Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 26 janvier 2023

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 26 janvier 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– et entendu des communications.

   1 AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

 1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant nomination de notaire.

Le notaire est un officier public institué pour assurer le service public de la preuve sur toute l’étendue du territoire national.

L’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant statut des notaires détermine, notamment les conditions d’accès à la profession de notaire.

En application des dispositions de cette ordonnance, Monsieur Modibo DIALLO est nommé en qualité de notaire avec résidence à Kayes, associé de la Société civile professionnelle de Notaires dénommée « SCP OFFICE NOTARIAL YOUSSOUF OUSMANE CISSE ET MODIBO DIALLO ».

2. Sur le rapport du ministre de l’Industrie et du Commerce, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de la Stratégie nationale de développement des exportations du Mali et son Plan d’actions 2022-2025.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale de Développement du Commerce, le Gouvernement a pris acte de la Stratégie nationale de Développement des Exportations du Mali.

Le projet de décret consacre l’adoption formelle de ladite stratégie.

La mise en œuvre des actions préconisées dans le plan d’actions permettra d’offrir des opportunités nouvelles pour le développement des filières à fort potentiel d’exportation et d’accroitre la part des exportations des produits maliens transformés sur les marchés régionaux et internationaux.

3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction du tronçon nord de la boucle de 225 kilovolts autour de Bamako et des Postes électriques.

Les travaux de construction du tronçon nord de la boucle de 225 kilovolts autour de Bamako et des Postes électriques empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique, conformément aux dispositions du Code domanial et foncier. Le présent projet de décret est adopté dans ce cadre.

La réalisation desdits travaux contribuera, entre autres, à l’amélioration de l’alimentation électrique de la ville de Bamako et à l’augmentation de la capacité de transit et de distribution de l’énergie en provenance des différentes interconnexions et centrale de production situées en dehors de la ville de Bamako.

2 AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, cependant, appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.

Bamako, le 26 janvier 2022

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Mahamadou DAGNO

Officier de l’Ordre national

Sikasso : Les bons points des opérations Kélètigui-Soutoura des Forces armées maliennes

Par Fousseyni DIABATÉ

Sikasso, 26 janv (AMAP) Les opérations Kélètigui-Soutoura, dans la zone de défense n°8, ont permis de neutraliser plusieurs combattants terroristes dans les localités de Tièrè, Boura, Mahou et Blendio et de récupérer des véhicules et des motos des terroristes, a annoncé le commandant de la 8e Région militaire, le colonel Djibril Koné.

« Ces opérations, menées de façon autonome, par les Forces armées maliennes (FAMa) ont permis d’interpeller 18 terroristes et de saisir des motos et des armes de guerre », a précisé le colonel Djibril Koné.

« La montée en puissance de notre armée est évidente, car elle ne cesse d’engranger des victoires. Dans la Région de Sikasso, plusieurs bases des terroristes ont été détruites dans des localités de Zantiguila, Tiéré, Kabalé et Danderesso dans le cercle de Sikasso », a indiqué l’officier.

« Les patrouilles nocturnes dans la ville de Sikasso, celles des escortes et de sécurisation des véhicules de transport sur les routes nationales ont, considérablement, contribué à réduire la criminalité urbaine et les menaces de braquage sur les principaux axes routiers de la région », a ajouté le commandant de zone. 

Il a également souligné l’importance du déploiement des éléments du Groupement mobile de sécurité (GMS) dans la ville de Sikasso. Selon lui, ce facteur a réduit les accidents de la circulation pendant les fêtes de fin d’année.

Les écoles étaient fermées dans l’arrondissement de Danderesso à cause des menaces des terroristes et les élèves de cette localité ont été obligés de faire les examens du DEF dans la commune de Sikasso. Mais avec les dernières opérations des FAMa dans cette zone, le commandant de la 8e Région militaire rassure les populations et les invite « à vaquer à leurs occupations tout en collaborant efficacement avec les forces armées, par l’information ».

FD/MD (AMAP)

Bureau de placement payant et entreprise de travail temporaire: Est-ce une exploitation  ? 

