Le Mali assure la présidence du Conseil des ministres de  l’Autorité de développement du Liptako-Gourma

Plusieurs experts des services techniques du département en charge des Mines, la délégation et les points focaux ALG des différents ministères ont participé à la séance de restitution

Bamako, 27 sept (AMAP) Le Mali, à travers son ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, assure depuis 17 septembre 2022 la présidence du Conseil des ministres de l’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG ), a annoncé, lundi, le correspondant national de l’ALG, Issa Coulibaly.

Intervenant, au ministère des Mines, de l’Énergie et de l’Eau lors de la restitution des travaux de la 58è session ordinaire de l’ALG, tenue la veille à Niamey, au Niger,  le conseiller technique et correspondant national de l’ALG a ajouté que cette session ordinaire de l’ALG,  a décidé, également, qu’ « au titre des contributions, le montant de la quote-part de chaque État membre a été fixée à 180 millions de Fcfa, contre 163,8 millions de Fcfa pour l’exercice 2021. »

Issa Coulibaly a expliqué que « le secrétariat exécutif est rotatif entre les deux pays n’abritant pas le siège de l’institution (le Mali et le Niger) ». « Quant à la Conférence des chefs d’État et la présidence du Conseil des ministres qui «vont de pair», elles sont tournantes entre les trois États », a précisé Issa Coulibaly.

Cette session de Niamey a, également, vu l’adoption du rapport d’activités du secrétariat exécutif au 31 décembre 2021, du Programme triennal d’investissements (PTI) 2022-2024. Elle a été mise à profit pour examiner l’état d’exécution du budget 2021 de l’ALG au 31 décembre 2021, l’adoption, la présentation du rapport du Commissaire aux comptes sur les états financiers de l’exercice clos sur la même période et des documents spécifiques.

« À la demande du Mali, a affirmé le conseiller technique, les points relatifs à la nomination du secrétaire exécutif désigné par le Mali, à la rotation de la présidence de la conférence des chefs d’État et de la présidence du Conseil des ministres de l’ALG ont été inscrits à l’ordre du jour. Ils ont été discutés à huis clos ».

« L’adoption du Programme d’activités annuel 2022 du secrétariat exécutif de l’ALG, d’un nouvel organigramme et l’élaboration d’un nouveau Plan 2023 ont été reportés à la prochaine session que Bamako devra abriter en décembre 2022, a souligné M. Coulibaly.

Pour sa part, le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, qui a présidé la séance de restitution, il a félicité les experts  pour leur «bon travail». Il les a exhortés à redoubler d’efforts.

La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’ALG a décidé de la transformation de l’institution en un espace économique intégré couvrant l’ensemble des territoires des États membres : le Burkina Faso, le Niger et le Mali.

C’était lors de sa 7è session ordinaire, tenue le 24 novembre 2011, à Niamey au Niger. Cette volonté a été concrétisée avec l’adoption du Traité révisé de l’ALG, le 24 janvier 2017 à Niamey, à l’issue de la 2è session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement.

FC/MD (AMAP)

Moussa Ag Acharatoumane : “Nous devons unir nos forces pour faire face au monstre l’État islamique ”

Aujourd’hui, vu la situation qui prévaut à Ménaka et Gao, Moussa Ag Acharatoumane : « On ne peut pas se dispenser d’amener les forces de défense et de sécurité et les mouvements signataires à conjuguer leurs efforts contre Daech »

Propos recueillis par

Massa SIDIBÉ

Bamako, 27 sept (AMAP) La collaboration entre l’Armée et les groupes signataires de l’Accord pour la paix et  la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger dans la lutte contre le terrorisme, la situation humanitaire dans la zone de Ménaka sont, entre autres, sujets sur lesquels s’exprime dans cette interview le secrétaire général du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA). Moussa Ag Acharatoumane livre, également, ses impressions sur l’intervention du Premier ministre par intérim à la tribune des Nations unies.   

L’Essor : Que retenez-vous du discours prononcé, samedi dernier, à la tribune de l’ONU, par le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga ?   

Moussa Ag Acharatoumane : J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt le discours du Premier ministre par intérim à la tribune des Nations unies. Je suis heureux que le gouvernement ait réaffirmé son engagement à mettre en œuvre l’Accord pour la paix et  la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, à rétablir l’ordre constitutionnel et à faire face aux multiples crises auxquelles le pays est confronté.

Le Premier ministre par intérim aurait dû soutenir les aspirations du continent africain, exprimées par le président de l’Union africaine (UA), à réformer le Conseil de sécurité en fonction de l’évolution mondiale afin que le continent puisse participer pleinement au progrès du monde.

Le Premier ministre par intérim aurait dû, aussi, profiter de cette tribune pour exprimer la compassion du gouvernement aux familles des centaines de morts dans le Nord et au Centre du Mali tués par des extrémistes et solliciter l’accompagnement de la communauté internationale pour faire face à la grave crise humanitaire qui touche nos populations.

Enfin, vu la situation de notre pays, nous devons prôner l’apaisement avec nos voisins immédiats car c’est ensemble qu’on va relever le défi sécuritaire qui touche nos espaces communs.

L’Essor : Quelles sont les possibilités de conjuguer les efforts entre les FAMa et les groupes signataires de l’Accord pour faire face à l’État islamique ?

