Coup d’Etat contre le président Bazoum du Niger

Bamako, 27 juil (AMAP) Le coup d’Etat contre le président du Niger, Mohamed Bazoum, a été confirmé par des miliaires qui ont lu plusieurs communiqués à la télévision nationale du Niger, mercredi dans la soirée.

« Nous, Forces de défense et de sécurité, réunis au sein du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez », a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue.

« Toutes les institutions sont suspendues », a-t-il ajouté, annonçant la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu « jusqu’à nouvel ordre ».

Selon des sources locales, le président déchu a été surpris très tôt, par les militaires de la garde présidentielle qui l’ont aussitôt mis aux arrêts en sein du Palais.

S’en est suivi une longue journée d’incertitude et de négociations au Palais présidentiel.

Aux premières heures de ce coup d’Etat, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a, dans un c communiqué, condamné « une tentative de coup de force. »

L’organisation sous régionale a annoncé l’arrivée à Niamey d’un médiateur pour engager les discussions avec la garde présidentielle qui détient le président Bazoum et sa famille.
AC/MD (AMAP)

 

Mali : Le mot d’ordre de grève des banquiers levé

Bamako, 26 juil (AMAP) Le Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers et commerces (SYNABEF) et la Fédération nationale du pétrole, commerces, assurances et banques (FENPECAB) ont décidé, mercredi, de lever leur mot d’ordre de grève de 72 heures.

Par conséquent, les syndicats « invitent leurs militants à reprendre le travail dès ce mercredi 26 juillet 2023. »

Le comité syndical a déposé un préavis de grève de 72 heures à partir du 26 au 28 juillet 2023 au ministère du Travail suite à une résolution prise lors de l’Assemblée générale extraordinaire des travailleurs le 24 mai dernier. Cela, avec la possibilité de prolonger la grève de 96 heures, à partir du 31 juillet si leurs demandes « ne sont pas satisfaites. »

Le syndicat exige « la satisfaction de la totalité de sa plateforme revendicative » qui tourne essentiellement autour de la régularisation des employés intérimaires dans le secteur du commerce et de la microfinance, l’application des accords signés par les entreprises pétrolières, le respect de la liberté syndicale.

Les syndicalistes ont également demandé « la cessation des abus judiciaires contre les banques et les banquiers, la libération des collègues détenus par Orabank, l’arrêt du paiement de la part patronale de l’AMO et le remboursement des paiements indûment effectués par les banques et les assurances. »

Ils réclament le respect des dispositions légales concernant le fonds social, la révision de la Convention collective des Systèmes financiers décentralisés (SFD), la mise en place et la révision des accords d’établissements, la restitution des droits sur les conditions de prêts au personnel à la Bank Of Africa.

Sans oublier la demande de mise en œuvre des protocoles d’accord signés avec le comité syndical par la direction générale de la BCI, la réintégration des travailleurs licenciés illégalement ou rétrogradés pour des raisons syndicales, et la mise en place de la Convention collective des industries pharmaceutiques.

SS/MD (AMAP)

Assimi Goïta s’est envolé pour Saint Pétersbourg afin de participer au 2ème Sommet Russie-Afrique

Bamako, 25 juil (AMAP) Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a quitté Bamako mardi dans la soirée pour Saint Pétersbourg au Nord-Ouest de la Russie où il prendra part, du 27 au 28 juillet prochains, au 2è Sommet et le Forum économique et humanitaire «Russie-Afrique».

Selon un communiqué officiel, le chef de l’État malien est accompagné d’une forte délégation de plusieurs membres du gouvernement dont le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, le ministre de l’Economie et des Finances, Alousseni Sanou, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, colonel Sadio Camara.

L’avion présidentiel a decollé de l’aéroport international président Modibo Keïta Sénou à 22h 10 mn, en présence de chefs d’institutions dont le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, et le président du Conseil national de Transition (CNT), colonel Malick Diaw, de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, colonel Abdoulaye Maïga ainsi que les autorités administratives et coutumières de Bamako.

Le Sommet va regrouper une cinquantaine de Chefs d’État et de gouvernement africains autour du président Vladimir Poutine dans le but « d’instaurer un nouveau partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et le continent. »

La participation du Chef de l’Etat malien, qui a reçu son invitation des mains du ministre des Affaires Etrangères de la Russie, Sergey Lavrov, lors de sa visite à Bamako en février dernier, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre notre pays et la Fédération de Russie. Cela, dans la perspective de trouver des solutions à la crise sécuritaire à laquelle le Mali fait face depuis plus une décennie.

