Communiqué du conseil des ministres du 15 nomvembre 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 15 novembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Communiqué du conseil des ministres du 15 nomvembre 2023

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES

1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°2015-0216/P-RM du 02 avril 20l5 instituant l’audit de sécurité routière.

La sécurité routière constitue un enjeu majeur tant par le nombre des victimes tuées, blessées ou handicapées à vie que par les coûts économiques entrainés par les accidents dans les pays en voie de développement.

Malgré les efforts fournis pour améliorer la sécurité routière, les accidents de la route continuent d’affecter toutes les couches sociales. Les risques liés à l’usage de la route sont également multipliés par d’autres facteurs comme l’incivisme des usagers de la route, l’insuffisance d’infrastructures routières et l’introduction de nouveaux types de véhicules dans la circulation routière, notamment les tricycles et les quadricycles.

Pour faire face à cette situation, le Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine a institué l’audit de sécurité routière à travers la Directive n°13/2009/CM/UEMOA du 25 septembre 2009, transposée dans notre droit positif par le Décret n°2015-0216/P-RM du 02 avril 20l5.

L’audit de sécurité routière est une analyse approfondie formelle d’une infrastructure routière existante ou en projet, de services de transport existants ou en projet ou de toute autre disposition existante ou en projet pouvant avoir une incidence sur la sécurité des usagers de la route. I1 consiste en une démarche préventive de détection et de correction des défauts des infrastructures routières d’aménagement du territoire et d’urbanisme en vue de prendre en compte les préoccupations de sécurité routière.

L’audit de sécurité routière vise à s’assurer que la sécurité des usagers de la route a été prise en compte dans les différentes étapes de la conception et de la réalisation des infrastructures de transport et de tout autre projet ou programme pouvant avoir une incidence sur la sécurité des usagers sur 1a route.

A l’application, des insuffisances ont été relevées dans la mise en œuvre du décret du 02 avril 20l5, concernant les conditions de délivrance et de retrait de l’agrément d’auditeur en sécurité routière.

Le projet de décret adopté vise à corriger ces insuffisances. Il précise les conditions de délivrance et de retrait de l’agrément et renvoie à un arrêté ministériel la liste des pièces constitutives de la demande d’agrément, l’acte qui l’octroi et la procédure de son retrait.

2. Sur le rapport du ministre de l’Industrie et du Commerce, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret instituant la Journée nationale des Exportations du Mali.

Les exportations constituent un puissant levier de croissance économique et de création de richesse. C’est pour cette raison que le Gouvernement a adopté la Stratégie nationale de Développement des Exportations et son Plan d’actions 2022-2025.

Cette stratégie vise à coordonner les actions des acteurs impliqués, impulser l’élan nécessaire aux exportations maliennes, surmonter les contraintes et saisir les opportunités à l’échelle de la région, du continent et à l’international, en vue de réduire le déficit de la balance commerciale par une augmentation des recettes d’exportations.

La « Nuit de l’exportateur du Mali » organisée dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie a suscité l’engouement et l’adhésion des exportateurs.

Aussi, pour créer un cadre d’échanges d’expériences et d’opportunité entre les entreprises et permettre l’établissement de partenariats orientés vers la conquête des marchés extérieurs, le Gouvernement, sur instruction du Président de la Transition, Chef de l’Etat a décidé de pérenniser cette initiative à travers l’institution d’une journée dédiée aux exportations.

Le présent projet de décret est adopté dans ce cadre. Il institue la Journée nationale des Exportations du Mali qui sera célébrée le 07 décembre de chaque année.

Cette Journée servira de cadre de dialogue entre l’Etat et les entreprises tournées vers l’exportation pour débattre des difficultés rencontrées, les propositions de solutions et les perspectives. Elle permettra aussi d’entreprendre des actions correctives dans le cadre du réajustement du Plan d’actions de la Stratégie Nationale de Développement des Exportations.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

1. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a informé le Conseil des Ministres du processus d’élaboration de la Stratégie nationale d’atténuation de l’impact socioéconomique du retrait de la MINUSMA.

