Festival Bôdôgôla : Une pratique ancienne à faire revivre 

Le Festival Bôdôgôla de Yangasso, dans le Cercle de Bla (Centre) : une opportunité pour les artistes en herbe de montrer au public leur savoir-faire

Bamako, 27 mai (AMAP) La 2è édition du Festival Bôdôgôla de Yangasso dans le Cercle de Bla (Centre) se déroulera du 27 au 29 mai prochains, a annoncé, lundi, le président de l’Association jeunesse pour l’aide au développement de la Commune de Yangasso (AJ-ADC), Me Bakary Dembélé . 

Lors d’une conférence de presse, au siège du Groupe Renouveau FM, à Missabougou, Me Dembélé, a indique que les objectifs de ce rendez-vous culturel sont le renforcement de l’éducation des jeunes, les retrouvailles des ressortissants de la localité et la promotion socio-économique de Yangasso.

La nouveauté de cette année est l’organisation d’une foire artisanale qui va accueillir les artisans de plusieurs localités.

Les artistes invités de cette 2è édition sont, entre autres, Mamadou Dembélé dit Dabara, Dios Saramani, Drissa Tangara. C’est également une opportunité pour les artistes en herbe de montrer au public leur savoir-faire.

En présence d’autres membres de l’Association et de plusieurs ressortissants de la localité, le conférencier a ajouté que des milliers de festivaliers sont attendus, cette année, à ce rendez-vous culturel organisé à l’initiative de l’AJ-ADC de Yangasso, en collaboration avec les communautés locales.

Me Dembélé a fait le bilan de la précédente édition, avant de relever le partenariat des hommes des médias, y compris le Groupe Renouveau, pour leur accompagnement.

Bôdôgôla est une manifestation culturelle ancestrale qui magnifiait les filles. C’est une manière de rendre hommage aux  parents qui ont bien éduqué leurs filles.

L’événement était organisé chaque année avant l’hivernage pour préparer les futures mariées sous l’arbre sacré, en présence de l’ensemble de la population. 

Pendant trois jours, les festivaliers vont découvrir la riche culture de la localité à travers des récits de vieilles personnes, des découvertes touristiques, des prestations de troupes folkloriques, des échanges culturels et des concerts géants. Mais tout tournera autour de l’éducation traditionnelle.

Pour les organisateurs, le but de cette pratique ancienne était de glorifier celles qui ont su garder leur virginité.

En outre, le conférencier a relevé que cette pratique est aujourd’hui en voie de disparition malgré son importance. Et de déplorer l’abandon de ce rituel depuis plus de deux décennies. 

« C’est un devoir pour la jeune génération de faire revivre cette pratique culturelle et le festival est une opportunité pour joindre l’utile à l’agréable », a dit Me Dembélé.

Les initiateurs ont donné l’assurance que toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des festivaliers et de leurs biens. 

AS/MD (AMAP)

Baisse du PIB au Mali, selon les Perspectives économiques en Afrique 2022 de la BAD 

Les perpectives économiques en Afrique 2022 ont été publiées mercredi, en marge des Assemblées annuelles de la BAD à Accra, au Ghana

Envoyée spéciale 

Aminata D. SISSOKO

Accra, 26 mai (AMAP) Au Mali, « la croissance du PIB devrait tomber à 2,1 % en 2022 en raison des effets des sanctions de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), associés à l’impact du conflit russo-ukrainien, qui réduiraient la demande de services et d’équipements intérieurs de 4,2 % (3,4 % contre 4,5 % en 2021) », annonce le rapport sur les Perspectives économiques africaines 2022 de la Banque africaine de développement (BAD).

Le document de 206 pages, qui porte sur comment : « Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste en Afrique », a été publié, mercredi, en marge des Assemblées annuelles de la BAD qui se tiennent depuis le 23 mai 2023 à Accra, dans la capitale ghanéenne.

Au cours de la cérémonie organisée pour l’occasion, au Centre international de conférences d’Accra, en présence du président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, et de nombreux invités, l’économiste en chef par intérim et vice-président chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances du Groupe de la BAD, Kevin Chika Urama, a présenté des points saillants du document.

