Ségou : Lancement officiel des activités de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA

Bamako, 4 décembre (AMAP) La cérémonie du lancement officiel des activités de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, célébrée le 1er décembre de chaque année s’est déroulée à Ségou, sous le thème national :« Promouvoir les droits humains, c’est contribuer à éliminer le Sida», a constaté l’AMAP.

C’était dans l’amphithéâtre de 500 places de l’Université de Ségou sous la présidence du Général de brigade Mohamed Alpha Diaw, représentant le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta, en présence de la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré et de ses collègues chargés de la Promotion de la Femme, Mme Diarra Djénéba Sanogo, de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, de la Justice, Mamoudou Kassogué et des Transports, Mme Dembélé Madina Sissoko.

Etaient également présents le  secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS), Dr Ichiaka Moumine Koné, du coordonnateur résident du Système des Nations unies, Khassim Diagne, des autorités régionales et de plusieurs autres personnalités.

La Journée mondiale de lutte contre le Sida vise à mettre fin à cette épidémie à travers des activités de prévention, de communication et de promotion des droits humains des populations marginalisées.

Dans son allocution, le maire de la Commune rurale de Sébougou a salué les autorités pour le choix porté sur la Région de Ségou pour abriter cet important événement. Ce geste dénote de leur engagement à éliminer ce fléau sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué Modibo Traoré

Pour sa part, le coordonnateur résident du Système des Nations unies dira que la bataille contre le Sida ne peut être gagnée sans le respect et la promotion des droits humains. Khassim Diagne a, s’exprimant sur la thématique, déclaré qu’elle met un accent particulier sur la justice sociale, l’égalité et la dignité humaine, autant d’éléments indispensables dans l’élimination de ce fléau.

Selon le secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida, au-delà des défis, l’année qui s’achève a été marquée par la réalisation de plusieurs activités, dont l’intensification de la sensibilisation et de la communication dans les sites d’orpaillage, les corridors routiers, les festivals, etc.

Les dépistages effectués par les équipes du HCNLS ont permis de déceler plusieurs cas de séropositivité, a révélé Dr Ichiaka Moumine Koné, avant d’ajouter que les jeunes, en particulier les adolescents et les nouveaux-nés sont les plus touchés par cette épidémie.

Pour le représentant du Président de la Transition, cette Journée est un «moment de réflexion sur les avancées réalisées et les défis qui demeurent face à cette pandémie qui affecte tant de vies, en particulier celles des femmes». Le Général de brigade Mohamed Alpha Diaw a souligné que l’éducation et la sensibilisation ciblée, l’attachement à des valeurs séculaires, le dépistage et la mise à disposition de traitements antirétroviraux jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la propagation du VIH.

MS/KM (AMAP)

Fin de la 2ème session du Haut Conseil des Collectivités : Plusieurs textes adoptés

Bamako, 3 décembre (AMAP) Les travaux de la 2ème session du Conseil des Collectivités qui avaient débuté le 4 novembre dernier, ont pris fin mardi à son siège, sis au quartier du Fleuve, sous la présidence de son premier responsable, Mamadou Satigui Diakité, a constaté l’AMAP.

Plusieurs textes envoyés à l’Institution pour avis, en application de l’article 99 de la Constitution ont été adoptés.

Au cours des travaux, 27 dossiers ont été envoyés pur avis et examinés par cinq (5) commissions à savoir celles des lois, des affaires administratives et de la décentralisation ; des finances et des affaires économiques ; de l’éducation, de la santé, des affaires sociales, culturelles et de la communication ainsi que la commission du Plan et de l’aménagement.

Sur les dossiers, il est à retenir, le projet de décret portant approbation du schéma directeur d’urbanisme (SDU) de la ville de Bougouni et environs, le projet de loi portant modification de la loi n° 96- 030 du 12 juin 1996, portant, portant création de l’Office Malien de l’Habitat, le projet de décret fixant le prix de cession et les redevances des terrains urbains et ruraux du domaine privé immobilier de l’Etat à usage commercial, industriel, artisanal et assimilés.