L’élaboration de la stratégie nationale d’atténuation de l’impact socioéconomique du retrait de la MINUSMA, participe de la volonté du Gouvernement de trouver une alternative à l’impact de ce retrait sur les populations des zones concernées.

La stratégie se veut un outil national pertinent, efficace et efficient, afin d’atténuer à tous les niveaux, l’impact socioéconomique du retrait de la MINUSMA.

Le document de stratégie, assorti d’un Plan d’actions triennal est conçu autour de quatre (04) axes qui sont :

– les mesures urgentes ;

– le développement des compétences ;

– la promotion de l’emploi et l’esprit entrepreneurial ;

– l’appui aux entreprises et la fourniture des services sociaux de bases.

La stratégie prévoit comme mécanisme de suivi, un comité de suivi-évaluation qui sera créé par arrêté du ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

2. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :

a. par une diminution du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente.

b.  par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

Mali : Le Vérificateur général remet son Rapport de 2022 au président de la Transition

La cérémonie de remise du rapport annuel de 2022 du Vérificateur général, Samba Alhamdou Baby au président de la Transition, s’est déroulée vendredi dernier au Palais de Koulouba, en présence des chefs d’Institutions de la République dont le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et le président du Conseil national de Transition (CNT), Malik Diaw, a constaté l’AMAP.

Le document de plus de 200 pages, synthèse des 36 missions effectuées par le Bureau du vérificateur général (BVG) en 2022, révèle une récurrence des pratiques peu orthodoxes dans la gestion des services de l’administration centrale, des organismes personnalisés, des collectivités territoriales, des projets et des politiques publiques. Les domaines concernés sont la santé, le transport, la décentralisation, l’énergie et l’eau, le développement rural, l’environnement, les mines et les technologies de l’information et de la communication.

Les 36 missions effectuées se répartissent en 23 vérifications financières et de conformité, 3 vérifications de performance, 8 vérifications de suivi des recommandations et 2 évaluations de politiques publiques. Elles ont mis en relief un certain nombre de dysfonctionnements et de lacunes qui entament notamment l’image des entités auditées. Spécifiquement, les vérifications financières et de conformité ont mis en exergue des irrégularités administratives et financières qui, en comparaison avec celles effectuées en 2021, sont presque tendancielles.

Selon le Vérificateur général, les irrégularités financières constatées ont déjà fait l’objet de dénonciation et de transmission aux autorités judiciaires. Au total, le Bureau a transmis 21 dossiers au président de la Section des comptes de la Cour suprême. Cinq de ces dossiers ont été déférés au parquet général de cette Cour, alors que 5 autres sont en instruction par les conseillers rapporteurs devant lesquels comparaissent les personnes poursuivies. Et les 11 dossiers restant ont été déjà examinés par les Chambres de la Cour.

Le Bureau a dénoncé 22 dossiers aux procureurs de la République près les Tribunaux de grande instance de la Commune III du District de Bamako (17 dossiers), de Kayes (2 dossiers) et de Mopti (3 dossiers), chargés du Pôle économique et financier. Sur les 17 dossiers dénoncés au tribunal de la Commune III, 8 se trouvent au niveau de la Brigade économique et financière. Les 9 autres sont en cours de traitement.

À Kayes et à Mopti, les dossiers sont également en cours de traitement. En outre, compte tenu de leur caractère fiscal ou douanier, 3 dossiers ont été transmis à la direction générale des impôts pour redressement et recouvrement des droits d’enregistrement et des redevances de régulation et un dossier à la direction générale des douanes pour recouvrement de droits. À en croire Samba Alhamdou Baby, la création et l’opérationnalisation en 2023 du Pôle national économique et financier apporte une célérité notoire dans le traitement de ces dénonciations.