 

Le rapport sur les « Perspectives économiques en Afrique 2022 » est structuré en trois parties : la performance et perspectives économiques de l’Afrique ; la résilience climatique énergétique et transition énergétique juste en Afrique ; le financement de la résilience climatique et une transition énergétique juste en Afrique : stratégies et instruments.

Il propose, également, une série de recommandations politiques pour mieux reconstruire et engendrer des économies résilientes en Afrique. Parmi lesquelles, l’accélération de la vaccination contre le Covid-19 et un soutien fort aux industries pharmaceutiques nationales, la réduction de la dépendance à l’égard des sources alimentaires uniques et la révision des cadres de la dette mondiale.

En ce qui concerne le Mali, le rapport brosse les Développements macroéconomiques et financiers récents. Il se penche également que sur les questions relatives au changement climatique et options politiques. En plus des perspectives et des risques.  

Il ressort qu’en l’absence des sanctions économiques en 2021 après le coup d’État de mai de la même année, le Mali  a connu une reprise économique avec une croissance de 3,2% après une contraction de 1,2% en 2020, causée par le Covid-19 et un précédent coup d’État en août 2020. Le déficit budgétaire s’est amélioré pour atteindre 4,7 % du PIB en 2021. 

En terme de perspectives et de risques, il ressort du document que la croissance devrait rebondir à 5,4 % en 2023, soutenue par la reprise de la production de coton (25,5 %), de céréales (5,5 %) et d’or (5,6 %), associée à des prix mondiaux favorables. Une forte reprise dans le secteur industriel (6,1 % contre 2,3 % en 2022) et les services (5,5 %) et une augmentation de la demande intérieure de 5,5 % soutiendront également la bonne performance économique en 2023.

L’inflation devrait fortement augmenter à 7,8% en 2022 en raison de l’embargo et du conflit russo-ukrainien mais devrait baisser à 3,1% en 2023, parallèlement à l’augmentation de la production céréalière, à la baisse des prix des produits pétroliers, à la baisse de la base taxable de 50% sur les produits alimentaires importés et à la fixation de prix maximums. 

À partir de 2023, souligne le document, la dette intérieure devrait dépasser la dette extérieure, ce qui suscite des inquiétudes quant à la viabilité et à un effet d’éviction potentiel sur l’accès des entreprises au crédit. L’embargo imposé au pays, l’instabilité politique, la dégradation de la sécurité, le conflit Russie-Ukraine et les poussées de pandémie constituent des risques majeurs pour les perspectives.

Le rapport rappelle que le Mali est le huitième pays le plus sensible aux risques climatiques. Il suggère alors que les options de politique publique devraient, d’abord, être axées sur le renforcement de la résilience climatique via une gestion optimale de l’eau et des aménagements hydro-agricoles.

Le Mali devrait modifier son programme d’investissement public pour donner la priorité aux énergies renouvelables afin d’assurer la transition vers une croissance énergétique verte d’ici 2023, conformément à l’initiative Desert to Power de la Banque africaine de développement. Il devrait également augmenter son financement pour la protection de l’environnement qui ne représentait que 1,9 % du budget en 2021.

Sur le plan régional,  il ressort du document que le Produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique s’est fortement redressé l’année dernière, mais les effets persistants de la pandémie de Covid-19, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la guerre qui s’en est suivie pourraient poser des problèmes considérables à moyen terme. Le PIB de l’Afrique a connu une croissance estimée à 6,9 % en 2021.

Les Perspectives économiques en Afrique indiquent, clairement, que « la pandémie et la guerre entre la Russie et l’Ukraine pourraient laisser une impression durable pendant plusieurs années, voire jusqu’à une décennie. Pendant ce temps, environ 30 millions de personnes en Afrique ont basculé dans l’extrême pauvreté en 2021 et environ 22 millions d’emplois ont été perdus la même année à cause de la pandémie ».

Et cette tendance devrait se poursuivre au cours du second semestre de 2022 et en 2023. Les perturbations économiques découlant de la guerre entre la Russie et l’Ukraine pourraient plonger 1,8 million de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté sur le continent africain en 2022. Ce nombre pourrait encore augmenter de 2,1 millions en 2023.

