi-finaliste trois fois (3è en 2017, 4è en 1998 et 2021). Tout comme le Mali, le Burkina Faso vise son premier titre.  Il y a deux ans, le Burkina Faso a perdu en demi-finale contre le Sénégal (3-1), futur vainqueur de la compétition. Cette année, Edmond Tapsoba et ses partenaires ambitionnent de faire mieux et le défenseur central du Bayer Leverkusen estime que son équipe est plus forte qu’il y a deux ans. « Nous nous sommes améliorés dans toutes les parties du terrain. Donc, je peux dire que si nous continuons à travailler dur comme ça, nous pouvons aller plus loin que le dernier tournoi », a déclaré Edmond Tapsoba à nos confrères de l’Associated Press.

Dans leurs histoires, le Mali et le Burkina Faso ont disputé 38 matches avec 21 victoires pour les Aigles, 5 matches nuls et 12 succès pour les Étalons. Mais les deux pays n’ont joué que quatre matches officiels. Lors des éliminatoires de la CAN 1968 en Éthiopie, le Mali et le Burkina étaient dans le même groupe. Les Aigles s’étaient imposés à l’aller à l’extérieur contre la Haute Volta (1-0, le 26 mars 1967) avant de remettre ça au retour avec une victoire de 4-0 à domicile, le 02 mai 1967. Mais c’est l’Algérie, la 3è équipe du groupe, qui s’est qualifiée pour la phase finale.

Ensuite, les deux équipes se sont retrouvées à la Coupe de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Nigeria et le duel a tourné à l’avantage du Mali, vainqueur 3- 1, le 28 juin 1991. Et enfin, le match de la CAN 2004 remporté par le Mali (3-1). Les autres sont des matches amicaux. Le dernier match entre les deux pays remonte au 09 octobre 2015, remporté 4-1 par les Aigles, en France.

LMD/MD (AMAP)

CAN Côte d’Ivoire 2023 : Entre Maliens et Ivoiriens, les autorités appelées à faire redescendre la tension

Groupe de supporters maliens lors d’un match de l’équipe nationale du Mali, les Aigles (Archives)

Par Ladji M. DIABY

Habibou KOUYATE

Envoyéz spéciaux

Korhogo, 29janv (AMAP) La tension a monté d’un cran avec les supporters ivoiriens et maliens depuis le match nul des Aigles contre les Brave Warriors de Namibie, mercredi dernier, au compte de la 3è journée de la phase de poules de la CAN, Côte d’Ivoire 2023. En effet, une victoire du Mali devant la Namibie et conjugué avec un match nul entre la Tunisie et l’Afrique permettait à la Côte d’Ivoire, battue par la Guinée équatoriale (4-0), lors de la 3è journée, de se qualifier pour les huitièmes de finale en tant que meilleure troisième.

Les Aigles ont fait match nul et les supporters ivoiriens ne digèrent pas ce match nul, estimant les Aigles ont refusé de gagner pour éliminer la Côte d’Ivoire, oubliant que la Namibie a tout donné pour obtenir ce match qui lui a permis de passer le premier tour, pour la première fois de son histoire, que les premiers coupables sont les Éléphants qui n’ont pu gagner qu’un de leur trois matches de poule.

Dans cette CAN, chaque équipe défend son drapeau. On ne doit pas lier son destin à celle d’une autre équipe.

Pourtant en conférence de presse d’avant-match, le défenseur central des Aigles, Sikou Niakaté a été bien clair : « La position des Ivoiriens ne nous regarde pas trop, On a un Drapeau à défendre, on se concentre sur nous. On va tout donner pour gagner et obtenir la première place ».

Depuis ce match nul, les Maliens sont indexés en Côte d’Ivoire et certains membres de la délégation malienne ont été agressé verbalement par les supporters ivoiriens.

La Fédération malienne de football (FEMAFOOT) a publié un communiqué pour envoyer un message de paix, d’entente aux passionnés du football, supporters maliens et ivoiriens, indiquant que les récents incidents regrettables ne reflètent pas les valeurs du football, ni celles qui font la richesse de nos cultures communes.

La FEMAFOOT a, aussi, condamné toutes forme de violence physique et les atteintes aux biens matériels des supporters maliens. « Le sport est un terrain d’unité, de respect et de fair-play. En cette période cruciale, faisons preuve de solidarité et de fraternité, et rejetons toute forme de division », a écrit la FEMAFOOT.

Il faut conseiller à certains supporters maliens, des Maliens qui résident en Côte d’Ivoire, d’éviter la provocation, en n’applaudissant pas une défaite du pays hôte.

Des confrères ivoiriens appellent les autorités des deux pays à travailler pour faire baisser la tension. « Depuis un certain temps, la tension est palpable entre les Ivoiriens et les Maliens. Si les autorités n’appellent pas au calme et ne travaillent pas à baisser la tension, cela peut dégénère un jour alors qu’il y a des millions de Maliens qui vivent en Côte d’Ivoire. Que Dieu nous en garde », dii un journaliste d’une radio privée de San-Pedro.