Le Sommet et le forum économique et humanitaire de Saint Pétersbourg se veulent des opportunités pour explorer toutes les pistes de coopération, avec en toile de fond la sécurité, l’économie, la science, la révolution technologique, ainsi que les domaines culturels et humanitaires.

En marge de sa participation au Sommet, le Chef de l’Etat, aura des échanges bilatéraux et accordera des audiences, toujours dans le cadre de la recherche de solutions pour le renforcement de la lutte contre le terrorisme et le développement de notre pays.

AT/MD (AMAP)

 

 La nouvelle Constitution du Mali promulguée (Journal officiel)

Le col. Assimi Goita recevant le projet de nouvelle Constitution (Archives)

Bamako, 22 juil (AMAP) Le chef de l’État du Mali, le colonel Assimi Goïta, a promulgué, samedi, la nouvelle Constitution, qui a été publiée, le même jour, au Journal officiel (JO) du Mali, conformément aux dispositions de la Charte de la Transition.

Cette promulgation par décret N°2023-0401/PT-RM du 22 juillet 2023 intervient après la proclamation des résultats définitifs du référendum du 18 juin 2023, par la Cour constitutionnelle dans un Arrêt du 21 juillet 2023.

Ces résultats définitifs du scrutin référendaire donnent victoire au Oui avec 96,91% des voix contre 3,09 % des voix pour le Non. L’audience solennelle de proclamation des résultats du référendum constitutionnel, a été présidée par le président de la Cour constitutionnelle, Amadou Ousmane Touré, au siège de l’Institution.

« Le taux de participation est de 38,23 % des électeurs inscrits sur la liste électorale », indique la Cour constitutionnelle qui a rejeté tous les recours comme non fondés.

AT/MD (AMAP)

 

Projet brigade verte pour l’emploi et l’environnement : Des résultats encourageants

Le PBVE) a une durée limitée de 36 mois (2 décembre 2020 au 1er décembre 2023, selon le Commissaire à la sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali (En turban au centre)

Bamako, 22 juil (AMAP) Le taux d’exécution financière Projet brigade verte pour l’emploi et l’environnement  (PBVE), au 30 juin 2023, est de 33,75 %3  et les réalisations physiques enregistrées sont de 26.4% et 86% de temps consommé sur la durée du projet, a annoncé, jeudi, le Commissaire à la sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali.

Il s’exprimait lors de la 3ème session extraordinaire du comité national de pilotage du PBVE, en présence du coordinateur national intérimaire du projet, Mamadou Tomoda, et du directeur régional de l’Agence italienne pour la coopération au développement, Marco Falcone qui est intervenu en virtuel depuis Dakar.

Le PBVE a été confronté à un certain nombre de difficultés qui ont eu des impacts négatifs sur sa mise en œuvre normale, notamment l’absence de document d’évaluation préalable du projet, la pandémie de la Covid-19 et la situation économique mondiale difficile.

S’y ajoutent l’enlèvement de son Coordinateur national par des groupes terroristes, les sanctions économiques et financières imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

«En dépit de ces contraintes, le PBVE a enregistré des résultats tangibles, comme la réception et l’opérationnalisation du site pilote de Kayes, dans la Commune de Liberté Dembaya, l’achèvement en cours des travaux d’aménagement du site pilote de Nioro, dans la Commune de Guetema et la réalisation des études de faisabilité et d’impact environnemental et social des sites du Projet », a expliqué Redouwane Ag Mohamed Ali.

Il y a eu, aussi, le choix des entreprises pour la réalisation des travaux d’aménagement des 23 sites restants, la réalisation d’actions sociales (périmètre maraichers pour les regroupements de femmes, forages équipés.

S’agissant de la demande de prolongation de la phase pilote, Ag Mohamed Ali a fait savoir que son acceptation parait fort judicieuse, compte tenu des retards accumulés dans la mise en œuvre du projet.

Il a remercié l’Italie pour son appui technique et financier qui a permis au projet d’atteindre les résultats auxquels il est parvenu malgré les multiples contraintes.