ADS/MD (AMAP) 

Mali : L’Armée neutralise une quinzaine de terroristes et fait des prisonniers (état-major)

Les FAMa consolident leurs acquis opérationnels et engrangent des victoires, semaines après semaines, selon l’Etat-major général

Bamako, 26 mai (AMAP) L’état-major général des armées maliennes a annonce que les Forces armées maliennes (FAMa) ont neutralisé une quinzaine de terroristes et fait des prisonniers dans la Région de Bandiagara (Centre) et de Tombouctou (Nord).

L’état-major précise, dans un communiqué publié mardi 24 mai 2022, qu’une douzaine de terroristes ont été tués dans la Région de Bandiagara, au cours d’une reconnaissance offensive le 24 mai 2022. « Un pistolet mitrailleur, des fusils de chasse, 09 motos et une somme d’argent ont été récupérés à la suite de ces opérations dans les zones de Diallassagou et Diamwél, respectivement situées à 38 et 40 Km à l’Ouest de Bankass », indique le communiqué.

Dans la région de Tombouctou, l’Armée annonce l’interpellation de l’auteur d’un assassinat à Acharane. « Il s’agit d’Ahmad Ahmed Ag Zidou et son complice Inalbarka Ag Moussa », précise la la même source. « Entre 19 et 21 mai 2022, des reconnaissances offensives ont permis d’appréhender une quinzaine de présumés terroristes dont Abdoulaye Barry, Mohamed Alhousseyni Idouane Haïdara, ainsi que la récupération de 18 motos ».

Dans la région de Koutiala (Sud), l’armée informe que les priorités opérationnelles ont porté sur l’intensification de la recherche des ressortissants italiens enlevés, le 19 mai 2022, dans la zone de Sinzina. 

Dans l’exécution de leurs missions, les FAMa viennent en aide aux populations. A cet effet, l’équipe de santé FAMa de l’emprise de Tessit, dans la Région de Gao (Nord), a réalisé des consultations gratuites sur 532 personnes dont 401 enfants et 131 adultes.  Cette importante emprise a accueilli, le 23 mai, le commandant du Théâtre Est, en visite d’autorité. 

L’Etat-major général des armées « invite les populations à se démarquer des terroristes pour minimiser les risques de dommages collatéraux ».  Selon les informations de la hiérarchie militaire, « les dernières actions confirment l’enrôlement, la formation et l’emploi des enfants soldats par des groupes armés terroristes ».

MT/MD (AMAP)

Entrepreneuriat : Des jeunes migrants d retour au Mali outillés

Insertion de migrants de retour : « Prouver qu’il est possible de rester au Mali et de réussir sa propre entreprise plutôt que de tenter des aventures aux conséquences dramatiques »

Bamako, 26 mai (AMAP) Une trentaine de jeunes migrants maliens de retour au pays, qui  ont reçu leur attestation de fin de formation en entrepreneuriat, vendredi dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), sont désormais outillés pour travailler à leur propre compte.

Initiée par la CCIM et le Programme Archipelago, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la formation s’est déroulée du 16 au 20 mai. 

«Cette formation nous a permis de comprendre comment monter une entreprise et mieux la gérer», a expliqué Tiémogo Keïta, un jeune migrant de retour au Mali. Pour la mise en pratique de ces savoirs, celui qui a passé plus de dix ans au Maroc demande l’accompagnement des autorités maliennes avec « des moyens conséquents ».

Intervenant, lors de la cérémonie de remise, le secrétaire général de la CCIM a demandé aux «jeunes migrants de montrer et démonter qu’il est possible de rester au Mali pour produire et réussir sa propre entreprise plutôt que de tenter des aventures dont les conséquences sont dramatiques».

