Tabaski au Mali : Des volontaires de la circulation routière au service des enfants à Bamako

Plusieurs volontaires pour une campagne de prévention contre les risques d’accidents de la circulation en cette période de fête

Par Mamadou D. DIAWARA

Bamako, 29 juin (AMAP) En cette période festive, les autorités ont renforcé les mesures de protection des populations, surtout au niveau de la circulation routière. Sur ce terrain, le Centre national pour la promotion du volontariat (CNPV), à travers l’Association des volontaires pour la sécurité routière, est l’un des acteurs les plus connus depuis 2017.

Cette année, la structure a mobilisé plusieurs volontaires pour sa campagne de prévention contre les risques d’accidents de la circulation dénommée « Opération séliba-protection et sécurité des enfants sur la route. »

Aux environs de 17h30, le président de l’Association des volontaires pour la sécurité routière, Makan Dramé, et son équipe sont déjà au four et au moulin pour aider des enfants à traverser la route au niveau du Jardin du Cinquantenaire.  Ces volontaires sont reconnaissables à leur gilet vert et des panneaux invitant les  motocyclistes et les automobilistes à s’arrêter.

L’opération consiste à protéger les usagers de la route (notamment les enfants et adolescents) des dangers de la route en les aidant à traverser facilement et en toute sécurité la route.

Le président de l’Association des volontaires pour la sécurité routière, Makan Dramé, explique qu’à l’occasion de la fête de Tabaski, les enfants et les adolescents, sont exposés à des risques élevés d’accidents de la circulation. « C’est pourquoi, a-t-il justifié, à l’occasion de la  fête de Tabaski, son association organise, chaque année, avec le soutien de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), le CNPV, le Groupement de sécurité routière et une multinationale opéraant dans les carburants, cette campagne de prévention.

Selon M. Dramé, l’opération consiste à déployer trois équipes de six volontaires, le jour et le lendemain de la fête, aux abords de certains espaces de loisirs (le Jardin du Cinquantenaire, le Parc national et le Jardin zoologique de Bamako). « Depuis bientôt quatre ans, nous sommes sur le terrain au plus près des usagers de la route. Nos actions de sensibilisation ont permis de toucher des milliers de personnes (enfants, jeunes et adultes) qui avaient besoin d’être informés, sensibilisés aux dangers de la route et à différents aspects de la sécurité routière », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre que son association organise, chaque année, plusieurs activités phares dont l’opération : « La sécurité des élèves sur le chemin de l’école », « Un mois de Ramadan sans accidents de circulation routière », «Zéro Accident lors des fêtes de fin d’année».

Le directeur général du CNPV, Sekou Oumar Coulibal, a quant à lui, rappelé que l’Association des volontaires pour la sécurité routière en collaboration avec sa structure et l’ANASER, a déployé des volontaires devant le jardin du Cinquantenaire dans le cadre de sa traditionnelle campagne de prévention des accidents de la circulation dénommée « Opération Ramadan ».

Sekou Oumar Coulibaly a affirmé que les volontaires pour la sécurité routière ont honoré leur engagement en exécutant l’instruction du ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne qui les a envoyés en mission de sensibilisation sur le port du casque.

L’Association des volontaires pour la sécurité routière a pour mission principale l’éducation, la sensibilisation et l’information des populations aux questions liées à la sécurité routière.

MDD/MD (AMAP)

 

La douane malienne interdit les importations de la MINUSMA (officiel)

Les Douanes maliennes instruites « d’interrompre immédiatement » les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne

Bamako, 27 juin (AMAP) Le ministère malien de l’Economie et des finances a pris des mesures contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour stabilisation au Mali (MINUSMA), suite à l’officialisation de la demande de « retrait sans délai », de la Mission onusienne par les autorités maliennes.

Dans une correspondance datée de ce mardi 27 juin 2023, le directeur général des Douanes maliennes, l’Inspecteur général Amadou Konaté a instruit tous les directeurs, chefs de bureaux et des représentations des douanes à l’extérieur « d’interrompre immédiatement les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne jusqu’à la date de son retrait définitif du territoire du Mali »,

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, lors de son intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies, à l’occasion de la présentation du rapport trimestriel de l’organisation sur la situation au Mali, a demandé « le retrait sans délai » de la MINUSMA.

