Port du casque par les motocyclistes : Pour de bon cette fois-ci !

Les autorités annoncent que le port cet équipement de protection sera une obligation pour les conducteurs et les passagers de certains types d’engins

Par Amadou GUÉGUÉRÉ

 Bamako, 27 oct (AMAP) Les autorités maliennes ont annoncé, lundi dernier, que très prochainement le port du casque sera obligatoire pour les conducteurs et les passagers de certains types d’engins.

En effet, le ministère des Transports et des Infrastructures, à travers l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), a, par une décision, annoncé le port du casque de protection aussi bien par les motocyclistes que par leurs passagers.

La décision précise que le port obligatoire du casque sera appliqué à partir du 1er janvier 2023. A cet effet, des contrôles routiers seront organisés régulièrement pour faire respecter cette décision.  Si par le passé cette mesure a eu du mal à prospérer, son application sera bel et bien effective cette fois-ci, assure-t-on du côté des services en charge de la sécurité routière.

Sur la route qui mène du Dibida au Grand marché de Bamako, Massira Traoré est l’un des rares motocyclistes qui porte un casque. Il dit posséder trois modèles de cet équipement de protection. Selon lui, les gens doivent porter le casque pour leur propre sécurité. Motocycliste depuis plus de 10 ans, il est étonné de voir que certaines personnes attendent que le gouvernement impose le port du casque.

Mohamed Lamine Keita est cambiste au niveau de la Banque de développement du Mali (BDM-SA). Si notre interlocuteur est d’avis que le retour du port de casque est une bonne chose, il estime, cependant, que compte tenu de la crise économique que le Mali traverse, cette décision est mal venue. «C’est vrai que le port du casque permet de nous protéger en cas d’accident. Mais, présentement avec la vie chère, ce n’est pas évident que tous les motocyclistes puissent en avoir. Chacun cherche maintenant comment survivre», confie-t-il. Ajoutant que ce n’est pas le bon moment d’imposer le port de casque.

 

RESPECTER LA DÉCISION – Aboubacar Keïta, un autre cambiste, abonde dans le même sens. Il estime que le moment n’est pas propice pour rendre obligatoire le port de casque. «C’est évident que le casque nous protège dans la circulation, mais il faut voir les conditions de vie des gens. Actuellement, tout le monde sait que la vie est chère. Les gens ont du mal à joindre les deux bouts. Je pense qu’il faut d’abord sensibiliser avant d’imposer le port du casque. Il faut que les autorités essayent de comprendre la population», insiste-il.

Un étudiant que nous avons rencontré dans le secteur du Grand marché, pense, lui aussi, qu’il faut d’abord sensibiliser la population avant de sanctionner. Dans une station d’essence au Quartier du fleuve, une étudiante de la Faculté des sciences et techniques (FAST) pousse sa mobylette pour se ravitailler en carburant. Sous anonymat, elle souligne l’importance du port du casque. «On est sensibilisé souvent à l’école sur le port du casque. Malheureusement, on ne le fait pas même si on est conscient du danger qu’on court », dit-elle. « Personnellement, je trouve que le casque est un peu volumineux. Parfois, j’ai pas envie de le porter, mais quand je pense qu’il déforme ma coiffure, je renonce», explique-t-elle. Cependant, l’étudiante se dit prête à respecter la décision des autorités.

Un autre motocycliste explique que ce n’est pas le moment de rendre obligatoire le port du casque. «Je ne suis pas d’avis pour l’obligation. Au lieu de fixer une date limite, il serait mieux de miser sur une sensibilisation de masse vu l’état  actuel du pays. Les gens n’ont pas fini de faire face à la cherté de la vie à fortiori acheter un casque», souligne-t-il.

Aboubacar Konté est vendeur de casques à la Place de la liberté. Actuellement, les clients sont rares devant son étalage. Ici, le prix d’un casque de qualité commence à partir de 10.000 Fcfa. «Le prix du casque est abordable actuellement. Je pense que les gens doivent acheter avant que la décision des autorités n’entre en vigueur, car les prix vont grimper à cause des grossistes », prévient-t-il.

La plupart des gens que nous avons interrogés soutiennent que le port du casque permet non seulement de minimiser l’effet des accidents, mais aussi de protéger contre les insectes volants. À cet effet, les motocyclistes  doivent acheter volontairement les casques sans que ça soit une obligation.

AG/MD (AMAP)

 

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 26 octobre 2022

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 26 octobre 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

  • adopté des projets de texte ;
  • procédé à des nominations ;
  • et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

  1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif à l’activité d’affacturage en République du Mali.

