Mali : Les Assises nationales de la refondation ont pris fin jeudi à Bamako

Ouverts lundi, les travaux de la phase nationale des Assises nationales de la refondation se sont achevés, jeudi 30 décembre 2021, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), sous la présidence du Colonel Assimi Goïta, président de la Transition en présence de Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, a constaté l’AMAP.

La cérémonie a également enregistré la présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, des membres du gouvernement, du président des hautes personnalités Zeini Moulaye et de nombreuses autres personnalités dont l’ancien chef de l’État, Dioncounda Traoré.
Plus de 1600 délégués venus de diverses localités du pays ont été répartis en quatre thématiques au cours de ces journées d’échanges, à Zeini Moulaye indiqué. Le président du Panel des hautes à prononcé la volonté politique affirmée et assumée par les plus hautes autorités du pays pour l’organisation des assises.
Le porte-parole du rapporteur général a lu l’ensemble des résolutions adoptées en plénière. Parmi les recommandations les participants ont plaidé pour une prorogation de la Transition de six mois à cinq ans. D’autres recommandations sont liées à la réduction du nombre de partis politiques, à l’élaboration d’une nouvelle Constitution, ou encore à la création d’un organe unique de gestion des élections.
Les participants ont également plaidé pour la relecture de la Charte des partis politiques, avec une réaffirmation du statut de chef de dossier de l’opposition et la fin du nomadisme politique en cours de mandat. S’y ajoutent une réduction du nombre d’institutions de la république dans la constitution et la révision des compétences de la cour constitutionnelle en matière électorale, etc.
MT/KM (AMAP)

Mopti : Suivi des activités des associations féminines appuyées par le FAFE

Mopti, 31 décembre (AMAP) Une mission de supervision et de suivi du Fonds d’Appui à l’Autonomisation de la Femme et à l’Epanouissement de l’Enfant (FAFE), conduite par Ibrahima Abdoulaye Coulibaly était en visite de terrain à Mopti les 28 et 29 décembre, a constaté l’AMAP.

Il s’agissait pour la mission de faire le suivi des associations féminines de la région, appuyées par le FAFE à travers les ONG partenaires, les petites et moyennes entreprises féminines bénéficiaires de prêts bancaires auprès de la BNDA au nombre de 11 et d’échanger avec le personnel de la direction régional et les services subrégionaux par rapports aux nouveaux mécanismes de financement FAFE.

La délégation a saisi l’occasion pour échanger avec les femmes à travers l’organisation d’une assemblée d’information et de sensibilisation pour que les femmes de la région puissent d’avantage faire connaissance des opportunités qu’offre FAFE pour leur autonomisation et procédé au lancement officiel des activités de l’ONG opérateur de la région pour 2022 couplet à la remise de matériels et des équipements à une trentaine d’associations de femmes.  La rencontre du personnel de la direction, l’assemblée d’information avec les femmes et le lancement des activités de l’ONG partenaire Alliance Malienne pour l’Environnement (AMEN) couplet à la remise de matériels et équipements qui ont été des temps fort de la mission se sont déroulé dans les locaux de la DRPFEF en présence du directeur régional, Moussa Doumbia.

Au cours de l’assemblée d’information des femmes, Ibrahima A. Coulibaly et Mme Diallo Noumoukounda Sissoko, appuyés par la cheffe de division promotion de la femme à la DRPFEF – Mopti, Mme Coulibaly Salimata Sanogo ont présenté les mécanismes de financement du FAFE et les conditions d’accès. Il s’agit des 3 guichets dont le guichet 1 prend en charge les petites et moyennes entreprises et les AGR. A ce niveau, les femmes qui évoluent dans le domaine de la transformation Agro-alimentaire et le petit commerce disposant d’un NIF peuvent accéder à des prêts bancaires du FAFE à travers la BNDA d’un montant de 2 à 5 millions remboursable en 36 mois avec un taux d’intérêt de 7,5 à 8 %. La deuxième composante de ce guichet est consacrée aux AGR et est tenue par les caisses de micro finances au nombre de 5 dont Soro-yiriwaso à Mopti.

