Sept militaires tués dans deux attaques terroristes samedi au Mali

Bamako, 31 oct (AMAP) Deux attaques terroristes ont fait, samedi, sept morts et trois blessés parmi les Forces armées maliennes (FAMa), dans la localité de Niendjela, non loin de Ségou (Centre du Mali) et celle de Madina Sylla, dans le Sud-Ouest, près de Nara, selon un communiqué de l’Armée.

Un véhicule de patrouille des FAMa a sauté sur un Engin explosif improvisé (EEI), dans la Région de Ségou, faisant cinq morts, samedi, aux environs de 13h30, lors de la première attaque.

Plus tôt, dans la matinée, une escorte du détachement militaire de Mourdiah, dans la Region de Nara, est tombée dans une embuscade, vers 11h. Cette attaque a été fatale à deux soldats. Les trois blessés ont été évacués sur Mourdiah, précise le communiqué

La même source militaire indique que le « ratissage dans la zone (du premier incident) a permis l’interpellation de deux suspects immédiatement mis à la disposition de la gendarmerie ».

MT/MD (AMAP)

Le président Assimi Goïta reçoit l’ambassadeur d’Algérie en fin de mission

Bamako, le 30 oct (AMAP) Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a reçu, vendredi, à Koulouba, l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chébihi, en fin de mission, venu faire ses adieux au chef de l’État et exprimer sa gratitude au peuple malien pour l’hospitalité qui lui a été réservée pendant son séjour.

Les échanges entre les deux personnalités ont aussi porté sur la coopération bilatérale. « J’espère avoir fait de mon mieux pour que la relation entre les deux pays soit toujours excellente et que la cause de la paix et de la réconciliation, qu’on essaye de promouvoir, avance », a déclaré l’ambassadeur d’Algérie à sa sortie d’audience.

Le diplomate a assure que son successeur continuera dans la même voie, en appuyant le processus de la Transition. « Ma mission aura été complexe et exaltante de par les relations historiques qui existent entre le Mali et l’Algérie mais, aussi, la responsabilité qu’on a dans la promotion de la paix et de la réconciliation à travers l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger », a exprimé le diplomate algérien.

Boualem Chébihi a été président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation (CSA). Le diplomate algérien a été appelé à d’autres hautes fonctions par son pays.

BD/MD(AMAP)

Procès de Issa Kaou N’Djim : Délibéré le 3 décembre

Issa Kaou N’Djim,

Bamako, 30 oct (AMAP) Le délibéré de l’affaire de Issa Kaou N’Djim, 4e vice-président du Conseil national de Transition (CNT), a été renvoyé au 3 décembre, par le tribunal de la Commune IV devant lequel M. N’Djim comparaissait en audience publique, vendredi après-midi.

Au cours d’une audience de près de trois heures, M. N’Djim a plaidé non coupable tandis que le ministère public a requis trois mois de prison ferme contre le prévenu jugé en « flagrant délit d’atteinte au crédit de l’État et trouble grave à l’ordre public ».

Me Kassoum Tapo, l’un des avocats de la défense, a confié à la presse que le tribunal a décidé de mettre en délibéré son jugement jusqu’au 03 décembre prochain. « Nous avons démontré que les infractions reprochées à notre client ne sont véritablement pas constituées. Ce sont des notions très complexes. C’est pourquoi, le tribunal a jugé nécessaire de prendre le temps pour analyser les arguments développés par les deux parties », a expliqué Me Tapo.

Le tribunal a rejeté la demande de liberté provisoire formulée par la défense du prévenu placé sous mandat de dépôt depuis jeudi. L’avocat a confié son intention de revenir à la charge auprès du procureur avec une nouvelle demande de mise en liberté provisoire pour son client, en attendant le 3 décembre.

L’audience était présidée par Mme la vice-présidente du tribunal de grande instance de la Commune IV, Diarra Fatoumata Sidibé. Le banc du ministère public était occupé par les deux substituts, Amadou Seydou Bocoum et Mamadi Tounkara, qui ont rejoint le procureur Idrissa Hamidou Touré.

Par ailleurs, le président du Conseil national de Transition (CNT) a annoncé, dans un avis publié vendredi, la mise en place d’une commission d’ad-hoc relative à l’affaire de Issa Kaou N’Djim. Ce serait lors d’une séance plénière à huis clos du CNT prévue lundi 1er novembre 2021.