KM (AMAP)

Irrégularités dans la gestion de l’Assurance maladie : Les recommandations du Vérificateur général  

La Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) doit s’assurer que les feuilles de soins soient correctement liquidées avant que les prestataires ne soient payés

Par Amara Ben Yaya TRAORÉ

Bamako, 4 déc (AMAP) Le dernier rapport du Vérificateur général, sur la période de 2020 à 2022, qui établit un montant non payé de 19,396 milliards de Fcfa de cotisations à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), recommande de renforcer les pratiques de gestion, d’assurer une meilleure conformité aux règlements en vigueur et d’améliorer l’efficacité des processus internes.

La recommandation du Vérificateur général de corriger les manquements dans la gestion de l’Assurance maladie relève l’importance d’une meilleure gouvernance et d’une transparence accrue dans ce secteur.

Renforcer le suivi de la liquidation des prestations, selon les clauses contractuelles, est essentiel pour garantir que « les fonds publics sont utilisés efficacement et que les bénéficiaires reçoivent les services auxquels ils ont droit », indique le rapport.

Il insiste sur « la mise en œuvre stricte du contrat d’objectifs et de moyens, ainsi que le respect de la convention type de délégation de gestion (qui) sont des étapes clés pour assurer la pérennité et l’efficacité de l’AMO. »

Ces mesures visent à améliorer la qualité des services offerts, tout en garantissant la viabilité financière du système. Ainsi, le document recommande au directeur général de la CANAM « de s’assurer que les feuilles de soins soient correctement liquidées avant que les prestataires ne soient payés, afin de garantir une utilisation appropriée des fonds. » De plus, il suggère que les coûts de gestion qui ne sont pas justifiés soient remboursés à la Caisse, accompagnés des intérêts créditeurs.

Quant aux irrégularités financières, « en raison de leur gravité potentielle, elles ont été transmises aux autorités judiciaires compétentes pour enquête et poursuite éventuelle. »

Le rapport soutient que « la CANAM ne respecte pas les clauses du contrat d’objectifs lors de la liquidation des prestations. » Plus précisément, il constate que « le système d’information de ce service (CANAM) a enregistré des montants de prestations liquidées pour la CMSS qui dépassent les liquidations réelles effectuées. »

À l’inverse, pour l’INPS, le rapport indique que les montants de prestations liquidées enregistrés sont inférieurs aux liquidations réelles. « Ces incohérences indiquent une gestion inefficace et soulèvent des préoccupations quant à la fiabilité des systèmes d’information et de gestion de ces institutions. »

IRRÉGULARITÉS ET MANQUEMENTS – Selon le rapport, la CMSS n’a pas fourni de justification complète des coûts de gestion, ce qui signifie qu’elle n’a pas détaillé comment les fonds alloués pour couvrir les frais administratifs ont été dépensés. Cela peut soulever des questions sur la transparence et l’efficacité de la gestion de ces fonds. De plus, le rapport mentionne que l’INPS a effectué des paiements « à 115 prestataires avant d’avoir terminé le processus de liquidation de leurs feuilles de soins. » Cette pratique révèle un manque de conformité avec les procédures établies « qui entraînerait des erreurs de paiement ou des fraudes. » « Ces observations montrent la nécessité d’améliorer les systèmes de contrôle interne et de rendre les processus financiers plus transparents au sein de ces structures », estime le rapport.

Sur le plan financier, le rapport constate un problème préoccupant concernant le non-paiement des cotisations AMO par certains employeurs dans plusieurs régions du Mali, notamment Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Gao et le District de Bamako.

En effet, 275 employeurs se trouvent en défaut de paiement, accumulant une dette totale de 19,396 milliards de Fcfa envers l’INPS. Cette situation « pose un défi majeur pour la viabilité du système d’assurance sociale et marque la nécessité d’une meilleure conformité et des mesures de recouvrement plus efficaces », analyse le document.