Par Babba B. COULIBALY

Bamako, 26 janv (AMAP) Des entreprises placent des employés dans les banques, sociétés minières, stations services, sociétés de nettoyage ou de gardiennage. Mais ces travailleurs temporaires se plaignent de leur traitement. (Lire la suite sur: http://l’essor.ml) 

Moussa Faki Mahamat à Bamako : L’UA plaide pour une approche consensuelle

Bamako, 26 janv (AMAP) Le président de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, en visite a Bamako, mardi, a expliqué qu’un compromis sur une approche consensuelle de la crise entre le Mali et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) devra préserver les intérêts fondamentaux du Mali et, conformément aux textes de la CEDEAO et de l’organisation panafricaine 9Lire suite sur: http://lessor.ml).

Burkina Faso : Le pouvoir change de main

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba

Par Dieudonné DIAMA

Bamako, 25 janv (AMAP) Des militaires organisés au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) sont apparus, lundi, à la télévision nationale burkinabè pour annoncer avoir déposé le président Roch Marc Christian Kaboré. Le nouvel homme fort s’appelle Paul-Henri Sandaogo Damiba. Il est lieutenant-colonel

Investi pour un second mandat le 28 décembre 2020, le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a été renversé hier par un groupe de militaires qui lui reprochent son incapacité à enrayer le péril terroriste auquel le Burkina Faso fait face depuis plusieurs années.

«Au regard de la dégradation continue de la situation sécuritaire qui menace les fondements même de notre nation, de l’incapacité manifeste du pouvoir de Monsieur Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et suite à l’exaspération des différentes couches sociales de la nation, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’histoire, la communauté nationale et internationale. Le Mouvement qui regroupe toutes les composantes des forces de défense et de sécurité a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de Monsieur Roch Marc Christian Kaboré ce 24 janvier 2022.

Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon  chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement et sa souveraineté. Le MPRS tient à souligner que les opérations se sont déroulées sans effusion de sang et sans aucune contrainte physique sur les personnes arrêtées qui sont détenues dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité. 

Le MPSR rassure également les partenaires et amis du Burkina Faso quant  à la ferme volonté de notre pays de continuer à respecter ses engagements internationaux notamment en matière de droits de l’Homme et s’engage à proposer dans un délai raisonnable après consultation des forces vives de la nation, un calendrier pour un retour à un ordre constitutionnel accepté de tous…. », a déclaré à la télévision nationale burkinabè le groupe de militaires qui a pris le pouvoir. 

Le MPSR est dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, un officier supérieur d’infanterie dans l’armée burkinabè. Il est diplômé de l’école militaire de Paris, titulaire d’un Master 2 en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris ainsi que d’une certification d’expert de la Défense en management, commandement et stratégie. Il est auteur du livre “Armée ouest-africaines et terrorisme, réponses incertaines ?”. 

Tout est parti des attaques terroristes à répétition contre les positions des militaires et contre des civils dans plusieurs localités du pays. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’attaque d’Inata en novembre 2020 où près de 50 militaires ont perdu la vie. Sous la colère, l’opposition avait donné un ultimatum d’un mois au président pour  trouver des solutions idoines à la situation sécuritaire. Si rien n’est fait dans ce sens, elle avait promis des manifestations pour exiger sa démission.

Prenant au sérieux cette menace, le président Kaboré a formé un nouveau gouvernement  et procédé à plusieurs changements à la tête des forces de défense et de sécurité. Mais cela n’a pas changé la donne. Ce qui a donné lieu à une mutinerie dans les casernes. Laquelle a fini par avoir raison de son pouvoir hier lundi.

DD (AMAP) 

L’Algérie offre ses bons offices médiation entre Mali et la Cedeao

Le ministre des Affaires étrangères et de Coopération internationale, Abdoulaye Diop, porteur d’un message du président Assimi GoÏta à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune (Archives)

Bamako, 25 janv (AMAP) Alger entend jouer un rôle de facilitateur pour trouver une issue à la crise entre le Mali à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a déclaré, lundi, à Bamako, l’Envoyé spécial de l’Algérie pour le Sahel, Delmi Boudjemaa, 

“Nous avons estimé que le moment est venu, après les sanctions extrêmement dures qui ont été imposées au Mali, de faire en sorte que nous puissions jouer ce rôle de facilitateur » , a déclaré l’émissaire algérien, à sa sortie d’une audience que lui a accordée le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, .

