Diéma : Alpha « fléfiéla », une vie de flûtiste

Alpha « fléfiéla », l’un des derniers flutistes de la contrée, avec son instrument fétiche dans une rue de Diéma (Photo AMAP)

Diéma, 25 avr (AMAP) A Diéma,  dans l’Ouest du Mali, vit un flutiste renommé dans la contrée, qui exerce avec amour et passion son métier, lui permettant de nourrir et d’entretenir dignement sa nombreuse famille. Cet homme courtois et taquin,  qui met en avant le cousinage à plaisanterie, dans toutes ses relations sociales, Alpha Diombana, est le président de la Rencontre des communicateurs traditionnels pour le développement (RECOTRADE). On l’appelle affectueusement Alpha « fléfiéla », (Alpha le flûtiste). Il est forgeron, âgé de 71 ans, marié à quatre femmes. «Parce que l’islam interdit de prendre plus de quatre épouses, je m’en tiens à ce petit nombre», dit-il avec humour.

Alpha Diombana a appris à « s’amuser », d’après lui, avec la flûte depuis l’âge de dix ans. Au départ, il confectionnait ses flûtes à partir de tiges de mil qu’il choisissait minutieusement dans les champs, après les récoltes. La longueur de la flute ne dépasse pas normalement une coudée, l’équivalent de quarante à cinquante centimètres. Sur la tige, il perce à l’aide d’un fer rougi au feu, le nombre de trous qui convient. La flûte d’Alpha Diombana est son  compagnon. « Je ne m’en sépare jamais, sauf, dit-il, en cas de force majeure ».

Diombana a abandonné « l’école des Blancs » en classe de 6ème année, parce qu’il ne pouvait « plus tenir, tellement (il) était attiré par sa flute ». Son père ne s’est jamais opposé à sa décision de quitter les bancs de l’école.  Intarissable, il raconte : « Lorsque je partais à l’école, j’apportais ma flûte, en la mettant sous mon boubou pour la cacher du maître. Mais un jour, patatra ! « Pendant la récréation, lorsque j’étais emporté  sur ma flute, gonflant et dégonflant mes deux joues, en faiasnt le beau entouré de filles, qui entonnaient de jolies chansons, notre maître se dirigea furtivement vers moi et saisit l’instrument pour le détruire », raconte Diombana. 

« Il m’a mis en garde de ne plus jouer la flûte à l’école si je ne veux pas être radié. A la descente, je me suis procuré une autre flûte plus attrayante et au son plus beau. Alors, commençait pour moi, une série de randonnées. Partout où je voyais un groupe de deux à trois personnes, je me mettais à souffler dans mon instrument à trous, passionnément », poursuit-il. Ainsi, chaque nuit, après le dîner, il se rendait, de famille en famille, pour animer les veillées des vieilles femmes filant le coton, à la lumière vacillante des lampes à huile, assistées de jeunes filles qui chantent et claquent des doigts, emportées par la musique. C’est ainsi que j’ai appris à adapter mes notes aux chansons du terroir ou, parfois, modernes ».

Alpha a participé à des Semaines locales, régionales et meme des Biennales. Il a arrêté d’y prendre part en 2003. « A l’époque, l’organisation de la Biennale, affirme l’artiste, a connu de sérieuses perturbations conduisant, en un moment donné, à l’arrêt de cette activité qui, pourtant, avait un grand rôle dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, à travers le brassages des populations, les échanges d’idées et d’expériences.

Alpha Diombana dit rendre grâce à Dieu parce qu’il ne vit pas au crochet de quelqu’un, malgré ses maigres moyens.  « Si on m’invite à une cérémonie, les personnes généreuses, qui ne manque jamais, même si leur nombre a considérablement diminué, offrent des cadeaux», dit-il.

Jure de la flûte n’est pas sa seule source de revenus. Dans sa maison, il y a une forge. Ses frères et lui, aidés par leurs enfants, travaillent quotidiennement le fer. Sur sollicitation de certains amis, il fabrique souvent des haches, des houes, des couteaux, etc. 

Pendant l’hivernage, ses enfants cultivent le champs familial. En dehors de ces occupations, il prend son bâton de pèlerin pour faire la médiation, en cas de conflits. L’ancien président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré,  lui a offert, en 2014, une moto, rappelle-t-il, exprimant sa reconnaissance à son bienfaiteur.

A travers son art, il a tissé, à travers tout le Mali, de très bonnes relations. A l’endroit de celles-ci, Alpha, dit son désir de remplacer l’ancienne moto déjà amortie.