Il octroie un crédit solidaire aux femmes de 50 à 500 mille francs pour un taux d’intérêt de 13 à 14% a -t-il expliqué. Les 2èmes et 3èmes guichets sont dédiés aux subventions. Selon M. Coulibaly, le guichet 2 prend en charge le leadership et la participation politique des femmes et le guichet 3 s’occupe de la réinsertion socio-économique des enfants en situation difficiles, les talibés, les enfants des militaires tombés sur le théâtre et les handicapés. Les différentes interventions des responsables de la mission ont été suivi des échanges sur les préoccupations entre autres comment sollicité l’accompagnement du FAFE, l’élaboration des requêtes de financement par les associations de femmes pour la plupart constitué des néo alpha et des témoignages des anciennes bénéficiaires du FAFE.

Au nom des participantes, la présidente de l’association Lahidou de Socoura, Djénéba Coulibaly a salué l’initiative de cette assemblée d’information de la cellule technique qui a permis une meilleure connaissance des mécanismes, les objectifs et critères de financement du FAFE aux femmes.

Les pouvoirs publics malin ont fait de l’autonomisation des femmes un levier du développement durable, c’est ce qui explique la création en janvier 2012 d’un Fonds d’Appui à l’Autonomisation de la Femme et à l’Épanouissement de l’Enfant (FAFE). Ce fonds vise à soutenir les projets de développement en faveur des femmes maliennes pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin et les activités de renforcement du leadership et la participation politique des femmes dans la gouvernance du Mali.

 DC/KM (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 29 décembre 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 29 décembre 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– procédé à des nominations ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

  1. Sur le rapport du ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte fixant les règles générales relatives à la réparation des préjudices causées par les violations graves des droits de l’homme.

Le Mali a connu depuis son indépendance plusieurs crises qui ont entrainé de graves violations des droits de l’homme ayant causé aux individus, aux groupes d’individus et aux communautés des préjudices physiques, psychologiques, économiques ou matériels.

Pour dépasser ces crises, parvenir à l’instauration d’une paix durable et à la réconciliation nationale, la reconnaissance des violations commises et la réparation des préjudices subis par les victimes sont nécessaires.

Les projets de texte sont initiés dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale de réparation. Ils ne concernent pas les victimes de crises spécifiques ayant déjà bénéficié de réparations particulières à travers des accords spécifiques et dont les droits sont éteints.

Leur adoption permettra l’institution d’un mécanisme juridique unique de réparation et la mise en œuvre des mesures de réparation par voie administrative des préjudices subis par les victimes des différentes crises survenues au Mali depuis 1960.

  1. Sur le rapport du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, le Conseil des Ministres a adopté un projet d’ordonnance portant modification de la Loi n°02-053 du 16 décembre 2002 portant Statut général des Fonctionnaires.

La Loi n°2019-024 du 05 juillet 2019 portant modification du Statut général des Fonctionnaires a consacré le relèvement de trois (3) ans des âges de départ à la retraite du personnel régi par le Statut général des Fonctionnaires.

Cependant, l’âge limite de participation au concours d’entrée dans la Fonction publique est resté inchangé.

Par ailleurs, la non organisation du concours d’entrée à la fonction publique en 2020, en raison de la maladie à coronavirus, exclue les candidats qui étaient à la limite d’âge.

Le projet d’ordonnance adopté corrige cette situation en augmentant de trois (3) ans l’âge limite de participation aux concours d’entrée dans la fonction publique au niveau de toutes les catégories.

Il participe de la volonté du Gouvernement de rétablir l’équité, la justice sociale et de promouvoir l’accès à l’emploi en faveur de la jeunesse.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Inspecteurs à l’Inspection générale des Armées et Services :

Colonel-major Nema SAGARA ;

Colonel Salif MALLE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA REFONDATION DE L’ETAT, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Chargé de mission :

Madame Fatoumata Azahara MAIGA, Juriste.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES

– Chargé de mission :

Monsieur Mamadou DEME, Ingénieur en Génie civil.

– Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation civile :

Colonel Drissa KONE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE

– Conseiller technique :

Monsieur Mamoutou DABO, Inspecteur des Postes.

– Chargés de mission :

Madame Aminata Hamidou TOURE, Juriste ;

Madame Fatoumata SAMAKE, Juriste.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES, DU CULTE ET DES COUTUMES

– Chargé de mission :

Monsieur Yaya TRAORE, Gestionnaire des Ressources Humaines.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

  1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative au plan de restructuration des dettes de l’Office malien de l’Habitat.