S’agissant des vérifications de suivi de la mise en œuvre des recommandations, au nombre de 8, elles ont porté sur les recommandations de vérifications réalisées en 2018, 2019 et 2020. Ces missions totalisent 130 recommandations sur lesquelles 30 sont non applicables. Le suivi des 100 recommandations entièrement applicables a donné ces résultats : «56 entièrement mises en œuvre, 13 partiellement mises en œuvre et 31 non mises en œuvre », a détaillé le vérificateur.

Ce rapport étale la complexité des défis à révéler. « Il s’agit, par conséquent, de les examiner avec rigueur, de corriger les lacunes relevées et emprunter les chemins vertueux de la bonne gestion de nos ressources », a expliqué le chef de l’État, convaincu que les résultats de ces missions du BVG contribueront à renforcer les réformes engagées pour la refondation de l’État. Le Colonel Assimi Goïta a donc invité le gouvernement à veiller à la mise en œuvre des recommandations faites, « catalyseurs de certains des changements à induire dans notre administration ». Et d’assurer qu’une attention particulière sera accordée à l’application des sanctions disciplinaires.

La qualité du travail abattu par le Bureau du vérificateur général a été bien appréciée par le chef de l’État, qui estime que la « gestion saine des ressources publiques est prioritaire pour une nation qui veut construire son avenir ».

ID/KM (AMAP)

Kangaba : Début de la campagne de vaccination contre la poliomyélite

Kangaba, 6 novembre (AMAP) A l’instar des autres localités du Mali, la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite a débuté, le vendredi 03 novembre 2023, dans le district sanitaire de Kangaba, a constaté l’AMAP.

Pour réussir cette campagne de riposte, le Centre de Santé de Référence (CSRéf) de Kangaba en partenariat avec l’OMS et l’UNICEF a d’abord procédé à la formation non seulement des Directeurs Technique de Centre mais aussi des vaccinateurs et des moniteurs de flacons.

Le lancement de la campagne s’est déroulé dans l’enceinte du CSCOM central de Kangaba en présence des chefs de famille proche du CSCOM, des responsables administratifs et politiques et ceux des associations et organisations de la société civile sous la présidence du préfet de Cercle, Abou Dao.

Sur place le médecin chef du CSRéf a placé la campagne dans son contexte. Selon Dr Moussa Sougané, le Mali, après une période d’accalmie en 2021, suite à une flambée de variant du poliovirus avec 56 cas détectés en 2020, est replongé dans une autre flambée depuis septembre 2022. Le pays a notifié jusqu’à ce jour 11 cas de variant du poliovirus circulant de type 2, tous humains dont 2 cas de 2022. Parmi les 11 cas confirmés, 9 sont localisés dans le bloc Nord tous couverts par les deux passages (juin et août 2023) et 2 dans le bloc Sud (district sanitaire de Kangaba et Ségou).

Voilà ce qui explique toujours selon Dr Sougané, l’organisation par le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, de cette campagne nationale de riposte contre le variant du poliovirus circulant de type 2 en tenant compte de l’accessibilité sécuritaire des aires de santé dans notre pays.

Le médecin chef a également énuméré les objectifs de la riposte. L’objectif général vise à renforcer l’immunité collective chez les enfants de moins de cinq (05) ans, contre le variant du poliovirus de type 2, en administrant le Vaccin Polio Oral de type 2 à tous les enfants de cette tranche d’âge et stopper ainsi sa circulation.

Spécifiquement il s’agit de vacciner 100% des enfants de moins de 5 ans, d’assurer l’information effective des parents sur la poliomyélite et sur les campagnes de riposte avant le passage des vaccinateurs, de rechercher activement et notifier tout cas de paralysie flasque aiguë en communauté, d’assurer une gestion efficace des vaccins en ramenant 100% des flacons de nVPO2 à la fin de la campagne, de détruire 100% des déchets produits pendant les  Journées Nationales de Vaccination (JNV) au plus tard dans les 14 jours, après chaque passage et prendre en charge 100% des cas de manifestations indésirables post vaccinales (MAPI) constatées lors des JNV et ce jusqu’à 6 semaines après chaque passage.

