L’Imam Mahmoud Dicko appelle au dialogue sur la prorogation de la transition au Mali

Bamako, 29 nov (AMAP) L’Imam Mahmoud Dicko a invité, dimanche, à un dialogue « franc » sur la question de la prorogation du délai de la transition au Mali, au cours d’un point de presse sur la situation nationale, en marge de la journée de prières pour le Mali qu’il a organisée à Baco-Djicoroni.

Devant de nombreux fidèles et hommes politiques, l’ancien président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) s’est dit préoccupé par la question du respect de la durée de la Transition qui divise, aujourd’hui, les Maliens. Face à cette situation, il a affirmé avoir tenté, « avec d’autres leaders religieux, de rencontrer le président de la Transition, sans succès ».

Parlant du « bras de fer » qui se joue, actuellement, entre le Mali et la communauté internationale, notamment la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mahmoud Dicko a demandé de sortir de cette impasse « pour le bien de notre pays ».

Le leader religieux a exprimé son amertume et a démenti ce qu’il a qualifié de « rumeurs » faisant croire qu’il est dans un « complot avec la France contre notre pays ».

L’Imam Dicko a, par ailleurs, exhorté les Maliens à se faire confiance et à se donner la main pour mettre fin à cette crise qui n’a que trop duré. « Je demande aux autorités de la Transition et à toutes les forces vives du pays de se mettre ensemble pour un sursaut national afin de sauver l’essentiel qui est notre pays », a-t-il invité, avant de demander l’indulgence, la compréhension et l’accompagnement de la CEDEAO en faveur de notre pays qui traverse une situation difficile.

Pour lui, la désintégration du Mali ou son effondrement aura des conséquences « fâcheuses » pour toute la sous-région.

BD/MD (AMAP)

 

ATPC : Une solution durable aux problèmes de santé publique

Bamako, 29 novembre (AMAP) L’assainissement total par les communautés (ATPC) est sans nul doute une solution aux problèmes de santé publique dans notre pays, si l’on sait que l’insalubrité est source de plusieurs maladies. Ayant fait ce constat, l’UNICEF et des partenaires notamment la direction nationale de contre les pollutions et nuisances (DNACPN) et l’Association malienne pour le développement rural (AMPDR)sont intervenu dans de nombreuses localités de la région de Koulikoro pour expérimenter l’ATP notamment à Sountiani, dans la commune de Tenindougou, cercle de Doïla.

Cette localité, déclenchée a réussi l’ATP, une action que bien d’autres villages souhaiteraient expérimenter. Dans cette localité qui a réussi la visite des d’une délégation composée des membres de l’UNICEF, de la DNACPN, de l’AMPDR, de l’ORTM et de l’AMAP, du 17 au 24 octobre 202, dans le cadre de la journée mondiale des Toilettes.

Cette visite a permis de constater que dans ce village les latrines, les puisards les fosses d’ordures sont bien construits et le suivi ne fait l’ombre d’aucun doute. Le Chef de village de cette localité, Nèguèson Konaté, le Directeur Technique communautaire, Ibrahima Daou et le président du Comité de suivi eau, Hygiène et assainissement, Kef Konaté sont unanimes que l’ATPC a permis de réduire considérablement le nombre de maladies liées au paludisme et aux infections respiratoires, entre autres.

Ils ont par ailleurs montré toute leur satisfaction suite au 1er prix décerné au village sur une soixantaine par rapport à l’ATP. Le village de Sountiani est certifié et dans cette localité c’est désormais la fin de la défection à l’air libre (FDAL) et le lavage des mains est devenu une réalité tant bien chez les enfants que chez les adultes et les personnes âgées.

Au niveau du village, la présidente des femmes, Oumou Coulibaly et Mohamed Coulibaly, élève de la 5ème année pour leur part, se réjouissent également de l’impact positif de l’utilisation des toilettes et du lavage des mains qui ont eu des impacts positifs sur la vie des communautés.

MM. Chaka Goïta de la DNACPN, Fassoun Doumbia, le maire, Ibrahim Doumbia de l’ONG AMPDR et Kalifa Keïta, responsable Wash à l’UNICEF ont salué cette expérience ainsi que l’engagement des communautés pour leur propre bien être avant de renouveler leur engagement dans l’accompagnement des populations, une de leurs missions essentielles.

Pour rappel, l’AMPDR intervient sur l’ATPC dans 65 localités de Sikasso et 110 localités de la région de Koulikoro dont 50 à Kolokani et 60 à Doïla.