Le secteur financier a enregistré ces dernières années, sous l’impulsion des Etats, des Autorités monétaires et des Régulateurs, des évolutions importantes pour une meilleure contribution au financement de l’économie.

Ces évolutions se sont traduites par la mise en place de dispositifs, de normes, de règlementations et de stratégies qui ont permis d’assurer la stabilité et le renforcement de la résilience du secteur financier, d’améliorer le financement de l’économie et de promouvoir l’inclusion financière des populations.

Malgré les efforts déployés, le financement des entreprises n’est pas assuré à hauteur de souhait, notamment celui du cycle d’exploitation des Micros, Petites et Moyennes Entreprises qui éprouvent toujours des difficultés à accéder au financement bancaire en raison de leurs profils de risques.

Pour optimiser les outils de financement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a initié un projet de loi uniforme sur l’affacturage qui régit de façon homogène les opérations d’affacturage effectuées au sein des pays de l’Union Monétaire Ouest Africaine.

L’affacturage est une opération par laquelle l’adhérent transfère par une convention écrite avec effet subrogatoire, ses créances commerciales à l’affactureur qui, moyennant rémunération, lui règle par avance tout ou partie du montant des créances transférées, supportant ou non, selon la convention des parties les risques d’insolvabilité sur les créances cédées.

Il permet à l’adhérent de se procurer des fonds et constitue un moyen de recouvrement qui présente entre autres les avantages ci-après :

  • l’optimisation de la trésorerie en réduisant l’impact des échéances de paiement ;
  • l’élimination du risque d’impayés.

Le projet de loi adopté permettra d’offrir des produits et services financiers variés, abordables, accessibles et adaptés aux besoins des Micros, Petites et Moyennes Entreprises et des Start-ups.

  1. des projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Office malien des produits pétroliers.

Le Mali est l’un des premiers pays en Afrique subsaharienne à s’engager dans la voie de la libéralisation du sous-secteur des produits pétroliers.

Cette libéralisation s’est traduite par le retrait de l’Etat de toute activité à caractère commercial et la limitation de son rôle à la planification, à la règlementation et à la régulation du marché des produits pétroliers.

Elle a aussi permis l’émergence d’une classe d’opérateurs nationaux, la réalisation de nombreuses infrastructures de distribution de produits pétroliers et le développement des moyens de transport.

Les investissements pour le développement d’infrastructures de stockage d’hydrocarbures liquides et gazeux, afin de fortifier la sécurité du pays en matière d’approvisionnement en produits pétroliers, ont été relégués au second plan au profit d’investissements massifs dans les moyens de transport et le réseau de distribution.

Ces facteurs qui ont mis en exergue la précarité du système d’approvisionnement du pays ont été fortement ressentis suite aux crises qui ont secoué la sous-région et le monde ces dernières années.

Le Gouvernement est intervenu à plusieurs reprises pour éviter la rupture des approvisionnements et contenir la flambée des prix à la consommation en renonçant à d’importantes ressources fiscales.

Pour pallier cette situation et mettre le pays à l’abri des risques de pénurie de produits pétroliers, les projets de texte adoptés créent, sous forme d’établissement public à caractère industriel et commercial, l’Office malien des produits pétroliers en remplacement de l’Office national des produits pétroliers, en vue d’assurer la sécurité et la continuité de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Secrétaire Exécutif du Haut Conseil national de Lutte contre le SIDA :

Monsieur Ichiaka Moumine KONE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME

Au grade d’Inspecteur Général des Services pénitentiaires et de l’Education surveillée :

Colonel Diakariaou DOUMBIA.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE

  • Conseiller technique :

Commissaire Divisionnaire de Police Jean Marie DRABO.

  • Chargés de mission :
    Commissaire Divisionnaire de Police Hawa COULIBALY ; Commandant Adama DIAKITE.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES

Chef de Cabinet :

Madame DIALLO Mariam TOURE, Ingénieur de l’Information.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Membre de la Cellule nationale de Traitement des Informations Financières :

Capitaine de la Gendarmerie Fatoumata Lansine Sidy DIAKITE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL

  • –  Inspecteur à l’Inspection des Affaires sociales :

Madame Simone DIARRA, Administrateur de l’Action Sociale.

  • –  Directeur Général de l’Hôpital Nianankoro FOMBA de Ségou :

Monsieur Cheick Tidiane SYLLA, Inspecteur des services économiques.

  • –  Directeur Général de l’Hôpital Fousseyni DAOU de Kayes : Monsieur Seydou Alassane COULIBALY, Médecin.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

  1. Sur le rapport du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, le Conseil des Ministres a pris acte de la célébration de la Journée nationale des Légitimités traditionnelles, 1ère édition 2022.

