Des armes et des munitions saisies par la police dans une famille à Bamako 

Une partie de la saisie qui comprend aussi des Pistolets automatiques (PA) améliorés, des munitions ainsi que des Pistolets mitrailleurs (PM) en cours de fabrication.

Bamako, 28 fév (AMAP) Les policiers du 6ème arrondissement ont saisi une dizaine de Pistolets automatiques (PA) améliorés, des munitions ainsi que des Pistolets mitrailleurs (PM) en cours de fabrication, lors de l’interpellation, mardi 22 février, d’un des suspects du braquage de la laiterie de Kalaban-Coura. 

Selon des sources policières, les hommes du commissaire divisionnaire Oumar Dembélé ont, également, trouvé chez lui deux pistolets automatiques améliorés avec des munitions, deux motos et une Mercedes 220 appartenant à un commerçant de la place. 

Le suspect a été interpellé par les éléments de la Brigade des recherches (BR) du  commissariat. D’apres les mêmes sources, son interpellation est consécutive à l’exploitation des images de caméra de surveillance et du renseignement policier. 

Les limiers sont allés le cueillir en son domicile dans un secteur de Banconi-plateau, en Commune I du district de Bamako que couvre territorialement le commissariat. 

Les investigations ont permis de savoir qu’il se procurait en arme chez une famille de fabricants et de vendeurs d’armes de la place. Une descente policière musclée en ce lieu a permis de mettre la main sur plusieurs armes et munitions ainsi que l’interpellation de trois personnes dont deux hommes et une femme. 

Le jeune homme, en bande organisée, a braqué une laiterie à Kalaban-coura, vendredi 18 février 2022, aux environs de 22 heures. La scène a été filmée par la caméra de surveillance de la boutique. 

Sur les images, le groupe armé de quatre individus a fait irruption dans le magasin de vente de lait, mettant tout le monde en joue, avant de leur faire les poches. Ils ont, ensuite, vidé les caisses, avant de se fondre dans la nature. 

TC/MD (AMAP)

Diéma : L ’herbe, si rare et si cher pour les éleveurs !

La situation est difficile, surtout dans une, Diéma,  où l’élevage demeure la deuxième activité économique

Par Ouka BAH

Diéma, 28 fév (AMAP) Dans le cercle de Diéma, (Ouest) l’herbe est devenue si rare et coûte si cher qu’une charretée est vendue à 7 500 voire 10 000 Fcfa, alors que pour un chargement de tricycle, il faut débourser jusqu’à 25 000 Fcfa !  Jamais, de mémoire de doyen, le prix de l’herbe n’a atteint de tels sommets. Une situation difficile, surtout dans une localité de Diéma  où l’élevage demeure la deuxième activité économique.

Selon les constats, la cherté de l’herbe est surtout liée au déficit pluviométrique enregistré durant cette campagne agricole. Cela a influé négativement sur le couvert végétal. Il faut ajouter, également, l’action destructive des feux de brousse, provoqués souvent de façon volontaire, l’arrivée progressive des transhumants de pays voisins, en quête de pâturages, ainsi que l’exploitation abusive des réserves  d’herbe par des transporteurs de Nioro qui viennent incessamment, charger leurs véhicules.

Ici, tout le monde s’accorde à dire, sans que cela soit vérifiable, que des personnes malintentionnées ont provoqué des feux commandités par certains marchands de tourteaux, afin que leurs stocks soient vite écoulés et qu’ils  puisent en tirer d’importants bénéfices. A propos, Fodé Doumbia, un bricoleur, dit avoir quitté Torodo, récemment. « Sur ce tronçon, tout est calciné, il n’existe aucune surface d’herbacée. Du côté de Kana, en allant vers le Baoulé, de grandes superficies ont été ravagées par le feu », décrit-il. « Certains marchands de tourteaux poussent des individus à mettre le feu aux herbes. Ils se disent que s’il n’y a plus d’herbe, les éleveurs n’auront pas le choix : ils seront obligés de se  tourner vers eux », accuse notre interlocuteur. 

Des mégots de cigarettes jetés, par incivisme aux bords des routes, par certains voyageurs, provoquent des feux de brousse souvent difficile à maîtriser.

FEUX CRIMINELS –  A  Farabougou, selon le directeur technique du Centre de santé communautaire (CSCOM), Bourama Samaké, une charrette  d’herbe coûte 2 500 Fcfa. « Je n’ai pas vu de mes yeux, mais beaucoup de personnes rapportent que des marchands de tourteaux paient des gens pour mettre le feu aux herbes. Si cela est vrai, ce n’est pas une bonne chose », dit-il, invitant les auteurs présumés à arrêter ce genre de pratique. L’agent de santé a un travailleur saisonnier pour le stockage de l’herbe sur ses pilotis.