La mise en œuvre d’une politique de large accessibilité à un logement décent a toujours été une des priorités des différents Gouvernements. La réalisation des logements sociaux a connu un véritable essor à partir des années 2000.

Pour répondre à l’engouement croissant des populations pour ces logements, le Gouvernement a engagé un vaste programme de construction de 50 000 logements sociaux dans lequel, outre la subvention du prix de cession des logements, il prend en charge le foncier et le coût des travaux de viabilisation des sites.

Dans le cadre de la réalisation de ce programme, le déséquilibre entre le délai de remboursement des promoteurs immobiliers et celui de récupération des loyers ont entrainé un surendettement de l’Office malien de l’Habitat.

Le présent plan de restructuration s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la Commission chargée de l’évaluation de la situation financière de l’Office.

La mise en œuvre de ce plan qui nécessite une implication de l’Etat et du pool bancaire permettra :

– d’assainir la situation financière de l’Office malien de l’Habitat et des établissements de crédit ayant participé au financement des programmes de logements sociaux ;

– de relancer les activités de l’Office malien de l’Habitat ;

– de pérenniser le processus et le dispositif de réalisation des logements sociaux avec des approches innovants.

  1. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a réitéré son appel au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.

Bamako, le 29 décembre 2021

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Mahamadou DAGNO

Officier de l’Ordre national

Nara: Une attaque complexe tue quatre soldats (Sources militaires)

Nara, 30 déc (AMAP) Une attaque complexe, combinant Engins explosifs improvisés (EEI) et arme lourde, a fait, mercredi, 04 soldats tués et une dizaine de blessés graves, selon des sources militaires qui indiquent que le bilan est provisoire.

L’attaque contre une unité des Forces armées maliennes (FAMa), dans la Région de Nara, (Ouest) est intervenue, aux environs de 17h30, dans le secteur de Guiré, à une centaine de km de Nara (Ouest), vers la frontière mauritanienne.

Un renfort a été dépêché sur le lieu pour sécuriser la zone et évacuer les blessés.

BC (AMAP)

Pièces de monnaie : Leur rareté nuit aux activités commerciales

Par Fatoumata M. SIDIBÉ

Bamako, 29 déc (AMAP) La crise de menues monnaies est une épine dans le pied des vendeurs et acheteurs, usagers et prestataires. De nombreuses transactions tournent court à cause de cette pénurie. Ramatoulaye (nom d’emprunt), la quarantaine, est salariée dans une société de la place. Elle prend un taxi, à sa descente du travail, à 17 heures pour se rendre chez elle, au quartier de… Le taximan l’informe : «Les frais de transport coûtent 1.750 Fcfa.» Arrivée à destination, elle lui tend un billet de 5.000 Fcfa duquel doivent être soustraits les 1.750 Fcfa. «Warimissin téyi» : « Pas de monnaie » répond le taximan, en bambara.

Embarassée, elle lui donne un billet de 2.000 Fcfa. «Warimissin téyi», répète le chauffeur de taxi. « Ne sachant plus que faire, j’ai été obligée d’acheter 250 Fcfa de crédit téléphonique chez un boutiquier du coin qui hésitait, également, à faire la monnaie», confie-t-elle.

Cette situation est loin d’être un cas isolé. À Bamako, les opérations d’achat/vente avortent, de plus en plus, du fait du manque de pièces de monnaie de 5 à 500 Fcfa. Ce problème est surtout récurrent dans les officines, les supermarchés, les boutiques, chez les chauffeurs de taxis et Sotrama, dans les cybercafés, les restaurants, etc. Le client a souvent le choix entre aller, lui-même, chercher la monnaie ou annuler son achat ou encore se voir proposer des friandises à la place de la monnaie par des boutiquiers.

Awa Magassouba vend des bijoux au Marché rose de Bamako. « La relative pénurie de pièces d’argent donne envie d’arrêter le commerce chaque jour », se plaint-elle. «Généralement, la plupart de mes clients donnent 500 Fcfa pour des achats de 200 ou 300 Fcfa. Pour avoir des pièces de monnaie, je suis obligée d’acheter souvent des sachets d’eau de 25 Fcfa, même quand je n’ai pas soif», explique la marchande. Elle ajoute qu’elle perd de nombreux clients, chaque jour, faute de monnaie pour l’acheteur. Pour pouvoir conserver sa clientèle, Awa renonce souvent à la monnaie. Elle invite les établissements financiers à mettre les pièces d’argent à la disposition des usagers.