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit, en principe, se réunir le 29 juin pour statuer sur la demande de retrait formulée par le Mali.

AT/MD (AMAP)

Journée internationale de lutte contre les drogues : destruction des produits d’une valeur de 2,8 milliards de Fcfa

Le premier responsable de l’OCS a révélé que, ces derniers temps, il y a moins de saisis des produits stupéfiants

Bamako, 27 juin (AMAP) La direction de l’Office central des stupéfiants (OCS) a procédé, lundi, à la destruction d’une grande quantité de produits stupéfiants, d’une valeur de 2,8 milliards de fcfa, à Dio-gare, dans le Cercle de Kati, pour commémorer la Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues

Ces produits incinérés ont été saisis par les unités de l’OCS, la police nationale et la gendarmerie entre la période de juin 2022 à juin 2023. Ils proviennent seulement de trois structures de l’OCS. Il s’agit des antennes de Bamako rives droite, gauche et la Cellule aéroportuaire anti-trafic.

Les saisies sont composées de boulettes et pattes de cocaïne, d’héroïne, de comprimés de tramadol, de produits pharmaceutiques contrefaits, de matériels de chicha… Leur valeur marchande est estimée à 2,8 milliards de F cfa. A l’échelle nationale, ce montant concernant les mêmes produits atteint 35, 6 milliards de nos francs.

Le directeur de l’OCS a indiqué que cette cérémonie, « est destiné à montrer à la population que les produits dangereux saisis ne peuvent qu’être détruits à travers l’incinération. » Selon le colonel-major Fousseyni Keita, « ils sont incinérés pour épargner la santé de nos populations contre les méfaits de leur consommation.

Le premier responsable de l’OCS a révélé que ces derniers temps, il y a moins de saisis des produits stupéfiants. Toute chose qui signifie, selon lui, que « la lutte contre ces produits dangereux a eu un résultat contrairement à l’année dernière. »

Le thème de cette année, à l’international, est « Les gens avant tout : Mettons fin à la stigmatisation et à la discrimination, renforçons la prévention». Au plan national, le thème retenu était : «la préservation de la santé des populations, une priorité des priorités des plus hautes autorités afin de prévenir toutes les pathologies liées à la consommation de drogues ».

Le thème international, selon le représentant de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) au Mali, Antoine Misset, se décline en des objectifs qui mettent l’accent sur la personne humaine. Parmi ces objectifs, Antoine Misset a cité la sensibilisation du public sur l’impact négatif de la stigmatisation et la discrimination sur les personnes qui consomment des drogues et leurs familles. S’y ajoute la sensibilisation des consommateurs sur les épidémies de Sida et Hépatite…

L’ONUDC intervient pour appuyer les États, soit par la fourniture d’équipements qui permettent de détecter la drogue ou de contrôler dans les aéroports soit par la formation du personnel qui est chargé d’assurer cette prise en charge. « Nous appuyons souvent les prisons pour que les personnes qui sont arrêtées en lien avec la drogue puissent recevoir les traitements adéquats et entreprendre leur conversion pour devenir des citoyens normaux », a fait savoir le représentant de l’ONUDC au Mali.

Pour sa part, le président de l’association un Mali sans drogue, Sidi Mohamed Samaké, a souligné que son réseau effectue des actions pour appuyer la répression et mène des activités de sensibilisation et de prévention dans les quartiers. Ce, à travers les réseaux sociaux, les medias sur les dangers liés à la consommation des drogues, au non traitement. A ce propos, l’association incite les populations à effectuer plus de thérapies.

MK/MD (AMAP)

Tribunal militaire de Bamako : Reprise des audiences correctionnelles

Le tribunal militaire est compétent pour les infractions de droit commun commises par les militaires

Bamako 27 juin (AMAP) Le Tribunal militaire de Bamako a débuté, lundi, la deuxième session de l’année de ses audiences correctionnelles dont le rôle compte des affaires de violation des consignes militaires, de distribution d’images de toutes natures, de vol, complicité de vol, de tentative de vol et d’escroquerie, a constaté l’AMAP.