MAA : Aujourd’hui, vu la situation qui prévaut à Ménaka et Gao, je pense qu’on ne peut pas se dispenser d’amener les forces de défense et de sécurité et les mouvements signataires à conjuguer leurs efforts contre Daech. Daech est une organisation qui combat tout le monde, les Forces armées maliennes (FAMa), les mouvements signataires, les populations locales et même les partenaires internationaux.

Donc, aujourd’hui, nous n’avons pas d’autre choix que de nous mettre ensemble pour faire face à ce “monstre”. Parce que Daech, c’est un véritable “monstre”. Ici, malheureusement, les gens n’ont pas pris encore l’ampleur et la gravité de la situation ainsi que de la menace qui est en face. Cette menace est inédite.

L’Essor : Quels sont les obstacles à une telle unité d’action et quelle solution pour y arriver ?

MAA : Le fait que la mise en œuvre de l’Accord tarde à avancer, je pense que c’est l’un des obstacles malheureusement qui fait qu’il n’y a pas d’unité d’action par rapport aux menaces sécuritaires que le Mali vit. C’est pour cela qu’il est extrêmement important que les autorités de la Transition essayent d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord, notamment suite aux décisions de la dernière réunion décisionnelle tenue à Bamako.

Cette réunion prévoit l’intégration de 13.000 éléments issus des mouvements au sein des forces de défense et de sécurité. Compte tenu de la gravité de la situation sécuritaire, les autorités doivent faire en sorte d’avancer sur ce point. Cela va permettre à ce qu’on puisse recréer la confiance entre toutes les parties. C’est la seule solution pour avancer, parce que sans confiance, c’est extrêmement difficile.

Ménaka est une exception. Les forces de défense et de sécurité et les mouvements signataires, notamment le MSA, le GATIA et la CMA ont, de 2016 à maintenant, toujours conjugué leurs efforts pour sécuriser la localité.

La crise ne peut être résolue par la seule option militaire. Il faut, aussi, que l’administration joue pleinement son rôle, en ramenant les services sociaux de base auprès des populations; que des initiatives soient prises pour aider à réconcilier les communautés en les aidant à surmonter les problèmes inter et intra-communautaires.

Ces régions sont dans un sous-développement qui ne peut qu’être bénéfique aux organisations criminelles, car ils ont en face d’eux une jeunesse qui n’a pas beaucoup de perspectives.

Nous avons aussi des frontières souvent tracées en divisant des familles, des tribus, des communautés. De ce fait, nos États ne peuvent plus faire l’économie d’une collaboration renforcée pour mieux servir leurs populations des deux côtés de la frontière en tenant compte de ces réalités.

L’Essor : Quelle est la situation humanitaire dans la zone de Ménaka?  

Moussa Ag Acharatoumane : « Il faut un plan de riposte spécial pour cette Région afin de venir en aide à ces populations sur le plan humanitaire »

MAA : Une situation humanitaire très difficile. Je dirai même dramatique. Parce qu’aujourd’hui, sur les six cercles que compte Ménaka, il n’y a plus que la ville de Ménaka, dans laquelle il y a des milliers de populations qui s’entassent. Des femmes, des enfants, des vieillards, des populations qui sont aussi venus les mains vides et n’ont absolument rien. Aujourd’hui, dans la Région de Ménaka, pratiquement toutes les communes, tous les cercles se sont vidés de leurs populations. Les populations se réfugient dans la ville de Ménaka ou vont vers la Région de Kidal, l’Algérie ou le Niger. C’est une situation humanitaire extrêmement difficile.

Je lance un appel pressant et urgent aux autorités, à tous les partenaires humanitaires internationaux qui sont présents chez nous pour venir en aide à ces populations en détresse surtout avec la saison des pluies et des maladies qui commencent à apparaitre. Il faut un plan de riposte spécial pour cette Région afin de venir en aide à ces populations sur le plan humanitaire.

L’Essor : Y a-t-il actuellement une interaction entre votre Mouvement et les FAMa ?

MAA : A Ménaka, oui. Nous travaillons ensemble. Nous coordonnons nos actions, échangeons des informations et sécurisons Ménaka-ville ensemble. Notre souhait, c’est qu’on puisse aller au-delà de Ménaka. Il est important de sécuriser des villes comme Anderamboukane et d’autres cercles dans la Région pour permettre aux populations de retourner chez elles. Parce qu’au fait, la vraie solution dans toute cette histoire, c’est de sécuriser ces zones-là pour permettre aux populations de regagner leurs localités. C’est cela leur demande fondamentale et c’est cela, aussi, je pense, la solution.

L’Essor : Quels sont les résultats de votre unité d’action avec les Forces de défense et de sécurité ?

MAA : Aujourd’hui, malheureusement la situation sécuritaire s’est beaucoup dégradée malgré le fait que les mouvements et les FAMa travaillent ensemble à Ménaka. Cela n’a pas empêché, en tout cas, que les 2/3 de la Région tombent sous influence de Daech qui ne reste pas forcément dans les villes et dans les villages, mais qui vient, créer le chaos et se retire.

Je pense  qu’il faut repenser toutes les stratégies antérieures pour les adapter à la menace du moment. Mais, ce qui est important à retenir, cette mission va être difficile pour les FAMa seules et les mouvements à eux seuls. Tous doivent conjuguer leurs efforts pour faire face à la menace.