Cette année est charnière pour les  éleveurs dans le Cercle de Diéma. Déjà, les pâturages ont complètement disparu. Pour avoir de  l’herbe, c’est la croix et la bannière. Il faut se lever au premier chant du coq et parcourir des dizaines de kilomètres. Dans le Baoulé, l’herbe foisonne mais, à cause de l’insécurité, rares sont ceux qui osent s’y aventurer.

Ainsi, avant l’arrêt  des pluies, certains éleveurs, les plus avertis, ont pris le soin de stocker de l’herbe,  sur les toits de leurs hangar, pour juguler d’éventuelles crises. Dans de nombreuses maisons, on voit des hangars géants dressés, de la hauteur de monticules.

Dramane Boiré est plasticien. Il salue les subventions accordées par le Gouvernement pour rendre plus accessible le tourteau. De 10 000 Fcfa pour le sac de 50 kg, le prix a été ramené à 8 500 F CFA. Dans les jours à venir, poursuit le plasticien, sur un ton monocorde, je sûr que ce montant sera revu à la baisse. C’est une bonne initiative de la part du Gouvernement, car elle permet de soulager bon nombre d’éleveurs qui peinent à entretenir leurs animaux surtout en cette période de crise d’herbe.

Moussa Djiré, maraîcher, dispose d’une bonne quantité d’herbe chez lui. Il explique que pour ramasser de l’herbe en brousse, le moyen le plus rapide, à défaut de véhicule, est un attelage avec un cheval. Il a engagé, spécialement, un manœuvre pour le ramassage de l’herbe.

EXCEPTION – Mamadou Camara, domicilié à Madina, village à équidistance entre Diéma et Diangounté Camara déclare qu’il n’y a pas de problème d’herbe dans sa localité. « Nos réserves d’herbe sont suffisantes pour couvrir tous nos besoins avant le prochain hivernage », dit avant d’expliquer que chez eux, « on ne connait pas de feux de brousse, du moins pour le moment ». 

« Nos pâturages sont abondants et le couvert végétal se porte à merveille. Néanmoins, par mesure de prudence, beaucoup d’éleveurs ont commencé à constituer des stocks d’herbe », ajoute-il.

Lakami Diaby se frotte les mains. Ce travailleur saisonnier effectue deux transports d’herbe par jour. Il vend une première charretée et garde la seconde sur le hangar de son patron.  « Avec mes économies, laisse entendre l’homme, je compte ouvrir une boutique et renoncer au travail des mines ».

« Un jour, j’ai suivi un ami qui partait couper de l’herbe. Mais lorsqu’il m’a fait savoir qu’il se rendait dans le Baoulé, j’ai rebroussé chemin pour prendre une autre direction », explique un travailleur saisonnier, en se tordant de rire.

Face à cette pénurie de pâturage, les éleveurs du Cercle de Diéma appellent les autorités nationales, pour une solution rapide  « avant qu’il ne soit trop tard ». Ils demandent ainsi d’assurer l’approvisionnement correct des éleveurs en tourteaux, faute de quoi, « tout le cheptel risquera d’être décimé cette année ». Selon eux, cette crise affecte dangereusement le monde de l’élevage dans cette bande sahélienne qui souffre, déjà, des séquelles d’une mauvaise pluviométrie.

OB/MD (AMAP) 

Le Mali teste le corridor avec la Mauritanie pour évacuer son coton 

Le départ de 53 camions de coton fibre a été donné à Kati, près de Bamako, par le ministre du Développement rural, Modibo Keita

Bamako, 28 fév (AMAP) La Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) a lancé, vendredi dernier, ses opérations d’évacuation de la fibre de coton via le Port autonome de Nouakchott, en Mauritanie, a constaté sur place l’AMAP.

«Aujourd’hui, le premier convoi de 53 camions va transporter 1.600 balles de fibre de coton vers Nouakchott. Le Mali doit transformer l’embargo en une opportunité car certains ont voulu nous asphyxier. On va repartir notre fret sur l’ensemble des ports de la Guinée, de la Mauritanie et de l’Algérie», a déclaré le ministre du Développement rural, Modibo Keita.  

Le départ de 53 camions de coton fibre a été donné à Kati, près de Bamako, lors d’une cérémonie présidée par le ministre du Développement rural, Modibo Keita, accompagné du président directeur général de la CMDT, Dr Nango Dembélé, du président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), Youssouf Traoré, le maire de Kati, Yoro Ouologuem, les autorités traditionnelles et coutumières de la ville garnison et des syndicats de chauffeurs.

Au regard du contexte actuel, marqué par la fermeture des frontières des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ces deux ports constituent, d’une part, un véritable moyen de désengorgement des usines d’égrenage de la CMDT et, d’autre part, une assurance pour le respect strict des clauses relatives aux délais des contrats signés avec les clients.