AT/MD (AMAP)

Des milliers de personnes manifestent à Bamako pour soutenir la Transition

La place de l’indépendance

Bamako, 30 oct (AMAP) Des milliers de personnes se sont rassemblées, , pendant plus deux heures, vendredi, à Bamako, sur le Boulevard de l’Indépendance, pour manifester leur soutien aux autorités de la Transition, a constaté sur place l’AMAP.

À l’appel de plusieurs organisations de la société civile, des jeunes, hommes, femmes et personnes âgées sont sortis massivement, sous un soleil ardent, pour exprimer leur opposition à toute tentative de pression sur les autorités de la Transition.

Certains manifestants arboraient des drapeaux maliens et russes et lançaient des slogans fustigeant la position de la France vis-à-vis de la Transition au Mali. On pouvait lire sur les bandeaux, entre autres, « Front du refus aux élections imposées. Le sursaut national, c’est ce 29 octobre où à jamais » ; « M5 RFP : le peuple malien et son armée, pour un Mali démocratique et laïc » ; « La refondation du Mali, gage d’élections crédibles et transparentes ».

Certaines banderoles indiquaient clairement que les manifestants sont venus d’un peu partout du Mali. Comme : « Kolokani dit oui à l’appel » ; « Le cercle de Djenné Région de Mopti apporte son soutien intégral à la Transition. Ensemble pour une Transition prolongée et pour une paix durable ! ».

Sous le son des vuvuzelas, les participants ne cachaient pas leur soutien à la coopération militaire avec la Russie. Ainsi, des manifestants brandissaient les drapeaux du Mali et de la Russie. Sur des pancartes, on pouvait retenir « Poutine, la voie de l’avenir » ; « Coopération Mali Turquie dans le cadre de la paix et la cohésion sociale » ; « C’est nous qui décidons, pas la France » ; « Chères Fama, le peuple est avec vous. Puisque la France a échoué. S’il le faut aller vers l’Algérie, l’Egypte, la Chine, la Turquie, la Russie pour nous sécuriser ! »

Ils lançaient en chœur des slogans en faveur de la prolongation de la Transition: « Trois ans ! Cinq ans ». « Pour rien au monde, nous n’allons laisser échapper cette unique opportunité de mettre notre pays sur les rails », a confié Aichata Sangaré, une manifestante de 45 ans.

OD/MD (AMAP)

Le thé : un véritable phénomène de société

Ces paquets se vendent comme des petits pains sur tous les étals ou dans toutes les boutiques

Par Fadi CISSE

Bamako, 29 oct (AMAP) Un samedi soir à Lafiabougou, en Commune IV du District de Bamako. Le ciel est totalement dégagé. Tempéré, le vent souffle par moment. Les douze jeunes (filles et garçons) qui composent le « grin » «Ankata (En avant), en bambara sont, comme, à leur habitude, réunis autour du chef de groupe Adama Sacko dit Lil Kedji. Au loin, une saveur agréable de thé bien cuit inonde les lieux. La théière chauffe. Le premier des trois verres du thé semble prêt.

Ce rendez-vous est devenu un rituel pour ces jeunes-là. Chaque jour, ils dépensent environ 1 000 Fcfa pour acheter un paquet de thé de dix sachets de 125g. «On prépare cinq le matin et on garde les cinq autres pour le soir», explique Adama Sacko, en pianotant sur le clavier de son Smartphone. Chacun contribue. Il arrive que l’un d’entre eux achète la dotation du jour pour tout le groupe. «On ne voit pas l’intérêt de former un grin sans faire du thé à côté», confirme-il, précisant qu’ils consomment toutes sortes de marque de thé.

Au Mali, voir un regroupement de personnes sans l’inévitable théière relève de l’impossible. Les causeries entre groupes d’âge ou de collègues appelés «grins» se font généralement autour du thé et dans la rue. Les familles se réunissent autour du thé. Il est également très prisé lors des cérémonies sociales : mariages, baptêmes et même les funérailles. Les bureaux des services publics comme privés, ne sont pas épargnés.

Sur ces lieux de travail, des amateurs paient ou chargent des jeunes de préparer du thé pour le leur servir dans les bureaux. Sa consommation est ancrée dans les traditions et habitudes alimentaires.