La question soulève, également, des inquiétudes quant à la protection sociale des employés concernés, qui pourraient être privés de couverture adéquate en raison de ces manquements.

Le document dénonce également des irrégularités au sein des directions régionales de l’INPS, impliquant les chefs de liquidation des assurances maladie, les contrôleurs médicaux et les comptables. Il est révélé que ces acteurs ont procédé à des paiements frauduleux en utilisant des codes praticiens fictifs sur des feuilles de soins à l’antenne de l’INPS de Sikasso et en omettant d’utiliser des codes praticiens à l’Institut de Ségou. Ces manœuvres ont conduit à un détournement de fonds s’élevant à un montant total de 385.245 Fcfa.

AYT/MD (AMAP)

 

Nation : Le Chef du Gouvernement rencontre les responsables politiques jeudi au CFCT

Bamako, 4 décembre (AMAP) Le Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye Maïga rencontre les présidents ou représentants des formations politiques, jeudi au Centre de Formation des Collectivités Territoriales, (CFCT), a appris l’AMAP de sources concordantes.

Les mêmes sources précisent qu’au cours de cette prise de contact du Premier Ministre avec les responsables politiques, les échanges porteront sur le point de la révision annuelle des listes électorales, la présentation des réformes politiques, les perspectives et les questions diverses.

Pour rappel, cette rencontre intervient une semaine après la tenue du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, au cours duquel le président de la Transition a donné des instructions concernant l’organisation d’élections transparentes et apaisées.

Il est à noter que le Général d’Armée Goïta avait également saisi l’opportunité pour inviter les membres du gouvernement à créer les conditions nécessaires à l’organisation de ces élections, afin de mettre fin à la Transition.

KM (AMAP)

Tominian : Formation des Agriculteurs aux pratiques Intelligentes face au Climat

Tominian, 3 décembre (AMAP) La salle de réunion de la mairie de la commune rurale de Tominian a abrité, du 25 au 27 novembre 2024, un atelier de renforcement des capacités des agriculteurs des éleveurs, les forestiers et les services techniques sur les pratiques Intelligentes face au Climat, a constaté l’AMAP.

Organisé par l’Institut d’Economie Rurale (IER) et présidé par le Préfet du cercle de Tominian, Kalifala Coulibaly, s’est déroulée en présence du 2ème adjoint du maire de la commune rurale de Tominian, Simon Koné et du Docteur Siaka Dembélé, chercheur en Sciences Agronomiques et Changement Climatique à la Station de Recherche Agronomique de Cinzana de l’Institut d’Economie Rurale (IER).

Les participants sont venus de la commune rurale de Diora, cercle de Mandiakuy, commune rurale de Timissa cercle de Fangasso et de la commune rurale de Tominian, soit 30 agriculteurs par commune.

Dans son discours de bienvenue, le représentant du maire a félicité l’IER et ses partenaires pour l’organisation du présent atelier à Tominian.

Le Chef de l’exécutif local, avant de déclarer ouvert l’atelier, a renouveler la disponibilité de l’administration locale pour l’ensemble des activités de l’IER.

Pour sa part, le Docteur – Chercheur Dembélé, l’objectif général est de renforcer les capacités des agriculteurs et éleveurs sur les pratiques intelligentes et technologies face au climat en vue de contribuer à assurer la durabilité à long terme des zones de productions, vulnérables dans les régions au centre du Mali.

Les différentes présentations ont porté sur les thématiques suivantes, à savoir : le changement climatique et les concepts clés, la notion d’AIC, les techniques de conservation de l’eau et des sols, techniques de production du compost et les
techniques forestières et
d’agroforestières.

La République du Mali s’est engagée à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres, définie par la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification CNULCD comme « un état dans lequel la quantité et la qualité des ressources en terres, nécessaires pour soutenir les fonctions, les services des écosystèmes et renforcer la sécurité alimentaire, restent stables ou augmentent dans les échelles temporelles et spatiales et des écosystèmes spécifiés ».