« C’est une alternative crédible parce que le corridor mauritanien n’est pas méconnu des transporteurs maliens », a assuré le président du CMTR, Youssouf Traoré. Il a rappelé que les initiatives de dialogue commencées, il y a déjà quelques années. n’avaient pas abouti. «Dorénavant, on ne va plus mettre nos œufs dans le même panier. Nous allons diversifier nos partenaires et renforcer nos collaborations», a-t-il insisté, à la satisfaction des chauffeurs.  

Daouda Traoré est un l’un des routiers qui se rendent aujourd’hui (vendredi) en Mauritanie. Il procède à une dernière inspection de son camion. «Nous connaissons très bien la route Mali-Mauritanie. Bien qu’elle soit plus petite et plus longue que les autres voies, elle est praticable», soutient le cinquantenaire.

Quant à Inza Traoré, la trentaine, il est à son premier voyage sur cet axe. «Il ressort des échanges avec nos aînés qu’ils font face à des tracasseries routières de la part de certains agents de sécurité mauritanienne», confesse-t-il. Leurs responsables ont assuré avoir discuté de cette question avec les autorités mauritaniennes.

C’est dans la perspective de la diversification de ses ports de sortie et à cause de l’augmentation importante de sa production que la CMDT a dépêché une mission conjointe CMDT/CMTR de prospection aux ports de Conakry et de Nouakchott. L’objectif de cette mision était d’évaluer les potentialités et opportunités de es sites pour le transit du coton fibre malien. Il est ressorti des conclusions de la mission la possibilité d’exporter via ces deux ports 60.000 tonnes de fibre de la production 2021/2022. 

OS/MD (AMAP) 

Communiqué du Conseil des ministres du vendredi 25 février 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le vendredi 25 février 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.

 Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

 – adopté des projets de texte ;

 – procédé à des nominations ;

 – et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

1. Sur le rapport du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction Citoyenne, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction générale de la Construction citoyenne.

La Politique nationale de la citoyenneté et du civisme adoptée par le Gouvernement prévoit la création d’une direction en charge de la construction citoyenne pour lutter contre l’effritement moral de notre société et l’accroissement de l’incivisme, des incivilités et des actes violents.

Les projets de texte adoptés créent la Direction générale de la Construction citoyenne pour assurer l’élaboration des éléments de la politique nationale en matière de construction citoyenne, de veiller à son exécution et d’assurer la coordination des services et organismes publics et privés qui concourent à sa mise en œuvre.

 Sa création contribuera entre autres :

– à renforcer de la culture de la citoyenneté ;

– à favoriser l’émergence de citoyens pétris de valeurs et engagés pour l’édification d’un Mali uni, en paix et prospère dans le concert des nations ;

– à consolider des valeurs, notamment le respect des us et coutumes et les pratiques positives maliennes qui ont forgé la grandeur du Mali d’antan ;

– à promouvoir les attitudes et comportements propices du développement socioéconomique et culturel du pays.

2. Sur le rapport du ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le cadre organique de la Direction des Ressources humaines du secteur de la Jeunesse, de l’Emploi, des Sports et de la Culture.

La Direction des Ressources humaines du Secteur de la Jeunesse, de l’Emploi, des Sports et de la Culture a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine de la gestion et du développement des ressources humaines pour les ministères en charge :

– de la Jeunesse, des Sports, de l’instruction civique et de la Construction citoyenne ;

– de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle ;

– de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.

 L’adoption du présent projet de décret vise à doter, pour les cinq prochaines années, la Direction des Ressources humaines du Secteur de la Jeunesse, de l’Emploi, des Sports et de la Culture, en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

 Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

– Ambassadeur du Mali à Washington D-C (Etats-Unis d’Amérique) :

Monsieur Sékou BERTHE, Professeur de l’Enseignement Supérieur.

– Ambassadeur du Mali à Tokyo (Japon) :

Madame Nina WALET INTALLOU, Juriste.

 – Attaché de Défense près de l’Ambassade du Mali à Moscou :

Colonel Moutian dit Léon KONE.

 – Attaché de Défense près de l’Ambassade du Mali à Addis-Abeba :

Lieutenant-colonel El Hadji Belco DIALLO.

– Attaché de Défense près de l’Ambassade du Mali à Ouagadougou :

Colonel-major Abdoulaye SIDIBE.

– Attaché de Défense près de l’Ambassade du Mali à Niamey :

Colonel-major Rhissa Ag SIDI MOHAMED.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.