Mais, il y a quelque chose qui est aussi important. Nous sommes dans une zone frontalière avec le Niger et le Burkina Faso. Il faut absolument que les autorités relancent la coopération transfrontalière sur le plan sécuritaire avec ces deux États. Parce que les Nigériens ont beau travaillé, ils déplacent juste la menace au Mali. Les Maliens ont beau faire des efforts, ils déplacent juste la menace vers le Niger ou vers le Burkina. Il faut qu’il y ait une conjugaison d’efforts pour venir à bout de cette menace-là. Les Maliens seuls ne peuvent pas y arriver. C’est la même chose pour les pays voisins.

L’Essor : Quel genre de menace l’Etat islamique représente-t-il ? 

MAA: Une menace gravissime, parce que du 8 mars à nos jours, malheureusement dans cette zone, il y a eu presque 1 000 civils qui ont été tués par Daech. Qui vient, qui tue systématiquement les populations civiles. C’est cela qui rend le combat contre Daech extrêmement compliqué, difficile. Ils ne font pas de différence entre les femmes, les enfants, les vieillards. En plus, ils détruisent toute l’économie locale. Ils brûlent les marchés, les villages, prennent tous les biens des populations et le bétail.

Comme vous le savez, l’économie de ces zones repose essentiellement sur l’élevage. Les animaux des populations sont systématiquement volés dans ces zones-là. Et ce sont des animaux qu’on revend, par la suite, sur des marchés du Niger, du Nigéria, du Togo, du Bénin etc.

Ces animaux rapportent beaucoup d’argent à Daech. Peut-être que les gens ne s’en rendent pas compte mais, à travers ces vols d’animaux, Daech est en train de se constituer une masse financière sans précédent. Il faut que les dispositions idoines soient prises entre les différents États pour mettre fin à cette économie criminelle.

Dans certains pays, je sais que des efforts sont en cours, mais il faut une collaboration à un plus haut niveau entre nos États pour stopper cette machine qui génère beaucoup d’argent sale.

Daech est une menace à tout point de vue qui est en train de déstructurer nos sociétés, d’occuper notre espace, de bousculer nos populations, d’opposer nos communautés, d’entretenir une guerre civile. Car sa stratégie est de créer le chaos. C’est seulement dans le chaos que Daesh prospère. C’est une situation à prendre au sérieux et à regarder de très près.

L’Essor : La mise en œuvre de l’Accord connait quelques difficultés. Qu’est-ce qu’il faut aujourd’hui pour relancer le processus de paix ?

 MAA : Effectivement, cela fait pratiquement six mois que le processus était malheureusement bloqué à cause des incompréhensions entre les parties signataires. L’espoir est revenu depuis la réunion décisionnelle que nous avons tenue à Bamako. Des annonces et des engagements ont été pris.

Je pense qu’on peut s’attendre à ce que, dans les jours à venir, l’Accord retrouve un nouveau souffle et peut-être avance un peu plus. Cet accord fait partie du processus de refondation de notre pays.

Le Mali ne peut plus se dispenser d’une nouvelle forme de gouvernance qui va s’adapter aux réalités du moment car nous sommes dans une société en pleine mutation. Ce qui a prévalu il y a 60, ne l’est plus aujourd’hui.

MS (AMAP)

Mali : Un projet hospitalier de 4e référence lancé, le jour de la fête de l’Indépendance

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta , et son homologue de Guinée, le colonel Mamady Doumbouya (écharpe), en visite à Bamako pour la fête de l’indépendance du Mali

Par Namory KOUYATE

Bamako, 27 sept (AMAP) A l’occasion des célébrations de la fête de l’indépendance, le jeudi dernier, le gouvernement malien a lancé un projet de construction d’un complexe hospitalier de quatrième référence à Bamako, qui une fois réalisé, pourrait prendre en charge, sur place, les maladies cardio-vasculaires, du rein, du cancer et bien d’autres, efficacement et à moindre coût,

Ce projet présidentiel intervient après les Centres de santé communautaire (CSCOM), les Centres de santé de référence (CSRéf), les Centres hospitaliers universitaire (CHU) c’est-à-dire les hôpitaux qui constituent la pyramide sanitaire au Mali

Le lancement du projet a eu lieu au palais de Koulouba, au cours d’une cérémonie co-présidée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et son homologue de de Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, en visite à Bamako pour participer aux festivités de l’anniversaire de l’indépendance du Mali.

Ce complexe hospitalier sera bâti sur 40 hectares avec un coût estimé à 160 milliards de FCFA. «L’objectif est l’évacuation zéro », a souhaité le ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré. En tant que porteuse du dossier, Mme Sangaré a souligné que ce projet est en adéquation avec la vision du chef de l’Etat.

Selon elle, le président de la Transition a fait de la santé « une priorité absolue ». « En témoigne les précieux et importants dons et appuis dont notre système de santé et de protection sociale a bénéficié et continue de bénéficier de la part du président Goïta »,  s’est réjoui le ministre de la Santé.