Il réclame, des autorités, « au moins une médaille du mérite » avant « ma mort et pas n’importe laquelle, celle avec effigie abeille », précise l’homme avec un malin sourire.

Le flûtiste regrette que parmi ses enfants, aucun ne s’est intéressé à la flute. « Ils détestent tous ce métier, parce que proscrit pas l’Islam qui interdirait la musique tout comme les loisirs, l’ivresse ». « Le jour où je ne serais plus de ce monde, déclare-t-il, il n’y aura pas de relève dans ma famille. Chaque fois que j’y pense, je suis désappointé », lâche Alpha. 

« Si j’ai un second regret, c’est qu’avec l’évolution, les gens ont tendance à se détourner de la flûte, à la dévaloriser si je peux m’exprimer ainsi. Lors des cérémonies de mariage, de baptême, etc. on fait appel généralement aux joueurs de balani show, aux DJ, aux rappeurs, pour l’animation », se désole Alpha.

L’artiste appelle les jeunes à s’intéresser davantage à nos valeurs morales et sociétales. « Qu’ils s’en approprient, sans quoi, laisse-t-il entendre, sous peu, toutes nos identités culturelles risquent de partir en fumée ».

Dans cette bande sahélienne où vit notre flutiste, les récoltes sont aléatoires à cause, très souvent,  de la mauvaise pluviométrie, comme un peu partout au Mali. « Mais, pour m’en sortir, je n’ai que ma flûte… », déclare Alpha Diombana, en sortant sa tabatière pour chiper.

OB/MD (AMAP)

Sécurité : Les forces loyalistes neutralisent plusieurs terroristes à Sévaré, Bapho et Niono

Bamako, 25 avril (AMAP) Les forces loyalistes ont neutralisé onze terroristes au cours des attaques perpétrées simultanément dimanche contre leurs camps de Sévaré, Bapho et Niono au centre du pays, a appris l’AMAP de source officielle.

L’information a été donnée par l’état-major général qui, dans un communiqué rendu publique dimanche qui précise que onze terroristes dont un kamikaze ont été tués et plusieurs matériels récupérés par les Fama.

Le même communiqué précise que les forces loyalistes ont enregistré 6 morts et 15 blessés à Sévaré avant de déclarer qu’au niveau du camp de Bapho, l’Armée a enregistré 1 blessé et un hélicoptère a été légèrement endommagé. Enfin, au niveau du camp de Niono, il y a eu 4 blessés et 2 véhicules ont été endommagés du côté des FAMa, note le communiqué.

« Les groupes armés terroristes dans des actions désespérées ont utilisé des véhicules kamikazes bourrés d’explosifs en vue d’attaquer ces emprises », explique l’état-major général des Armées, en rassurant que tout est sous contrôle. « Les FAMa sont en train de ratisser dans tous les secteurs cibles et les dispositifs sécuritaires renforcés dans toutes les emprises », assure le communiqué, ajoutant que toutes ces actions désespérées des groupes armés n’entameront en rien la détermination des FAMa à poursuivre leurs opérations de sécurisation des personnes et des biens ainsi que le retour de la paix et de la quiétude sur l’ensemble du territoire.

La population de Sévaré a été brutalement réveillée hier par cette attaque kamikaze dans le camp se trouvant en plein cœur du quartier. Le gouverneur de la Région de Mopti, le colonel-major Abass Dembélé, s’est rendu sur les lieux pour témoigner de la compassion et de la solidarité des autorités et de l’ensemble de la population aux FAMa. Au nom du président de la Transition et du gouvernement, il a présenté ses condoléances aux familles des disparus et souhaité prompt rétablissement aux blessés.

Ces derniers temps, les FAMa ont mené avec succès plusieurs opérations contre les groupes terroristes dans les régions du Centre. Ces actions ont permis de libérer Marébougou, Farabougou et tout récemment Moura, des localités qui vivaient depuis longtemps sous la férule des groupes extrémistes. Traquées jusque dans leurs derniers retranchements, les forces du mal tentent désespérément de refaire surface. Incapables désormais de lancer des offensives contre l’Armée, les terroristes renouent avec les attaques kamikazes et lâches en témoignent celles qui ont visé dimanche les camps de Sévaré, Bapho et Niono.