Les audiences ont lieu au siège de la juridiction à Darsalam, en Commune III de Bamako. Consacrée uniquement aux infractions de droit commun commises par les militaires et leurs complices et celles, spécifiquement, militaires dans le service, casernes et autres, la présente session qui doit s’étendre en principe sur deux jours, implique dix accusés. Ceux-ci doivent répondre à des infractions d’atteinte aux Forces armées maliennes (FAMa) ou à tierce personne.

Le procureur militaire de Bamako, le magistrat-colonel Soumaila Bagayoko, a indiqué que le premier dossier a trait à la cybercriminalité, le second concerne le vol impliquant trois militaires, le troisième est relatif à la tentative de vol concernant un militaire et le quatrième dossier lié à l’escroquerie concerne un sergent de la Garde nationale.

Le haut magistrat a expliqué que dans le premier cas d’infraction relatif à la cybercriminalité, des militaires de Ségou engagés dans la zone de Macina (Centte) ont filmé le poste inondé à la suite d’une pluie diluvienne, en ternissant l’image des FAMa. « L’image a fait le tour des réseaux sociaux. Une enquête a été ouverte et le commandement les a mis à la disposition du tribunal », a-t-il indiqué.

Quant au cas de tentative de vol, il implique un militaire habillé en civil pris en flagrant délit de vol de moto dans le parking de la cour de l’Office du Niger. «Le tribunal va voir si l’acte a été manqué ou pas, si c’est une interruption volontaire», a précisé le procureur, ajoutant que la dernière affaire, celle de l’escroquerie implique un sergent de la Garde nationale ayant pris de l’argent, en promettant de recruter des jeunes dans la police moyennant la somme de 3 millions de Fcfa.

« L’audience avait été enrôlée pour qu’on puisse prendre la liberté jointe au fond. Il allait être jugé sur le fond mais les parties civiles ne sont pas présentes. Pour la manifestation de la vérité, le président a cru bon de remettre le procès à plus tard», a expliqué le procureur Bagayoko.

Par ailleurs, le magistrat colonel a indiqué que ces affaires sont des cas de délits passibles d’un an à 5 ans d’emprisonnement. « Pour le cas de la cybercriminalité, a-t-il dit, les débats permettront d’apprécier la peine prévue par la loi n°2019-056 du 5 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité qui va de 6 mois à 7 ans. « Ce qui veut dire qu’il y a un côté délit et crime. Si les faits reprochés ne sont pas d’une grande importance, l’inculpé peut écoper de 6 mois d’empoisonnement. Dans le cas contraire, il peut prendre 7 ans. Le crime peut être assorti d’une amende allant de 500 000 Fcfa à 10 millions de Fcfa », a-t-il précisé.

Les tribunaux militaires existent à Kayes (Ouest), Mopti (Centre) et Bamako, la capitale. Ces juridictions ont pour vocation de juger les infractions de droit commun commises par les militaires.

Le Tribunal militaire se compose de cinq magistrats, dont un conseiller de la Cour d’appel de la localité, auxquels s’ajoutent quatre juges militaires, assistés d’un greffier et d’un représentant du ministère public, partie poursuivante.

TC/MD (AMAP)

Mouton de Tabaski : Encore et toujours le casse-tête du prix

La cherté de la bête à immoler est un serpent de mer qui a toujours hanté les esprits à l’approche de la fête.

Par Fadi CISSÉ

Bamako, 27 juin (AMAP) Sous un ciel couvert, les jeunes Aliou et Amadou Dicko transpirent à force de marcher. Coiffés de turbans et munis d’un petit bidon d’eau en bandoulière, les deux frères ressortissants de la Région de Tombouctou, dans le Nord du Mali, sillonnent les rues de la ville aux trois caïmans, la capitale malienne, Bamako, avec leurs moutons qu’ils souhaitent vendre en cette veille de Tabaski.

Comme eux, ils sont nombreux les vendeurs qui parcourent les quartiers avec les moutons ou qui s’installent aux abords des voies pour attirer l’attention des chefs de famille n’ayant pas encore acheté de moutons pour la Tabaski. Les prix vont de 90 000 Fcfa à 250 000 Fcfa.