M.  Camara a demandé aux récipiendaires de tirer profit de ce qu’ils ont appris.

AG/MD (AMAP)

Esclavage par ascendance à Kayes (Ouest) : Un rapport alarmant de la Commission malienne des droits de l’Homme 

Selon le président de la CNDH, Aguibou Bouaré, la Région de Kayes est l’épicentre du fléau, où on note régulièrement, des traitements inhumains, cruels ou dégradants contre une catégorie de nos concitoyens considérés par d’autres comme « esclaves »

Bamako, 26 mai (AMAP) La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a indiqué que dans la Région de Kayes, dans l’Ouest du Mali, « des personnes sont considérées comme nées esclaves parce que leurs ancêtres ont été capturés et réduits en esclavage ».

Dans une étude sur les besoins et attentes des victimes de l’Esclavage par ascendance (EPA), publiée récemment,  la CNDSH ajoute que de fait, les familles des victimes « appartiennent aux familles propriétaires d’esclaves depuis des générations ». « Et les personnes considérées comme des esclaves travaillent sans rémunération, peuvent être héritées et sont privées des droits humains fondamentaux», déplore la CNDH. 

L’organisation souligne que les personnes considérées comme esclaves, et traitées comme telles, ne sont pas des captifs de guerre. «Il s’agit de personnes parties à la recherche de meilleures conditions de vie par le canal de l’exode rural qui se sont installées dans plusieurs localités de la zone», explique le rapport. 

«Selon les enquêtes, l’hospitalité offerte en milieu Soninké peut conduire à l’esclavage lorsque la personne bénéficiaire se marie avec une femme esclave», regrette la CNDH. Ajoutant que les personnes, qui naissent en situation d’esclavage font l’objet de nombreuses violations de droits humains. 

« Selon les personnes enquêtées, indique le document, les violences subies sont principalement physiques et morales ». «L’une des mesures importantes ayant conduit à l’exclusion des victimes d’EPA est l’interdiction d’accès à la terre cultivable», déplore l’organisation. 

En outre, les initiateurs et les partisans de la lutte contre la pratique ont été exclus de l’accès aux différents services sociaux de base. La pratique a, également, provoqué de nombreux déplacements dans la région. 

La CNDH explique qu’aujourd’hui, les victimes réclament que des actions  judiciaires soient prises. 

Le rapport signale qu’entre 2017 et 2020, 102 plaintes ont été déposées au Tribunal de grande instance de Kayes (Ouest). Quelque 70% des victimes enquêtées s’estiment « non satisfaites » du traitement de leur cas. « Ce pourcentage significatif implique la nécessité d’agir, de façon optimale, dans la prise en charge des victimes de pratique d’esclavage par ascendance », plaide l’organisation. 

Selon elle, certaines victimes veulent la reconnaissance et la criminalisation de la pratique tandis que d’autres réclament la réparation du préjudice causé par la pratique ainsi que la restitution de leurs terres.

Le rapport indique que les Organisations de la société civile (OSC) estiment, aujourd’hui, que « les réponses apportées par l’Etat restent insuffisantes, laissant les victimes dans une situation de vulnérabilité exacerbée ». Alors que l’article 2 de la Constitution du 25 février 1992 dispose que «tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs.  Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibée».

La Convention relative à l’esclavage du 25 septembre 1926, le définit comme étant « l’état ou la condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux ». 

BD/MD (AMAP)

Le président de la Transition annonce un enrôlement biométrique des fonctionnaires du Mali

Le « Système intégré de gestion des ressources humaines des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (SIGRH) » est une réforme pour mieux gérer les ressources humaines.

Bamako, 25 mai (AMAP) Le président de la Transition, le colonel Assimi Goita, a annoncé, mardi, un enrôlement biométrique de l’ensemble des fonctionnaires maliens, lors du lancement officiel, à Koulouba, d’un projet pour une gestion plus efficiente des effectifs de la fonction publique de l’État et des collectivités territoriales.

« Il apparaît de plus en plus que la gestion des ressources humaines au niveau de la fonction publique de l’État et des collectivités territoriales est entravée par des difficultés qui exigent des solutions plus adéquates si nous voulons donner un sens à notre projet de refondation », a déclaré à cette occasion le président de la Transition, dans son allocution.