Le projet sécurité climatique et gestion durable des ressources naturelles dans les régions du centre du Mali proposé s’attaque aux défis interdépendants de la dégradation des terres et du changement climatique au Mali qui, ensemble, menacent la durabilité à long terme des paysages productifs vulnérables dans les régions du centre du pays et multiplient les menaces sécuritaires.

En effet, alors que les impacts anthropiques et climatiques réduisent la base productive des ressources naturelles, les conflits pour la terre et l’eau s’intensifient, en particulier entre les communautés d’agriculteurs et d’éleveurs, alimentant le conflit actuel entre les djihadistes et les milices.
L’objectif du projet est d’assurer la durabilité à long terme des zones de production vulnérables dans les régions au centre du Mali, grâce à des solutions basées sur la nature qui inversent la dégradation terres, renforcent la résilience climatique des communautés et favorisent la résolution des conflits. La zone d’intervention du projet couvre les régions de Mopti, Bandiagara, Douentza et San.

Pour sa mise en œuvre, le Projet de Sécurité Climatique et de Gestion des Ressources Naturelles PSC-GDRN collabore avec ses partenaires stratégiques pour la réalisation des activités relevant de leur domaine de compétence. Cette collaboration est formalisée à travers une convention signée entre l’Agence de l’Environnement et du Développent Durable AEDD et l’Institut d’Economie Rurale IER.

C’est dans ce cadre que l’IER a été sollicité pour cette année 2024 de réaliser deux activités dont la formation des agriculteurs sur les pratiques et technologies intelligentes face au climat. Le Centre Régional de Recherche Agronomique (CRRA) de Mopti et la Station de Recherche Agronomique de Cinzana /CRRA de Niono, structures déconcentrées de l’IER sont chargées de la mise en œuvre de ladite activités.

ST/KM (AMAP)

Bankass : Echanges sur la gestion des risques d’inondation et d’autres catastrophes naturelles

Bankass, 3 décembre (AMAP)  Le comité consultatif de sécurité communal a organisé récemment une journée de sensibilisation des populations sur la gestion des risques d’inondation et d’autres catastrophes naturelles, dans la salle de conférence de la mairie de Bankass, a constaté l’AMAP.

La rencontre a été présidée par le maire de la commune de Bankass, Allaye Guindo, président du comité consultatif de sécurité communal en présence du chef de peloton, le commissaire de police, la protection civile, le chef de la douane, le Commandant de Brigade de la Gendarmerie, le régisseur de la prison, les chefs de village, la jeunesse, la CAFO.

L’objectif général de la journée était de renforcer la confiance et la collaboration entre les FDS et la population civile dans la coproduction de sécurité. Prévenir et réduire les risques liés aux inondations et autres catastrophes naturelles.

Dans son allocution, le président du comité consultatif de sécurité communal, Allaye Guindo a salué les participants avant d’évoquer les efforts consentis par les partenaires suite à l’inondation.

Après le discours d’ouverture, les membres du comité consultatif de sécurité communal ont, un à un, pris la parole pour sensibiliser les participants sur les risques d’inondation. Des questions ont été posées par les participants et des réponses claires ont été données par les membres du comité consultatif de sécurité communal.

AKG/KM (AMAP)

Mopti : La gestion des ressources naturelles et les Changements Climatiques au centre d’une rencontre

Mopti, 3 décembre (AMAP) Un atelier de formation présidé par le conseiller aux affaires économiques et financières, Ousmane Diallo représentant le gouverneur de la région a lieu du 26 au 29 novembre 2024, dans les locaux de la direction régionale de l’hydraulique, a constaté l’AMAP.

C’était en présence du directeur régional de l’hydraulique de Mopti, Pierre Kassogué, du représentant du président du conseil régional, Mamadou Samassékou, celui du maire de la commune urbaine de Mopti, Amadou Diop et une équipe d’experts formateurs du PIDACC/BN Mali conduite par son responsable de suivi évaluation, M. Cheickna Diarra.