Bamako, le 25 février 2022

Le Secrétaire général du Gouvernement,

 Mahamadou DAGNO

Officier de l’Ordre national

Mali : Le chef de l’Etat reçoit au palais de Koulouba des ex-otages militaires après leur libération  

Au total, 17 militaires figurent parmi les otages libérés dont certains étaient retenus en captivité depuis 2019,

Bamako, 25 fév (AMAP) Dix-sept éléments des Forces armées maliennes (FAMa) et un civil retenus en otages par des Groupes armés terroristes (GAT) ont recouvré la liberté et ont été reçus au palais de Koulouba, vendredi, en début de soirée, par le chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta.

« Les anciens otages dont certains étaient en captivité depuis 2019 ont été libérés grâce aux efforts inlassables des autorités de la transition », indique un communiqué de la présidence vendredi.

A l’issue de la rencontre, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, qui les accompagnait, a indiqué que ce « jour est heureux et synonyme d’espoir » à cause de cette libération grâce aux efforts conjugués des forces de défense et de sécurité.

Selon le colonel Camara, « ce sont des militaires qui se battent au quotidien au prix de leur vie, de leur santé et de leur liberté pour sécuriser la population et préserver l’intégrité du territoire national ». « Pour cela dit-il, en retour, il est normal que l’Etat fasse tout pour les soulager et libérer tous les otages qui ont été pris par des groupes armés terroristes ». 

« Ce sont les instructions données par le président de la Transition qui a demandé de tout faire pour libérer tous les otages maliens ou étrangers sur le territoire national », a souligné le ministre Sadio Camara. Il a ajouté que certains de ces militaires ont été enlevés et détenus par des GAT dans le Centre et d’autres dans les Régions du Nord du Mali.

Le colonel Sadio Camara a demandé à ceux qui sont toujours retenus otages « de tenir bon car l’Etat malien n’abandonnera jamais ses fils. Et l’Armée malienne n’abandonnera jamais ses frères d’armes ». 

Il a annoncé que les opérations sont menées et les services travaillent pour obtenir, dans les meilleurs délais, la libération de ceux qui sont encore en captivité .« Sur instruction du chef de l’État, des efforts sont en cours pour libérer tous les otages sur le territoire malien », souligne la présidence.

Le chef de l’État a salué « les efforts des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux de toutes les personnes de bonne volonté qui ont concouru à leur libération ». 

Les ex-otages ont été reçus par le chef de l’Etat en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, et du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité d’Etat (ANSE), le colonel Modibo Koné.

DD/MD (AMAP)

Journée et nuit du Mali à Dubaï : Le premier ministre rend hommage aux opérateurs économiques et aux artistes

Choguel Kokalla Maïga a souhaité qu’un grand concert accompagné de défilé de mode soit organisé dans toutes les localités du Mali 

Envoyé spécial
Dieudonné DIAMA

Dubai, 25 fév (AMAP) La Journée et la Nuit du Mali à l’Exposition universelle 2020 de Dubaï ont mobilisé, mercredi dernier, autour du Premier ministre, plusieurs membres du gouvernement, des opérateurs économiques, des artistes et nos compatriotes établis aux émirats arabes unis. 

Dr Choguel Kokalla Maïga a, à l’issue de cette nuit, rendu un vibrant hommage aux opérateurs économiques et aux artistes pour le rôle éminent qu’ils jouent dans le contexte difficile que traverse le Mali.

Plusieurs artistes maliens se sont succédé sur la scène où ils ont tenu en haleine les nombreux visiteurs. Il s’agit, entre autres, de Cheick Tidiane Seck, Oumou Sangaré, Safi Diabaté, Bassékou Kouyaté, Ami Sacko, Sidiki Diabaté.

Après le concert auquel il a assisté avec sa délégation, le Premier ministre a fait savoir que les chansons que les artistes ont chantées en hommage à nos braves soldats engagés dans une lutte sans merci contre le terrorisme lui ont fait couler des larmes. Il a salué les artistes et leur ministre de tutelle, Andogoly Guindo qui était sur place.

Pour lui, les chansons de bravoure et de patriotisme ont un grand rôle dans la galvanisation et le réarmement moral des militaires sur le front.

Dr Choguel Kokalla Maïga a ajouté que les militaires sont en train de défendre notre patrie dans toutes les Régions du pays nuit et jour. « Et au moment où ils se battent, dira-t-il, nos artistes sont en train de composer et chanter des chansons qui leur procurent du courage et de la bravoure. Mais, aussi, pour le réarmement moral des autorités et même des populations dans les conditions difficiles que le pays traverse ». 

Le chef du gouvernement a salué les hommes et les femmes de culture ainsi que leur ministre en tête pour leur engagement. Avant de promettre d’être désormais leur porte-parole auprès des plus hautes autorités du pays.

Selon Dr Choguel Kokalla Maïga, le président de la Transition a l’habitude de dire en Conseil des ministres que le Mali nouveau doit d’abord se construire dans les esprits des uns et des autres. Et pour ce faire, les hommes de culture ont un grand rôle à jouer. 