KM (AMAP)

 

Le CNT (Parlement transitoire) adopte en partie le Projet de loi de finances 2022

Bamako, 29 nov (AMAP) Les membres du Conseil national de Transition (CNT) ont adopté, jeudi dernier, par 101 voix pour, zéro contre et zéro abstention, la première partie de la Loi de finances 2022, arrêté en recettes à 2.130,721 milliards de Fcfa et en dépenses à 2.748,285 milliards de Fcfa,

Ce budget d’État 2022, adopté en partie après plusieurs heures de débats, présente un déficit budgétaire global de 617, 564 milliards de Fcfa contre 652,927 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectifiée 2021, soit une diminution de 5,42%

Cette première partie présentée par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, lors d’une plénière dirigée par le président du CNT, le colonel Malick Diaw, est formulée dans un Document de programmation budgétaire économique pluriannuel (DPBEP)

Le DPBEP évalue le niveau global des recettes attendues de l’État, décomposé par grande catégorie d’impôts et de taxes et les dépenses budgétaires décomposées par grande catégorie de dépenses.

Les prévisions de recettes budgétaires pour l’exercice 2022 s’élèveront à 2.130,721 milliards de Fcfa contre 2.188,653 milliards dans la loi des finances rectifiée 2021. Soit une diminution de 57,932 milliards de Fcfa. Par contre, les prévisions de dépenses budgétaires, au titre de l’exercice 2022, s’élèvent, en termes de crédits de paiement, à 2.748,285 milliards de Fcfa contre 2.841,580 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectifiée 2021, soit une baisse de 93,295 milliards de F cfa.

Le projet de Loi de finances pour l’exercice 2022 a été préparé dans un contexte économique caractérisé par la pandémie de la Covid-19 et son impact en termes de choix de politiques publiques.

Ainsi, les points saillants des dépenses budgétaires portent sur la poursuite de la prise en charge du Plan d’action du gouvernement de Transition (PAG) 2021-2022 dont le coût est évalué à 2.050,063 milliards de Fcfa ; la prise en charge de la refondation de l’État ; l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

S’y ajoutent le renforcement de la défense et de la sécurité ; le renforcement du système judiciaire ; la contribution budgétaire à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

Sans oublier l’amélioration de la déconcentration et de la décentralisation budgétaire ainsi que les dépenses sociales et de développement prioritaires.

Plusieurs membres du CNT ont apprécié le document présenté par le ministre Sanou. Toutefois, certains ont fait état de leurs inquiétudes en rapport avec le probable retrait des Partenaires techniques et financiers. D’autres ont mis en cause certaines taxes dont la fiscalisation des nouvelles économies, notamment le transfert électronique de fonds.

Le ministre Alousséni Sanou, dans ses éléments de réponse, a soutenu que l’optimiste du gouvernement repose sur les nouvelles taxes au niveau de la douane, des impôts et des domaines.

Le patron de l’Hôtel des finances a aussi assuré que la fiscalisation sur le transfert électronique de fonds ne va pas concerner la population, mais plutôt les opérateurs économiques qui y évoluent.

La seconde partie du projet de Loi de finances relative aux programmes fera également l’objet d’un vote lors d’une autre séance plénière du CNT prévue, en principe, pour le 16 décembre prochain.

OD/MD (AMAP)

 

Mali : Deux membres d’un réseau de vente de fausses attestations aux arrêts

L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB)

Bamako, 29 nov (AMAP) Deux personnes ont été appréhendées par les forces de sécurité et déférées à la maison centrale d’arrêt de Bamako dans le cadre du démantèlement d’un réseau de vente de fausses attestations, a appris l’AMAP, vendredi, de source officielle.

La Cellule de Communication et de la Presse universitaire indique dans un communiqué publié, le même jour, qu’un réseau de vente de fausses attestations de licence de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a été découvert.

« Deux membres de ce réseau ont été appréhendés par les forces de sécurité et déférés à la maison centrale d’arrêt de Bamako », précise le document.

Selon la même source, les enquêtes se poursuivent sous le contrôle du tribunal de la Commune V, dans la capitale malienne.

SS/MD (AMAP)

Éliminatoires Coupe du monde de basket-ball : Le Mali s’incline devant le Nigeria

Le mano à mano entre les deux équipes a tourné l’avantage des Nigérians

Bamako, 28 nov (AMAP) Le Mali s’est incliné sur le fil devant le Nigeria, à Benguela (Angola) sur le score de 72-70, au compte de la première journée du groupe A des éliminatoires de la Coupe du monde FIBA 2023.

Vainqueur de l’Ouganda (76-66) lors de la première journée, les Aigles menaient 70-68 au tableau d’affichage, à une minute de la fin. Si le Nigeria a remporté le premier quart temps d’une courte tête (16-15), le Mali a inscrit 24 points au deuxième quart temps, soit 10 de plus que le Nigeria. Les Aigles, bien emmenés par Ibrahima Lamine Sidibé, troisième meilleur marqueur de la rencontre avec 17 points, ont logiquement remporté ce quart temps 39-30.