Etaient également présents les élus et les usagers des ressources naturelles des communes de la zone d’interventions du PIDACC/BN que sont Djenné, Mopti, Ténenkou et Youwarou dans la région de Mopti.

Il s’agissait de rrenforcer les capacités des agents de terrain des services techniques, des élus communaux, locaux et des usagers dans la mise en œuvre du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Fleuve Niger (PIDACC/BN Mali), en matière d’adaptation aux changements climatiques.

Porté par l’Unité Nationale de Coordination du PIDACC/BN composante Mali, l’atelier de formation des services techniques déconcentrés sur la Gestion des ressources naturelles, GIR, le Changement Climatique et Genre dans la préparation des projets, bénéficie de l’accompagnement du Green Climate Fund, CIF Climate Investment, Fem, Kfw et l’Union Européenne avec comme chef de file la Banque Africaine de Développement.

La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été marquée par l’intervention du représentant du maire de la commune urbaine de Mopti, les mots de cadrage du chef de la mission PIDACC/BN et le discours du représentant du gouverneur.

Le responsable de suivi évaluation PIDACC/BN Mali, M. Cheickna Diarra a rappelé que le fleuve Niger dont le bassin est partagé par 9 pays de l’Afrique de l’ouest (Benin, Burkina Faso, Cameroun, Cote d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et le Tchad, revêt une importance capitale pour les populations riveraines et les économies des pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger.

Selon le technicien, malgré les efforts, l’aridification du climat et la diminution des débits observées depuis des années, associées localement à une pression foncière contribuent à la dégradation des ressources naturelles, l’aggravation de l’érosion hydrique et éolienne ainsi qu’à l’ensablement du fleuve Niger fragilisant du cout les conditions de vie des populations et la biodiversité du bassin.

Pour inverser cette tendance, il faut des mesures d’atténuation et d’adaptation pour améliorer la résilience des populations et des écosystèmes par une gestion durable des ressources naturelles. M. Diarra a insisté sur l’opérationnalisation de l’intégration, la prise en charge du genre et du changement climatique dans les stratégies de développement des pays à partir des politiques régionales, nationales et locales qui constituent des défis majeurs du PIDACC/BN.

Au regard de l’importance de la problématique du phénomène des changements climatiques, le représentant du gouverneur, Ousmane Diallo a dans son discours exhorté les participants à être assidu et contribuer activement pour enrichir la formation avec l’expérience locale.

Il a rassuré les responsables du PIDACC/BN que le gouvernement du Mali, malgré les contingences du moment ne ménagera aucun effort pour une mise en œuvre efficace et efficiente de ce programme à tous les niveaux (régional et national) pour contribuer à la préservation des écosystèmes du bassin et à la réduction de la vulnérabilité des populations face aux effets néfastes des du changement climatique. A travers le PIDACC/BN Mali, Ousmane Diallo a remercié et félicité l’ensemble des partenaires pour leur appui.

A l’issue des travaux, l’atelier de Mopti a formulé des recommandations fortes entre autres, le financement de la vulgarisation des actions innovantes et le suivi-évaluation dans l’exécution des programmes afin de s’assurer de la viabilité des actions mises en œuvre et la promotion de la rémunération du service d’appui conseil de proximité hors services techniques (jeunes diplômés et expertises locales).

 DC/KM (AMAP)

 

Kita : Fin dimanche du 53ème pèlerinage national catholique

 

Kita, 3 décembre (AMAP) Le 53ème pèlerinage national catholique à Kita  a pris fin dimanche sous le thème : «Jeune du Mali, ensemble pour le Mali kura », a constaté l’AMAP.

Les travaux se sont déroulés en présence du ministère des Affaires religieuses du Culte et des coutumes, Dr Mahamadou Koné, en présence du Ministre de l’Agriculture, Daniel Simeon Kelema, du Gouverneur de la région, Daouda  Maiga, de plusieurs personnalités dont des membres du CNT et des milliers de pèlerins qui ont répondu présents à ce rendez-vous annuel chrétien catholique du Mali.