Le manque de pièces de monnaie est un calvaire dans les échanges entre ménagères et vendeurs de condiments. Il est plus aisé de trouver la monnaie de 5.000 Fcfa que de 500 Fcfa, à en croire certaines d’entre elles.

Vendeur de condiments au marché de Ouolofobougou, en Commune IV du District de Bamako, Boubacar Camara explique ce problème par la commercialisation des pièces d’argent. «Avant, les mendiants nous donnaient des pièces en échange de bonbons ou autres articles. De nos jours, ils monnayent les pièces de 450 contre un billet 500 Fcfa», selon Boubacar. Pour éviter la perte des clients, notre épicier remet certaines de ses marchandises telles que les bouillons aux clients en lieu et place de leur monnaie.

Dans les Sotramas (véhicules de transport en commun), passagers et apprentis chauffeurs sont très souvent à couteaux tirés à cause de la monnaie. Apprenti de Sotrama à Daoudabougou, Fousseyni Touré a été plusieurs fois obligé de laisser des clients partir avec sa monnaie. «Deux clients m’ont donné 500 Fcfa alors qu’ils avaient confirmé être en possession de 450 Fcfa. J’ai donc refusé de leur retourner la monnaie de 50 Fcfa», explique Fousseyni.

Certains expliquent la situation par la cherté de la vie, la commercialisation des pièces et le manque d’argent. Un cambiste de pièces d’argent, qui a requis l’anonymat, réfute cette affirmation, précisant qu’il s’approvisionne auprès des grands commerçants, des mendiants et des banques. « Quand tu as un chèque, tu peux demander aux banquiers de te donner des pièces et c’est gratuit », dit-il. Dans la pratique, il échange 500 contre des jetons de 450 Fcfa.
Les usagers sollicitent ce genre de service pour éviter les longues files d’attente des banques pour avoir des pièces de monnaie.

Interrogé à ce propos, le directeur de l’Agence principale de la Banque de développement du Mali (BDM), Ibrahima Mahamadou Sow, explique que la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) délivre les jetons selon un calendrier bimensuel ou trimestriel. «Elle nous avise de la mise à disposition des pièces de monnaie à des dates spécifiques», indique M. Sow. C’est en ce moment que la BDM va exprimer ses besoins en jetons.

Ainsi, lorsque les agences sont approvisionnées, il y a une grande quantité de jetons à leur disposition pour pouvoir payer les chèques et faire face à la demande de la clientèle. Un client, qui a un chèque de 500.000 Fcfa, peut avoir jusqu’à 100.000 Fcfa en pièces, s’il en fait la demande.

Cependant, des mesures sont prises pour ne pas épuiser le stock avant la prochaine provision. Les agences qui en expriment le besoin sont fournies. Celles de Bamako sont les plus fournies en pièces de monnaie parce que le petit commerce est plus développé dans la capitale. Selon le directeur de l’Agence principale de la BDM-SA, les entreprises telles que les pharmacies, les grandes surfaces, les alimentations ont le droit de s’inscrire à la BCEAO pour avoir accès aux jetons.

Le banquier rejette l’allégation de rareté de jetons sur le marché. « C’est une situation qui est apparente mais pas réelle, parce qu’on en trouve lorsqu’on fait la demande à la banque», assure-t-il. Selon lui, c’est l’utilisation qu’on en fait qui donne cette impression.

Ibrahima Mahamadou Sow regrette que les agents préfèrent garder les jetons pour les donner, par affinité, aux entreprises ou à d’autres personnes qui leurs sont proches.

FMS (AMAP)

Mali-Russie : Renforcement d’une coopération tous azimuts

L’ambassadeur de la Fédération de Russie, Igor Gromyko, reçu par le Premier ministre

Bamako, 29 déc (AMAP) Une forte délégation russe de représentants d‘entreprises est attendue au Mali, dans les prochaines semaines, pour développer les relations économiques le Mali, a annoncé, mardi, l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Igor Gromyko,

A sa sortie d’une audience, que lui a accordée le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, le diplomate russe a indiqué que cette rencontre avait pour objectif de développer la coopération russo-malienne dans les domaines politique, économique, social, humanitaire et militaire.