De nos jours, le mouton n’est pas donné à cause d’une conjoncture marquée principalement par l’insécurité et la hausse des prix du transport et de l’aliment bétail.

À quelques heures de la fête, des chefs de familles sont dans le désarroi à cause de la cherté des prix des moutons. Les enfants en rajoutent au stress à chaque fois qu’ils interpellent leur père en ces termes : « Papa, quand est-ce que tu vas nous apporter le mouton pour la fête ? »

Des vendeurs, qui exercent ce métier depuis plus de 10 ans, confirment la cherté et en donnent des explications. «Les gens trouvent que les prix ont grimpé contrairement aux années précédentes. Mais, on n’y peut rien car à notre niveau également, tout est devenu cher : la nourriture et les frais de transport des moutons. L’acheminement d’un mouton sur Bamako coûte en moyenne 5 000 Fcfa. Sans compter les frais de transport des bêtes de la gare vers les sites de vente», se défendent-ils. « Il faut, également, noter que les éleveurs exportent une bonne partie des moutons vers les pays de la sous-région », ajoute un vendeur.

A notre passage, nos deux vendeurs ambulants proposaient onze béliers. Certaines de ces bêtes sont venues des villages et d’autres, des garbal (parc à bétail) de la ville de la Bamako. « C’est pourquoi, nous ne pouvons pas vendre nos animaux au même prix», se défendent-ils, précisant que ceux des garbals sont les plus chers.

Aux dires d’Amadou, le plus âgé, ils préfèrent vendre dans les rues plutôt que d’être dans un garbal, car « c’est la mafia là-bas ». «Si tu ne fais pas partie de leur réseau de vente, il sera difficile pour toi de vendre même un seul mouton. Par contre, dans la rue, tu peux vendre jusqu’à trois moutons par jour», affirme-t-il.

Alors qu’on échangeait avec les vendeurs, un client se présente et s’intéresse au plus gros mouton. Sans une longue discussion, il propose de l’acheter si les vendeurs acceptent de lui faire une réduction de 20 000 Fcfa. Proposition acceptée et le mouton est vendu à 200 000 Fcfa, donnant tout de suite le sourire aux vendeurs. Ali (nom d’emprunt du client) a sillonné plusieurs garbal avant de « tomber, par coup de chance, sur ce mouton».

Boureima Tolo, un autre client qui a assisté à la scène, semble impressionné par le pouvoir d’achat d’Ali. Il trouve que les prix ne sont pas abordables cette année. Cependant, il affirme que les vendeurs ambulants sont « moins chers que ceux des garbal». En plus, dit-il, «j’adore les moutons proposés par les vendeurs ambulants car la majeure partie vient du Nord. Leur viande est très tendre. »

Oumar Ongoïba est vétérinaire de formation. A l’approche de chaque fête de Tabaski, ce ressortissant de Mopti vient à Bamako pour vendre les moutons qu’il a élevés lui-même. « Mais après cette année, je ne viendrai plus vendre de moutons car on perd plus qu’on ne gagne », se plaint le trentenaire.

Le jeune vendeur, que nous avons rencontré à Sébénicoro, entonne la même trompette que nos deux précédents interlocuteurs. Il soutient l’idée de ne pas aller au garbal. « Ici, je vends librement, comme je veux et au prix que je veux, sans intermédiaire ni coxeur à qui que je paie une commission », dit-il. Ses bêtes sont vendues entre 75 000Fcfa et 200 000Fcfa.

Oumar a amené 40 moutons de la Région de Mopti (Centre). Mais il n’a en encore écouler que cinq. «Les gens n’ont pas d’argent en ce moment. Ils veulent que nous rendions abordables les prix, or nous nous avons beaucoup investi dans ces béliers », confie notre interlocuteur qui se dit prêt à ramener ses moutons au village plutôt que de les vendre à perte.

FC/MD (AMAP)

 

Journée du diplomate : Sous le signe de l’affirmation de la souveraineté du Mali

Cette Journée contribue à la planification de l’action diplomatique du Mali. 