 AT/KM (AMAP)

Foot ball : Cinquante-sept (57) candidats en lice pour le poste de sélectionneur des Aigles

Bamako, 22 avril (AMAP) Cinquante-sept (57) dossiers ont été déposés au secrétariat général de la Fédération malienne de football (Femafoot) pour le poste de sélectionneur des Aigles, à la date du 20 avril, dernier délai de dépôt, a appris l’AMAP de source officielle.

« Le secrétariat général a reçu 57 dossiers de candidatures. Ces dossiers de candidatures seront examinés dans les meilleurs délais par une commission, qui est chargée du dépouillement, de l’analyse et de la présélection. Les postulants présélectionnés, seront invités au siège de la Fédération malienne de football pour un entretien », annonce le communiqué de la Femafoot publié jeudi à Bamako.

Le communiqué de la Femafoot ne mentionne aucun nom, mais selon nos informations les anciens internationaux Eric Sékou Chelle et Mamoutou Kané « Moulé » et l’actuel entraîneur des Onze Créateurs, Djibril Dramé figurent parmi les candidats. La même source cite également le technicien français et ancien sélectionneur de Djibouti, Jullien Mette.

Le premier chalenger du remplaçant de Mohamed Magassouba sera les éliminatoires de la CAN, Côte d’Ivoire 2023. Les Aigles sont logés dans la poule G, en compagnie du Congo, de la Gambie et du Soudan du Sud. Le capitaine Hamari Traoré et ses coéquipiers feront leur entrée en lice contre les Diables rouges du Congo qu’ils recevront au stade du 26 Mars avant de se déplacer au Soudan du Sud lors de la deuxième journée (30 mai-14 juin). Suivra, ensuite la double confrontation avec la Gambie avec match aller à Bamako (19-27 septembre).

Les éliminatoires prendront fin l’année prochaine et le capitaine Hamari Traoré et ses partenaires iront au Congo (5è journée, 20-28 mars) avant de terminer à la maison contre le Soudan du Sud (6è journée, 20-28 mars) comme lors des éliminatoires de la CAN 2019.

BK/KM (AMAP)

CNT: Le PM donne des explications sur la mise en œuvre du PAG

Réformes politiques et institutionnelles, lutte contre le terrorisme et la corruption…, les membres de l’organe législatif avaient beaucoup de questions à l’adresse du chef de l’exécutif. L’exercice démocratique ayant valeur d’évaluation de l’action gouvernementale a permis d’apporter un éclairage sur bien de sujets brûlants

Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, était hier face aux membres du Conseil national de transition (CNT) au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Plus de cinq heures, marquées par les questions sans concession des membres du CNT et les réponses apportées par le chef du gouvernement, l’essentiel des préoccupations en lien avec la mise en œuvre du Plan d’action du gouvernement  (PAG) ont été vidées.

Les préoccupations soulevées reflétaient les sentiments et les ressentiments de la grande majorité des Maliens sur la mise en œuvre de ce Plan dont les quatre axes avaient été déclinés, en ce même lieu en aout 2021, par le Premier ministre.

Sans doute, c’est dans les domaines de la défense et la sécurité que le bilan est le plus reluisant pour l’exécutif. Unanimement, tous les intervenants ont reconnu la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa) et s’en sont réjouis. L’Armée enchaine en effet des succès opérationnels, dont le plus emblématique est l’opération menée récemment à Moura dans le Cercle de Djenné.

Cependant, des poches d’insécurité subsistent. Des membres du CNT ont particulièrement fait remarquer la persistance du problème sécuritaire dans le Centre du pays, où la violence entre les communautés semble difficile à circonscrire.

Aussi, demeurent les sempiternelles questions de l’effectivité du Désarmement de la Démobilisation et de la Réinsertion (DDR) des ex-combattants dans le Nord du pays, du désarmement et de la dissolution des groupes d’auto-défense. Le retour de l’administration dans les zones affectées, qui fait partie intégrante du premier axe du PAG, ne s’effectue pas non plus au rythme souhaité. Et le processus de « relecture intelligente » de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (APR) n’est toujours pas engagé.

Estimant que toute action politique déconnectée de son contexte peut ne pas avoir une bonne appréciation, le Premier ministre est revenu sur les péripéties qui ont chamboulé les programmations énoncées dans le PAG. Les principaux facteurs indexés sont notamment relatifs à la décision unilatérale de la France de retirer ses troupes et à la crise avec la communauté internationale, menée par la Cedeao. «Cela a nécessité un changement total dans la stratégie de financement de nos activités», selon le chef du gouvernement qui a soutenu que cette situation a donné le sentiment que les autres secteurs ont été délaissés.