Le Mali a été le berceau de vastes et puissants empires et de royaumes qui ont fait sa grandeur du passé.

La société malienne est une société bien organisée, hiérarchisée et codifiée autour des valeurs ancestrales qui constituent le socle des rapports individuels et collectifs.

Les Institutions traditionnelles avaient un rôle de structuration et de régulation de l’ordre social. Elles ont permis de maintenir les liens socioculturels, de prévenir et de gérer les conflits intra et intercommunautaire, d’assurer durablement le vivre-ensemble entre des populations diverses aux coutumes variées et de favoriser l’intégration de différentes communautés sur la base des complémentarités érigées en véritables valeurs de société.

Ces Institutions traditionnelles, qu’il est convenu de désigner sous l’appellation « Légitimités traditionnelles », sont des maillons essentiels dans la société malienne et sont incontournables dans la conduite de la réconciliation nationale et à la régulation sociale.

En raison du rôle important joué par les légitimités traditionnelles dans la vie de la nation, dans le cadre du processus de refondation de l’Etat en cours et dans le but d’engager un développement local inclusif, durable et efficace, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA, a consacré le 11 novembre, Journée nationale des Légitimités traditionnelles.

Cette première édition de la Journée nationale des Légitimités traditionnelles a pour thème central : « Place et rôle des Légitimités traditionnelles dans la réconciliation nationale, la promotion de la paix, de la cohésion sociale et la refondation de l’Etat ».

L’objectif général de la célébration de cette Journée est de contribuer à une meilleure exploitation du système de gouvernance des Légitimités traditionnelles pour promouvoir la paix, la cohésion sociale, le vivre-ensemble et soutenir la refondation de l’Etat.

La célébration de la 1ère édition sera marquée entre autres par :

  • des conférence-débats autour du thème central ;
  • des jeux-concours sur la connaissance des légitimités traditionnelles régionales et locales sur la Chaîne nationale de l’ORTM et les radios de proximité des capitales régionales ;
  • des expositions photos sur les grandes figures des légitimités traditionnelles et leurs apports dans la société ;
  • des consultations médicales ophtalmologiques et en géronto-gériatrie.
  1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des ministres de l’évolution du processus de recrutement de 100 auditeurs de justice et de 150 fonctionnaires du cadre de la surveillance et de l’éducation surveillée.

La Justice est confrontée à de nombreux défis à la fois matériels, financiers et humains. Pour y faire face, la loi d’orientation et de programmation du secteur de la justice prévoit un accroissement continu des moyens matériels, financiers et humains sur la période 2020-2024.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette loi, un concours de recrutement de 100 auditeurs de justice et de 150 fonctionnaires du cadre de la surveillance et de l’éducation surveillée a été ouvert.

Les Commissions d’enregistrement et de dépouillement mises en place à cet effet ont reçu :

  • pour le concours des fonctionnaires du cadre de la surveillance et de l’éducation surveillée 4 201 dossiers ;
  • –  pour le concours des auditeurs de justice 8 074 dossiers dont 5 387 pour l’ordre judiciaire et 2 687 pour l’ordre administratif ;
  • –  pour le recrutement sur titre 55 dossiers de docteurs en droit.

Lors du dépouillement et de la vérification, 39 faux diplômes ont été recensés au titre du concours des auditeurs de justice de l’ordre judiciaire et 692 faux diplômes pour le concours de recrutement des fonctionnaires du cadre de la surveillance et de l’éducation surveillée. Ces dossiers seront transmis au Procureur de la République.

Ces recrutements permettront de combler, en partie, le déficit de magistrats et de fonctionnaires du cadre de la surveillance et de l’éducation surveillée et d’améliorer la gouvernance au sein de la justice et l’accessibilité de la justice pour tous.

  1. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une stagnation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.

Bamako, le 26 octobre 2022
Le Secrétaire général du Gouvernement,

Mahamadou DAGNO

Officier de l’Ordre national

 

Mopti : Restitution régionale de l’avant-projet de constitution.

Mopti, 27 octobre (AMAP) La phase régionale de restitution de l’avant-projet de la loi fondamentale de la République du Mali a regroupé ce mardi 25 octobre à Mopti les représentants de l’Etat, les élus, les représentants des autorités traditionnelles, religieuses et des organisations de la société civile des régions de Tombouctou, Taoudenit, Bandiagara, Douentza et Mopti, a constaté l’AMAP.