Bamako, 27 juin (AMAP) « Promouvoir les diplomaties économique, culturelle, environnementale, sécuritaire, scientifique, technique et technologique » est le thème de la Journée du diplomate, tenue, lundi, dans la salle de conférence Alioune Blondin Bèye du ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

« Cette Journée se tient dans un contexte où le rôle du diplomate est plus que jamais indispensable. À l’échelle internationale, la persistance de crises débutées il y a des dizaines d’années et qui peinent à être résolus ; l’apparition de nouvelles crises, complexes, impliquant des acteurs nouveaux ainsi que la politisation et l’instrumentalisation de sujets sensibles appellent à une nouvelle forme de diplomatie, adaptée à son environnement », a dit le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Seydou Coulibaly, à l’ouverture des travaux.

M. Coulibaly, qui a représenté le ministre en charge des Affaires étrangères, s’est réjoui de la proactivité des autorités nationales, qui ont, très tôt, fixé le cadre dans lequel s’inscrit désormais l’action publique au Mali. Notamment le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises.

En présence des membres du corps diplomatique et des représentants des organisations internationales accrédités au Mali, il a ajouté que ces principes qui « mettent l’intérêt des Maliens et de notre pays au centre de notre action publique, constitue, à n’en pas douter, le sens de la mise en œuvre de la politique extérieure du Mali. »

À cet égard, le diplomate malien a rappelé que, contrairement à une idée véhiculée certainement du fait d’une compréhension erronée, « le Mali n’est fermé à aucun partenaire. » Bien au contraire, a-t-il indiqué, « nous avons fait le choix de l’appropriation nationale des défis auxquels nous sommes confrontés, afin d’élaborer, grâce à l’ingénierie et à l’ingéniosité dont les Maliens ne manquent pas, les solutions à nos difficultés »

Dans cette dynamique, le secrétaire général a fait savoir que le Mali reste ouvert à tout partenariat qui respecte les choix souverains de notre pays. Aussi, a-t-il poursuivi, « les autorités de la Transition ont mis au cœur de notre action diplomatique, la promotion de solutions véritablement africaines, indépendantes de toute ingérence extracontinentale. »

Seydou Coulibaly a rappelé que le Mali vient de passer, avec succès, une étape majeure dans la conduite politique de la Transition, avec l’organisation réussie du référendum qui est décisif dans le cadre du retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé. Il a souligné que « cette première phase franchie, augure de bonnes perspectives pour la poursuite de la Transition. »

Sur un autre plan, le secrétaire général du département de tutelle a signalé que les Forces armées maliennes(FAMa) remportent des succès tangibles sur le terrain, grâce au renforcement de l’outil de défense en termes d’équipement et de formation. « Parallèlement, les efforts se poursuivent pour améliorer la situation économique et humanitaire du Mali », a-t-il assuré.

Cette Journée, qui s’inscrit dans la perspective de contribuer à la planification de l’action diplomatique du Mali, est une initiative conjointe de trois structures du département des Affaires étrangères. Il s’agit de l’Association des femmes des Affaires étrangères, du Syndicat libre des travailleurs des Affaires étrangères et de l’Amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali.

SS/MD (AMAP)

 

Agence nationale pour l’emploi : 1 900 placements sur 4 000 demandes d’emplois en 2022

Les administrateurs ont examiné d’importants documents au titre de l’exercice 2022. dont les rapports sur l’état d’exécution des activités

Bamako, 26 juin (AMAP) L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) a pu exécuter son Plan de travail (PTA) 2022 à hauteur de 75,5%, en réalisant 1 900 placements sur 4 000 demandes d’emplois enregistrés et 3.000 entrées en formation a appris l’AMAP de source officielle.

Le président du Conseil d’administration de l’ANPE, Issa Bengaly, lors de la 46è session de l’organe, vendredi, au siège de l’Agence, a précisé que « l’essentiel des activités menées sont liées à la promotion de l’emploi, à l’intermédiation, à l’emploi rural et à l’emploi féminin. »

Parlant des résultats obtenus, il a ajoute que « singulièrement, diverses actions ont été initiées en faveur des personnes en situation de handicap, conformément aux missions assignées à l’Agence. »

M. Bengaly a salué la synergie d’actions en place. À ce sujet, il faut rappeler qu’en novembre 2022, l’ANPE a signé une convention quadripartite avec l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF), l’Association des écoles privées d’enseignements supérieurs (AEPES) et le forum des patriciens en gestion des ressources humaines au Mali.