M. Gromyko a rappelé que les récentes visites en Russie des ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, et des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, s’inscrivent dans le cadre du développement rapide d’une coopération tous azimuts.

Igor Gromyko a rappelé que son pays accompagne le Mali dans le domaine de la formation des étudiants et les agents des Forces armées et de sécurité. « Il est très important de développer les relations économiques pour faire représenter les entreprises russes au Mali et celles du Mali en Russie », a-t-il dit.
Cette audience a enregistré la présence de plusieurs ministres notamment celui des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et de son collègue des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré.

MDD/MD (AMAP)

 

CAN 2021: Le chef de l’État remet le drapeau national aux Aigles

Bamako, 29 déc (AMAP) Le capitaine de l’équipe nationale de football, les Aigles du Mali, Hamari Traoré, a reçu, mardi, les couleurs nationales des mains du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Au cours de cette cérémonie solennelle, le chef de l’État s’est adressé aux Aigles, avant leur départ pour Jeddah, en Arabie Saoudite, où ils doivent se préparer pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, prévue au Cameroun, du 9 janvier au 12 février prochain.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher et du président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré  » Bavieux « .

La sélection nationale a entamé son rassemblement au complexe sportif de Kabala. Les Aigles s’envolent ce mercredi pour Jeddah où effectueront un stage de préparation. Ils rallieront, ensuite, le Cameroun où ils disputeront la CAN.

MT/MD (AMAP)

Le gouvernement du Mali condamne une attaque terroriste au Burkina Faso

Bamako, 29 déc (AMAP) Le gouvernement du Mali a « fermement » condamné l’attaque terroriste contre des volontaires de défense pour la patrie et des civils, survenue le 23 décembre 2021, dans le Nord du Burkina Faso qui a fait de nombreuses pertes en vies humaines et des blessés.

« Le gouvernement et le peuple du Mali condamnent fermement ces agressions lâches et barbares qui visent à semer la terreur au sein des populations du Sahel », indique un communiqué publié lundi 27 décembre.

Le gouvernement malien a exprimé « sa profonde compassion et toute sa solidarité au Peuple frère et ami du Burkina Faso », avant de présenter « ses sincères condoléances au Peuple et au Gouvernement du Burkina Faso ainsi qu’aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés ».

MT (AMAP)

Coopération : La Russie réaffirme son soutien militaire au Mali (Media russe)

Bamako, 29 déc (AMAP) Le responsable du ministère russe des Affaires étrangères pour les organisations internationales, Piotr Ilichev, a confié, lundi au média russe RIA que la Russie continuera de fournir à Bamako une aide militarisée, à travers des filières étatiques.

« Nous continuerons de défendre les intérêts légitimes de Bamako aux Nations unies ainsi que de fournir une assistance active à nos partenaires maliens dans les sphères militaires et militaro-techniques dans le cadre des filières étatiques », a déclaré le responsable russe. cité par l’agence RIA.

Cela, d’autant plus que la réduction des troupes annoncée par la France pourrait, d’après Moscou, “mettre en péril la stabilité de la Région”.

Au cours de son intervention, Piotr Ilichev a rappelé que le Mali a le droit de collaborer avec les partenaires de son choix afin de lutter contre le terrorisme.

Dans un communiqué publié, vendredi 24 décembre, les autorités de la Transition au Mali, ont souligné que « des formateurs russes » se trouvaient sur le sol malien, en vertu d’un accord bilatéral entre la Russie et le Mali.