Les hommes de Boubacar Kanouté ont baissé de régime au troisième quart temps, mais ont gardé l’avantage au tableau d’affichage (55-53).

Le quatrième quart temps a été un mano à mano entre les deux équipes. La bataille a tourné à l’avantage du Nigeria (72-70). Le Mali disputera son troisième et dernier match de cette fenêtre, aujourd’hui, dimanche contre le Cap-Vert à 13h.

LMD (AMAP)

Des partis politiques rejettent le projet de loi électorale au Mali

Le regroupement politique invite les autorités de la Transition au consensus, à l’inclusivité et la neutralité du gouvernement

Bamako, 27 nov (AMAP) Le Cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques pour une transition réussie au Mali a rejeté, vendredi, le projet de nouvelle loi électorale adopté par le Conseil des ministres du mercredi 24 novembre 2021

Dans un communiqué, la coalition de partis politiques affirme ne pas se reconnaître dans le projet de loi électorale ainsi adopté. Le regroupement politique « invite les autorités de la Transition à «œuvrer dans le sens du consensus, de l’inclusivité et de la neutralité du gouvernement, à se conformer à l’avant-projet de loi validé par l’ensemble de la classe politique et de la société civile ».

Ce, en concertation avec le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) à l’issue de l’atelier de réflexion sur la mise en place de l’organe unique de gestion des élections pour les échéances électorales de la Transition, tenu les 29 et 30 juin 2021.

Le Cadre d’échange invite le gouvernement à respecter le Protocole de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « sur la Démocratie et la bonne gouvernance, additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité qui stipule, qu’« aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques ».

Le Cadre d’échange des partis politiques rappelle avoir appris, « le mercredi 24 novembre 2021, à travers le communiqué du Conseil des ministres, l’adoption d’un projet de loi portant loi électorale sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre , chargé des réformes politiques et institutionnelles ».

Selon le communiqué du Conseil des ministres, le projet de loi en cause serait « le résultat d’une démarche consensuelle, inclusive à travers une série de concertations avec les acteurs des partis et regroupements de partis politiques et de la société civile », poursuivent ces partis.

Ils ajoutent que le communiqué annonce que la nouvelle loi apporte des « innovations relatives entre autres aux circonscriptions électorales de référence pour les élections législatives, au mode de scrutin et autres ».

Le Cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques pour une transition réussie au Mali estime que « le processus unilatéral d’adoption par le gouvernement de cette nouvelle loi n’a été ni consensuel, ni inclusif, ni participatif tel que prôné à maintes reprises par le Président de la Transition ».

Le regroupement politique dénonce la « non prise en compte des préoccupations justes de la classe politique et la mise à l’écart du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, chargé des questions électorales suivant le décret n° 2021-0474/PT-RM du 26 juillet 2021 fixant les attributions spécifiques des membres du gouvernement en son article 5 ».

En revanche, le Cadre d’échange « reconnaît que l’organe unique de gestion des élections est certes un souhait de la classe politique et de la société civile mais dans des conditions bien différentes de celles envisagées par le gouvernement de la Transition ».

Toutefois, il rappelle que le temps imparti pour le reste de la Transition est « largement insuffisant » pour la mise en place d’un tel organe et son opérationnalisation aux fins d’assurer son indépendance et sa transparence, affirmant que la fixation des circonscriptions électorales région et District de Bamako pour les élections législatives « n’a pas fait l’objet d’accord au sein de la classe politique ». Et, qu’il en est de même pour le mode de scrutin.

AT/MD (AMAP)

 

 

Le président de la Transition remet quatre hélicoptères aux Forces armées maliennes

Le M1-171 est un hélicoptère de manœuvre tactique de conception russe

Bamako, 27 nov (AMAP) Le président de la Transition, chef suprême des Armées, le colonel Assimi Goïta a procédé, vendredi après-midi, à la Base aérienne 101 de Sénou, à la remise officielle de quatre hélicoptères de manœuvre M1-171 aux Forces armées maliennes (FAMa).

Ces quatre hélicoptères neufs ont été achetés auprès de la société d’État russe en charge de l’exportation de matériels de guerre. Le contrat avait été signé entre le gouvernement et cette société, en décembre 2020, pour un montant total de 36,077 milliards de Fcfa. L’acquisition de ces hélicoptères, des pièces de rechange ainsi que la formation du personnel navigant et technique ont été entièrement financés par le budget national.

Le M1-171 est un hélicoptère de manœuvre tactique de conception russe qui est destinée à l’augmentation de la mobilité des troupes au sol et leur appui feu sur le terrain. Ces appareils ont déjà fait leur baptême du feu le 1er novembre dernier, en participant à la libération des ex-otages chinois de l’entreprise de construction Covec.