24 MOIS- Pour le chef du gouvernement, les lignes bougent. Il  a exposé le sens qu’il donne à l’expression « relecture intelligente». Elle sous-entend que «nous fassions tout ce qui est possible pour nous entendre, sauf les actes qui peuvent conduire à la partition du Mali ». Dr Choguel Kokalla Maïga a concédé que les discussions sur le processus buttent sur un manque de volonté de certaines parties prenantes, qui n’arrivent pas à fournir les quotas à elles octroyés dans le cadre du DDR accéléré. Il espère, cependant, que les blocages seront levés à la faveur des rencontres décisionnelles annoncées pour les semaines à venir.

Après le retrait de Barkhane, la Minusma devient un partenaire stratégique. Nombre de membres du CNT ne perçoivent pas l’intérêt de cette mission dont le mandat sera certainement renouvelé en juin prochain. « Bien qu’il ne faut pas s’attendre à un changement notable de son mandat, certains pays contributeurs laissent entendre qu’ils vont réévaluer le niveau de leur participation en raison du retrait de la force Barkhane», a confié le Premier ministre. Au demeurant, le gouvernement s’attèle à faire prévaloir ses priorités stratégiques. Pour Choguel Kokalla Maïga, les Maliens doivent se convaincre que ce ne sont pas les forces étrangères qui vont ramener la paix dans notre pays.

Le dialogue entre notre pays et la Cedeao n’a pas échappé au débat. Sur le sujet, le Premier ministre reste persuadé que cette Transition ne sera la dernière que si le Mali tire les leçons de l’échec des transitions passées. Une façon pour lui de mettre en avant l’impératif de reformer pour asseoir des institutions fortes.

Aujourd’hui, l’organisation sous-régionale semble revoir ses copies et, désormais, la question de fond est jusqu’où les reformes peuvent aller ? Sur cette question, il y a des divergences de fond. Mais les discussions continuent. « Le président de la Transition est en contact permanent avec ses homologues de la Cedeao. Aussi, les discussions continuent au niveau des équipes politique et technique», a relevé Dr Choguel Kokalla Maïga qui a rappelé que les 24 mois proposés par le gouvernement sont incompressibles pour implémenter les bases de l’irréversibilité du processus du changement.

Le Premier ministre a informé que l’élaboration d’une nouvelle loi fondamentale est retenue comme l’une des actions prioritaires de la mise en œuvre du cadre stratégique de la refondation de l’Etat et de son plan d’action qui sont en cours d’élaboration. Egalement, des actes ont été pris concernant le Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR). En effet, un décret portant création, organisation et fonctionnement de ce Comité a été pris le 20 avril dernier. Cette structure sera composée de 15 membres. Le gouvernement s’attèle également à l’élaboration d’une stratégie de dépolitisation de l’administration. Le processus est bien avancé, a dit le chef du gouvernement.

DANS 8 MOIS- La bonne organisation des élections apparait comme le baromètre de la réussite de la Transition. Or, à ce jour, très peu d’actions sont entreprises. Et les membres du CNT ont estimé  que la transmission à l’organe législatif du projet de loi portant loi électorale ne peut nullement être considérée comme synonyme de création de l’Organe unique chargé des élections.

Mais, pour le Premier ministre, c’est déjà un pas dans l’organisation des prochaines échéances électorales. Et, a-t-il ajouté, « si la loi est votée, l’organe sera opérationnel dans les huit prochains mois, avec la constitution des équipes au niveau national, local et extérieur». Puis, dans les huit mois suivant, il sera procédé à l’acquisition du matériel électoral, ainsi qu’à la formation du personnel et des agents électoraux.

Dans le même temps, l’organe peut faire l’audit et la consolidation du fichier actualisé. Par la suite, il mettra en œuvre les préparatifs des opérations électorales. Ensuite, les débats avec l’ensemble des acteurs permettront de décider de l’ordre selon lequel les scrutins (référendaire, législatif, présidentiel) interviendront.

En outre, le Premier ministre annoncera que dans les semaines à venir, le gouvernement va dérouler le programme de la Transition sur les 24 mois. «Nous avons perdu trois mois. Aujourd’hui, nous avons décidé de ne plus attendre. à partir de cet instant, nous engageons le processus de mise en œuvre de tout le plan de la Transition pour les deux ans», a déclaré Dr Choguel Kokalla Maïga qui a ajouté que toutes les dispositions légales et réglementaires vont être prises pour avancer.