C’est la salle de conférence du gouvernorat qui a servi de cadre à cette importante session dont les travaux étaient présidés par le gouverneur de la région de Mopti, le Colonel major Abass Dembélé.

Pour la circonstance deux experts membres de la commission de rédaction de la nouvelle constitution, le Pr Harouna Diallo et le Dr Bréhima I. Dicko ont fait le déplacement de Mopti pour cet exercice de recevabilité.

Dans une présentation succincte du document de 14 titres et 195 articles la mission nationale a mis un accent sur les innovations majeures contenu dans l’avant-projet de constitution et éclairé la lanterne des participants des parties non comprises qui alimentent les débats.

Pour le Pr Harouna Diallo, le document dans son préambule prend en charge un certain nombre de valeurs historiques, millénaires qui ont fondé la conviction du peuple malien comme faisant partie de leur vécu quotidien.

Sur l’état et la souveraineté il y a un ensemble d’innovation notamment la question du caractère unitaire de l’état qui est consacré dans le nouveau document avec une gestion efficiente de la question de l’esclavage au titre des droits et des libertés a expliqué l’expert. Selon les membres de la commission de rédaction, le renforcement du pouvoir législatif avec la création de 2 chambres ( l’Assemblée nationale et le Haut conseil), la limitation de la taille du gouvernement, la création de l’organe unique de gestion des élections et l’innovation qui porte sur le mandat présidentiel et la limitation de l’âge à 35 ans au moins et 75 au plus sont des dispositions auxquelles s’ajoutent des aspects qui permettent aux justiciables de saisir directement le conseil supérieur de la magistrature ou le juge constitutionnel en exception d’un constitutionnaliste.

En plus, pour M. Diallo le fait que le vécu du malien sur le plan institutionnel traditionnel c’est-à-dire les légitimités traditionnelles et la justice alternative consacré par la constitution sont un ensemble d’éléments qui fondent à dire que l’avant-projet de la nouvelle constitution apporte beaucoup de changements.

Certains participants pensent que l’avant-projet à l’allure d’une loi organique et que le problème de langue est une préoccupation. Selon les experts ce débat est un faux débat car une constitution est la loi organique de l’état. C’est elle qui organise les rapports, les normes entre les gouvernants et les gouvernés. Sur la question de langue, il faut éviter de tomber dans une lecture biaisé l’alinéa de l’article 31 qui porte sur la langue française comme langue d’expression officielle. Selon les explications il y a d’autres alinéa qui stipulent que dans l’avenir le législateur peut officialiser les 13 langues nationales ou de choisir une langue comme officielle.

Pour l’honorable Younouss Mohamed Ibrahim MAIGA, chef de village de Saraféré, commune de Rarhouss cercle de Gourma Rarhouss région de Tombouctou un participant salue l’initiative de rendre compte au peuple les résultats des travaux de l’avant-projet de constitution. Nous sortons de cette session très satisfait des déclarations et exposés faites par les membres de la commission ainsi que les réponses données aux préoccupations soulevées ayant permis aux participants de savoir que les doléances exprimées depuis les consultations préliminaires ont été prises en compte a indiqué le chef de village de Saraféré.

Le chef de l’exécutif régional de la région de Mopti, le colonel major Abass Dembélé s’est réjoui du choix de la Venise Malienne pour abriter cet exercice prolifique regroupant les 5 région autour du document de l’avant-projet de la loi fondamentale.

Des échanges, il est ressorti des points saillants notamment la satisfaction des participants de voir que leurs préoccupations et suggestions ont été prises en compte après la séance d’écoute, toutes choses qui fait espéré que cet avant-projet de texte fondamental est un condensé des Maliens pour le Mali-Kura dont nous aspirons a -t-il souligné avant d’inviter les participants à un exercice de recevabilité pour expliquer le document à leur communauté de base.

 DC/KM (AMAP)

Mali : Nécessité d’opérationnaliser la certification et la signature électronique

Bamako, 26 oct (AMAP) Les membres du Comité de certification et de signature électronique (CCSE), organe délibérant du service de certification et de signature électronique, ont fait, mardi, le point de l’opérationnalisation du service, lors d’une réunion ordinaire par visio-conférence.

L’objet de cette session était de présenter le rapport du cadre d’étude de l’infrastructure à clés publiques (PKI) et les projets de textes concernant le changement de statut du SCSE. De façon spécifique, elle a permis de présenter le rapport de l’étude, de valider le changement de statut du SCSE et de définir les futures actions du SCSE.

Les travaux étaient dirigés par la secrétaire générale du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, présidente du comité, Mme Mariko Assa Simbara, en présence de la directrice du Service de certification et de signature électronique (SCSE), Fanta Coumba Karembé.