Il a également exhorté l’Unité de gestion du projet (UGP) à redoubler d’ardeur pour répondre aux attentes des populations bénéficiaires.

Le Commissaire à la sécurité alimentaire a, également, rappelé que le PBVE a une durée limitée de 36 mois, allant du 2 décembre 2020 au 1er décembre 2023.

Dans son intervention, Marco Falcone a dit que le projet d’aménagement de 3 000 ha dans les régions de Kayes et Nioro du Sahel (Ouest), phase pilote, veut concilier le respect et la tutelle de l’environnement et le développement économique et humain à travers une approche inclusive, équitable et durable.

Cette initiative veut, ains,i contribuer à la création d’emplois dans les zones rurales d’intervention qui puissent fournir des alternatives économiques viables pour la population et soutenir la stabilité, indique le directeur régional de l’Agence italienne pour la coopération au développement.

Selon lui, cette session extraordinaire du CNP doit analyser et décider sur deux points spécifiques du projet, à savoir la révision du plan financier et la prolongation de la durée d’exécution des activités de 18 mois.

Marco Falcone a fait remarquer que le projet a pu terminer le site pilote de Kayes et celui de Nioro malgré quelques difficultés mentionnées dans le dernier CNP.

«Les études de faisabilité et conception des travaux d’aménagement des 23 sites restants sont presque terminés et on prévoit de lancer les appels d’offres dans les prochains mois», a-t-il dit, ajoutant que d’autres activités concernant la création des coopératives et la formation des bénéficiaires sont en cours d’exécution.

«Afin de mettre en œuvre les activités prévues, il est nécessaire de remanier le plan financier du projet de manière contenue pour prendre en compte certaines augmentations des coûts des matériaux et des travaux d’aménagement causés par les évènements mondiaux», a suggéré le directeur régional de l’Agence italienne pour la coopération au développement.

Pour lui, le projet se trouve dans la nécessité de prolonger la durée d’exécution des activités au-delà de la date du 1er décembre 2023 et cette prolongation ne demande pas d’autres ressources financières supplémentaires pour les activités. Déjà, l’Italie a contribué à hauteur de 9 millions d’euros.

N’Famoro KEITA

Filière bétail-viande : Une étude en cours sur la labélisation de la viande rouge et ses dérives

Bamako, 22 juil (AMAP) L’étude de faisabilité de la marque collective et de développement d’un label viande rouge et ses dérivés au Mali pour la filière bétail/viande a été lancée jeudi, par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, dans les locaux de son département.

La rencontre, organisée par le Projet d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest-Mali (PACAO-Mali), en partenariat avec l’Interprofession de la filière bétail-viande du Mali (IFBV), visait à informer davantage les acteurs de la filière bétail-viande et l’opinion publique du démarrage de cette étude, qui sera menée par la Société d’ingénierie pour le développement (SID), pour une durée de 6 mois.

À la fin de cette étude, les acteurs de la filière bétail/viande avec l’appui du Bureau SID feront le dépôt du label et son règlement d’usage auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) à travers le Centre malien de promotion de la propriété industrielle (CEMAPI) afin qu’il soit enregistré comme marque collective.

Selon le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, la réalisation de cette étude vient à point nommé au moment où son département est engagé dans la recherche de solutions visant à créer des opportunités d’affaires et développer des partenariats régionaux ou internationaux.

Sa mise en œuvre, selon Youba Ba, « permettra de concrétiser l’initiative ‘Un pays, un produit prioritaire’ du Fonds pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) » à laquelle le Mali a souscrit entièrement.

«De nos jours, la question de promotion des produits mis sur le marché doit être un axe prioritaire pour chaque pays. Elle est, en général, menée autour des signes distinctifs tels que les labels comme la marque collective, qui permettent aux consommateurs d’identifier les produits et de justifier leur choix», a-t-il expliqué.

Le ministre a ajouté que ces signes distinctifs (marque collective) permettent d’organiser une forme de partenariat entre plusieurs personnes (groupement ou association) « qui souhaitent renforcer leur visibilité, leur compétitivité et leur profitabilité en adoptant une stratégie commune de vente. »

Soulignant l’importance économique, sociale et culturelle de la filière bétail- viande au Mali, le ministre Youba Ba a estimé que plus de 30% de la population rurale tirent exclusivement leurs revenus de l’élevage qui constitue le 3ème secteur d’exportation du Mali, après l’or et le coton et contribue à plus de 15% au produit intérieur brut (PIB) du Mali.