La maîtrise des effectifs, selon le chef de L’Etat, « au niveau de la fonction publique et des collectivités territoriales et de la masse salariale demeurent un véritable défi à relever ».

Le « Système intégré de gestion des ressources humaines des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (SIGRH) » est une réforme qui vise à mieux gérer les ressources humaines employées dans le service public.

AC/MD (AMAP)

Cinéma : Le film ‘Le bruit du silence’ sort le 26 mai 

« Le bruit  du silence » est une pure fiction dont le récit se déroule à Noumoubougoula

Bamako, 24 mai (AMAP) La sortie officielle du nouveau film de Souleymane Assétou Diallo « Bruit du Silence’’ est prévue le jeudi 26 mai au Ciné Magic (ex-Babemba), a Bamako, a annoncé le réalisateur du film lors d’une conférence de presse le week-end dernier.

M. Diallo, qui avait à ses cotés les réalisateurs Boubacar Belco Diallo et Boubacar Gakou, le coproducteur Bassy Konaté et la comédienne Mme Sangaré Rokia Diallo, au siège du groupe Walaha, à Magnambougou Faso Kanu, a indiqué que le long métrage  « Le bruit du silence » est le fruit de plusieurs collaborations et du soutien permanent de certaines personnes comme Boubacar Belco Diallo qui a apporté son expertise dans la réalisation de ce film fiction. 

Cette production de 84 minutes a été co-produite par Diak-Production et les Films du 7. « Le coût de réalisation était estimé à 20 millions de francs CFA, malheureusement nous n’avons pu mobiliser que 6 millions et c’est le lieu de remercier les comédiens qui ont accepté de jouer sans cachet lors des tournages dans la Commune de Sanankoroba », a dit le cinéaste.

« J’ai écrit 70 séquences pour la réalisation ce film et le scénario m’a pris huit longues années de réflexion. Il est fait en langue Bamanankan », a révélé le réalisateur du film. Il a, également, expliqué les difficultés lors de la réalisation du film mais aussi l’accompagnement de la population de Sanankoroba, particulièrement de son chef de village.

« Le bruit  du silence » est une pure fiction. L’histoire s’est passée à Noumoubougoula, au Sud du Mali. C’est le récit d’un homme malade depuis plusieurs années qui a perdu sa virilité. Il a fait un pacte avec son père, en proposant à son jeune frère Bandjougou d’assurer les nuits de sa femme, sans informer sa fiancée Sanata », a expliqué le cinéaste.

Le stratagème fonctionne bien jusqu’au jour où la fiancé de Bandjougou découvre que son  futur mari est amoureux de la femme de son grand frère. « Ainsi, la jeune dame  exprime sa colère. Elle sera assommée dans la brousse par le couple amoureux pour se débarrasser définitivement d’elle ».

Après cet acte inhumain, le couple se rend chez un charlatan pour chercher à  éliminer Djigui, le mari malade. Malheureusement la boisson empoisonnée pour neutraliser le malade a fait l’effet contraire «  Djigui retrouve sa santé.

Constatant son échec, son frère Bandjougou se donne la mort. Et le jour de ses funérailles, la fiancée de Bandjougou qui avait été sauvée par les voisins peulhs revient et raconte au public ce qui lui avait été arrivé. Ainsi, le père dévoile le secret.

En fait, ce n’était qu’un cauchemar que Djigui a fait quand il voulait se reposer avant de prendre son bain après le retour du champ. 

Auparavant, le conférencier a rendu hommage aux « doyens du cinéma malien qui continuent de faire la fierté de notre pays lors de grands rendez-vous du 7è art ». Il a cité le cinéaste Adama Drabo pour son soutien, avant de faire un bref aperçu sur l’historique du cinéma malien.

AS/MD (AMAP)

Près de 200 unions célébrées lors de la 13ème édition du mariage collectif à Banamba (Ouest)

Le cérémonie a permis aux jeunes couples de s’équiper, à travers un  tirage au sort pour gagner des meubles et des équipements électro-ménagers

Banamba, 22 mai (AMAP) La marie de la Commune rurale de Banamba, dans l’Ouest du Mali, a enregistré près de 200 mariages, entre 09 et 13 heures, le jeudi 19 mai dernier, dans sa grande salle de célébration et dans les centres d’état civil secondaire, a constaté l’AMAP.