L’objectif est de mener une étude d’élaboration de fiches des postes et des emplois les plus récurrents dans les entreprises.

Selon le président du Conseil d’administration, « cette étude contribuera à la résolution de certaines distorsions sur le marché du travail et permettra d’établir des référentiels aux besoins des employeurs. » Il favorisera, aussi, l’insertion professionnelle des demandeurs d’emplois.

Issa Bengaly s’est réjoui de l’accompagnement constant des autorités auprès du secteur privé, pourvoyeur d’emplois. Il a félicité la direction générale, tout en leur demandant de maintenir le cap.

Pour sa part, le directeur général de l’ANPE, Ibrahim Ag Nock, a énuméré des difficultés auxquelles la structure a été confrontée. Elles sont d’ordres sécuritaire et financier.

Sur le plan sécuritaire, l’Agence a été confrontée à l’immobilité des agents sur l’ensemble du territoire national à cause de l’insécurité. Concernant le plan financier, l’année 2022 a été difficile en termes de mobilisation des ressources financières au niveau du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

«En ce qui concerne les perspectives, nous sommes toujours en droite ligne de la mise en œuvre du Plan stratégique de développement (PSD) 2021-2025. La portion de 2024-2025 sera étrillée et corrigée pour permettre l’’atteinte de résultats significatifs», a annoncé M. Bengaly.

Les administrateurs de l’ANPE ont examiné d’importants documents au titre de l’exercice 2022. Il s’agit des rapports sur l’état d’exécution des activités programmées, financier et celui du commissaire aux comptes sur la certification des états financier au titre de l’exercice écoulé.

KO/MD (AMAP)

Minah-Arafat-Muzdallifah-Minah : Les cinq jours décisifs du hadj ont débuté dimanche

La Maison du Hadj

Bamako, 26 juin (AMAP) Les pèlerins maliens de la filière gouvernementale, à l’instar de ceux des autres communautés présentes au Hadj, ont entamé dimanche, la phase la plus importante du pèlerinage, a annoncé la Maison du Hadj le même jour.

« A l’appel d’Allah SWT, en irham immaculé, jeunes et vieux, femmes et hommes vont converger vers Minah pour une pause avant de mettre le cap sur Arafat pour la journée de mardi, veille de la Tabaski, après avoir passé la nuit à Muzdallifah », explique un communiqué de la Maison du hadj parvenu à l’AMAP.

Cette étape est l’occasion pour les pèlerins « de prier pour eux-mêmes, pour leurs familles, leurs proches, leurs pays » et souhaiter un monde harmonieux et de paix.

« Nos compatriotes vont naturellement prier pour la stabilité, la paix et la concorde nationale, viatiques essentiels pour le développement économique et social du pays. Ils vont prier pour leurs défunts parents, leurs proches, amis et connaissances. Ils vont demander au Clément de leur pardonner leurs péchés et de leur donner leurs livres de la main droite », indique le communiqué.

« Le Mali, où sévit une crise multiforme depuis plusieurs décennies, sera forcément au centre des prières sous la tente numéro 26, base des quelque 13 000 pèlerins du pays, toutes catégories confondues », écrit la Maison du hadj.

Le jour d’Arafat, Allah SWT « est le plus proche possible des pèlerins et donne une suite favorable à toutes leurs requêtes. C’est le jour où il ne faut pas douter que les prières, les bénédictions et les vœux sont automatiquement exaucés par Le Tout Miséricordieux. »

Après la station d’Arafat et avant le crépuscule, les pèlerins seront à Muzdallifah où ils vont passer la nuit à prier et à ramasser des cailloux destinés à la lapidation de Satan à Jamaharat, trois jours durant.