«De ce fait, il y a lieu de renforcer cette position en mettant sur le marché des produits avec l’assurance de la traçabilité de leur provenance», a expliqué le ministre de l’Élevage et de la Pêche.

Youba Ba a rassuré l’ensemble des acteurs sur la volonté du gouvernement à soutenir cette initiative qui permettra aux acteurs de la filière bétail-viande de développer et de disposer de marque ou tout autre signe distinctif. Cela leur permettra d’approvisionner le marché national et international avec des produits de qualité, d’une part, et de conquérir des parts du marché régional en viande rouge, d’autre part.

Le chef du Projet PACAO Mali, Souleymane Bassolé, a souligné qu’avec la mise en place de la Zone de libre-échange économique (ZLECAF), il importe que le Mali « participe pleinement tant par la quantité que par la qualité, aux échanges commerciaux de produits locaux à forte valeur ajoutée et jouissant d’une réputation répondant à l’aspiration du marché. »

«Pour mettre en valeur les potentialités du Mali, il y a lieu, pour les acteurs des filières agricoles et plus précisément celle de la filière bétail-viande, de fédérer leurs efforts afin de renforcer leur visibilité et leur compétitivité. En général, les groupements utilisent des instruments de propriété intellectuelle tels que la marque collective», a conseillé M. Bassolé.

Le PACAO est un programme régional couvrant les 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Mauritanie qui entre dans le cadre du Programme indicatif régional (PIR) 11ème FED Union européenne-Afrique de l’Ouest.

Son objectif est de renforcer la compétitivité des acteurs des aautre filières cibles (mangue, embouche bovine, karité et horticulture).

MS/MD (AMAP)

 

 

 

 

 

 

 

 

Secrets de femmes : Bougies parfumées ou de massage

On prête aux bougies parfumées des vertus de sensualité. Elles seraient même un anti-stress selon certaines femmes du fait de leurs senteurs

Par Anta CISSE

Bamako, 22 juil (AMAP) C’est connu ! Les femmes ont plus d’un tour dans leur sac. Au-delà des perles et de l’encens, elles ont élargi leur arsenal de séduction aux bougies parfumées ou de massage pour toujours garder une emprise sur leur homme et continuer à nourrir et entretenir la passion avec leurs partenaires (époux, fiancés et autres amants).

Ces dernières années, les femmes se font des confidences sur les vertus qu’elles prêtent aux bougies parfumées (secrets de femmes). Pour elles, c’est pain bénit.

Pour s’en convaincre, il suffit de farfouiller sur les réseaux sociaux pour comprendre tout l’engouement pour ces produits. Difficile de résister aux commentaires élogieux des vendeurs «de ces potions magiques» qui semblent être des marketeurs hors pair. Ils passent des messages comme : «Les bougies parfumées sont bien plus que de simples sources de lumière et d’odeurs agréables. Elles ont le pouvoir de transformer nos espaces en sanctuaires de paix et de sérénité» ou «Ces produits offrent une expérience sensorielle unique qui permet de s’évader et de se ressourcer».

Certaines femmes estiment que ces substances ont le pouvoir de créer une atmosphère apaisée et relaxation dans nos maisons. D’autres pensent que grâce à leur parfum subtil et envoûtant, elles créent une attirance. «Que vous recherchiez une senteur florale, boisée, fruitée ou épicée, il existe une multitude d’options pour satisfaire tous les goûts».

Des vidéos présentent différentes sortes de décorations de la chambre avec ces bougies. Elles sont, soit disposées joliment sur une table, soit sur le sol. En plus d’embellir la maison, les bougies parfumées peuvent, également, être utilisées lors de séances de massage.

Les bougies de massage, aussi connues sous le nom de bougies de cire fondante, sont spécialement conçues pour être utilisées sur le corps. Composées d’huile essentielle et de beurre végétal, elles se transforment en une huile tiède et apaisante une fois allumées. Lorsqu’elles sont utilisées pour masser le corps, elles détendent les muscles, hydratent la peau et libèrent les tensions accumulées.