Pour lui, les soldats sont sur les théâtres d’opérations et doivent être ravitaillés en nourriture, médicaments, munitions et en carburant. Et ce sont les opérateurs économiques qui font ce travail. Dans la situation de guerre que le Mali traverse, il estime que ceux-ci sont en train de jouer leur rôle. 

Par ailleurs, le Premier ministre a souligné qu’avec l’embargo illégal décidé contre le Mali, l’objectif était d’asphyxier économiquement notre pays et faire tomber le gouvernement de Transition. En réponse, il a indiqué que les opérateurs économiques ont promis que le Mali ne manquera de rien et ils sont en train de tout faire pour que les populations maliennes ne manquent de rien. Le chef du gouvernement a qualifié, ces opérateurs économiques de « soldats ». « Et même s’ils n’ont pas les armes à feu comme les militaires, ils ont l’arme économique au même moment où les artistes ont l’arme culturelle », a-t-il dit. 

Dr Choguel Kokalla Maïga a souhaité que dans un futur proche, un grand concert accompagné de défilé de mode soit organisé dans toutes les régions et localités du Mali avec les artistes et artisans pour magnifier le retour de la paix et de la securité sur l’ensemble du territoire national.
DD (AMAP) 

Le bari : Un symbole de l’identité du Bambara

Par Youssouf Doumbia

Bamako, 25 fév (AMAP) C’est un instrument de musique traditionnelle des Bambaras des Régions de Dioïla ou «Banico» et de Bougouni (Sud). On le retrouve, aussi, chez leurs voisins des Communes de Koumantou et de Kolondièba. Leurs frères de Kolokani (Ouest)  et de toute la partie nord de la Région de Koulikoro s’identifient également à cette musique 

C’est, sans doute, l’un des instruments les plus utilisés par cette ethnie. On le retrouve, également, dans la Région de Ségou (Centre) avec quelques nuances. Ces derniers appellent cette variante le Bara.

Le « Bari» est un ensemble de quatre instruments de musique traditionnelle du Banico : le « doundounba » (le grand tambour), le « nèkè » (la moitié d’une grande barrique), le « djembé » (tam-tam) et le « djembédeni » (le petit tam-tam). Ils sont tous joués par les hommes à l’aide d’une baguette en bois dont l’extrémité est recouverte de caoutchouc. Le «Bari» renvoie aussi à la troupe tout entière qui joue.

A l’origine, le « Bari» était joué lors de grands travaux champêtres. Il servait alors à galvaniser les braves cultivateurs. Car à l’époque, les hommes valides du village se regroupaient pour travailler dans les champs des familles, à tour de rôle. Ainsi, la famille qui recevait le groupe s’occupait en même temps de la troupe de «Bari». Leur présence permettait aux cultivateurs de labourer en temps record un champ de plusieurs hectares. De nos jours, puisque les champs collectifs se font rares, et la mécanisation de l’agriculture aidant, les troupes de « Bari » sont très peu sollicitées. 

 « Etant donné que la troupe appartient à tout le village, nous attendons les grandes fêtes populaires pour la mobiliser », expliquait récemment Bou Koné de Koumantou. C’est ainsi qu’il devient l’instrument privilégié lors des cérémonies de réjouissance comme la célébration de la fête de l’indépendance, le 22 septembre et l’accueil de personnalités. Il sert à animer aussi les baptêmes, les circoncisions, les mariages et bien d’autres. 

Il se joue sur la place publique, dans un ou plusieurs cercles. Il arrive que des groupes d’âge organisent la fête et s’habillent en uniforme. Dans ce cas, ils forment le premier cercle. Au fur et à mesure que la mayonnaise monte, un second cercle est formé par la foule.

Le cercle constitue la scène où dansent énergiquement les hommes et les femmes, dans une file indienne exclusive à chacun. En tête de file, se trouve un homme appelé « Bari nièmogo ». Il donne le ton et les rythmes de danse à adopter. Un seul morceau de « Bari» peut durer jusqu’à 40 minutes.

Ainsi, comme partout ailleurs, la danse commence de la même manière par des prières, des actes de grâce aux divinités, des actes d’adoration à leur égard, à l’écart. La danse étant est une expression, elle représente d’ordinaire le phénomène que l’on souhaite. Elle se développe ensuite en figuration de toute une légende d’un épisode mythologique qui donne une place importante à l’expression narrative. Nous recourons généralement à la danse chaque fois qu’un évènement arrive, qu’il soit heureux comme lors du « bari » ou malheureux. 