Cette médiation algérienne a pour objectif de permettre « aux frères africains de se retrouver autour d’une table et de dialoguer sereinement sur la meilleure manière d’envisager les problèmes et de les régler ”.

Le diplomate algérien, également président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali issu du processus d’Alger (CSA), a révélé que la proposition de son pays consiste à proroger la Transition au Mali de seize mois pour permettre aux autorités d’organiser des élections crédibles. 

Delmi Boudjemaa a souligné que cette proposition faite lors de la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS), a été avalisée.  Elle comporte « deux paragraphes extrêmement importants, proposés et acceptés par le CPS et l’Union africaine UA, qui peuvent servir de base de travail »  à cette concertation.

Il a poursuivi que la médiation algérienne s’inscrit dans une logique de dialogue, de consultation pour éviter le blocage ou la confrontation qui pourrait nuire aux intérêts de la Région sahélo-saharienne. 

«Si cette facilitation est acceptée, il est clair que nous allons la faire accompagner par des mesures qui consisteraient à suspendre les sanctions qui frappent le Mali», a-t-il annoncé. 

Avant d’expliquer que les autorités algériennes sont en relation quotidienne avec les membres de la  CEDEAO pour faire en sorte que cette facilitation soit acceptée, qu’elle puisse travailler sur la base des principes qui sont ceux du Mali mais, également, des autres pays de l’organisation sous-régionale.  

« L’Algérie attache beaucoup d’importance à la sécurité, à la stabilité, à l’unité et à la préservation de l’intégrité territoriale du Mali. Mais, également, à la souveraineté et l’indépendance de ses décisions politiques », a encore dit l’Envoyé spécial Boudjemaa.

Il a indiqué que sa mission s’inscrivait dans le cadre des concertations normales entre deux pays frères qui entretiennent « des relations historiques, bonnes et prometteuses ».  

Delmi Boudjemaa, également, porteur d’un message du président Abdelmadjid Tebboune au président de la Transition, a confié avoir écouté le colonel Assimi Goita sur son évaluation des derniers événements de la Région. « Une évaluation qui, selon lui, parait extrêmement objective et, peut-être, permettre que ces consultations puissent produire un effet positif sur le Mali et sur l’ensemble de la région sahélo-saharienne ».

L’audience au palais de Koulouba, s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de Coopération internationale, Abdoulaye Diop, du ministre secrétaire général de la Présidence, Mamadou Oulalé, et des membres du cabinet du chef de l’État.

AT/MD (AMAP)

Bamako invite le Danemark à retirer son contingent du territoire malien

Bamako, 25 janv (AMAP) Le gouvernement du Mali a demandé le retrait du territoire d’un contingent de forces spéciales danoises au sein de la Force « Takuba », après avoir constaté « avec étonnement » le déploiement de la troupe « arrivée dans notre pays sans l’accord des autorités de la Transition ». 

Dans un communiqué publié, lundi 24 janvier, le gouvernement souligne que ce déploiement est intervenu, « sans (son) consentement et sans considération du protocole additionnel applicable aux partenaires d’opération européens devant intervenir au Mali, dans le cadre de la Force ‘Takuba’ », lequel prévoit la conclusion d’un accord bilatéral et entre la République du Mali et les pays partenaires. 

Par conséquent, selon le  communiqué, « sans préjudice des relations d’amitié et de coopération fructueuse entre la République du Mali et le Royaume de Danemark, » le gouvernement invite la partie danoise « à retirer immédiatement » ledit contingent sur notre territoire. 

Le gouvernement, tout en exprimant sa gratitude et ses remerciements à tous ses partenaires intervenant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, leur rappelle « la nécessité de l’obtention préalable de l’accord des autorités maliennes avant tout déploiement au Mali ».  

SS/MD (AMAP)

Sikasso : Neuf présumés malfaiteurs tués par la population

Sikasso, 25 janvier (AMAP) Une vive tension a éclaté dimanche dans la capitale du Kénédougou entre la population et les travailleurs de la société Quick net qui seraient à la base de plusieurs tueries d’enfants. A l’origine des accrochages meurtriers, la disparition mystérieuse de plusieurs enfants retrouvés sans vie, a appris l’AMAP de source locale.