ID (AMAP)

Mali : Le PM devant le CNT pour des éclairages sur la mise en œuvre du PAG

Bamako, 21 avril (AMAP) Le Premier Ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga est devant le Conseil national de Transition (CNT) ce jeudi pour donner des éclairages sur la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement de Transition, adopté il y a de cela près de 9 mois, a constaté l’AMAP.

Au début des travaux, le président du CNT, colonel Malick Diaw a indiqué que cet exercice entrait dans le cadre des missions d’information et contrôle de l’action gouvernementale de l’organe législatif de la Transition. Ainsi, les débats entre les membres du CNT et le chef du gouvernement tournent essentiellement autour des principaux axes du plan d’action du gouvernement.

Il s’agit du renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, les réformes politiques et institutionnelles, l’organisation des élections générales et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Sur ces axes prioritaires du gouvernement, les premières interventions des membres du CNT ont, en grande majorité, salué la montée en puissance de l’Armée dans la lutte contre le terrorisme, les actions diplomatiques maliennes et les efforts de restructuration de l’économie dans le contexte des sanctions économiques et financières imposées par la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

En outre, nombre de membres du CNT ont posé des questions relatives au retard dans la mise en œuvre des actions du PAG évaluée à 33% d’actions exécutées.

Les questions relatives à la lutte contre la corruption, de mise en œuvre des réformes institutionnelles, les négociations avec la Cedeao et le chronogramme électoral ont été posées au chef du gouvernement.

MT/KM (AMAP)

Santé: Le PNLP résolument engagé dans la lutte contre le paludisme

Bamako, 20 avril (AMAP) Le Programme National de lutte contre le Paludisme (PNLP) a organisé mercredi une conférence de presse à l’Hôtel de l’Amitié, en prélude à la 15ème édition de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme dont le coup d’envoi sera donné lundi prochain par le Premier Ministre, Dr Choguel Kokala Maïga, a constaté l’AMAP.

Le thème retenu cette année pour l’édition 2022 de la Journée mondiale est : « Innover pour réduire la charge du Paludisme et sauver des vies »

Ont pris part à la rencontre le représentant du Ministre de la Santé et de la Solidarité, Daouda Zoumana, Chargé de Communication ;  la directrice du PNLP, Médecin Lieutenant – Colonel Aïssata Koné, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, Dr Boubacar Sow, les représentants de la Direction nationale de la Santé et de l’Hygiène Publique, de Malarial Recherch and Training center, le responsable de la Communication et de la mobilisation sociale, Mory Camara et bien d’autres invités.

Dans son mot de bienvenue, Daouda Zoumana a remercié les partenaires et les hommes de presse pour tous leurs efforts d’accompagnement dans la lutte contre le paludisme dans notre pays et le PNLP pour les résultats atteints sur le terrain. Il a assuré de l’accompagnement de son ministre dans la lutte contre cette pandémie qui demeure un problème de santé publique.

Le représentant du ministre en charge de la Santé a précisé que le PNLP et ses partenaires nationaux et internationaux vont véhiculer des messages de lutte contre le fléau durant toute la semaine. Il a également relevé que le gouvernement est résolument engagé à obtenir l’élimination du paludisme d’ici l’horizon 2030.

La directrice du PNLP a présenté la situation de la lutte contre le paludisme dans notre pays. Médecin Lieutenant – Colonel Aïssata Koné a saisi l’occasion pour déclarer que le paludisme constitue un réel problème de santé publique et représente le premier motif de consultation dans les établissements de santé (34%).

« Le nombre de cas de paludisme a été estimé à 241 millions en 2020 contre 227 millions en 2019, soit une hausse de près de 14 millions », a déclaré la conférencière. Selon Aïssata Koné, cette augmentation est attribuable d’une part à l’avènement de la Covid-19, avant de dire que la région Afrique de l’OMS est la plus touchée avec près de 95% des cas de paludisme enregistrés.

Elle a également rappelé que les perspectives liées à la lutte contre le paludisme sont nombreuses. Il s’agit, entre autres, de développer les stratégies innovantes de mobilisation des ressources financières internes en faveur de la lutte contre le paludisme, d’assurer la disponibilité permanente des intrants à tous les niveaux, mais aussi de renforcer l’organisation et l’utilisation des services.