SS/MD (AMAP)

Assises nationales de la refondation : L’ultime étape du grand rendez-vous pour un Mali nouveau

Les Maliens se retrouvent pour trouver des solutions pertinentes aux multiples maux dont souffre le pays

Par Issa DEMBELE

Bamako, 28 déc (AMAP) L’ouverture de la phase nationale des Assises nationales de la refondation (ANR), lundi, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), a été un moment solennel dans la vie de notre nation. Plutôt qu’une option, cette concertation est impérative pour le Mali eu égard à son état de déliquescence avancée, a estimé le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

«Le rendez-vous pour un Mali nouveau». C’est le slogan de la phase nationale des ANR qui a été solennellement lancée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. L’événement a mobilisé le ban et l’arrière-ban de la République. Outre les chefs d’institutions et les membres du gouvernement, il y avait un ancien chef d’État, Pr Dioncounda Traoré, deux anciens Premiers ministres, des diplomates, des autorités religieuses et coutumières…
Ces Assises ont été initiées parce qu’il était impérieux que les Maliens se retrouvent pour trouver des solutions pertinentes aux multiples maux dont souffre le pays, depuis près d’une décennie. L’État peine à exercer son autorité sur une large partie du territoire et des attaques terroristes endeuillent régulièrement les populations.

L’instabilité est également politique et les défis sont pressants dans les domaines de la justice, de l’éducation, de l’économie, du social, du foncier… «Plutôt qu’une option, ces ANR sont impératives pour le Mali eu égard à son état de déliquescence avancée», a résumé le président de la Transition.

Les objectifs de ces débats sont donc clairs : faire un diagnostic sans complaisance de l’état de la nation, tirer les meilleures leçons des foras passés et faire des propositions permettant de construire une solution de sortie de crise qui, en même temps, ouvre d’heureux horizons au peuple malien. Les Maliens de tous bords ont ainsi l’occasion de poser les jalons du sursaut national, de converger vers un avenir meilleur et prospère. Les débats vont durer jusqu’au 30 décembre.

Ces quatre jours d’échanges constituent la phase ultime de ces Assises, qui ont débuté depuis le 11 de ce mois à travers des concertations locales dans 725 sur 759 communes, 51 sur 60 cercles et dans toutes les régions, à l’exception notoire des Régions de Kidal et Ménaka. Les représentations diplomatiques du Mali dans 26 pays de forte concentration de nos concitoyens à l’étranger ont, aussi, servi de cadre à ces concertations.

La phase nationale sera une «étape cruciale dans la marche héroïque de notre pays vers le redressement», selon le chef de l’État qui a encore souligné que ces ANR «nous offrent une occasion exceptionnelle pour nous interroger sur le type de citoyen que nous voulons être, le type de leader dont nous avons besoin pour bâtir le Mali nouveau».

Le colonel Assimi Goïta, qui s’est dit confiant en la capacité de sursaut du peuple malien, s’est réjoui du fait que les phases locales ont donné le ton et le début du contenu du processus de refondation. Puisqu’elles ont permis de mettre en commun les différentes attentes des populations quant au renouveau politique, institutionnel, sécuritaire, économique et social attendu.

PRENDRE LE TRAIN EN MARCHE – Bien que ces ANR constituent une étape importante, les résultats qui en sortiront ne seront, cependant, que le début de la refondation. Il sera mis en place, à la fin des Assises, un Comité de suivi et d’évaluation, ainsi qu’une phase technique intense qui élaborera des cadres de référence d’orientations stratégiques, de planification économique et de développement… Bref, toute une panoplie d’outils institutionnels, législatifs et techniques du nouveau Mali.

«Il s’agira d’aboutir à la mise en place d’une stratégie cohérente qui combine et coordonne l’action publique dans tous les secteurs tout en engageant une estimation budgétaire du coût de la refondation », annoncé le chef de l’État.

Auparavant, le président du Panel des hautes personnalités des ANR s’était félicité de l’engouement exceptionnel manifesté par les populations locales lors des trois premières phases. Pour lui, c’est la preuve de la ferme volonté populaire de contribuer à l’édification d’un Mali nouveau. Mais pour changer véritablement la situation de notre pays, « il faut d’abord que nous changions nous-mêmes», a plaidé Zeïni Moulaye qui a ainsi exhorté les participants à placer la «transformation de l’homme malien au cœur des débats».

Le Panel garde l’espoir de voir que ceux qui n’ont pas encore pris le train le feront. Cet espoir est d’autant plus permis que lors des rencontres initiées par le Panel, aucun interlocuteur n’a fermé la porte du dialogue. « Ce qui nous porte à croire que dans un proche avenir, tous les Maliens se retrouveront pour construire ce Mali nouveau auquel notre peuple aspire», a déclaré Zeïni Moulaye.

ID (AMAP)

 

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