PLUS D’UNE CENTAINE DE MARQUES DE THÉ – Toute chose qui expliquerait la prolifération sur le marché malien de plusieurs dizaines de marques de thé. On estime le nombre à près de 126. On en trouve dans toutes les boutiques de quartier. Salam Dicko est boutiquier à Hamdalaye ACI. Plusieurs variétés de thé emballées dans des sachets de couleur jaune, bleue, noire, rouge, etc. sont exposées dans les rayons de son magasin. «Par semaine, je peux écouler plusieurs cartons de thé de marques différentes», se réjouit le marchand. Précisant que les clients les achètent selon leur préférence, il ajoute que toutes les marques de thé marchent bien au Mali.

Importés d’Algérie, de Mauritanie, du Maroc et de Chine, ils se vendent comme de petits pains. Sur la période allant de janvier à juillet 2021, le Mali a importé 2.383 tonnes de thé. Ces marchandises ont transité par les ports de Lomé, au Togo, d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, de Dakar, au Sénégal et de Conakry, en Guinée, explique un chef de division à la direction régionale de l’agriculture. Adama Keita ajoute : «Les marques les plus vendues sur le territoire national sont : Achoura, Firdhaous, Alkaoussara… ». « Ces thés sont tous de qualité et bien inspectés avant d’être mis en circulation dans le pays », assure-t-il.

Ces précautions écartent certes les risques d’intoxication, mais la consommation de thé crée une réelle dépendance qui pourrait expliquer la montée sans cesse croissante de sa côte de popularité, selon un médecin nutritionniste. « Le thé reste un excitant à travers la caféine, la théine et d’autres substances qu’il contient », explique Dr Mamadou Traoré.

« La consommation du thé apparaît aux yeux d’un nombre important de Maliens comme un phénomène social permettant de consolider les liens d’amitié et de retrouvailles », note le sociologue Dr Aly Tounkara. Le fait qu’il y ait un «grin» sans thé est mal perçu dans notre entourage. Cela a été exploité par les commerçants. Ceux-ci ont saisi les «grin» comme une sorte d’aubaine afin de diversifier les variétés de thé pour pouvoir faire davantage de profit.

RICHE EN ÉLÉMENTS NUTRITIFS – Au même moment, la consommation de cette boisson sucrée va au-delà des retrouvailles au «grin», « elle questionne à la fois le travail dans les administrations publiques et privées », analyse le professeur d’enseignement supérieur. Pour qui ces lieux sont rythmés, aujourd’hui, par une consommation accrue du thé. «Cette boisson à tendance à sortir d’un cadre phénoménologique pour devenir un fait de société», conclut Dr Tounkara.

Quid des avantages ? Le thé contient des éléments nutritifs, reconnaît l’expert en nutrition. Pour pouvoir profiter de ces vitamines, il doit être consommé à distance entre les repas et sous une forme infusée, recommande Dr Traoré. « Ce qui permet, insiste-t-il, de conserver ces éléments nutritifs (vitamines et acides aminés) et de réduire la teneur en théine.

«Le the infusé contient des acides organiques, moins de caféine, des vitamines (A, B, C, E, P), des minéraux (potassium, phosphore, magnésium) et des centaines de substances aromatiques. C’est également un excellent antioxydant», explique le spécialiste. S’il est consommé avant le repas, le thé vert contient une autre vertu. «Il optimise l’absorption des différents nutriments comme le magnésium et autres vitamines», révèle Dr Mamadou Traoré.

Le nutritionniste conseille aux personnes anémiées de modérer leur consommation de thé, car il inhibe l’absorption et l’assimilation du fer. Aussi, n’est-il pas indiqué de le consommer juste avant d’aller au lit, car la théine qu’il contient, comparable à la caféine, peut rallonger le temps d’endormissement. C’est pourquoi, il est demandé d’arrêter d’en consommer au moins quatre heures avant le coucher.

Les femmes enceintes, qui en absorbent, risquent de transmettre les toxines au fœtus. À travers le placenta, la caféine peut entrer dans son circuit sanguin. Les conséquences peuvent être les problèmes de croissance, de naissance prématurée et de fausse couche, prévient-il.

FC (AMAP)

Covid-19 au Mali : 28 nouveaux cas enregistrés jeudi

Bamako, 29 octobre (AMAP) Les services sanitaires ont enregistré jeudi 28 nouveaux positifs à la Covid-19, portant le nombre total de la contamination au Mali à 15.947 dont 14.616 guérisons et 562 décès, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que les 28 nouveaux cas ont été enregistrés dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Kidal et dans les communes I, IV, V et VI du district de Bamako avant de déclarer que 747 personnes- contact font l’objet d’un suivi régulier.

Les services sanitaires invitent enfin les populations à rester sereines, à se faire vacciner et à respecter les autres mesures de prévention.