Depuis près d’une quinzaine de jours, la population de la ville du Kénédougou ne dort plus que d’un œil à cause de la présence des individus mal intentionnés qui s’adonneraient à égorger les enfants et recueillir leur sang.

La pratique est dite plus fréquente dans les quartiers de Mamassoni et de Wayerma II. Il faut signaler que depuis la diffusion de la nouvelle (de bouche à oreille), la population vit désormais dans la panique. Dans les marchés, en famille ou encore dans les lieux de causerie, c’est l’histoire de ces malfaiteurs qui est sur toutes lèvres. Les parents, particulièrement les mamans n’ont désormais qu’un refrain pour leurs enfants : « Il ne faut jamais aller répondre à l’appel d’un inconnu. Pis, ne les regarde même pas. Si des inconnus t’appellent, il faut courir vers la maison, s’ils tentent de te toucher, n’hésite pas à crier car ils font du mal aux enfants. S’ils t’amènent, tu ne verras plus papa ni maman ».

Selon des rumeurs, près de 5 à 6 enfants auraient perdu la vie les deux dernières semaines à cause de ces malfaiteurs. C’est dans une touffe de pieds de cajou de Mamassoni communément appelée par les autochtones « somotou » que ces présumés tueurs d’enfants commettent leur forfait. Là-bas, ils coupent, soit la tête des enfants, des parties de leurs corps ou bien ils récupèrent leur sang avant de les laisser mourir. Ces malfaiteurs seraient des Nigérians, des burkinabé ou des agents de la société Quick-Net.

Face à la situation, la population est sortie dimanche soir pour manifester son désarroi, son mécontentement. A cet effet, des manifestants ont brûlé des pneus sur les goudrons. Ils auraient également brûlé près de cinq présumés ‘’coupeurs de tête’’ d’enfants. La nuit passée aux environs de 19 heures, la population aurait découvert l’un des bâtiments de ces présumés malfaiteurs à Wayerma II (un bâtiment qui serait loué par les agents de Quick-Net). Elle aurait saccagé ledit bâtiment avant d’y mettre le feu. Il y’avait un individu dans la maison. Voulant fuir le feu, l’individu aurait été battu à mort par la population. D’autres sources avancent que dans le même quartier, aux environs de 21 heures, la population aurait saisi un homme et une femme enceinte dans les alentours du même bâtiment. Le jeune homme grièvement blessé par la population et la femme enceinte ont été amenés au centre de santé par la protection civile.

 Selon les informations du commissaire du 1er arrondissement de Sikasso, Koniba Tièla, la semaine surpassée, son commissariat a été informé de la présence du corps sans vie d’un enfant de 1 an et 7 mois à Mamassoni. « Nous avons dépêché une équipe sur les lieux. Sur place, visiblement le bébé avait une mâchoire endommagée. Les diagnostics du médecin ont révélé que la mort de l’enfant serait due à un traumatisme crânien », explique-t-elle. Mme Tièla évoquera un deuxième cas qui a également eu lieu à Mamassoni la semaine dernière. « Nous avons trouvé le corps de l’enfant dans la rivière de Mamassoni », indique-t-elle.

Par ailleurs, le commissaire du 1er arrondissement de Sikasso, Koniba Tièla affirmera qu’elle a été informée de la manifestation de la population face au bâtiment appartenant à Q-Net au quartier de Mamassoni  hier dans l’après-midi. « Nous avons envoyé une équipe  mais celle-ci n’a pas pu accéder au bâtiment à cause de la foule. L’équipe est retournée pour chercher du renfort en vue de faire face à cette grande foule, mais peine perdue ! Les manifestants avaient déjà commencé à incendier la maison et à tuer les occupants s’y trouvant », détaille-t-elle. Le bilan total de la manifestation est de 9 morts et de 5 blessés.