Diéminatou Sangaré a rappelé les trois axes sur lesquels les efforts de son département sont focalisés. Il s’agit d’offrir aux populations maliennes des soins de qualité, accessible géographiquement ; de développer le mécanisme de financement de la demande de soins ; de développer le financement de la demande de soins des indigents. « Pour chacun de ces actes, des actions concrètes sont en cours de réalisation », a-t-elle dit. Concernant le premier axe du projet de complexe hospitalier, elle a fait savoir qu’il est un élément important venant s’ajouter aux efforts de renforcement du plateau technique.

Mais, aussi, à la création de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation des établissements de santé, à la signature récente des contrats de performance entre le ministère de la Santé et les directeurs des hôpitaux.

Parlant du deuxième axe, la cheffe du département de la Santé a déclaré que la mise en œuvre du Régime d’assurance maladie universelle est en cours. Evoquant le troisième axe, le ministre a indiqué que, sur instruction du gouvernement, ses services ont entrepris le projet d’enrôlement de trois millions d’indigents au Régime d’assistance médicale. « Sur ce nombre, 2.168.133 indigents sont déjà enrôlés et immatriculés pour leur prise en charge médicale gratuite », a annoncé Diéminatou Sangaré.

Elle a assuré qu’à partir de ce lancement, « les Maliens n’auront plus à choisir entre la mort et l’évacuation vers l’étranger ».

A son tour, le conseiller technique du ministère de la Santé, Souleymane Traoré a présenté le projet  de complexe hospitalier de quatrième référence du Mali.

L’inauguration de cet hôpital est prévue pour novembre 2025.

NK/MD (AMAP)

Rentrée scolaire à Bamako : Menace de boycott des syndicats d’enseignants

© OUMAR DIOP, AMAP, EDUCATION, RENTREE DES CLASSES, LE 25/09/2012.

Bamako, 26 sept (AMAP) Les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 du District de Bamako, la capitale malienne ont menacé de boycotter la rentrée scolaire 2022-2023, prévue le 3 octobre prochain.

Ils ont déposé, le 13 septembre dernier, sur la table du gouverneur du District de Bamako, un préavis de grève de 8 jours, soit 192 heures, à compter du 3 octobre.

Les syndicalistes réclament le paiement intégral et effectif des rappels d’avancement et de hiérarchisation de 2016 à 2020 des enseignants fonctionnaires des collectivités dans les établissements préscolaire, fondamental et secondaire publics.

Le porte-parole des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 du District de Bamako, Adama Assouba, a précisé que les rappels d’avancement et de hiérarchisation sont classés en trois lots.

Le premier concerne les mandants impayés qui s’élèvent à 1,007 milliard de Fcfa. Le deuxième a trait au rejet répétitif au niveau du bureau central des soldes du budget général. Le  troisième porte sur les dossiers renvoyés pour insuffisance de crédit. Cela en dépit de l’engagement du ministre de l’Economie et des Finances à payer les dus des pédagogues. Selon le syndicaliste, le patron de l’hôtel des Finances  a fait cette promesse lors de la rencontre qu’il a eue avec les enseignants.

« Dans ces lots de rappels d’avancement et de hiérarchisation, ceux de 2019 et 2020 sont majoritaires », a dit M. Assoouba qui a rappelé qu’avant le préavis de grève, la synergie avait envoyé une lettre au gouverneur, le 23 août dernier, pour lui faire l’état des impayés.

Et le syndicaliste d’ajouter que les enseignants ont, ensuite, rencontré le gouverneur le 6 septembre, en présence des représentants de la direction régionale du budget, du contrôle financier, des Académies d’enseignement Bamako-rive droite et gauche, de la mairie du District et des 6 communes de Bamako.

Adama Assouba a relevé, aussi, que lors de cette réunion, les services techniques financiers ont précisé que le traitement des rappels ne pouvait être résolu qu’en 2023. En tout cas, le syndicaliste explique que la rentrée scolaire, dans le District de Bamako, « est conditionnée au paiement intégral et effectif des rappels d’avancement et de hiérarchisation des enseignants fonctionnaires ».

Il a aussi rappelé qu’en cas de non satisfaction, les syndicats se donnent le droit de déposer un autre préavis de débrayage.

SYW/MD (AMAP)

 

Education : L’orientation des admis au DEF 2022 est en cours (Officiel)

Bamako, 26 sept (AMAP) Les orientations des élèves admis au Diplôme d’études fondamentales (DEF) session de juin 2022 ont démarré, mercredi dernier, dans toutes les académies du Mali, a annoncé le directeur de la Cellule de planification et des statistiques (CPS) du secteur de l’Education, Dr Diakalia Koné.

Au total, 100.374 candidats ont décroché le précieux sésame, soit un taux national d’admission de 47,86%. Parmi, eux, 97.237 élèves réguliers seront orientés.

Tous les élèves âgés de 15 ans avec au plus 5 ans de scolarité au second cycle seront orientés au lycée,  ainsi que les filles âgées de 16 ans qui n’ont jamais redoublé au second cycle. En revanche, les garçons et les filles âgés de 16 ans avec 4 à 5 ans de scolarité au second cycle ainsi que tous les admis de 17 et 18 ans seront orientés dans les établissements techniques et professionnels pour le Brevet de techniciens (BT).

Enfin, tous les détenteurs du DEF 2022 âgés de 19 à 20 ans seront orientés dans les établissements scolaires techniques et professionnels pour le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Tous ces admis seront répartis entre les établissements publics du pays au nombre de 111 dont 85 lycées d’enseignement général, 5 lycées techniques, 21 établissements techniques et professionnels et près de 2000 établissements privés tous types confondus (lycées, établissements techniques, professionnels et agro-pastoraux).