KM (AMAP)

Politique : Le 4ème vice-président du CNT mis sous mandat de dépôt pour « Trouble à l’ordre public »

Bamako, 29 octobre (AMAP) Le 4ème Vice-président du Conseil National de Transition (CNT), Président de l’Appel citoyen pour la réussite de la transition (ACRT Parti faso ka wele), Issa Kaou N’Djim, a été interpellé mardi à son domicile sis à Lafiabougou Taliko, aux environs de 19h par la Gendarmerie du Camp I de Bamako, a appris l’AMAP de sources concordantes.

Nos sources précisent qu’après une garde à vue de 48 heures au Camp I de la Gendarmerie, Issa Kaou Djim, sera présenté devant le juge ce vendredi à 14 heures.

« Issa Kaou Djim est poursuivi pour « Flagrant Délit-Trouble à l’ordre public et Atteinte au bien public’’. Son jugement est prévu pour ce vendredi à 14H », a déclaré jeudi, Me Kassoum Tapo, l’avocat d’Issa Kaou Djim.

Plusieurs formations politiques parmi lesquelles l’ACRT de Kaou Djim, le PARENA, la CODEM condamnent cette interpellation du 4ème vice-président du CNT, mardi dernier, qui constitue, selon elles une atteinte à la liberté d’expression et des libertés publiques acquises de haute lutte.

KM (AMAP)

Covid-19 au Mali : 45 nouveaux cas enregistrés mercredi

Bamako, 26 octobre (AMAP) Les services sanitaires ont enregistré mercredi 45 nouveaux positifs à la Covid-19, portant le nombre total de la contamination au Mali à 15.924 dont 14.606 guérisons et 561 décès, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que les 45 nouveaux cas ont été enregistrés dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Tombouctou, Kidal et dans les 6 communes du district de Bamako avant de déclarer que 687 personnes- contact font l’objet d’un suivi régulier.

Les services sanitaires invitent enfin les populations à rester sereines, à se faire vacciner et à respecter les autres mesures de prévention.

KM (AMAP)

Communiqué du Conseil des Ministres du Mercredi, 27 Octobre 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi27octobre 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a entendu des communications.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a informé le Conseil des Ministres :
a. de l’agression des cours d’eau par les activités d’exploration et d’exploitation aurifères par drague.
Malgré l’interdiction de l’exploitation de substances minérales dans les lits des cours d’eau par drague, force est de constater :
’exercice illégal de l’exploitation de l’or par drague sur les fleuves Niger et Sénégal et sur certains de leurs affluents ;
– l’occupation des galeries forestières classées ;
– la délivrance illégale par certaines organisations professionnelles de cartes d’exploitants de dragues ;
– la perception de taxes à plusieurs niveaux et parfois par des acteurs n’ayant aucune qualité ;
– la pollution par des produits tels que le mercure et le cyanure des cours d’eau partagés, en violation des accords internationaux signés et ratifiés par notre pays ;
– les eaux turbides et boueuses préjudiciables aux systèmes de pompage et d’exploitation de certains offices et sociétés ;
– les conflits entre pêcheurs et chercheurs d’or par dragues.
Face à ces menaces, le Conseil des Ministres a recommandé la poursuite :
– des campagnes d’informations et de sensibilisations des acteurs concernés ;
– des opérations de déguerpissement des dragues ;
– des missions de surveillance des cours d’eau après les opérations de déguerpissement ;
– de la mise en œuvre effective des actions préconisées par le Plan d’actions de lutte contre l’exploration et l’exploitation aurifère par drague sur les cours d’eau.
Face à ces menaces, le Conseil des Ministres a recommandé la poursuite :
– des campagnes d’informations et de sensibilisations des acteurs concernés ;
– des opérations de déguerpissement des dragues ;
– des missions de surveillance des cours d’eau après les opérations de déguerpissement ;
– de la mise en œuvre effective des actions préconisées par le Plan d’actions de lutte contre l’exploration et l’exploitation aurifère par drague sur les cours d’eau.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOICAL
Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 27 octobre2021
Pour le Secrétaire général du Gouvernement/PO
La Secrétaire générale adjointe
Madame KONATE Salimata DIAKITE

Assemblée du GEPPAO à Ouaga : La consolidation de l’organisation dans la continuité

Les membres ont décidé d’ouvrir leur organisation aux éditeurs de la presse audiovisuelle, aux diffuseurs et aux producteurs

Le Groupement des éditeurs de la presse publique d’Afrique de l’Ouest (GEPPAO) a tenu vendredi dernier à Loumbila Beach, localité située à une trentaine de kilomètres de Ougadougou (Burkina Faso), son assemblée générale extraordinaire, sous la présidence de son président, l’Ivoirien Venance Konan.