La conférencière a enfin noté l’urgence de poursuivre la couverture universelle en moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée (MILD) et la mise à échelle de la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS). La directrice du PNLP a saisi l’occasion pour préciser que malgré les difficultés rencontrées, il y’a un réel engagement des autorités et des partenaires pour l’accès universel aux stratégies et des avancées en vue de l’accélération du contrôle vers l’élimination du paludisme au Mali à l’horizon 2030.

Le représentant de l’OMS, Dr Boubacar Sidibé a, pour sa part, indiqué que le paludisme reste un problème de santé publique dans certains pays de la région Afrique de l’OMS, malgré de multiples efforts. Sur les 86 pays qui en souffrent, il y a 46 qui ont accompli de gros efforts pour aller à l’élimination de cette endémie majeure, un Objectif de développement durable, d’ici 2030.

Dr Sidibé a souligné que l’organisation onusienne recommande l’adoption et la mise à échelle du vaccin contre le paludisme.

En rappel, le système local d’information sanitaire indique qu’en 2021, les établissements de santé ont enregistré 3.204.130 cas confirmés de paludisme dont 2.156.200 cas simples et 1.047.930 cas graves avec 1480 décès.

Sur le plan économique, le paludisme impacte sur la croissance économique annuelle de notre pays d’environ 1,3% du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école.

Le Programme national de lutte contre le paludisme a été créé en 1993 et érigé en direction en 2007 pour contribuer à la réduction du fardeau du paludisme à un niveau où, il ne constituera plus une cause majeure de morbidité et de mortalité, ni une barrière au développement économique et social sur l’ensemble du territoire malien. Sa vision est d’obtenir un Mali sans paludisme d’ici l’horizon 2030.