Mme Dicko Mariam Séméga est promotrice d’une marque, une entreprise de fabrication de bougies simples, parfumées et d’autres produits cosmétiques Made in Mali. Ses bougies fabriquées avec de la cire d’abeille sentent comme l’encens (woussolan) pour la plupart. Elles peuvent, aussi, avoir une senteur exotique, une fois mises dans des contenants en verre, calebasse, terre cuite ou plastique. Notre interlocutrice déclare que ses bougies sont prisées par la clientèle féminine pour briser la monotonie dans leur vie quotidienne. « Outre le parfum, la bougie peut servir au massage. Une vertu thérapeutique qui reste encore méconnue de beaucoup de nos compatriotes », révèle-t-elle.

PRECAUTIONS D’USAGE – Selon Mme Dicko, la bougie de massage chaud est l’accessoire idéal relaxant et apaisant, un anti stress du fait de ses huiles bienfaisantes (lavande et menthe poivrée). En plus, la bougie hydrate le corps. Mme Dicko Mariam Séméga assure que cet accessoire de massage « peut également être utilisé dans un cadre romantique, pour un moment de sensualité et d’intimité. »

Celle qui passe pour une experte dans l’utilisation de ce produit affirme que le massage chauffant aphrodisiaque permet de créer un rapprochement et de vivre une expérience sensorielle agréable. Il est essentiel de noter que lors de l’utilisation des bougies de massage, il est important de prendre quelques précautions. Question de sécurité.

Mme Dicko Mariam Séméga recommande « d’éteindre la bougie avant de l’utiliser comme huile de massage et de toujours tester la température de l’huile sur une petite partie de la peau avant une utilisation plus large. »

Safiatou Coulibaly vend des bougies parfumées importées d’Algérie où elle a découvert ce produit. «J’étudiais dans ce pays du Maghreb et lors d’une promenade, j’ai vu les bougies sur une étagère et elles m‘ont attirée», se souvient-elle encore, comme si c’était hier.

C’est en 2016 qu’elle a décidé d’officier dans le secteur. « Au début, les bougies n’étaient pas très connues. Je les vendais à 5000 Fcfa l’unité. Actuellement, on en trouve en grande quantité sur le marché à des prix très abordables entre 1 500 à 3 000 Fcfa selon le modèle», dit la jeune vendeuse.

Mme Sofara Mariam Belco Barry propose des parures et autres accessoires de mode pour femmes. Elle indique que les bougies sont dans des récipients et présentent des jeux de lumière. Selon elle, ses clients l’achetent pour décorer notamment leur chambre de noces. «On les pose sur le lit, au niveau de la tête de lit et en bas. On en trouve de toutes les odeurs. C’est très joli », apprécie-t-elle.

Hadja Fatimata Sanakoua, qui raffole de bougies parfumées depuis cinq ans, décore sa chambre avec des bougies à mèche ou électriques. Selon elle, ce décor crée une ambiance romantique grâce à son parfum et la lumière qui donne un contraste différent dans une chambre obscure. Cette utilisatrice indique qu’il y a aussi les bougies sur les bougeoirs. «C’est un support dans lequel on insère la bougie allumée dans un espace aménagé en bas et en haut. On y verse une huile spéciale qui brûle en haut et diffuse une senteur délicieuse», explique-t-elle.

Fatoumata Thiéro, une habitante de Sirakoro Méguetan (Commune VI du District de Bamako), a vu les bougies parfumées, pour la première fois, en France ou elle a séjourné de 2015 à 2018. A son retour au bercail, dit-elle, sa mère, aussi passionnée d’effluves, s’en servait. «C’est ainsi que je les ai utilisées pour parfumer ma chambre et passer des moments romantiques en compagnie de mon époux», confie-t-elle. Selon la maitresse de maison, ce produit a connu ses années de succès entre 2019 et 2021. «Maintenant, on n’entend rarement parler», assure la jeune femme.

Des hommes sont-ils friands des bougies parfumées ? On peut répondre par l’affirmative si l’on s’en tient aux propos de ce cadre d’une structure qui en achète fréquemment dans les supermarchés. Il indique avoir développé « une addiction aux produits qui sentent bon. » Il aime les bougies qu’il estime « faciles à utiliser, mais surtout qui (le) transportent dans un autre univers avec leur senteur agréable. »

Il ajoute qu’il y a des senteurs qui expulsent les insectes.