Pour atteindre ces objectifs dans le district sanitaire de Kangaba à savoir vacciner 42 080 enfants de 0 à 59 mois, 137 équipes de vaccinateurs, 26 superviseurs de proximité, 06 superviseurs du district, 01 superviseur de la région utiliseront la stratégie porte à porte durant quatre jours.

Les consultants de l’OMS et le l’UNICEF sont également sur le terrain avec 71 mobilisateurs de proximité et 24 superviseurs et moniteurs de flacons pour réussir la campagne. A cela s’ajoute 02 radios de proximité pour donner la vraie information sur la campagne.

Satisfait de l’organisation de cette campagne, le préfet de Cercle a invité les femmes et les chefs de ménages à se mobiliser pour la réussite de cette activité dans le Cercle de Kangaba.

Il faut signaler que le district sanitaire de Kangaba compte 23 CSCOM.

SD/KM (AMAP)

Communiqué du conseil des ministres du 1er novembre 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 1er novembre 2023, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Communiqué du conseil des ministres du 1er nomvembre 2023

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté un projet de texte ;

– procédé à des nominations ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LÉGISLATIVES ET RÈGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à la fourniture des équipements pour la fabrication des plaques d’immatriculation.

Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupe EHA Hoffman International GMBH représenté par la Société DJIGUIYA SIGNATURE, pour un montant de 3 milliards 525 millions 217 mille 215 francs CFA, toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 60 jours.

Le projet de décret adopté permettra de prendre en compte les réformes engagées dans le secteur des transports et la reprise, par l’Etat, de l’immatriculation des véhicules du parc national conformément aux normes communautaires et aux standards internationaux.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTÈRE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DÉCENTRALISATION :

-Gouverneur de la Région de Bougouni : Général de Brigade, Ousmane WELE.

AU TITRE DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS :

-Chef d’Etat-major général Adjoint des armées : Général de Brigade, Kèba SANGARE.

AU TITRE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGERES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE :

-Ambassadeur du Mali à Berlin (République Fédérale d’Allemagne) :

Monsieur Cheick Mahamadou Chérif KEITA, Administrateur Civil.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

1. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a informé le Conseil des ministres, de l’état des préparatifs du concours direct de recrutement dans la fonction publique de l’Etat.

Au total 1489 postes sont mis en compétition. Ils concernent toutes les catégories de la Fonction publique de l’Etat et de tous les secteurs auxquels s’ajoutent les 75 postes ouverts pour les Corps de l’Ecole nationale d’Administration. Les 76 postes non pourvus suite à la proclamation des résultats du concours direct de l’année 2021 ont été également ajoutés à l’effectif de cette année.

Les réceptions des dossiers de candidature se déroulent du 1er au 30 novembre 2023 à Bamako au Centre national des Concours de la Fonction publique ainsi que dans les centres régionaux de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti Tombouctou et Gao.

Le Concours direct de recrutement dans la Fonction publique de l’Etat, exercice 2023, se déroulera du 23 au 31 décembre 2023 à Bamako et dans tous les centres régionaux. Ce concours est placé sous le signe de la transparence, de l’équité et de la justice sociale.

2. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali au deuxième forum de l’investissement dans le cadre de l’initiative « Main dans la Main ».

La Direction Générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation a organisé le deuxième forum de l’investissement dans le cadre de l’initiative « Main dans la Main » à Rome en Italie du 17 au 20 octobre 2023. Ce forum est une initiative phare de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et une plate-forme centrale pour tous les domaines prioritaires de l’Organisation.