La 13ème édition du mariage collectif de Banamba, qui a regroupé toutes les sensibilités locales, les partenaires et sponsors, les invités de marque, les forces de l’ordre, les médias, les visiteurs, avait pour objectif de partager cet évènement socio culturel avec les uns et les autres.

A titre de rappel, l’événement a lieu, chaque année, suivant le croissant lunaire sur décision des sages de la ville qui coïncide avec ce mois-ci, le 19 mai 2022. Le principal et les centre secondaires d’état civil de Banamba a scellé, cette année, près de 200 mariages en majorité des jeunes couples.

Cet évènement a été soutenu, en partie par les partenaires sponsors, notamment la  parfumerie Gandour et une marque de produit de beauté. Cette journée singulièrement agitée s’est bien déroulée sans difficulté spécifique majeure.

La parfumerie partenaire, « dans sa politique sociale, accompagne la mairie de la Commune rurale de Banamba pour le succès de ce grand évènement socioculturel,  depuis 13 ans » , a confié M. Julien, son agent commercial.

Elle a coiffé les nouvelles mariées, offert aux couples des gammes de produits et a permis aux jeunes couples de s’équiper, à travers un  tirage au sort pour gagner des meubles et des équipements électro-ménagers. Ces cadeaux mis en jeu par le partenaire et sponsor étaient au nombre de 50 au total. 

Les lauréats des gros lots de ce grand tirage au sort sont respectivement le couple Abdoulaye Bambera et Assan Kanté qui a reçu un salon complet remis par la 1ère adjointe au préfet, Diallo Fatoumata Simpara, suivi du couple Karim Diarra et Hawa Sidibé avec une armoire remise par le président du Conseil de Cercle, Birama Sissoko et, enfin, un lit et coiffeuse remis au couple Issa et Hawa Gadiaga par le maire de la Commune rurale de Banamba, Ousmane Baye Simpara.

Auparavant, le représentant de la chefferie, Mambé Simpara, avait eu les mots de bienvenue, suivi de l’intervention du maire Ousmane Baye Simpara et des partenaires sponsors. Quant à la 1ère adjointe au préfet, Diallo Fatoumata Simpa , elle a invité les acteurs impliqués à promouvoir et à pérenniser cet évènement socioculturel « tout en encourageant les couples à faire établir l’acte de mariage, essentiel pour l’équilibre du foyer conjugal ».

L’entreprise sponsor est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des produits cosmétiques et parfums. Elle est certifiée ISO 9001 depuis 2006. Depuis plus de 55 ans, ce label qui a réussi à s’imposer comme la marque de beauté auprès des consommateurs.

Elle est présente au Sénégal, Maroc, Cameroun et Cote d’Ivoire.

AT/KM/MD (AMAP)