Le directeur de la CPS du secteur de l’Education a indiqué que tous les autres admis âgés de plus de 20 ans ne seront pas orientés. « En raison des capacités d’accueil réduites du public, notamment dans les filières techniques et professionnelles, 47% des détenteurs du DEF 2022 seront orientés dans les établissements publics contre 53% pour les structures scolaires privées », a précisé Dr Diakalia Koné.

Il a assuré, également, que l’Etat poursuit sa politique d’inversion des tendances, en l’occurrence l’augmentation des effectifs envoyés dans les établissements publics et celle des effectifs inscrits dans les filières techniques professionnelles et agro-pastorales, à travers la construction d’édifices publics.

Le directeur de la CPS a fait remarquer que toutes les dispositions seront prises pour que les nouveaux admis puissent reprendre le chemin de l’école dans les meilleurs délais.

SYW/MD (AMAP)

 

Rencontres de Bamako : La 13è édition se déroulera du 8 décembre 2022 au 8 février 2023

Ce rendez-vous photographique est une plateforme de découvertes, d’échanges qui met en relation les professionnels de l’image, les collectionneurs, les galéristes et les managers

Bamako, 26 septembre (AMAP) La 13è édition des Rencontres de Bamako se déroulera du 8 décembre 2022 au 8 février 2023 sous le thème : «Maa ka Maaya ka ca a yere kono», a appris, lundi, l’AMAP lors de la cérémonie officielle de lancement de ce rendez-vous photographique qui s’est déroulée au Musée national.

«En dépit du contexte difficile, marqué par de multiples crises, le gouvernement de Transition tient à maintenir ce rendez-vous culturel majeur », a déclaré Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, qui a présidé le lancement.

Il a réitéré l’engagement du gouvernement à maintenir cette principale manifestation internationale consacrée à la photographie contemporaine et aux nouvelles images en Afrique. « Elle est célébrée dans notre capitale, faisant de Bamako la capitale africaine de la photographie », ajouté le ministre en charge de l’Artisanat.

Cette 13è édition était initialement prévue en 2021.

Selon les organisateurs, cette édition mettra l’accent sur la multiplicité, la différence, le devenir et l’héritage. Les Rencontres de Bamako  sont une plateforme de découvertes, d’échanges et de visibilité qui réunit régulièrement à Bamako, les photographes venus du continent et ceux de la diaspora, mais aussi les collectionneurs, les galéristes, les managers et autres professionnels de l’image fixe.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du délégué général de l’événement, Cheick Diallo, de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Mali, Bart Ouvry, et du chef de la Coopération suisse au Mali, Patrick Etienne. On y notait aussi la participation des représentants des ambassades, de l’Unesco et des artistes photographes.

« La nomination de Cheick Diallo, architecte et designer de son état, en qualité de délégué général  est un choix bien mûri, car il s’appuie sur le parcours de l’homme mais, également, sur son expérience avérée dans le monde de la création artistique contemporaine et sur son engagement personnel à défendre les causes nobles pour notre pays», dit le ministre Guindo. Il a salué les partenaires, notamment l’UE, les ambassades de France, des Etats-Unis, la Suisse, le Royaume du Maroc, entre autres.

Pour sa part, Cheik Diallo a expliqué l’engouement de l’Association rencontres des arts qui  entend donner une nouvelle impulsion aux Rencontres de Bamako en en faisant « un véritable espace socioéconomique et artistique ».

Malgré le contexte difficile, la prochaine édition attend environ 30.000 visiteurs, 75 artistes exposants, 200 professionnels, 50 journalistes internationaux. Il est prévu, également, un catalogue d’exposition et plus de 200 articles de presses seront publiée lors cet événement. Des récompenses et des programmes de médiation à destination des établissements scolaires de Bamako.

«Le défi est de créer un lien entre toutes les disciplines artistiques, l’appropriation de l’événement par la population, le renforcement du partenariat et l’institutionnalisation des Rencontres», a dit le délégué général, avant d’expliquer que l’événement poursuit la construction socioéconomique et la création des conditions pour la vulgarisation des rencontres de Bamako.

Il a décortiqué le thème proposé par le directeur artistique, Bonaventure Soh Benjeng Ndikung «Maa ka Maaya ka ca a yere kono» se traduit par «les personnes de la personne sont multiples dans la personne».

Il a rappelé que les rencontres de Bamako ont permis de découvrir  plus de 500 photographes africains.

Bart Ouvry a assuré de l’engagement de l’UE à soutenir la culture et les Rencontres de Bamako. «L’UE accompagne la culture parce que nous y croyons», a-t-il dit. Le diplomate a, aussi, mis l’accent sur le partenariat dans la promotion de la culture malienne, notamment avec l’ambassade de France qui est un partenaire potentiel des Rencontres de Bamako.

Il a aussi annoncé que l’UE a mis en place un programma Awa pour soutenir les activités culturelles au niveau de la Région Afrique.

Patrick Etienne a, aussi, exprimé l’engagement de la Coopération suisse et son soutien pour les des arts et la culture, avant de saluer le  partenariat entre son pays et le Mali.