La Délégation générale au Hadj (DGH) 2023 du Mali, sous le leadership de Dr. Abdoul Fatah Cissé, « a tout mis en œuvre pour que ce circuit religieux soit des plus aisés pour les nôtres. »

Elle a convoqué, samedi soir, une réunion élargie au cours de laquelle tous les détails ont été donnés sur le séjour de Mina. « Les préparatifs, les interdits, les étapes, les difficultés… ont été abordées par la sous-commission religieuse présidée par Cheikh Ousmane S. Traoré », explique la Maison du hadj.

Les pèlerins maliens seront de retour, vendredi 30 juin, à La Mecque pour le tawaf du pèlerinage.

L’Arabie saoudite a accordé, cette année, le visa pèlerin à 3,5 millions de musulmans auxquels s’ajoutent 500 000 Saoudiens autorisés à faire le hadj, soit un total de 4 millions de pèlerins pour cette première édition après la fin de la pandémie de la Covid-19.

 

Le retour au Mali des pèlerins gouvernementaux s’effectuera, du 4 au 8 juillet 2023, selon un programme de pesée des bagages et de transfert à l’aéroport de Djeddah, publié par la DGH-2023.

MD (AMAP)

Léger remaniement ministériel au Burkina Faso (officiel)

Le président de la Transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré

Bamako, 26 juin (AMAP) Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé dimanche à un réaménagement de son gouvernement qui connait quatre départs et quatre nouvelles nominations a annoncé, dimanche soir, le secrétaire général du gouvernement qui a lu un décret présidentiel à la télévision nationale.

Les titulaires des départements de l’Administration du territoire, à la Justice, à l’Agriculture et à l’Environnement sont les départs notables. Le principal changement, étant donné la situation du Burkina Faso, est opéré à l’Administration du territoire et à la Sécurité, que va occuper un civil.

En effet, le colonel Boukaré Zoungrana est remplacé par le magistrat Émile Zerbo, qui avait en charge le Pôle judiciaire antiterroriste du tribunal de Grande instance de Ouaga ll, dans la capitale burkinabè.

Du côté du ministère de la Justice, on note le départ de Bibata Nébié qui est remplacée par l’avocat Edasso Rodrigue Bayala. Il avait siégé à l’Assemblée nationale sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, sous la bannière de l’Union pour la renaissance/parti sankariste dont il a démissionné en septembre 2022 pour « convenance » personnelle.

Le nouveau ministre de l’Agriculture des Ressources animales et halieutiques est Ismaël Sombié. Il remplace Denis Ouédraogo. Cet officier était précédemment directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGES)

Le quatrième changement concerne le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, précédemment occupé par Augustin Kaboré, qui est désormais dirigé par Roger Barro. Ce dernier était jusque-là le directeur de la prévention des pollutions et des risques environnementaux.

AT/MD (AMAP)

Mali : Un taux national d’admission de 30,32% au Diplôme d’études fondamentales

Le taux d’admission de 30,32% de cette année est inférieur de 17 points à 2022 et 38 à 2021

Bamako, 24 juin (AMAP) Le Mali a enregistré un taux d’admission de 30,32% au Diplôme d’études fondamentales (DEF) au titre de l’année scolaire 2022-2023, a annoncé, samedi, dans la matinée, le ministère de l’Éducation lors de la proclamation des résultats.

L’élève Fadimatou Boiré de l’institut Sacré cœur est la première nationale avec 18 de moyenne, selon la même source. Au total 74 385 candidats ont été admis dont 34 425 filles.

Le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation nationale (CNECE), Mahamadou Keita, a fait remarquer que ce taux d’admission est en recul de 17 points par rapport à 2022 et 38 par rapport à 2021.

M. Keita a indiqué que la réussite de l’organisation de cet examen est le fruit des efforts fournis par la ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane, dans le cadre de la lutte contre la fraude et les fuites des sujets.

Le directeur du CNECE a invité les élèves à cesser d’être des partisans de « moindres efforts. » Il a appelé les parents à renforcer le suivi scolaire de leurs enfants.

Les épreuves de l’examen du DEF ont démarré le 22 juin 2023. Les candidats inscrits à cette session étaient au nombre de 283 243 élèves répartis dans 1904 centres entre 11363 salles.

MDD/MD (AMAP)

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