KM (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi, 20 avril 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 20 avril 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret instituant le Registre social unifié.
Les données concernant les différentes couches vulnérables consignées sur plusieurs registres étaient compilées à différent niveau pour constituer le fichier national des groupes vulnérables.
Pour une meilleure coordination et une gestion efficiente des projets et programmes sociaux, la première conférence nationale sur la protection sociale a recommandé l’extension du dispositif initial conçu pour consolider les données des bénéficiaires des filets sociaux aux bénéficiaires des régimes contributifs.
Le Registre social unifié est un système d’information et de gestion de données des ménages pauvres ou vulnérables potentiellement éligibles aux différents programmes de protection social ou de réduction de la pauvreté.
Le projet de décret adopté institue le Registre social unifié pour permettre aux partenaires de s’inscrire dans une dynamique d’interventions complémentaires pour la protection des personnes vulnérables.
2. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique du Champ hippique et équestre de Bamako.
Les projets de texte adoptés créent le Champ hippique et équestre de Bamako sous forme de service rattaché à la Direction nationale des Sports et de l’Education physique avec pour mission de favoriser la promotion et le développement du sport hippique et équestre.
A cet effet, le Champ hippique et équestre est chargé :
– d’offrir un cadre pour mener les activités hippiques et équestres ;
– d’organiser et d’abriter les évènements hippiques et équestres en collaboration avec les services et organismes concernés ;
– de promouvoir la pratique des activités physiques, sportives et culturelles en lien avec le sport hippique et équestre ;
– de participer à l’amélioration de la race chevaline.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
– Directeur Adjoint du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées :
Colonel-major Moussa DEME.
Ces projets de textes permettront, entre autres, de doter pour les cinq prochaines années, le Champ hippique et équestre de Bamako en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE
– Inspecteur en Chef Adjoint des Services de Sécurité et de la Protection civile :
Colonel-major de la Gendarmerie nationale Mohamed Elmehdi Ag OUMAR.
– Inspecteur à l’Inspection des Services de Sécurité et de la Protection civile :
Contrôleur Général de Police El Hadji Youssouf MAIGA.
AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES
– Directeur général des Transports :
Monsieur Mamadou SOW, Ingénieur des Constructions civiles.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
– Conseillers techniques :
Monsieur Mohamed TRAORE, Conseiller des Affaires étrangères ; Monsieur Amadou MORO, Conseiller des Affaires étrangères ; Monsieur Lamine KEITA, Inspecteur des Services économiques.
– Inspecteur en Chef des Services diplomatiques et consulaires :
Monsieur Mamadou Macki TRAORE, Inspecteur des Services économiques.
AU TITRE DU MINISTERE DES MINES, DE L’ENERGIE ET DE L’EAU
– Coordinateur technique de la Cellule Nationale de Planification, de Coordination et de Suivi du Développement du Bassin du Fleuve Sénégal (Cellule nationale OMVS) : Monsieur Moussa CISSE, Inspecteur des Finances.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Sur le rapport du ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des ministres a pris acte :
a. d’une communication relative à la mise en place du Comité Indépendant de Suivi- Evaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation.
Le Comité Indépendant de Suivi-Evaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation est créé auprès du Président de la Transition, avec pour mission de mesurer et d’apprécier l’exécution et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation.
Il est composé de quinze membres désignés sur des critères de moralité, de probité, de compétences et d’expériences avérées dans des domaines spécifiques, en matière de Refondation de l’Etat et doté d’une équipe d’experts et de personnel d’appui.
b. d’une communication relative au projet d’enrôlement biométrique des agents des fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales.
Dans l’objectif de maîtriser les effectifs des fonctionnaires et agents publics et de rationaliser les dépenses publiques salariales, les Assises Nationales de la Refondation ont recommandé de procéder à l’enrôlement biométrique de tous les fonctionnaires de l’Etat et des Collectivités territoriales, dans le prolongement du Programme de Développement Institutionnel, 2ème Génération en cours.
Au regard de la nécessité d’harmoniser la démarche en vue d’une gestion efficiente des ressources de l’Etat, une Commission a été créée en vue de la mise en place d’un système intégré de gestion de ressources humaines prenant en compte les données biométriques du RAVEC au profit des Fonctions publiques de l’Etat et des Collectivités territoriales.
2. Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a approuvé la révocation du maire de la Commune rurale de Zantiébougou, Cercle de Bougouni.
Cette révocation intervient à la suite des conclusions des différents rapports de vérification et d’inspection et au regard de la gravité des irrégularités reprochées à l’intéressé.
La présente révocation marque la volonté du Gouvernement de Transition de promouvoir la bonne gouvernance dans les Collectivités territoriales.
3. Sur le rapport du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative au recrutement à titre exceptionnel de personnes vivant avec un handicap.
Ce recrutement à titre exceptionnel, dans la Fonction publique de l’Etat, de quarante une (41) personnes vivant avec un handicap s’inscrit dans le cadre de l’apaisement du climat social et de la réparation d’une situation d’injustice dont les intéressés sont victimes depuis plusieurs années.
4. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative à l’état des préparatifs de la formation des recrues de la Fonction publique de l’Etat au Service national des Jeunes.
La formation militaire durera huit mois dont six mois de formation commune de base et deux mois de reprise en main conformément au calendrier élaboré en collaboration avec le Ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.
Cette formation, obligatoire pour toutes recrues, est précédée d’une visite médicale dans des structures sanitaires agréées.
5. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative à la situation d’occupation des logements administratifs à Bamako et des mesures envisagées pour rationaliser leur gestion.
Dans le cadre de l’actualisation de la situation des logements administratifs, la Direction générale de l’Administration des Biens de l’Etat a effectué, sur instruction du ministre chargé des Domaines, une mission qui a porté sur 142 logements administratifs dans le District de Bamako.
Les données recueillies par la mission font ressortir :
– Cinquante-deux (52) logements dont la situation est conforme à la règlementation ;
– Trente-six (36) logements dont les occupants ne disposent pas de décisions d’affectation ou dont les décisions sont expirées ;
– Cinquante-quatre (54) logements pour lesquels les investigations sont en cours.
Suite à ce constat, le Conseil des Ministres a instruit le ministre chargé des domaines de notifier, par voie d’huissier, aux occupants irréguliers un délai de six mois au-delà duquel les contrevenants seront expulsés.
La mise en œuvre de ses actions rentre dans le cadre de la rationalisation de la gestion des biens de l’Etat et s’étendra à toutes les régions administratives du pays.
6. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 20 avril 2022
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national

Kéniéba : Sept personnes ont trouvé la mort dans l’effondrement d’une mine

Kéniéba, 20 avril (AMAP) Sept personnes ont trouvé la mort dimanche dans l’effondrement d’une mine artisanale dans un placer situé entre les villages de Keniety et Koffing, à près de 60 km de Kénièba, au sud-ouest du pays, a appris l’AMAP de source locale.

Notre source précise que le dimanche 17 avril 2022, vers 11H une mine artisanale communément appelée « Daman » s’est effondrée dans un placer situé entre les villages de Keniety et Koffing, à près de 60 km de Kéniéba.

Alertés, les spécialistes en la matière se sont mis à l’œuvre pour tenter de sauver les orpailleurs piégés dans les décombres. Après d’intenses recherches menées dans la nuit du dimanche à lundi, ils ont pu malheureusement extraire des décombres sept corps sans vie. Ces victimes sont âgées selon les estimations entre 35 et 40 ans.