C’était en présence des représentants de Fraternité Matin de la Côte d’Ivoire, de la Nation du Bénin, du Sahel du Niger, de l’Essor du Mali, de Soleil du Sénégal et de Sidwana du Burkina Faso.

L’Assemblée générale extraordinaire a examiné, entre autres, la désignation d’un nouveau président en remplacement du directeur de Fraternité Matin qui a quitté son poste et promu président du conseil d’administration de la Société ivoirienne de télédiffusion et dont le mandat n’était pas arrivé à terme.

L’Assemblée devrait examiner également la question de la cotisation des membres, le bilan financier et des activités du bureau sortant et d’autres questions notamment la limitation du mandat du président et des membres du bureau et l’ouverture géographique de l’organisation.

Dans son discours de bienvenue le président sortant, l’Ivoirien Venance Konan a remercié les autorités du Burkina Faso notamment le président Roch Marc Christian Kaboré, parrain du GEPPAO, pour leur accompagnement pour l’organisation en 2020 du Forum contre le terrorisme dans le Sahel à Ouagadougou.

Venance Konan a également remercié le directeur du journal Sidwaya, Mahamadi Tiegna et tous ses collègues pour l’accueil, l’hospitalité et la prise en charge du séjour des participants. Enfin, il a salué la cohésion au sein de l’organisation pour un plaidoyer en faveur de l’amélioration des conditions des journalistes et leur participation au développement de la sous-région.

Dans son bilan, le président sortant a évoqué l’impression et la diffusion du «Journal de l’Intégration» qui est à son 4è numéro, l’organisation d’un forum international sur le terrorisme et la coopération et l’échange sur le plan de l’information entre Sidwaya, Fraternité matin, le Sahel et la Nation.

Sur le plan de la mobilisation des ressources, il a souligné que les contacts sont très avancés avec l’Uemoa, la Cedeao, le journal «Le Monde» qui s’est engagé à financer le GEPPAO pour la formation des journalistes de la sous-région.

Venance Konan a abordé également les foras au Niger sur l’immigration, au Mali sur les conflits communautaires sur les terres, et au Bénin sur les réformes politiques et sociales qui n’ont pas pu être tenus suite à des contingences mais qui seront réalisés, a promis le président du GEPPAO.

Il a encouragé les membres à s’acquitter de leur cotisation dont le montant est fixé à 1.200.000 Fcfa afin que l’organisation puisse réaliser des activités sur fonds propres.

A l’issue de leurs travaux, les membres de l’organisation sous régionale ont autorisé le président sortant et les membres de son bureau à continuer la gestion de l’organisation jusqu’à la fin de leur mandat au mois de décembre 2022, période à laquelle un nouveau bureau sera élu.

Ils ont également recommandé aux membres du bureau de faire des propositions sur la création de postes du président honoraire qui sera attribué au président Venance Konan à la fin de son mandat pour services rendus à l’organisation et des anciens directeurs comme président d’honneur.

Par ailleurs, les membres ont décidé d’ouvrir le GEPPAO aux éditeurs de la presse audiovisuelle, aux diffuseurs, aux producteurs, entre autres, de la presse publique. Ils ont instruit au bureau d’analyser et de faire des propositions sur les cas de la Guinée qui souhaite intégrer l’organisation et de voir d’autres types de collaboration car le Maroc également a émis le vœu d’intégrer le GEPPAO

Les membres ont mis en place une commission qui réfléchira et proposera des termes de référence pour le Journal de l’Intégration notamment son format, sa périodicité, son animation, son mode de distribution et les types d’abonnement. Une autre commission a été mise en place pour réfléchir sur la formation des journalistes de la sous-région que «Le Monde» a promis de financer.

A la clôture, le président Venance Konan a salué l’esprit d’équipe du Groupement qui privilégie toujours le consensus avant de s’engager à s’atteler aux missions que les membres lui ont confiées.

Pour rappel, le GEPPAO dont les missions sont, entre autres, la création de liens amicaux et de solidarité, la promotion et le développement des services, la création d’espaces de réflexion, les échanges d’expériences et d’articles de presse, a été créé le 11 décembre 2014 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Envoyé spécial
Kader MAIGA

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