AS/MD (AMAP) 

 

Projection de « Kunu »,  une histoire du Mali indépendant

Bamako, 26 sept (AMAP) La projection d’une série de trois films documentaires sur l’évolution historique de la vie socio-politique du Mali, intitulée : «Kunu», hier en bambara, s’est déroulée, jeudi dernier, jour anniversaire de la fête de l’Indépendance, au Cinéma Magic (ex-Babemba).

Cette projection, organisé par le Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM), dans le cadre de la célébration du 62è anniversaire de l’indépendance de notre pays (22 septembre1960-22 septembre 2022), Elle s’est en présence du directeur général du CNCM, Fousseni Maïga, des réalisateurs, cinéastes, acteurs et d’autres invités de marque.

Plus de 2 heures durant, le public avait les yeux rivés sur le grand écran. Il a fait un voyage dans le temps, notamment dans le Mali d’hier qui se caractérise par l’amour de la patrie, l’engagement des autorités pour la défense de l’intérêt général et le sacrifice pour la cause nationale. Ainsi, les cinéphiles ont revisité les temps forts de l’évolution politique du Soudan d’alors et de la République du Mali à travers cette projection cinématographique.

Selon les initiateurs du projet, l’objectif est d’inscrire le cinéma dans la dynamique de la célébration de la fête de l’indépendance au Mali. Mais, aussi, de développer un mécanisme innovant de coproduction locale autour de projets citoyens afin de sensibiliser, informer et éduquer le public.

«Kunu» raconte l’histoire sociopolitique du Soudan depuis la période précoloniale jusqu’à l’histoire récente du Mali, en passant par la création et dissolution de la Fédération du Mali.

La réalisation du projet vise à créer une mémoire cinématographique sur la date historique du 22 septembre 2022. Il y a des films à savoir : «Le train de retour», un long métrage de 85 minutes, des courts métrages de 35 minutes «Elles y étaient» et «Les enfants de l’indépendance». Les trois documentaires ont été réalisés respectivement par Omar N. Sinenta, Moustaphe Diallo et Jonas Sagon.

«Le train de retour» relate les aventures du président Modibo Keita au Sénégal après l’accession à l’indépendance, les différentes phases de la création de la Fédération du Mali ainsi que les raisons de son éclatement. C’est un vrai récit de la période précoloniale et des différents mouvements politiques entrepris par les dirigeants soudanais avant, pendant et après l’accession du Mali à la souveraineté nationale.

«Elle y étaient» est un documentaire qui évoque les rôles que les femmes ont joué depuis très longtemps. La lutte pour l’indépendance a aussi concerné les femmes. Ce film met en évidence leur mobilisation et le rôle qu’elles ont joué dans l’émergence de la Ière République. Ces images restituent les sacrifices des femmes dans la quête d’équité et d’égalité dans la gestion du pays.

Enfin le documentaire intitulé : «Les enfants de l’indépendance» porte un regard sur ceux qui sont nés le 22 septembre 1960. Ces enfants de l’Indépendance y font des témoignages sur les différents régimes à savoir celui de Modibo Keïta, fondé sur le socialisme et le pouvoir autoritaire des milices qui ont été la cause principale de sa chute. Ces témoins atypiques racontent leur vision de l’évolution du Mali, depuis leur naissance. Le Mali contemporain est passé en revue sous le prisme de leur vécu personnel.

Le public a appris sur l’histoire, notamment la lutte pour l’indépendance, le départ du dernier soldat français, la Fédération du Mali, l’avènement de la démocratie et les témoignages des enfants de l’indépendance.

Pour le cinéaste Abdoulaye Ascofare, c’est une initiative salutaire de la nouvelle génération. «Bravo ! C’est une belle chose qui permet de faire connaître les hommes et femmes qui se sont distingués par leur dévouement pour la cause commune», s’est rejoui M. Ascofare.

Le coffret des 3 films est en vente à l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) et au  CNCM

AS/MD (AMAP)

Zones de production de l’Office du Niger : La campagne agricole s’annonce prometteuse

Le champ de riz de Mamadou Diarra présente  un aspect végétatif satisfaisant

Par Aminata Dindi SISSOKO

Ségou, 26 sept (AMAP) Une délégation de l’Office du Niger 9ON) a effectué, du 16 au 18 septembre dernier une visite de terrain dans les sept zones de production, à savoir Ké Macina, Kolongo, M’Bewani, Kouroumari, N’Débougou, Molodo et Niono, dans le cadre de la supervision de la campagne agricole 2022-2023 afin d’apprécier la physionomie de la campagne, de s’imprégner de l’état d’approvisionnement des engrais (chimique et organique) et des efforts fournis par les producteurs.

Les trois jours de tournée ont permis à l’équipe de supervision, avec à sa tête, le chargé de communication de l’ON, Moulaye Alassane Diarra de s’enquérir de la situation sécuritaire dans les différentes zones de production. Elle s’est assurée du bon déroulement des travaux d’entretien effectués au début de la campagne et de la disponibilité des producteurs.

La mission, lors de son passage, a pu constater un grand engouement dans les différents magasins de vente d’intrants après les efforts du gouvernement d’augmenter et d’ouvrir la livraison aux gros fournisseurs traditionnels. Des camions déchargeaient des stocks d’engrais dans les différents magasins à Ké-Macina et Kolongo.