Les fidèles chrétiens des six diocèses du Mali et d’ailleurs se sont retrouvés aux pieds de la colline sainte mariale pour la 53ème fois de l’histoire du pèlerinage pour des cérémonies religieuses qui tirent toutes leur sens dans l’église famille de Dieu et la société malienne.

Une démarche de foi marquée par des prières, des méditations et des intercessions autour, cette année, du thème « Jeune du Mali, ensemble pour le Mali kura »

C’est le Diocèse de Kayes qui a eu en charge l’organisation de cette manifestation religieuse annuelle cette année. Voilà pourquoi sa chorale était sur place depuis plus d’une semaine et en intense répétition des chants de la messe solennelle et de la chorégraphie sur le thème au sanctuaire comme sur la colline mariale.

Le pèlerinage national catholique de Kita est un ensemble d’événement religieux de deux jours. Le diocèse a bâti les séances autour du thème de manière à mettre a nu la place de la jeunesse et de l’ensemble des maliens dans l’avènement du Mali Koura.

La messe a été présidée par le premier responsable du Diocèse de Kayes monseigneur Jonas Dembélé. Il a invité la jeunesse à la reconversion, la droiture, à l’intégrité et à l’union sacrée autour de l’essentiel. Il a mis la jeunesse au cœur du changement très attendu pour un nouveau Mali.

Dans son intervention, le ministre des Affaires Religieuses et du Culte des coutumes, Dr Mahamadou Koné a salué la parfaite symbiose entre les communautés musulmane et chrétienne de la société kitoise. Pour lui cette cohabitation historique marquée par des prières et des bénédictions communes, contribue au renforcement du tissu social et la promotion de la paix dans la région.

« Main dans la main et dans un esprit de dialogue inter religieux, musulmans et chrétiens forgent une société kitoise qui est un modèle de vie qu’il faut souhaiter pour toutes les localités du Mali » dixit le Ministre.

Il a invité tous, à reconnaitre les efforts des plus hautes autorités dans la reconstruction du Mali nouveau. Autorités qui selon lui, sont à équidistance des religions qui doivent œuvrer pour un Mali uni.

Pour rappel, le pèlerinage national catholique de Kita est la plus grande célébration liturgique chaque année au Mali. C’est ainsi que chaque année, les chrétiens de la communauté catholique, les membres apostoliques, les évêques et les amis des autres confessions religieuses du Mali convergent  vers la ville, au mois de novembre pour témoigner leur dévotion à la Vierge Marie, Notre Dame du Mali. Des pèlerins viennent également d’Afrique et du reste du monde.

 MF/KM (AMAP)

Organisation des futures élections : Le Premier ministre rassure l’AIGE

Les échanges ont essentiellement porté sur les élections générales à venir

Bamako, 3 déc (AMAP) Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Le général de division Abdoulaye Maïga a rassuré, mardi, l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) de la volonté des autorités à organiser des élections au Mali.

«Je voudrais rassurer l’opinion nationale et internationale que, dans cette mission (organisation des élections) qui nous a été confiée, nous allons faire l’effort d’aller vite et nous allons faire beaucoup attention à ne pas confondre vitesse et précipitation», a déclaré le chef du gouvernement.

Le Chef du gouvernement, qui effectué, une visite de courtoisie et de travail au siège de l’AIGE, accompagné du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, Mamani Nassiré, a souligné que la lettre de cadrage du chef de l’État, le général d’Armée, Assimi Goïta, le 27 novembre, comporte huit axes dont le dernier porte sur « l’organisation d’élections apaisées, transparentes pour mettre fin à la transition. »

Selon le général de division Abdoulaye Maïga, deux messages découlent de cet axe : l’attachement du chef de l’État au retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé et l’insistance sur les conditions d’organisation du scrutin, en invitant « à beaucoup plus de synergie dans notre démarche. »

Le président de l’AIGE, Me Moustapha Cissé a annoncé que les équipes de l’AIGE ont entamé, lundi 2 décembre, des missions pour superviser les opérations de révision annuelle des listes électorales (Rale-2024), aux côtés de l’administration. Mais aussi pour assurer la formation de nos coordinations sur des actes que nous avons élaborés en vertu de la même loi. Il s’agit notamment des cadres de concertation avec l’administration, les partis politiques et la société civile.