Cette initiative soutient 63 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient dans la mise en œuvre des programmes visant à accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires dans le cadre d’une démarche axée sur l’intégration et les territoires. Pour cette seconde édition, 30 pays dont le Mali étaient invités à présenter leurs plans d’investissement. Au cours des différents panels, les trois principes qui gouvernent notre pays ont été largement diffusés auprès des partenaires publics et privés, toute chose qui a retenu l’attention et l’estime des participants sur notre pays.

Au sortir de ce forum, la délégation a noté :

– l’engagement des grandes institutions notamment, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation, le Fonds international pour le Développement Agricole et le Programme Alimentaire Mondiale à soutenir notre pays dans ses efforts de refondation ;

– la détermination du Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation à appuyer toutes les initiatives en faveur de notre pays ;

– la disponibilité des entreprises internationales et des pays comme l’Argentine et le Brésil à collaborer avec le Gouvernement et les entreprises privées pour la promotion de la filière bétail-viande ;

– l’engagement du Centre international des Investissements à accompagner notre pays dans la mise en œuvre de son plan d’investissement.

3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :

a. par une stagnation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente.

b. par une diminution du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

Mois de la solidarité : Organisation de la 3è édition de la Journée des pupilles

Bamako, 1er novembre (AMAP) La 3è édition de la Journée des pupilles qui marque la fin du mois de la Solidarité a été organisée mardi, dans la salle des Banquets du Palais de Koulouba sous la présidence du président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a constaté l’AMAP.

L’évènement s’est déroulé en présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition, le colonel Malick Diaw, des membres du gouvernement, ainsi que de la directrice générale de l’Office national des pupilles en République du Mali (Onapuma), Mme Koné Sissi Odile Dakouo. La marraine nationale de la présente édition du mois de la solidarité, Mme Touré Lobbo Traoré, a également a pris part à ce moment plein d’émotion.

Le chef de l’État, dès son entrée dans la salle, s’est incliné devant la marraine nationale et les pupilles pour témoigner de son affection pour ceux dont les parents ont quitté ce bas monde en défendant la cause de la nation. Après la prestation de deux jeunes slameurs, le colonel Goïta a procédé à la remise symbolique des cartes de pupille et cartes bancaires aux nouveaux membres. Il a également offert des cadeaux aux meilleurs élèves parmi des pupilles. Le chef de l’État a également offert des ordinateurs de dernière génération pour l’initiation des pupilles en informatique.

Selon la ministre de la Santé et du Développement social, cette journée est une célébration de l’espoir, du courage et de la résilience. Il s’agit surtout de célébrer la vision d’un Mali où la paix, la tolérance et l’harmonie sont les valeurs fondamentales qui guident notre chemin vers un avenir meilleur, a indiqué le Colonel Assa Badiallo Touré qui soulignera l’engagement remarquable de la société civile, des différentes organisations et de tous les Maliens en faveur du bien-être des pupilles. « Cet engagement démontre clairement notre unité en tant que nation », a soutenu la ministre chargée du Développement social.

Rappelons que l’Onapuma a procédé aux versements trimestriels à 1.356 pupilles immatriculés de 2019 à nos jours pour un montant de plus de 1,5 milliard de nos francs. « Nous venons d’accueillir chaleureusement 266 nouveaux membres adoptés par le Conseil des ministres du 18 octobre dernier. En tout, l’Onapuma gère 1.622 pupilles. Cet agrandissement de notre famille est une preuve vivante de notre engament et de notre volonté envers les pupilles, de les soutenir et de les guider vers un avenir prometteur », a indiqué le colonel Assa Badiallo Touré, avant de féliciter la directrice générale de l’Onapuma et toute son équipe pour leur accompagnement rigoureux et approprié.

La ministre chargée de la Santé a, par ailleurs, remercié le président de la Transition pour la donation de deux bus et d’un véhicule de mission permettant de faciliter la mobilité de l’équipe de l’Onapuma.