La directrice du SCSE a expliqué que son service est rattaché au secrétariat général du département de la Communication. « Dans cette situation, a-t-elle estimé, il n’est pas possible qu’on puisse faire en sorte que la certification et la signature électronique soient une réalité au Mali. » Selon Fanta Coumba Karembé, cela demande un changement de statut. Et d’indiquer qu’il y a certaines propositions qui sont sur la table.

«Le comité va statuer pour voir quel type de statut adopter pour qu’on puisse avoir les fonds nécessaires et mettre en place notre processus d’opérationnalisation »,a-t-elle dit. « Ce processus d’opérationnalisation est, a-t-elle dit, basé sur quatre axes qui sont le cadre juridique et règlementaire, les infrastructures, la formation et la communication».

Pour la secrétaire générale du département en charge de l’Économie numérique, la certification et la signature électronique ont une place stratégique qui est très importante dans l’écosystème du numérique.

Mme Mariko Assa Simbara a souligné que l’opérationnalisation effective de ce service permettra de dématérialiser totalement les procédures administratives et d’avoir des services en ligne sécurisés tels que le e-gouvernement, le e-commerce, le e-santé, le e-éducation, et le e-banking.  « Ainsi, a-t-elle soutenu, cela permettra de faciliter l’accès des citoyens à ces services partout sur le territoire national et à l’extérieur ».

La présidente du CCSE a, aussi, indiqué que le service dispose d’une version provisoire du cadre de mise en place de l’infrastructure nationale à clés publiques avec un plan de route clair et détaillé. Ce plan décrit comment faire en sorte que la certification et la signature électronique soient une réalité au Mali afin que les décideurs puissent prendre de bonnes décisions.

Mme Mariko Assa Simbara a estimé utile de saisir cette opportunité pour atteindre la vision qui est de voir le Mali classé parmi les pays à la pointe de la technologie au niveau de la sous-région. Pour elle, ceci ne pourrait se faire sans l’opérationnalisation de ce Service de certification et de signature électronique.

AG/MD (AMAP)

Entretien routier : Les contrats des entreprises défaillantes seront résiliés

L’état d’avancement des travaux est estimé à seulement 10%, pour un délai consommé de 90% pour certaines entreprises

Bamako, 28 oct (AMAP) Les autorités maliennes ont décidé que les services techniques vont entreprendre la résiliation des contrats des entreprises dont les défaillances sur les chantiers d’entretien routier ont été dûment constatées, a appris l’AMAP.

Le ministère des Transports et des Infrastructures a lancé, en 2022, deux programmes d’entretien routier, à savoir le Programme spécial 2021 des travaux d’entretien routier dans les Régions de Kayes (Ouest), Koulikoro (près de Bamako), Sikasso (Sud), Mopti (Centre) et le District de Bamako (la capitale) pour un montant de 15 milliards de Fcfa, et le Programme des travaux d’entretien des routes d’intérêt national dont le financement s’élève à 20 milliards de Fcfa.

Ces travaux consistent à prévenir ou réduire les risques d’inondations dans ces villes et atténuer la souffrance des usagers de la route. Plusieurs mois après l’attribution des marchés et malgré la disponibilité des ressources, l’exécution des deux programmes n’est pas satisfaisante.

Aujourd’hui, le constat est alarmant sur certains axes du District de Bamako, avec des routes dégradées et des voies fermées à la circulation. Les usagers subissent des restrictions de circulation parce que les travaux n’avancent plus.

À ce jour, l’état d’avancement des travaux est estimé à seulement 10%, pour un délai consommé de 90% pour certaines entreprises engagées sur le Programme spécial. Pourtant, les ordres de démarrage des travaux ont été émis dès le mois de juin 2022.

Quant au Programme d’entretien des routes d’intérêt national, il ressort du document d’information qu’au niveau des régions, les remises de site ont débuté fin juillet 2022. Et à la date du 30 septembre 2022, aucune mobilisation d’entreprises n’a été constatée sur le terrain alors que le délai consommé est estimé à 60%.

SOUFFRANCE DES POPULATIONS – « C’est dans ce contexte que le département des Transports et des Infrastructures a fait une communication verbale sur la question en Conseil des ministres, le 12 octobre dernier », indique le directeur général des routes, Mamadou Samaké.

«C’est compte tenu de l’urgence de terminer ces travaux et d’abréger la souffrance des populations que les services techniques du ministère des Transports et des Infrastructures ont été engagés à appliquer les dispositions coercitives prévues par le Code des marchés publics et des délégations de service public », a-t-il poursuivi.