Cette danse, sans rompre avec les attaches religieuses, est un spectacle, c’est-à-dire stylisée afin de présenter une certaine beauté qui n’entache en rien sa signification. Un penseur n’a-t-il pas dit que « la danse est toujours, au moins en partie, et en dépit parfois des apparences, plaisir de danser, plaisir de jouer avec le corps. En ce sens, elle est libération, catharsis. »

A la mimique des danseurs s’ajoute, dans certaines situations, une partie dialoguée qui change la danse en véritable représentation dramatique. Le geste précède, accompagne ou suit la parole car elle vaut par lui, tout comme il vaut par elle. Mais les gestes peuvent aussi constituer un langage par eux–mêmes et il était fatal, ce langage se passe du concours de la parole, pour acquérir une beauté indépendante s’appuyant sur des techniques.

Les chants sont interprétés par les femmes. La chanteuse principale, appelée parfois «soroké kono» (un oiseau) fait les éloges des vaillants hommes, des grands producteurs de céréales, propriétaires de champs, de bétails ou d’or. Les spectateurs donnent des sommes significatives à la chanteuse pour l’encourager. Les thèmes abordés dans les chansons portent en général sur le succès, l’amour, la mort, la bravoure, la méchanceté.

Le principal instrument est fabriqué à partir du tiers d’une barrique dont les deux côtés sont recouverts de peaux de vache. On l’appelle le « doundounba » qui signifie en français le grand tambour. Le « bari »  désigne aussi la troupe traditionnelle musicale.  

Les deux derniers instruments sont le « djembe » et le « kete ou djembedeni » qui signifie respectivement le « tam-tam » et le « petit tam-tam ». Tous les instruments du « bari » sont joués à l’aide d’une baguette en bois dont l’extrémité est recouverte de caoutchouc. L’équipe du « bari » est accompagnée d’une chanteuse. Pour les joueurs que nous avons rencontrés, la place de la femme est importante dans la troupe, parce qu’à l’origine le « bari » est destiné aux cultivateurs. Et qui parle de cultivateur parle aussi de la femme parce que ce sont les femmes qui apportent à manger aux hommes. 

Le « bari » est joué lors des cérémonies de circoncisions, mariages, baptême, funérailles… Toutes ces occasions sont importantes pour magnifier et faire les éloges des familles concernées. C’est pourquoi, la chanteuse Mamou Koné ne rate pas une occasion de magnifier les hommes braves de la société. « Nos chansons traitent de tout ce qui touche la société comme la jalousie, la méchanceté, le succès, la reconnaissance et bien d’autres », explique-t-elle.

Dans la Commune de Massigui, le « bari » a une variante appelée « boyi ». C’est un groupe de plusieurs femmes munies d’une petite calebasse appelée le « Ya » et d’un  djembe joué par une femme. Pour elles, le « boyi » est une danse traditionnelle réservée exclusivement à la femme. « Les hommes peuvent seulement danser mais ne jouent pas des instruments », précise Alima Fomba, lead vocal de la troupe. 

Le « boyi » est célébré grâce à la composition d’un ensemble d’instruments de musique traditionnelle. Une grosse calebasse est plongée dans un grand récipient rempli d’eau. L’ensemble des mélodies du « Ya » et de la grosse calebasse ajouté au son du tam-tam font la particularité du « boyi ». Selon nos sources, le « boyi peut être également joué par des hommes mais, dans d’autres localités. Une autre particularité du « boyi », c’est que le « ya » peut être joué par toute femme qui le veut.

YD (AMAP)

Forum Invest in Mali : Pleins feux sur les opportunités d’investissement dans notre pays

Le Premier ministre a souligné les avancées réalisées par le Mali dans le classement Doing business

Envoyé spécial
Dieudonné DIAMA

Dubai, 25 fév (AMAP) Le Premier ministre malien et des membres du gouvernement au cours de la rencontre Forum Invest in Mali, jeudi, à Dubaï, ont exhorté les investisseurs à explorer les possibilités qu’offre la puissance agro-industrielle en Afrique de l’Ouest. 

Les échanges ont eu lieu dans le cadre de l’Exposition universelle 2020. Cette exposition, initialement prévue du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, a été reportée du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022 à cause de la crise de la Covid-19. Avant cette édition, le Mali a participé aux quatre dernières expositions universelles qui ont eu lieu en 2000 à Hanovre en Allemagne, en 2005 à Aichi au Japon, en 2010 à Shanghai en Chine et en 2015 à Milan en Italie. Le thème du forum est « le Mali, une puissance agro-industrielle en Afrique de l’Ouest ».

Après les mots de bienvenue du Dr Mohammad Al Kindi, ministre de l’Environnement et de l’Eau des Émirats arabes unis, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf  Bathily, a remercié les autorités émirats pour l’appui et les facilités accordées à notre pays pour sa participation à cette exposition. 