AC/MD (AMAP)

 

La Cour Constitutionnelle du Mali proclame les résultats définitifs du référendum avec 96,91% pour le oui

Bamako, 21 juil (AMAP) La Cour constitutionnelle du Mali a proclamé, vendredi, les résultats définitifs du référendum constitutionnel qui a été voté oui par 96,91% des voix contre 3,09 % des voix pour le non.

Le président de la Cour constitutionnelle, Amadou Ousmane Touré, a annoncé ces chiffres au cours de l’audience solennelle de proclamation des résultats du référendum constitutionnel, qu’il a présidée au siège de l’Institution.

« Le taux de participation est de 38,23 % des électeurs inscrits sur la liste électorale », a indiqué la Cour constitutionnelle qui a rejeté tous les recours comme non fondés.

AT/MD (AMAP)

 

Fin de la brouille entre opérateurs économiques et le directeur régional des douanes de Gao (Nord)

Echanges houleux mais courtois, entre les opérateurs économiques de Gao et le Directeur général des Douanes (En uniforme au centre)

Gao, 21 juil (AMAP) Le directeur général des douanes du Mali, l’inspecteur général Amadou Konaté, en visite de travail à Gao, mardi dernier, a réussi à faire taire les incompréhensions entre le directeur régional et les opérateurs économiques de Gao (Nord).

À la tête d’une délégation comprenant des membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), les discussions avec les opérateurs économiques de la Cité des Askia ont abouti à des solutions visant à mettre fin aux tracasseries routières auxquelles ceux-ci sont confrontés sur le tronçon Gao-Niger.

Au terme de ces échanges houleux mais courtois, les opérateurs économiques ont accepté d’enterrer la hache de guerre.

La délégation régionale de la CCIM de Gao a, le 24 juin, adressé une correspondance au gouverneur de région pour dénoncer «le mauvais comportement et les propos inappropriés du directeur régional des douanes de Gao vis-à-vis de certains opérateurs économiques de la circonscription».

Elle avait demandé le départ pur et simple de la région du responsable local des douanes. Une situation devenue de plus en plus tendue. Pour y faire face, cette mission conjointe, direction générale des douanes et CCIM a été initiée. Outre le Dg des douanes, elle comprenait la vice-présidente, Mme Cissé Djitta Dem, et le secrétaire général de la CCIM, Mamadou Sanogo.

La rencontre tenue à cet effet a eu lieu dans la salle de conférence de la CCIM de commerce de Gao. Les interventions des membres de la délégation régionale de la CCIM ont porté sur les difficultés économiques qu’ils vivent à cause de l’insécurité, les tracasseries douanières sur le territoire nigérien lors du transit des marchandises et les difficultés de collaboration avec le directeur régional.

Concernant la demande de départ du directeur régional formulée par les hommes d’affaires de Gao, le directeur général des douanes leur a fait comprendre qu’opérateurs économiques et douaniers travaillent tous pour le développement du Mali.

Tout en exprimant son opposition à cette requête, l’inspecteur général Amadou Konaté a insisté sur le rôle de la douane en matière de mobilisation de recettes qui, selon lui, sont indispensables pour le développement de notre pays.

Les Régions dans le Nord du Mali étaient considérées comme une sorte de «zone franche» de 2012 à 2021, à cause de l’insécurité, c’est-à-dire que les opérateurs économiques de cette zone étaient exempts du paiement des frais de dédouanement.

C’est en 2022, à la faveur de la relative amélioration de la situation sécuritaire, que la douane a décidé de faire son grand retour dans la Région de Gao. Cette année-là, elle a mobilisé 92,7 millions de Fcfa au profit du budget de l’État.

«Et au premier semestre 2023, la région est à 358,6 millions de Fcfa», a salué le directeur général de la douane. Une manière pour l’inspecteur général Amadou Konaté de dire que l’insécurité actuelle ne saurait être un obstacle au dédouanement des marchandises rentrant au Mali par le tronçon Gao-Niger.

Concernant les faux frais perçus au Niger et au Mali, il a informé que les autorités nigériennes ont été alertées afin de mettre fin aux tracasseries douanières. Quant aux cas de faux frais au Mali, «nous allons travailler pour minimiser cela», a promis le patron des douanes du Mali.