Le chef de l’État est arrivé sur les lieux de la cérémonie à bord d’un de ces nouveaux appareils acquis. Avant lui, un détachement des Forces spéciales est également arrivé à bord d’un autre de ces hélicoptères.

La participation du chef de l’État à un vol tactique est presentée comme une illustration des capacités supplémentaires des FAMa qui sont ainsi mieux outillées. “C’est aussi le témoignage de son entière confiance à nos équipages. À travers ce vol tactique, le colonel Assimi Goïta s’est rendu compte de leur qualité et a pu apprécier la performance de ces appareils’. Indique-t-on du côté de l’Armée.

Le chef de l’État, après la remise des clés, a visité les nouveaux appareils avant de s’installer à bord d’un avec certains membres du gouvernement.

La cérémonie a lieu en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, de plusieurs membres du gouvernement, de la hiérarchie militaire et de l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Mali, Igor Gromyko

DD/MD (AMAP)

Éliminatoires Coupe du monde de basket-ball : Le Mali domine l’Ouganda

Entrée en matière réussie pour le Mali

Bamako, 27 nov (AMAP) Les Aigles ont battu les Cranes d’Ouganda (76-66) vendredi, en Angola, pour leur premier match dans les éliminatoires de la Coupe du monde de basket-ball 2023.

Dans cette entrée en matière réussie pour le Mali, Ibrahim Djambo et ses partenaires ont alterné le bon et le moins bon. Les Aigles ont remporté le premier quart temps (17-9). Au deuxième quart temps, ils ont inscrit 19 points contre 21 pour les Ougandais avant de reprendre la direction des opérations au troisième quart temps, remporté (61-49).

Mené au tableau d’affichage, l’Ouganda n’a pas abdiqué. Les Cranes ont dominé le quatrième et dernier quart temps en inscrivant 17 points contre 15 pour les Aigles. Insuffisant pour renverser la vapeur. Le Mali s’est imposé, au finish, 76-66 soit 10 points d’écart.

Un peu plus tôt, le Cap-Vert a créé la sensation en dominant le Nigéria (79-71) dans l’autre match du groupe A. Le Mali effectuera sa deuxième sortie, ce samedi, contre le Nigeria (13h) avant d’affronter le Cap-Vert, dimanche, à 13h.

LMD (AMAP)

Bandiagara : Une attaque fait quatre morts et des dégâts matériels importants

Bandiagara, 26 nov (AMAP) Un groupe d’hommes armés a ouvert le feu sur des civils au niveau du gouvernorat de Bandiagara (Centre), dans la nuit du mercredi à jeudi, faisant quatre morts et des dégâts matériels importants.

Selon nos informations, les assaillants se sont introduits dans la ville par le côté ouest, aux environs de 21h et ont ouvert le feu.

Ils ont, ensuite, brûlé plusieurs boutiques, un bus de transport et trois motos avant de disparaître dans la nature.

Dans la journée de jeudi, le calme était revenu dans cette ville plusieurs fois endeuillée par des attaques terroristes.

Le colonel Oumar Traoré, commandant du secteur des Forces armées maliennes (FAMa) comptant plusieurs hommes a rassuré la population qui n’a dormi que d’un œil pendant la nuit de cette attaque meurtrière.

AMAP

Le gouvernement examine les avant-projets de textes de création de trois universités

Les projets entrent dans une stratégie globale de création d’institutions nationales supérieures

Bamako, 26 nov (AMAP) Un Conseil de cabinet autour du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a examiné, jeudi, à la Primature, les textes de création des universités de Sikasso (Sud), Tombouctou et Gao (Nord), a appris l’AMAP.

Cette réunion du Conseil de cabinet, qui a étudié d’autres dossiers, n’a arrêté aucun calendrier pour la création effective de ces établissements universitaires. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Keïta, a seulement indiqué que les trois universités «vont se créer sur le long terme».

Les projets examinés entrent dans une stratégie globale de création d’institutions nationales supérieures sur l’ensemble du territoire malien. Cette dynamique d’extension de la couverture universitaire vise à « permettre à tous les enfants du Mali de pouvoir accéder à un enseignement universitaire de qualité», a confié le ministre Amadou Keïta.

Lors des échanges, les ministres ont fait des observations qui permettront d’améliorer ces projets pour les soumettre de nouveau au gouvernement, en vue de leur adoption par le Conseil des ministres.

Les observations faites ont trait au coût qui sera alors réexaminé de plus près et à la question de la spécialisation en fonction des potentiels que recèlent les différentes régions.

À cet égard, le ministre Keïta a indiqué que la préoccupation est de faire en sorte que le Mali ait des pôles universitaires spécialisés qui répondent aux préoccupations en matière de développement du pays.

ID/MD (AMAP)

 

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