La FAAPA forme sur les techniques et la bonne pratique du journalisme sportif

Ladji M. DIABY
Envoyé spécial
Rabat, 23 mai (AMAP) Des journalistes et responsables des services sportifs, d’une vingtaine de pays africains, sont en formation, du 23 au 27 mai, à Rabat, au Maroc, sur le thème : «Maîtrise des techniques pour la bonne pratique du journalisme sportif».
Cette 15è session de formation organisée par la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), depuis sa création en 2014, se déroule au Centre africain de formation des journalistes (CAFJ) dans les locaux de l’Agence marocaine de presse (MAP).
Au cours de la session, plusieurs modules seront abordés, notamment les techniques et pratiques du journalisme sportif, le journalisme sportif à l’ère du digital, le sport et les enjeux de développement socio-économique, le sport et les enjeux de communication dans le contexte de la mondialisation et de post-Covid, la déontologie et l’éthique professionnelle du journaliste sportif.
Les séances sont animées par des formateurs experts en matière de presse sportive, notamment le Sénégalais Mamadou Salif Diallo de l’Agence  de presse sénégalaise (APS) et l’Ivoirien Magloire Gnaé Oulidehi  du quotidien «Le Sport» et le Marocain Najib Salmi, ancien journaliste de L’Opinion.
Le secrétaire général de la FAAPA, Mohamed Anis, a indiqué que ce séminaire de formation, premier du genre pour les journalistes sportifs, « s’inscrit dans le cadre du plan d’action de la FAAPA au titre de l’année 2022, qui a été approuvé par le  Conseil exécutif de cette fédération panafricaine, lors la réunion de Dakar, au Sénégal, tenue en novembre dernier ».
Il a ajouté que la formation a, notamment, pour objectifs de renforcer les capacités des journalistes sportifs pour un meilleur traitement des questions relatives à la couverture des grands événements sportifs nationaux, régionaux et internationaux, promouvoir les performances et la productivité des journalistes sportifs lors de la couverture et le traitement de l’information sportive, favoriser les échanges d’expériences et consolider les capacités des journalistes à produire des contenus innovants en matière d’information sportive, tout en respectant les principes de l’éthique professionnelle et de la déontologie journalistique.
Mohamed Anis a, également, appelé les agences de presse africaines « à contribuer activement au développement de l’information sportive africaine et à être, de plus en plus, en phase avec les profondes mutations qui caractérisent ce domaine, » sachant que la pandémie de la Covid-19 a lourdement impacté le secteur de la presse.
Il a, aussi, souhaité que cette formation aboutisse à la mise en place d’un réseau de journalistes sportifs des agences de presse africaines, « à l’instar des autres plateformes professionnels affiliés à la FAAPA », à savoir le Forum des directeurs de l’information, le réseau des IT managers et le réseau des femmes leaders.
LMD/MD (AMAP)

Ministres tchadien et mauritanien à Koulouba : Le G5 Sahel au menu des échanges 

D’après M. Koulamallah, le G5-Sahel continuera sa mission, ajoutant que « le Mali reste, quand même, un élément clé de l’organisation communautaire »

Bamako, 23 mai (AMAP) Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu, successivement, vendredi dernier au palais de Koulouba, le ministre tchadien de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah et le ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l’Extérieur, Dr Mohamed Salem Merzoug, pour des agences sur le retrait du Mali du G5-Sahel.

Premier à être reçu, le ministre tchadien de la Communication a, à sa sortie d’audience, évoqué les liens étroits qui unissent le peuple malien et celui du Tchad. Abderaman Koulamallah a souhaité que les relations bilatérales entre le Tchad et le Mali soient encore plus renforcées.

Il a, par ailleurs, affirmé avoir compris le départ du Mali du G5-Sahel. « Cependant, nous aurions aimé qu’il y ait une autre solution», a-t-il nuancé. «Toutefois, le Mali est libre et souverain et prend souverainement ses décisions que nous respectons», a indiqué le ministre tchadien de la Communication. 

D’après M. Koulamallah, le G5-Sahel continuera sa mission, ajoutant que « le Mali reste, quand même, un élément clé de l’organisation communautaire ». «Nous ne perdons pas espoir que le Mali puisse retrouver, un jour, tous ses droits au sein du G5-Sahel», a-t-il dit, notant que le président Goïta a affirmé sa disponibilité à continuer les relations bilatérales avec son pays. 

Quant au ministre mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens à l’Extérieur, il a rappelé que le G5-Sahel a été mis en place pour permettre à «nos pays de conjuguer leurs efforts pour faire face aux défis convergents et cumulatifs, notamment au plan sécuritaire, qui font peser de graves menaces sur nos différentes populations». 

Selon le Dr Mohamed Salem Merzoug, c’est par la mutualisation et l’intégration que nos pays peuvent relever l’ensemble de ces défis. 

Le chef de la diplomatie mauritanienne a indiqué que le G5-Sahel est une jeune organisation, qui a fait du chemin, mais qui reste «perfectible». «Donc, nous devons faire en sorte que dans le respect de la souveraineté de nos Etats qu’il puisse fonctionner le mieux possible», a dit M. Merzoug, avant de magnifier les relations bilatérales entre Bamako et Nouakchott.

BD/MD (AMAP)

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