M. Bathily a attiré l’attention des investisseurs émiratis sur le fait que le Mali regorge d’énormes ressources au niveau de son sous-sol et bien d’autres richesses dont le coton qui n’attendent que les investisseurs pour leur transformation. C’est pourquoi, il a invité ces investisseurs à prospecter toutes les richesses dont dispose le Mali. Mieux, il a demandé au chef du gouvernement de les inviter pour un séjour au Mali afin de prospecter les nombreuses potentialités de notre pays. 

Dans son intervention, le Premier ministre a souligné que ce forum est une session d’information sur les opportunités économiques que regorge le Mali. Dr Choguel Kokalla Maïga s’est réjoui de la présence massive des investisseurs à ce forum. Avant de transmettre aux autorités émiraties, les salutations fraternelles et la profonde reconnaissance des plus hautes autorités du pays. Pour lui, la participation du Mali à l’exposition universelle Dubaï 2020 vise à faire connaître notre pays, son présent et son histoire. 

« En venant à ce rendez-vous universel, nous avons fait le choix de mettre en lumière la contribution substantielle de la nation malienne au progrès de l’humanité à travers le concept de diatiguiya », a indiqué le chef du gouvernement. Selon Dr Choguel Kokalla Maïga, la dénomination du Pavillon du Mali « ben so diatiguiya » tire ses origines de notre civilisation millénaire. Il a rappelé que notre pays a fait le choix de bâtir une économie libérale. Et le gouvernement fait du secteur privé, le moteur de la croissance économique et du développement. 

« L’État s’est progressivement retiré du système de production et de commercialisation pour se recentrer sur son rôle d’orientation et de régulation de l’activité économique », a-t-il souligné. Avant d’ajouter qu’à ce titre, plusieurs réformes institutionnelles et du cadre législatif et réglementaire ont été entreprises faisant du Mali une destination et un pays plus attractif. 

PLUS DE 10 MILLIONS D’HECTARES – Le chef du gouvernement a fait savoir que le panorama du Pavillon du Mali à l’Expo Dubaï 2020 illustre l’énorme potentiel hydro-agricole et sylvo-pastoral de notre pays. À cet effet, Dr Choguel Kokalla Maïga a rappelé que le Mali est arrosé par deux fleuves lui offrant la plus grande surface de terre arable et cultivable avec plus de 10 millions d’hectares. Il a ajouté que le Mali produit 800.000 tonnes de coton en moyenne par an dont 2% sont transformées sur place. 

Le chef du gouvernement a, aussi, dit que le cheptel malien est le deuxième plus important en Afrique, après celui du Nigeria et continue à exporter le bétail vivant. Dans le domaine des mines, il a précisé que le Mali exporte 64 tonnes d’or en moyenne par an. 

Le Premier ministre a souligné les avancées réalisées par notre pays dans le classement Doing business. Avant de soutenir que le Mali est une bonne destination pour les investisseurs. C’est pourquoi, il a invité les nombreux investisseurs présents au forum à y faire un tour et à faire le pari du Mali qui est un pays d’opportunités. Il les a invités pour un voyage au Mali.      

Au cours de ce forum, il y a eu un thème sur les secteurs d’opportunités au Mali avec des présentations sur le cadre législatif et réglementaire des investissements au Mali, les textes législatifs et réglementaires sur le cadre de partenariat public-privé au Mali, sur les filières porteuses au Mali tirées de la stratégie nationale de développement des exportations par le ministre du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed. S’en est suivi un autre panel sur le thème « un pays unique, des possibilités infinies ». Au niveau de ce panel, les présentations ont concerné les secteurs prioritaires dans les domaines de l’énergie, notamment les énergies renouvelables par le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré. 

Une autre présentation a été faite par la ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko sur les secteurs prioritaires  dans les domaines des infrastructures et des transports.

À l’issue des présentations suivies de débats, le Premier ministre et sa délégation ont invité les investisseurs émiratis à venir prospecter les immenses potentialités économiques que regorge le Mali.

DD (AMAP)

Mali-CEDEAO : Vers un chronogramme consensuel

Bamako, 25 fév (AMAP)  Le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Mali, l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, en visite, jeudi, à Bamako, a déclaré être venu s’informer de l’évolution de la situation politique afin d’affiner les discussions. 

La Transition au Mali devrait s’achever le 28 février. « Mais, nous savons qu’il y a eu quelques difficultés et que cette date pourrait ne pas être honorée», a dit Goodluck Jonathan qui explique sa mission par « le besoin d’affiner les discussions pour voir comment nous pouvons aller de l’avant ». 

Il est venu écouter les autorités de la Transition pour « rapprocher les positions et bien relancer le dialogue » entre notre pays et l’organisation sous-régionale.