 

« Les services techniques vont entreprendre notamment la résiliation des contrats des entreprises dont les défaillances sur les chantiers ont été dûment établies par constat d’huissier», explique M. Samaké.

 

Selon notre interlocuteur, les dispositions seront prises pour confier d’urgence l’exécution des travaux à d’autres entreprises qui ont montré leurs capacités, conformément aux procédures fixées par le Code des marchés publics et des délégations de service public.

En réaction au tollé autour de la communication verbale du département des Infrastructures, le directeur général ajoute : «l’administration n’a fait que rappeler les dispositions coercitives prévues par le Code des marchés publics et de délégations de service public, contre tout prestataire défaillant, en vue de préserver l’intérêt public».

 

FIN DE LA RECRÉATION – Mamadou Samaké assure que les entreprises chargées d’exécuter les travaux ont été interpellées en réunions de chantier, en réunions techniques, par des lettres de mise en demeure, pour résorber le retard accusé au fur et à mesure que les délais s’écoulaient. Malheureusement, ces interpellations n’ont pas été suivies d’effet.

«Des demandes de mise en demeure ont été adressées à certaines entreprises dont les défaillances ont été dûment établies par constat d’huissier. Les bureaux d’ingénieurs recrutés par l’AGEROUTE pour assurer le contrôle et la surveillance des travaux d’entretien routier n’ont pas comblé les attentes», précise Mamadou Samaké. Selon lui, il y a eu des manquements au niveau des bureaux de contrôle.

Ces infractions sont, entre autres, le faible niveau et le manque d’expérience du personnel mobilisé sur les chantiers, le laxisme dans l’accomplissement de la mission et l’incapacité à affirmer l’autorité sur les entreprises. «Les vieilles habitudes ont la vie dure, la vraie raison du tapage des entreprises sanctionnées, c’est le fait que les autorités aient sifflé la fin de la récréation, du laisser-aller et du laxisme», martèle le directeur général des routes.

Selon Mamadou Samaké, par la faute de certaines entreprises et conformément aux principes de la programmation budgétaire, des milliards mis à disposition devront être retournés au Trésor public par le ministère des Transports et des Infrastructures, alors que le besoin d’entretien routier est réel. «Les entreprises n’ont pas été à la hauteur, un point c’est tout», tranche le directeur général des routes.

« Si tel est le cas et conformément aux cahiers de charge, le gouvernement pourrait poursuivre en justice les entreprises défaillantes pour réclamer des dommages et intérêts pour les préjudices subis », rappelle-t-il.

BBC/MD (AMAP)

Le HCR se réjouit de l’engagement du Mali pour la participation des réfugiés aux élections

Le HCR continuera à assister plus de 180.000 Maliens réfugiés en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso, notamment en termes d’abri, a assuré son représentant au Mali

Bamako, 26 oct (AMAP) Le représentant résident du Haut-commissariat des Nations unies  pour les réfugiés (HCR) au Mali, Mohamed Askia Touré, a salué, mardi, l’engagement pris par le gouvernement malien de permettre aux réfugiés de participer aux futures échéances électorales.

«Nous sommes venus encourager le Premier ministre par intérim pour les efforts qu’il consent à permettre à toutes ces personnes d’être inclues dans ces échéances électorales», a déclaré le représentant résident du HCR.

A la sortie d’une audience avec le Premier ministre par intérim, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, M. Touré a dit qu’ « il est important que ces personnes puissent participer aux prochaines électorales générales ».

Il a ajouté que ce même effort sera garanti « pour les personnes déplacées internes (PDI) qui se trouvent dans des lieux souvent loin des centres administratifs ».

Par ailleurs, il a précisé que plus de 180 000 Maliens sont réfugiés en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso.

Le diplomate onusien a, aussi, remercié les autorités et le peuple maliens pour l’accueil et l’hospitalité accordés aux réfugiés sur le territoire malien, notamment ceux de la Mauritanie qui vivent dans la Région de Kayes depuis 1989.

Selon lui, cet exemple doit être multiplié à travers le monde. Mohamed Askia Touré a assuré que le HCR va continuer à assister les réfugiés et les personnes déplacées internes à travers son assistance multiforme notamment en termes d’abri.

Il a rappelé que depuis au moins une vingtaine d’années, son organisation est aussi responsable de la protection des personnes déplacées internes.

Juste après, le Premier ministre par intérim a reçu la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric Egger, qui séjourne au Mali. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur la situation humanitaire au Mali, en particulier dans la Région de Gao (Nord), où la présidente du CICR et sa délégation se sont rendues.