Selon Me Cissé, ces missions consisteront également à faire l’inventaire des moyens matériels et financiers mis à leur disposition par l’administration afin de se mettre dans une perspective de pouvoir répondre présents à l’appel au moment opportun.

Il a fait le point sur la mise en place de l’ensemble des coordinations de l’AIGE à l’intérieur du pays et dans les ambassades et consulats. « Cet ensemble compte aujourd’hui 6 460 agents dont 5 523 hommes soit 80% du total de l’effectif et 937 femmes », a expliqué Me Moustapha Cissé.

« Nous attendons de l’État et singulièrement du Premier ministre que vous-êtes, un accompagnement fraternel et de responsabilité et de devoir à accomplir pour nous qui sommes en train d’incarner les prérogatives de cette institution », a-déclaré le patron de l’AIGE, structure créée en janvier 2023.

Pour sa part, le ministre délégué chargé des Réformes politiques, Mamani Nassiré, s’est dit rassuré par le dispositif institutionnel en place et, surtout, disposé « à mettre en musique les impulsions qui seront données par la hiérarchie administrative. »

AT/MD (AMAP) 

 

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Célébration de la Journée mondiale de l’enfance : Une comédie musicale organisée au CICB

Bamako, 3 décembre (AMAP) Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance, la Cité des Enfants et l’UNICEF ont organisé mercredi 20 novembre 2024, une comédie musicale, animé par l’artiste talentueuse Fatoumata Diawara, au Centre internationale de Conférence de Bamako (CICB), a constaté l’AMAP.

La cérémonie a été présidée par l’ancienne ministre de la Promotion de l’Enfant, de la Famille et de l’Enfance, Dr Coulibaly Mariam Maïga en présence du ministre de la Santé et du Développement Social, Colonel Assa Ba Diallo Touré, de l’ancien ministre de la Culure, Andogoly Guindo, de la représentante adjointe de l’UNICEF au Mali, Andrea Berther.

Etaient également présents la directrice de la Cité des Enfants, Koumaré Amina Cissé, de son adjoint Famara Keïta, du président du parlement des Enfants, Imarrane Ag Mohamed et de plusieurs autres invités de marque ainsi que plus de deux miles d’enfants et de leurs encadreurs, venus de plusieurs établissements de la Capitale.

L’initiative a été mise sur pied en partenariat avec l’Association « Tougouné » qui œuvre pour la promotion et la protection des droits de l’enfant en situation de Handicap, dirigée par l’artiste Fatoumata Diawara, ambassadrice de l’UNICEF.

L’Artiste et certains d’autres ainsi que les enfants, y compris ceux atteints de Handicap, ont entonné un air musical dans une chorégraphie avec des sujets tels la stigmatisation, la vaccination, l’éducation, la nutrition, entre autres, ont été abordé dans une ambiance qui a fait vibré la salle.

L’ancienne ministre de la Promotion de la Femme a rappelé que cette activité répond au principe premier de la CDE à savoir la non-discrimination.

Pour sa part, la représentante adjointe de l’UNICEF a déclaré que chaque année, la journée met à l’honneur tous les enfants, indépendamment de leur origine, leurs croyances, leur parcours éducatif ou leur état de santé, voir leur situation de Handicap.

Le président du Parlement et l’artiste ont exprimé leur joie de prendre part à une telle cérémonie.

En rappel, la célébration de cette journée marque l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la déclaration des droits de l’enfant en 1959 et celle de la signature de la CDE, le 20 novembre 1989.

KM (AMAP)

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