En outre, Koniba Tièla avait rappelé que dimanche dans la matinée, son commissariat a reçu l’information de la présence de 18 présumés suspects. Ces suspects, selon elle, sont des agents de Q-Net. Ils sont actuellement en garde-à-vue au commissariat du 1er arrondissement avant leur transfert au tribunal afin qu’ils soient jugés.  Lundi 24 janvier, aux environs de 11 heures, il y ’avait une manifestation en face du commissariat du 1er arrondissement en question pour la même affaire.

Koniba Tièla profitera de l’occasion pour inviter la population à saisir les autorités dans ces genres de circonstances. « On est là pour la population, nous devons collaborer afin de mettre le grappin sur les malfrats », affirme-t-elle, invitant la population à faire confiance à la police. « Les enquêtes sont ouvertes pour traquer ces malfaiteurs », conclut le commissaire.

 MD/KM (AMAP)             

Mali : Le gouvernement invite le Danemark à retirer son contingent sur le territoire malien

Bamako, 25 janvier (AMAP) Le gouvernement a constaté avec étonnement le déploiement sur son territoire d’un contingent de forces spéciales danoises au sein de la Force « Takuba ». Il a aussitôt demandé le retrait de la troupe arrivée dans notre pays dans l’accord des autorités de la Transition, a appris l’AMAP de source officielle.

Dans un communiqué publié ce lundi 24 janvier, le gouvernement souligne que ce déploiement est intervenu, sans son consentement et sans considération du protocole additionnel applicable aux partenaires d’opération européens devant intervenir au Mali, dans le cadre de la Force « Takuba », lequel prévoit la conclusion d’un accord bilatéral et entre la République du Mali et les pays partenaires.

Par conséquent, selon le même document, sans préjudice des relations d’amitié et de coopération fructueuse entre la République du Mali et le Royaume de Danemark, notre gouvernement invite la partie danoise à retirer immédiatement ledit contingent sur notre territoire.

Le Communiqué précise enfin que le gouvernement, tout en exprimant sa gratitude et ses remerciements à tous ses partenaires intervenant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, leur rappelle la nécessité de l’obtention préalable de l’accord des autorités maliennes avant tout déploiement au Mali.

SS/KM (AMAP)

Nioro du Sahel : Visite du gouverneur à Gogui, à la frontière avec la Mauritanie

Le colonel-major Ali Annaji (au Centre), à Gogui, côté de la frontière avec la Mauritanie

Nioro, 24 janv (AMAP) Le gouverneur de la Région de Nioro, le colonel-major Ali Annaji, s’est rendu en visite, jeudi, à Gogui, à la frontière Mali-Mauritanie, pour s’enquérir de la situation des populations et des forces de défense et de sécurité installées dans la zone afin de chercher des voies et moyens permettant de renforcer le trafic sur le corridor Bamako-Nouakchott.

Le Mali est, depuis quelques jours, frappé par des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La Mauritanie, qui n’est pas membre de la CEDEAO, est une porte de sortie pour notre pays.

En attentant la fin des pourparlers entre les hautes autorités des deux pays, le gouverneur de Nioro s’emploie, déjà, à sensibiliser les populations de la frontière. Il s’est, d’abord, entretenu avec les forces vives de la localité avant de se rendre dans les différents services et au poste de sécurité de la frontière « pour rehausser le moral les agents et les sensibiliser par rapport à la redynamisation de l’axe dans le cadre de la libre circulation des personnes et de leurs biens ».

Auparavant, le chef de l’exécutif régional et sa délégation s’étaient rendus dans plusieurs services de la ville de Nioro. De l’Académie d’enseignement à l’aéroport, en passant par la Douane et la subdivision des transports, le colonel-major Annaji a écouté les différents chefs de services qui ont exposé des problèmes pour la bonne marche des affaires.

En réponse aux doléances, le visiteur du jour dit avoir pris bonne note. Partout, il a donné des conseils et invité les différents chefs de services et leur personnel à souffler dans la même flûte et à tout mettre en œuvre pour la bonne marche de la région qui, selon le gouverneur, « est la chose commune ».

La visite aux autorités coutumières et religieuses, puis aux agents des forces de défense et de sécurité du village ont mis fin à cette visité du gouverneur à Gogui. 

Moussa DIAKITÉ

Amap-Nioro

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