À ce propos, Mme Egger a relevé que la situation humanitaire est sérieuse dans cette région. «Je me suis entretenue avec des femmes et des hommes qui ont été déplacés et qui se trouvent dans les besoins : accès à l’eau et à la nourriture », a-t-elle indiqué.

MDD/BD/MD (AMAP)

Dix militaires burkinabè tués et une cinquantaine de blessés dans une attaque terroriste (Etat-major des armées)

Bamako, 25 oct (AMAP) Dix militaires ont été tués et plus d’une cinquantaine blessés, lundi, au cours d’une attaque terroriste à Djibo, dans la province du Soum, Région du Sahel, a annoncé l’Armée burkinabè.

Dans un communiqué, l’état-major général des Armées dresse un bilan provisoire de « 10 militaires qui ont perdu la vie et plus d’une cinquantaine de blessés qui ont été pris en charge. »

Les victimes appartiennent au 14e Régiment inter armé (RIA) de Djibo. « Les soldats en faction ont opposé une vive résistance qui a permis de neutraliser environ 18 terroristes », précise l’Armée burkinabè.

Selon la même source, des renforts aériens ont été déployés dans la zone pour assurer les opérations de secours et de riposte.

SS/MD (AMAP)

Kangaba organise un atelier de formation des agents vaccinateurs

Kangaba, 25 octobre (AMAP) La salle de réunion du Centre de Santé de Référence ( CSRéf) de Kangaba a abrité du 18 au 22 octobre 2022, les travaux de l’atelier de formation des agents vaccinateurs de 17 aires de santé du district sanitaire de Kangaba sur la  gestion efficace des vaccins, a constaté l’AMAP.

Organisé par la Direction Régionale de la Santé de Koulikoro en partenariat avec l’UNICEF, cet atelier de renforcement des compétences des vaccinateurs en gestion efficace des vaccins vise plusieurs objectifs.

En effet, au sortir de cet atelier, les agents vaccinateurs doivent connaitre non seulement les températures de conservation des vaccins et utiliser correctement les outils de contrôle de la température mais également les bonnes pratiques pour éviter la congélation des vaccins sensibles et pratiquer correctement le test d’agitation.

Ils doivent aussi connaître la politique des flacons entamés et les outils de gestion des stocks y compris la distribution et savoir comment monitorer les taux de pertes des vaccins et les utiliser à des fins de décision.

Enfin les vaccinateurs doivent à la fin des travaux savoir estimer les volumes et les capacités de stockage, développer un plan d’urgence et savoir prioriser les activités logistiques en utilisant les méthodes appropriées.

Toutes les présentations faites durant les travaux concourent à l’atteinte de ces objectifs. Des exercices pratiques sur les calculs des besoins de commande mensuel et sur le facteur de perte pour tous les antigènes ont également été faits toujours pour atteindre les objectifs visés par l’atelier.

Pour parfaire les connaissances acquises, les vaccinateurs ont posé plusieurs questions en rapport avec le calcul des données mensuelles de la température, le calcul des besoins de commande mensuel, le facteur de perte pour tous les antigènes, comment allumé le frid-tage2, l’utilisation des flacons entamés, le respect des mesures d’asepsie lors de la stratégie avancée entre autres.

Les questions de compréhension ont porté aussi sur la différence entre vaccin congelé et non congelé, la prévention des erreurs sur l’utilisation des diluants, le remplissage des différents supports de la PEV, le temps pour transférer les vaccins en cas de panne, l’écart entre le stock théorique et physique lors de l’inventaire et l’insuffisance des fiches échéancier dans les CSCOM.

A la fin des travaux, les participants ont formulé entre autres recommandations, l’adoption des bonnes pratiques lors de la vaccination, la dotation des CSCOM en porte vaccin et des caisses isothermes, la dotation des nouveaux CSCOM en moyen de déplacement, le remplissage correcte et complète des différents supports du PEV et la dotation des CSCOM en fiche échéancier.

SD/ KM (AMAP)

Sécurité routière : Une formation pour les agents verbalisateurs de la police et de la gendarmerie 

Pour familiariser les agents avec les techniques de poursuite et de répression des infractions aux règles de la circulation routière et harmoniser le recouvrement des amendes au niveau des commissariats de police et des brigades de gendarmerie.

Bamako, 25 oct (AMAP) L’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) a organisé, lundi, à l’Ecole nationale de police, une formation au profit de 150  agents de la police (section voie publique et régisseurs) et de la gendarmerie sur le recouvrement des amendes forfaitaires, en matière de circulation routière, a constaté l’AMAP.