LMD/MD (AMAP)

Sénégal-Côte d’Ivoire : Le duel fratricide

Ladji M. DIABY

Habibou KOUYATE

Envoyés spéciaux

Korhogo, 29 janv (AMAP) Place au duel fratricide. Si huit équipes de l’Afrique de l’Ouest se sont hisser aux huitièmes de finale de la CAN, Côte d’Ivoire 2023 (Nigeria, Guinée, Cap-Vert, Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso), quatre pays vont s’éliminer aujourd’hui en attendant la rencontre Mali-Burkina Faso, demain à Korhogo.

Aujourd’hui, à 17h le Cap-Vert sera face à la Mauritanie, au stade Félix Houphouët-Boigny alors que le Sénégal en découdra avec la Côte d’Ivoire au stade Charles Konan-Banny à Yamoussoukro, à 20h. C’est cette rencontre de la deuxième heure qui retient l’attention des supporters ivoiriens.

La Côte d’Ivoire miraculée affrontera l’une des meilleures équipes du tournoi, mais les supporters ivoiriens espèrent sur le choc de la qualification pour gagner le Sénégal. Le public ivoirien espère un réveil des joueurs face aux Sénégalais.

Lors de la phase de poules, les Éléphants n’ont gagné qu’un match contre la Guinée-Bissau (2-0) avant de perdre successivement contre le Nigeria (1-0) et subir l’humiliation contre la Guinée équatoriale (4-0). Les Ivoiriens n’ont obtenu leur qualification qu’à la dernière minute grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie (1-0).

Après la défaite contre la Guinée équatoriale, le sélectionneur français Jean-Louis Gasset a été démis de ses fonctions et remplacé par Emerse Faé, son adjoint. La Fédération ivoirienne de football (FIF) a souhaité un coup de main du technicien français, Hervé Renard, engagé avec l’équipe féminine de France et vainqueur de la CAN 2012 avec la Zambie et 2015 avec la Côte d’Ivoire, présent en Côte d’Ivoire pour la CAN, mais la Fédération française de football (FFF) a rejeté la demande.

Le Sénégal est le seul pays à gagner ses trois matches de poules contre la Gambie (3-0), le Cameroun (3-1) et la Guinée (2-0). Deuxième meilleure attaque de la phase de poules avec 8 buts, derrière la Guinée équatoriale (9 buts), le Sénégal possède également l’une des défenses la plus imperméable de la première partie de la compétition avec seulement 1 but encaissé.

Malgré la situation défavorable, les supporters ivoiriens y croient. «Ne pleurez pas. Nous allons vous venger lundi. Nous allons battre le Sénégal», lance une volontaire aux supporters camerounais, samedi, après la défaite des Lions indomptables devant les Super Eagles du Nigeria (2-0).

«Les matches de la phase de poules ne comptent plus. Les compteurs sont remis à zéro et il n’y a plus de calcul à faire. C’est-à-dire que tout est possible dans cette phase de la compétition», déclare de son côté Alpha Bamba.

La Côte d’Ivoire est arrivée à Yamoussoukro samedi. Depuis le corridor de la ville, en provenance d’Abidjan, jusqu’à leur hôtel, les Éléphants ont eu droit à un accueil populaire avec des coups de klaxon de centaines de moto auxquels se mêlent des cris de joie de milliers de personnes amassées le long de la route.

LMD/MD (AMAP)

Mali : Le vice-ministre turc des Affaires étrangères attendu ce lundi à Bamako

Bamako, 28 janv (AMAP) Le vice-ministre turc des Affaires étrangères, en charge des Relations avec l’Afrique et le Moyen-Orient, Ahmet Yildiz, à la tête d’une forte délégation, effectuera une visite d’amitié et de travail à Bamako, les 29 et 30 janvier 2024.

La cellule de communication des Affaires étrangères qui l’a annoncé, samedi sur sa page Facebook, indique qu’Ahmet Yildiz est porteur de message du président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan.

Cette visite de haut niveau s’inscrit dans le cadre d’une vision partagée des autorités des deux pays. Il est destiné « à imprimer une nouvelle dynamique aux relations bilatérales axées sur une convergence des intérêts et un développement de partenariat stratégique mutuellement avantageux. »

Selon la même source, « bâtir l’axe Bamako-Ankara dans un élan de diversification et de renforcement des domaines de coopération à la hauteur des potentialités économiques et des opportunités d’investissement constitue l’ambition des deux présidents malien et turc pour une coopération bilatérale dynamique en faveur des deux peuples. »

À cet égard, les concertations politiques de haut niveau et les rencontres bilatérales sur le plan sectoriel, prévues à l’occasion de cette visite, « seront des cadres d’échanges par excellence pour passer en revue les grands axes d’intérêt réciproque de la coopération bilatérale. » Notamment dans les secteurs de la défense et de la sécurité, de l’économie, du commerce et de la culture, y compris l’éducation.

SS/MD (AMAP)

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