La campagne agricole 2022-2023 dans les zones de production de l’ON, d’une manière générale s’annonce prometteuse. La physionomie des champs est satisfaisante dans l’ensemble, comme a pu constater l’équipe de reportage de l’AMAP. Malgré le retard dans la disponibilité de la subvention du gouvernement en intrants et l’insécurité dans certaines zones, les producteurs espèrent une bonne campagne.

Mamadou Diarra est un producteur de riz que nous renncontré dans son champ situé dans la zone de production de Ké-macina. «Nous remercions Dieu. Au début, nous avons eu des difficultés liées l’engrais. Le DAP était cédé à 39.000 Fcfa, l’urée 35.000 Fcfa. Pour mes premiers travaux, j’ai dû vendre des stocks de riz pour acheter de l’engrais. Mais, récemment j’ai reçu la subvention de l’Etat à raison de deux sacs par hectare. Cela a été un bol d’air. A l’heure actuelle, mon champ a reçu tout l’engrais dont il a besoin » a-t-il indiqué.

Mamadou Diarra, qui espère une grosse production, cette année par rapport à l’année précédente, salue les autorités pour leur engagement dans le cadre de la sécurisation de leur zone et remercie la direction de l’Office du Niger pour avoir réhabilité le canal et le distributeur de Ké-Macina qui a réglé le problème d’eau dans leur zone.

Dans la zone de production de Kolongo, Souleymane Coulibaly dit Koblen, un producteur de riz a pu exploiter une superficie de huit ha et demie cette année. Son champ que nous avons visité, présente une bonne physionomie et est rassurant quant à une bonne récolte. Son secret : la fumure organique. « Je n’ai pas eu de difficulté par rapport à la campagne. J’ai commencé mes premiers travaux avec la fumure organique que je prépare moi-même. Appréciez, vous même, le résultat » s’est-il exclamé. Le vieux producteur salue la présence des forces de l’ordre qui font des patrouilles. « La zone s’est beaucoup stabilisée. Cette année je compte sur 100 à 120 sacs à l’ha » a-t-il confié.

De vendeuse de son, Maïmouna Coulibaly dite Bou Maï est aujourd’hui productrice de riz. Dans la zone de production de l’Office du Niger à Molodo, elle exploite une superficie de quatre ha. Bou Maï cultive du riz, du maïs, du haricot et fait du maraîchage en contre saison. Pour la campagne en cours,, elle espère un bon rendement : « Les superficies cultivées nous donnent espoir. La difficulté majeure a été l’engrais. Les sacs que j’ai reçus n’ont pas été donnés à temps. Il y a une période pour mettre l’engrais. Passé ce délai, cela peut avoir un impact sur la production ». a-t-elle expliqué. Tout comme Koblen, elle a d’abord utilisé la fumure organique.

Bou Maï estime que la sécurité s’est beaucoup améliorée. «J’ai pu travailler sans contrainte aucune grâce à la présence des forces de l’ordre», a-t-elle dit.

Gaoussou Traoré, producteur de riz à Dogofry, souhaite plus de sécurité dans sa zone. « La campagne se déroule bien même si on a été confronté à des difficultés liées à la sécurité et à l’engrais. J’ai dû faire des manœuvres pour acheter la quantité nécessaire pour mon champ. Mais il y a trois jours, j’ai bénéficié de la subvention », a-t-il dit. Il a expliqué que là où se trouve son champ à Dogofry, la situation s’est améliorée. « Cependant, a-t-il indiqué, les producteurs à cause de l’insécurité, n’arrivent pas à accéder à leurs champs situés sur la ligne de Farabougou. »

EFFORTS CONTINUS – Dans les zones de production de l’Office du Niger, les directeurs ont bon espoir quant à l’atteinte des objectifs. Ils souhaitent que les efforts se poursuivent sur le plan sécuritaire afin que l’espoir ne s’effrite au moment des récoltes. Le directeur de la zone de production de Ké Macina, Daouda Diarra, a précisé que sa zone compte sur un rendement de 6 tonnes à l’hectare, cette année. «Sur une prévision de 10.352 ha en casier, nous avons tout cultivé soit 100%. La sécurité est assurée dans nos trois casiers. Il n’y a pas d’endroit où nos producteurs ne peuvent se rendre. Les travaux d’entretien ont, aussi, été faits à cent pour cent. C’est ce qui nous a permis cet bon résultat», a-t-il expliqué.

A Niono, le directeur, qui se veut rassurant,  est convaincu que sa zone fera une campagne exceptionnelle cette année. « La physionomie est satisfaisante. Sur une prévision de 14.346 ha, nous avons pu mettre en valeur 14.145 soit 98,60%. Un taux record cette année », a-t-il indiqué, soulignant que la situation sécuritaire s’est beaucoup améliorée cette année par rapport à l’année dernière.

Le directeur de la zone de production de M’bewani, Auguste Drago, espère sur une production de 149.890 tonnes. Dans sa zone, sur une prévision de  23 060 ha en casier, environ 19.500 ha ont été mis en valeur soit un taux de réalisation de 81%. « Les terres aménagées et réceptionnées de l’Union européenne (UE) et de la Banque mondiale, d’une superficie de 3.000 ha n’ont pas été exploitées à cause de l’insécurité. Les préparatifs sont en cours pour les exploiter en contre saison » a-t-il expliqué.

