Art : Le Marionnettiste Yaya Coulibaly Reçoit le trophée de la Résistance

On savait le célèbre marionnettiste, Yaya Coulibaly, talentueux, travailleur et compétitif à l’échelle africaine, voire planétaire. Sa consécration par Creative Africa, un réseau d’artistes qui travaille sur la coopération culturelle et la production de projets artistiques variés, internationaux et transdisciplinaires lors d’un festival, organisé à Abidjan du 10 au 17 août dernier, atteste tout le bien qu’on pense de cet artiste. Il a présenté, vendredi dernier, «Le trophée de la Résistance» qu’il a reçu lors de ce rendez-vous culturel au ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo.

Le ministre en charge de l’Artisanat s’est dit particulièrement fier de notre compatriote qui, selon lui,«rend un immense service à la culture et au Mali en général». Pour lui, Yaya Coulibaly magnifie la culture malienne à travers le monde. Il s’agit aussi d’un instant important d’évolution de la culture malienne quand un réseau africain comme Creative Africa décerne ce genre de trophée à un compatriote.

Andogoly Guindo a encouragé l’artiste à préparer la relève, notamment l’initiation et la formation d’autres. Ceux-ci prendront le relais de ce travail de valorisation de la culture malienne.

Après la plus haute marche du podium occupée par le marionnettiste, les deuxième et troisième prix sont respectivement revenus à la Camerounaise Were were Liking, initiatrice du Villa Kiyi d’Abidjan et au Rwandais, Natty Dread, batteur de Bob Marley. Ces trois grands artistes ont été sacrés par une cinquantaine d’artistes et d’experts de la culture.

A l’unanimité, le jury a reconnu le travail d’appropriation et de valorisation de la culture africaine, effectué depuis plus de 20 ans par ces références. Il fallait donc leur attribuer un trophée pour récompenser leur travail au plan africain etinternational dans leurs domaines respectifs. Ces artistesportent le combat de la promotion de l’art et de la culture africaine depuis des lustres. Les principaux objectifs de Creative Africa sont : la création d’une vaste chaîne liant tous les acteurs du monde artistique et culturel. L’émancipation des frontières géographiques entre les partenaires du réseau et la formation d’une base de données de documentation descriptive et critique des différents champs artistiques africains.

Yaya Coulibaly est à la fois marionnettiste, auteur, metteur en scène, conteur, danseur, chanteur et sculpteur. Avec sa troupe «Sogolon», il a fait le tour du monde plusieurs fois pour des expositions et des représentations sur scène. Il s’est notamment produit dans le réseau des centres culturels français dans le continent africain. Ces interminables périples à travers le monde commencèrent en réalité en Inde en 1990. L’artiste bourlinguera ensuite un peu partout en Afrique, en Amérique et en Europe.

Les répétitions de Yaya Coulibaly et de sa troupe à Magnambougou représentent de véritables spectacles gratuits parce que très souvent femmes, enfants et adultes prennent d’assaut les lieux pour écouter les chants, les contes, la musique et regarder aussi les danses des masques et marionnettes. Ses spectacles puisent leurs matières dans les salles d’exposition et magasins de Yaya Coulibaly. Il a créé cette troupe en 1980, en hommage à la femme buffle, la mère de l’empereur Soundjata Keïta dans l’épopée mandingue.

Youssouf DOUMBIA

Sur le vif: Le variant Afghan

Par Bréhima Touré

L’emballement du cours de l’Histoire en Afghanistan suscite des questionnements quant à son impact sur notre pays. Logique. Car le virus de l’islamisme violent a été inoculé à beaucoup de nos compatriotes par les «Afghans» algériens, de retour des confins pakistano-afghans où ils avaient fait leurs armes, avec la bénédiction des puissances occidentales et le financement des riches émirats du Golfe, au nom de la lutte contre les Soviétiques en Afghanistan.

Ces anciens moudjahidines, endoctrinés par la vision expansionniste de l’islam même au prix du sang, ont échoué à imposer la version rigoriste de la religion musulmane en Algérie. Le petit groupe ayant échappé à la guerre sanglante qui l’a opposé à l’armée algérienne, a migré sur nos terres et a fini par créer Al Qaeda au Maghreb islamique.

Le syndrome afghan de l’islam combattant a ainsi pris pied sur notre territoire. Voilà pourquoi nos guerroyeurs islamistes s’inspirent des Afghans dans les techniques de guérilla et même dans l’accoutrement.

Les Talibans ont fait la preuve qu’ils sont de redoutables combattants et même de fins stratèges militaires. Ils méritent amplement d’arborer la tunique du libérateur contre la présence militaire étrangère sur leur sol. Mais l’Histoire de l’humanité est jalonnée d’épisodes enseignant que les grands libérateurs ne sont pas forcément de grands bâtisseurs d’État. Les triomphateurs des luttes de «libération» se révèlent très souvent être de piètres constructeurs et gestionnaires d’un système étatique.