Le placer où s’est produit cet incident malheureux, a fait l’objet d’un litige, il y a six ans, entre le village de Keniety situé dans la Commune de Dialafara et celui de Koffing se trouvant dans la Commune de Sitakily. Chaque village se disait propriétaire du placer en question.

Après les pourparlers, les autorités communales et coutumières ont décidé d’exploiter les lieux sous la surveillance d’un conseiller de chaque commune.

MFS/KM (AMAP)

FAMa : Deux nouveaux hélicoptères de combat et des radars réceptionnés lundi à Bamako

Bamako, 19 avril (AMAP) Le chef d’état-major général des Armées, le général de division Oumar Diarra, représentant le ministre de la Défense et des Anciens combattants, a présidé lundi à l’Aéroport de Sénou la cérémonie de réception du 2ème lot des équipements militaires composé de deux hélicoptères de combat et de radars de surveillance de 4è génération, a constaté l’AMAP.

Le chef d’état-major général des Armées a saisi l’occasion pour déclarer que la livraison de ces nouveaux équipements est la manifestation d’un partenariat très fructueux que notre pays a établi avec l’état russe.

Elle traduit également, selon le général de division Oumar Diarra, la manifestation d’une volonté politique très forte des autorités de la Transition d’équiper l’Armée malienne en moyens conséquents, afin qu’elle puisse être en mesure de mener sa mission de défense de l’intégrité territoriale, de la protection des personnes et de leurs biens ainsi que du retour de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire malien.

Le général de division Oumar Diarra a également précisé que ces matériels viennent en appui à la dynamique offensive amorcée par l’Armée depuis un moment. Il a soutenu que la hiérarchie militaire travaille à ce que l’Armée soit en mesure de défendre, de façon autonome, notre territoire.

« Je pense que cette réception rentre dans ce cadre », a indiqué le chef d’état-major général des Armées, avant d’assurer que l’Armée continuera à recevoir des équipements militaires ».

Ces équipements de fabrication russe, réceptionnés dans la nuit de dimanche à lundi seront d’un apport précieux pour les troupes engagées dans la lutte contre le terrorisme à travers tout le pays

Pour rappel, le 1er lot d’équipements composé aussi de deux hélicoptères, d’un radar de dernière génération et d’autres matériels avait été réceptionné le 31 mars dernier par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara.

BD/ KM (AMAP)

Politique : Le Chef du gouvernement devant le CNT le 21 avril prochain

Bamako, 15 avril (AMAP) Le Premier Ministre, Dr Choguel Kokala Maïga  donnera des explications satisfaisantes le 21 avril prochain, devant le Conseil national de Transition , sur la mise en œuvre de son programme d’action. Ce passage du chef du gouvernement devant le CNT avait été annoncé par le président de l’institution dans son discours d’ouverture de la session d’avril.

Le gouvernement s’est réuni jeudi en conseil de cabinet à la Primature pour préparer les réponses aux questions que les membres du CNT voudront bien poser au Premier ministre, lors de la séance prévue en principe pour le jeudi 21 avril 2022.

À l’entame de ses propos, le Premier ministre dira que son prochain passage devant les membres de l’organe législatif de la Transition est un exercice bénéfique pour le CNT et pour le gouvernement.

« Chacun est dans son rôle », a -t-il commenté, avant de réaffirmer que l’avantage de cet exercice démocratique est qu’il va permettre au gouvernement de s’adresser directement aux Maliens.

Sans nul doute, la trame du débat concernera la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement (PAG) adopté le 2 août 2021 par le CNT et dont les grands axes sont le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; les réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation des élections générales et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Dr Choguel Kokalla Maïga a estimé que « l’objectif est de maintenir l’opinion publique en haleine totalement informée sur toutes les étapes du processus de transition ». C’est pourquoi, il a tenu à réunir autour de lui les ministres pour s’imprégner des différents dossiers. En clair, il revient à chaque ministre de lui fournir des notes explicatives et bien détaillées.

Selon le Premier Ministre, il s’agit d’avoir la matière première pour répondre à toutes les questions relatives à la vie de la Nation.

Le Chef du Gouvernement abordera, entre autres, les préoccupations majeures du pays à savoir la diminution du train de vie de l’Etat, la gestion du social et la montée en puissance de l’Armée.

NK/KM (AMAP)

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