Il a été reçu en audience, dans l’après-midi au Palais de Koulouba, par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Les rencontres entre le médiateur de l’organisation sous-régionale et les dirigeants maliens ont permis de procéder à un échange de vues sur les évaluations opérées par le groupe technique regroupant les experts maliens, des responsables de la CEDEAO, de l’Union africaine (UA) et des Nations unies.

Depuis mercredi, un document circule sur les réseaux sociaux à propos des propositions que la Cedeao aurait faites concernant le chronogramme de la transition. Interrogé à ce sujet, M. Goodluck a reconnu qu’il y a « certains points qui ne sont pas entièrement faux. « Mais ce document n’est pas la dernière version (…) du cadre élaboré par le groupe de travail technique », a-t-il précisé. 

Un groupe de travail, composé de représentants de la CEDEAO, de l’UA, de l’ONU et du Mali, a été constitué et les conclusions auxquelles il est parvenu ont permis d’élaborer un « cadre de recommandations qui permettront de voir comment affiner les décisions à prendre », selon le médiateur. 

« Le document qui circule n’est pas totalement à rejeter, mais il y a d’autres points qui ne s’y trouvent pas pour l’instant. Quand il sera finalisé, nous allons le partager avec la partie malienne qui va réagir là-dessus et permettre la poursuite des discussions », a-t-il insisté.

LEVÉE DES SANCTIONS – Avant de rencontrer le chef de l’État, l’émissaire de l’organisation sous-régionale s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,  Abdoulaye Diop et le colonel Abdoulaye Maïga, en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions et Fatoumata Sékou Dicko, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles. C’était en présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, El-Ghassim Wane et du haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Maman Sambo Sidikou. 

Cette visite du médiateur de la CEDEAO intervient à un moment où le Mali se trouve sous embargo de l’organisation sous-régionale. 

Suite à ces sanctions, les autorités transitoires ont mis en place un groupe technique qui réunit les experts maliens, des responsables de la CEDEAO, de l’UA et des Nations unies, pour discuter des questions diverses liées à la transition.

À ce propos, le médiateur de la CEDEAO a soutenu, au terme de la rencontre, qu’ils examinent les recommandations de ce groupe pour voir quelles sont les mesures que «nous pouvons prendre et les étapes à suivre». 

«Dans nos échanges, il y a des documents sur lesquels on a travaillé. Mais la partie malienne examinera, bientôt, un de ces documents qui ne lui est pas encore parvenu», a confié Goodluk Jonathan. 

L’ancien président nigérian a, ensuite, ajouté que très bientôt les parties vont se retrouver pour échanger sur ce document. «Quand cela sera fait, nous pouvons mieux nous prononcer sur la durée de la Transition et quand est-ce que les élections pourront se dérouler», a-t-il déclaré. 

Il s’agit, également, selon lui, de savoir de quelle manière le processus pourrait être mis en œuvre pour le bonheur de tous et notamment pour une éventuelle levée des sanctions. 

De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a indiqué que cette rencontre visait à procéder à un échange de vues afin de prendre connaissance des évaluations techniques qui ont été opérées pouvant conduire à un chronogramme consensuel.

Abdoulaye Diop s’est félicité que «nos équipes aient pu procéder à une évaluation technique afin de convenir des éléments qui sont dans ce document. Pour ce qui concerne le reste, il est jugé nécessaire que les discussions puissent se poursuivre pour pouvoir arriver à un chronogramme consensuel». Il a espéré que les choses vont avancer vite dans les prochains jours.

ID/BD/MD (AMAP

Macina : Organisation de la 3ème édition de la Coupe de Football : « Macina Dambé »

Macina le 24 février (AMAP) Placé sous le thème de la « Refondation : Facteur de paix et de Développement » neuf (9) équipes de football des Cercles de Macina, Niono, et Ségou ont commencé les matchs d’élimination de la 3ème édition de la Coupe « Macina Dembé) depuis le 20 février dernier, a constaté l’AMAP.

Organisé par treize (13) Jeunes, tous fans de football et sur fond propre à raison de cinquante mille (50 000F CFA) par adhérant pour une valeur de six cent cinquante mille francs (650 000F CFA) et présidé par M. Bara Tamboura dit « Coach » ce tournoi de football se veut inclusif pour ramener la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble à travers cette activité sportive.

Sous la présidence de l’adjoint du préfet, Tiemoko Diaguiri Magassa en présence des autorités administratives, politiques, les leaders religieux et Coutumiers, la CAFO, les Jeunes, le match d’ouverture qui a opposé les équipes de Macina et Niono s’est soldé par un match nul de 2 buts partout.

Véritable brassage entre les Communautés, la finale de cette coupe « Macina Dambé » est prévu le 1eravril 2022 prochain au Stade Municipal Yacouba Sidibé de Macina avec 500 000F CFA pour le 1er Prix de et 300 000F CFA pour le 2e prix .

 AOK/KM (AMAP)

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