Dans son introduction, le secrétaire général de la CCIM a expliqué que sa structure envisage d’initier des programmes de formation à l’intention des opérateurs économiques de la région. « Il s’agit, a précisé Mamadou Sanogo, des rencontres sectorielles sur le commerce de détaille et la formation des élus consulaires. » Il a évoqué, également, l’interdépendance et la complémentarité entre la Chambre de commerce et la douane.

La vice-présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Mai, Mme Cissé Djitta Dem a demandé à ses collègues « de revenir à de meilleurs sentiments en acceptant la main tendue du directeur général des douanes du Mali. »

AT/MD (AMAP)

 

Bafoulabé : De plus en plus de jeunes filles apprennent le métier de tailleur

Alboukadri Touré (au centre) forme beaucoup de jeunes filles depuis une décennie

Par Boubacar MACALOU

Bafoulabé, 21 juil (AMAP) Dans le Cercle de Bafoulabé, dans l’Ouest du Mali, le métier de tailleur attire beaucoup la couche juvénile, filles comme garçons. Le secteur est pourvoyeur d’emplois en cette période de crise et de manque de perspectives.

Les apprentis suivent une formation initiale auprès de maître-tailleurs de la place, à l’image d’Alboukadri Touré, qui forme beaucoup de jeunes filles, depuis une décennie. Il a installé son atelier de couture dans la Commune de Mahina, à 5 km de Bafoulabé, le chef-lieu de Cercle.

A Mahina, chef-lieu de commune, on rencontre plusieurs jeunes filles encadrées, pour la plupart par Alboukadri Touré.
Les apprenantes, une fois leur formation achevée, ont du mal à s’installer à leur propre compte à cause des problèmes de financement et d’équipements. Ces jeunes en appellent aux bonnes volontés pour les équiper, notamment en machines à coudre afin de faciliter leur insertion socioprofessionnelle

Depuis sa période d’apprentissage, M. Touré avait compris que beaucoup d’artisans de Mahina perdaient leurs clients du simple fait qu’ils ne respectaient pas leur rendez-vous.
Ainsi, à peine installé à son compte au marché de la ville, il n’a pas oublié les conseils de ses encadreurs. “Accomplir le travail avec conscience “, dit le maître-tailleur à ses stagiaires.

C’est pourquoi, d’après une cliente, Alboukadri ravit la vedette aux autres tailleurs de la contrée, “par son savoir, son savoir-faire et son savoir être.” Même si le bonhomme trouve que la transmission du savoir en ce 21ème siècle, “n’est pas du tout une tâche facile.”

“J’ai commencé a être sollicité pour former les jeunes filles en 2013. Tout a commencé avec une jeune fille, Assa Diallo, qui a abandonné les bancs de l’école. Deux mois après, sa mère est venue me la confier ”, se souvient le tailleur. “Au départ, j’ai eu des difficultés de communication avec les filles débutantes. Mais, au fil du temps, nous nous sommes compris », raconte avec fierté, Abdoulkadri Touré.

L’encadreur, qui dit en être à sa 4ème promotion, forme actuellement 12 jeunes filles chez lui.
 Pourquoi, ce métier suscite tant d’engouement chez beaucoup de filles ?
 “L’homme est le boulanger de sa vie”, nous lance Mariam Dembélé, porte-parole des élèves-tailleurs de Abdoulkadri Touré.

“Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes personnes”, ajoute la porte-parole des stagiaires..

“Nous n’avons pas été loin dans les études. Au lieu d’être une charge pour nos parents, nous avons préféré venir nous confier à Alboukadri Touré pour apprendre le métier de tailleur afin d’assurer notre autonomie”, poursuit Mariam.

Elle invite “toutes les jeunes filles qui ont abandonné l’école et, même, celles qui ne sont pas scolarisées, à exercer un métier pour être indépendantes financièrement.”

“On voyait d’un mauvais oeil d’avoir choisi un métier d’homme. Nous avons toujours répondu qu’il n’y a pas de métier d’homme, que tout métier que l’homme exerce, peut aussi l’être par la femme », dit cette dame.

“Nous aimons ce métier”, plaident Mariam Dembélé et ses camarades stagiaires qui soutiennent avoir “beaucoup appris auprès de leur patron.” En à peine une année et demie de formation, les auditrices soutiennent pouvoir confectionner n’importe quel modèle.

BC/MD (AMAP)

Go to Top