L’objectif de la formation est de renforcer les capacités des agents verbalisateurs de la police et de la gendarmerie nationales sur la procédure de recouvrement des amendes forfaitaires, issues des infractions aux règles de la circulation routière.

Une centaine d’agents seront répartis entre les gouvernorats de Sikasson (Sud) et de Ségou (Centre). Ces agents se sont familiarisés avec les techniques de poursuite et de répression des infractions aux règles de la circulation routière et ont harmonisé le recouvrement des amendes au niveau des commissariats de police et des brigades de gendarmerie. C’est. aussi, pour redynamiser le système de recouvrement de ces amendes forfaitaires.

Le directeur général adjoint de l’ANASER, Ahmed Ag Mohamed Ahmed Haïdara, qui a présidée l’ouverture de la session, en présence du commissaire divisionnaire de police, Sory Ibrahima Ousmane Sidibé, a indiqué que  la recrudescence des accidents de la route dont la principale cause demeure le non respect du Code de la route par certains usagers, impose l’application des sanctions systématiques et proportionnelles à la gravité des infractions aux règles de la circulation routière.

La loi n° 99-004/AN-RM du 2 mars 1999 régissant la circulation routière reconnait en son article 3, la compétence du juge judiciaire quant aux infractions aux règles de la circulation routière. « Cette loi prévoit, en plus des peines d’emprisonnement, la possibilité de paiement d’amendes par les contrevenants », a rappellé Ahmed Ag Mohamed Ahmed Haïdara.

Selon lui, l’article 4 de l’Ordonnance N°09-003 du 09 février 2009 portant création de l’ANASER lui attribue les amendes provenant des infractions aux règles de la circulation routière comme partie intégrante de ses ressources financières.

Il ressort des explications du directeur général adjoint que l’Arrêté interministériel n°10-0696/MET-MEF-MSIPC-MJ-SG du 16 mars 2010 portant les modalités de mise à la disposition de l’ANASER, du produit des amendes provenant des infractions aux règles de la circulation, précise en son article 2 qu’ « au début de chaque mois, les trésoriers payeurs régionaux et les receveurs percepteurs procèdent au versement dans le compte bancaire de l’ANASER, de la totalité du produit ».

« Cependant, il a été constaté que le recouvrement de ces amendes s’effectue de différentes manières au niveau des commissariats de police et des brigades de gendarmerie », déplore-t-il. Au niveau de certaines unités de la police et de la gendarmerie, le recouvrement des amendes est effectué sur des quittanciers, dédiés uniquement à l’ANASER, conformément à la procédure prévue par les textes et les montants sont versés au Trésor pour le compte de la structure.

« Par contre, au niveau d’autres unités, les amendes forfaitaires sont recouvrées dans les mêmes conditions que les amendes ordinaires « , a relevé Ahmed Ag Mohamed Ahmed Haïdara. Une situation qui ne permet pas aux services du Trésor de verser dans le compte de I’ANASER la part qui lui revient. L’autre constat, selon lui, « est que les produits des amendes forfaitaires sont recouvrés et versés à la perception suivant la clé de répartition qui donne 60% à la collectivité et 40% au Budget national ». « Cette pratique est contraire aux textes en vigueur notamment, l’Arrêté interministériel », a-t-il regretté.

Enfin, il a exhorté les participants à une lus grande attention au cours de la formation pour que le système de recouvrement des amendes forfaitaires issues des infractions aux règles de la circulation routière soit redynamisé.

BBC/MD (AMAP)

 

Macky Sall reçoit à Dakar le ministre malien des Affaires étrangères (Présidence sénégalaise)

Bamako, 25 oct (AMAP) Le président sénégalais, Macky Sall,  a reçu, lundi, en audience le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, porteur d’un message du colonel Assimi Goïta, Président de la transition, a indiqué la Présidence de la République du Sénégal.

Abdoulaye Diop, qui a été reçu en marge de la 8è édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité auquel il participe et qui s’est ouvert lundi, est « porteur d’un message de fraternité et d’amitié », ajoute la même source.

Le colonel Assimi Goïta « remercie le président Macky Sall pour son implication dans la gestion du dossier malien au niveau région et avec les partenaires du Mali », a confié Abdoulaye au micro de la télévision sénégalaise.

Le chef de la diplomatie malienne a, aussi, évoqué le renforcement de l’intégration régionale et de la coopération entre le Mali et le Sénégal, notamment dans le cadre de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

« C’est la volonté du président Goïta de continuer à œuvrer main dans la main avec le Sénégal pour renforcer la coopération entre les deux pays », a affirmé Abdoulaye Diop.

MD/MT (AMAP)

 

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