Le Colonel Assa Badiallo Touré a lancé un vibrant appel à tous les acteurs impliqués pour la construction de la Maison des pupilles. En attendant, le président de la Transition a accordé un moment inoubliable à ces pupilles en les promenant dans le jardin du palais présidentiel avant de prendre une photo de famille avec eux.

Pour rappel, le président de la Transition a fait également don d’un bus à la pouponnière, un bus à l’Amaldeme, deux bus à la Direction du service social des Armées, deux pick-up au Prytanée militaire de Kati et deux bus ainsi qu’un véhicule de mission à l’Onapuma.

OD/KM (AMAP)

Tenenkou : Rencontre sur la problématique du retour précoce des animaux de la transhumance

Ténénkou, 1er novembre (AMAP) Une rencontre d’échanges entre les représentants de l’État et les autorités traditionnelles et coutumières autour de la problématique du retour précoce des animaux de la transhumance, s’est déroulée mardi à Tenenkou, a constaté l’AMAP.

Ont pris part à la réunion, les sous-préfets de Diondiori et de Sossobé, le 2e adjoint au maire de la commune urbaine, le chef du détachement des FAMA, l’adjoint au commandant de brigade, les représentants des services techniques des secteurs de l’agriculture et de l’élevage, le président de la chambre locale d’agriculture et le président de l’union locale des éleveurs.

Depuis quelques jours les animaux commencent à débarquer dans le bourgou alors même que la récolte des champs n’a pas commencé dans les zones débarquées.  Ce retour précoce peut provoquer d’énormes dégâts pour les agriculteurs.

Jadis ce retour était encadré par les autorités administratives en collaboration avec les Diôros qui sont les propriétaires terriens dans le bourgou.

Ces dates étaient fixées lors des conférences bougoutieres qui étaientt un cadre d’échanges pour l’établissement d’un calendrier de retour des animaux.  Cependant, depuis quelques années, ce calendrier n’est plus respecté avec l’affaiblissement de l’autorité des Dioros dûe à la situation sécuritaire dans le cercle de Tenenkou.

C’est pour tenter d’encadrer ce retour afin d’éviter d’autres conflits notamment entre éleveurs mais aussi entre éleveurs et agriculteurs ou pêcheurs que le préfet du cercle de Tenenkou, Mamadou Dao a initié cette rencontre pour échanger avec les légitimités traditionnelles afin de trouver des pistes de solution à cette situation.

Le préfet de cercle a saisi l’occasion pour inviter les légitimités traditionnelles et coutumières à s’investir pleinement pour trouver une réponse adaptée à cette question cruciale du retour précoce des animaux.

Quatre heures d’horloge, les participants ont passé en revue les principaux facteurs favorisant le retour précoce des animaux qui sont liés à l’ensablement des mares dans le Méma et l’affaiblissement de l’autorité des Dioros.

Pour remédier à cette situation les participants ont formulé quelques recommandations qui sont entre autres, la redynamisation des conférences bourgoutières, le surcreusement des mares dans le Méma et la restauration de l’autorité des Dioros .

Selon le président de l’union locale des éleveurs monsieur Amadou Daou, il existe 10 pistes pastorales dans le cercle de Tenenkou qui vont de Diafarabé à Toguéré coumbé. « Le retour des animaux de la transhumance est un grand moment ici au sein des communautés car les communautés s’identifient aux animaux », a –t-il conclu.

Le Cercle de Tenenkou zone agro -pastorale par excellence est une zone de concentration des animaux venant de la région de Segou, Mopti et Tombouctou lors de la transhumance entraînant un rétrécissement des espaces pastorales.

Pour rappel, les bergers étaient célébrés et magnifiés à leur retour si leurs troupeaux revenaient avec beaucoup de graisseur. Ils entraient ainsi dans la prospérité et devenaient des légendes à jamais.

AS /KM (AMAP)

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