De son côté, le directeur de la zone de production de N’débougou, Cheickna Kampo, a souligné que sur une précision de 20.000 ha en casiers dans sa zone, 17.436 qui ont été exploités cette année. « Pendant l’installation, l’insécurité s’était accentuée. Les paysans non-résidents n’ont pas eu accès à leur champ. Mais à l’heure actuelle, il y a une accalmie. J’espère que cette situation va continuer pour nous permettre de faire une bonne récolte et atteindre les objectifs » a-t-il dit.

Le directeur de la zone de production de Kouroumari, Salif Ouédrago, a estimé, pour sa part, que sur une prévision de 27.307,74 ha, sa zone a pu réaliser 25.000 soit 83% contre 71 % l’année dernière, à cause de l’insécurité dans la zone de Farabougou et environs. « Qu’à cela ne tienne, a-t-il assuré, la campagne est prometteuse ».

« La campagne se déroule normalement dans les casiers de Boky-Wère et Kokry A. Mais timidement dans le casier de Niaro à cause de la situation sécuritaire qui prévaut. La mise en culture en casier est de 10. 956,00ha soit un taux de 98,73 % »,  a confié de son côté Brahima Dembélé, directeur de la zone de production de  Kolongo.

Le directeur de zone de Molodo a précisé que sur une prévision de 12.600 ha prévue en casiers 2.346 ha n’ont pas été mis en valeur à cause de l’insécurité. Il est à une réalisation de 81 % en casier.

Cette année, les objectifs de production de l’ON se chiffrent à 905 410,38 tonnes de riz Paddy, 410 278,14 tonnes de produits maraîchers et 124 401,91 tonnes de produits de diversification. Au cours d’une interview, le PDG, Abdel Karim Konaté, nous a souligné que la campagne 2022-2023 se déroule bien. « Les champs présentent une bonne physionomie et la pluviométrie a été au rendez-vous » s’est il réjoui.

« Au total, a précisé le PDG, 112.725 ha ont été mis en valeur cette année ». A cet effet, il a salué les autorités de la transition pour la prise en charge des doléances de l’ON et de ses producteurs.

Il a particulièrement remercié le président de la Transition pour la présence massive des forces de l’ordre dans les zones de production qui a permis de faire les cultures. M. Konaté a, également, salué des dispositions prises pour le décaissement du Contrat plan. En ce qui concerne l’engrais, il a tenu à préciser que l’ON a reçu sa subvention. 80% ont été déjà livrés. «Le problème lié à la subvention de l’engrais ne sera plus qu’un mauvais souvenir très bientôt», a-t-il dit, avant de remercier les producteurs des sept zones de production pour leurs efforts.

AD/MD (AMAP)

 

 

 

Plusieurs manifestants devant le siège de l’ONU pour soutenir la délégation malienne  

Envoyé spécial

Madiba KEÏTA

New York, 24 sept (AMAP) Des centaines de manifestants se sont massés sur la 1ère Avenue, en face siège de l’ONU à Manhattan (New York) pour soutenir le chef du gouvernement malien par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, et l’ensemble de la délégation malienne.

Ces manifestants, portant des banderoles et des drapeaux aux couleurs nationales, ont dénoncé la politique française au Mali et en Afrique.

Après avoir prononcé son intervention à la tribune de l’Assemblée générale, samedi 24 septembre 2022 , le colonel Abdoulaye Maïga a salué les Maliens et Africains sortis massivement pour apporter leur soutien à la Transition au Mali.

La manifestation était encadrée par la police new-yorkaise.

MK/MD (AMAP)

Soutien à la cause palestinienne : L’UNA organise jeudi prochain un forum sur le rôle des agences de presse

Atelier virtuel de l’UNA-OCI (Archives)

Djeddah (UNA-AMAP) – L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) organisera, jeudi 29 septembre 2022), un forum des médias sur « Le rôle des agences de presse dans le soutien à la cause palestinienne : défis et opportunité, annonce l’Union.

Au cours de ce forum virtuel, le superviseur général des médias officiels de l’État de Palestine, le ministre Ahmed Assaf, passera en revue les aspirations de la Palestine vis-à-vis des médias et les rôles confiés à cet égard aux agences de presse dans les États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

Le directeur général de l’UNA, M. Mohammed Abd Rabbo al-Yami, a expliqué que « l’organisation de ce forum est un prolongement des décisions de l’Assemblée générale de l’Union et des conférences islamiques » des ministres de l’information qui a souligné la poursuite de la sensibilisation du public à la question de Palestine, en assurant une couverture médiatique maximale de tous les aspects de la vie dans le territoire palestinien occupé.

Il a indiqué que le forum discutera des défis et des opportunités dans le travail des agences de presse membres pour défendre la cause palestinienne, renforcer la position de la Palestine au niveau des médias et identifier ses aspirations et ses besoins concernant le travail des médias sur cet aspect.

Al-Yami a souligné que le forum vise à proposer une vision préliminaire du travail conjoint des médias dans le domaine du soutien à la Palestine et à Al-Quds Al-Sharif, ainsi qu’à échanger les meilleures expériences des agences membres à cet égard.

Il s’agit, en outre, de renforcer la communication entre les institutions médiatiques palestiniennes et leurs homologues des pays de l’OCI.

MD (AMAP)

 

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