Prenons l’exemple sur nos groupes extrémistes. Ils ferment des écoles, détruisent les infrastructures de communication, exigent que les femmes se couvrent de pied en cape, interdisent la musique, le football… Si cette batterie d’interdits semble efficace pour affaiblir un système existant, elle n’est pas suffisante pour une alternative crédible. Leur discours surfe sur les tares -réelles- de la gouvernance.

L’État est perçu par la plupart des populations, du fait des agissements de certains agents, comme une puissance de répression et même de prédation. Rarement comme un acteur tutélaire capable de fournir efficacement les services sociaux de base, d’assurer la sécurité, de réparer les injustices. L’outil de défense souffre beaucoup des appétits gloutons pour les ressources financières colossales qu’il mobilise.

Le tableau est davantage assombri par le comportement de l’élite qui, toute à sa lutte pour le pouvoir, renvoie l’image de personnages peu soucieux du sort de la majorité en proie aux affres de l’insécurité.
Mais le variant 2021 du syndrome afghan de l’islam combattant pourra-t-il contaminer notre pays ? Il a pris le pouvoir à Kaboul.

Que va-t-il en faire ? Le départ des troupes étrangères risque d’ouvrir un nouvel épisode de violences entre les Talibans et leurs rivaux de l’État islamique. Les premiers ont proclamé un Émirat islamique. Les seconds ont la même ambition, avec en prime une vision universaliste. Tous les deux ne connaissent que les équipées sanglantes comme méthode de conquête du pouvoir.

Il est vrai que les Talibans tentent de se donner une image policée, aux antipodes des comportements brutaux qui leur ont valu la réprobation de l’humanité tout entière à la fin des années 90. Mais, pour venir à bout de l’État islamique, composés essentiellement de combattants encore plus radicaux issus de leurs rangs, ils devront livrer une bataille différente de celle qu’ils ont gagnée contre la présence américaine.

Après avoir écrit avec succès leur légende de guerriers, les Talibans devront se forger maintenant une autre dans la gestion de l’État. Assurer la sécurité, fournir les services sociaux de base, rétablir le fonctionnement de l’administration… tout cela coûte beaucoup d’argent. Rien à voir avec les réseaux clandestins de financement d’une insurrection armée. Il est peu probable que les Occidentaux leur ouvrent des portes vers des financements. Mais ils pourraient compter sur la courte échelle que leurs amis riches du Golfe et les Chinois ne manqueront pas de leur tendre.

La contagion de notre pays par le modèle taliban nouvelle version dépendra en effet de deux facteurs. Premièrement : le modèle de société que les Talibans vont réussir à installer en Afghanistan, en conciliant les aspirations à plus de liberté et l’application rigoriste des préceptes de l’islam. Il y a aussi leur capacité à mettre en place une économie capable d’assurer le bien-être de la majorité de leurs compatriotes.

Deuxièmement : quelle sera la réaction des Occidentaux après le traumatisme de la victoire éclatante des Talibans ? La probabilité est faible de les voir accepter de subir à nouveau un tel désastre. En tournant le dos au gouvernement afghan, ils ont provoqué une situation hautement préjudiciable à leur image. L’État malien pourrait profiter de la crainte du remake des rapatriements en catastrophe.

À condition que nous soyons capables de jouer le rôle qui nous est dévolu, c’est-à-dire tenir la tête du lion que les autres veulent nous aider à abattre.

B. TOURÉ

San : Lancement de la campagne régionale de reboisement

San, 30 août (AMAP) Le Gouverneur de région, le Colonel Ousmane Sangaré, a présidé samedi, la cérémonie de lancement de la campagne régionale de reboisement dans le village de Bogossoni, à une dizaine de km de la ville de San,  sous le thème « qui plante un arbre, n’a pas vécu inutile », a constaté l’AMAP

C’était en présence de son directeur de cabinet, Karim Coulibaly, du préfet de cercle par intérim, Abraham Kassogué, du maire de la commune urbaine de San, Mme Félicité Diarra, du Directeur régional des Eaux et Forêt de Ségou et de San , le Colonel Major,  Bocar Cissé, du directeur régional de la Police de San , le Contrôleur Général Sidy Coulibaly, du donateur des plants, Amadou Berthé dit Benké et de plusieurs autres personnalités.

Le Chef de l’exécutif régional a adressé ses chaleureuses salutations au Président de la Transition, le Colonel Assimi Goita qui a donné le ton en plantant le premier pied d’anacardium dans la forêt classée de Koulouba. Le Gouverneur a aussi encouragé et félicité l’équipe qui a été constituée pour les travaux de piquetage et de trouaison.

Il a tenu à adresser ses vifs remerciements au donateur qui a procédé à la la mise à disposition de 500 plants et aux  populations de Bogossoni avant de les exhorter à l’entretien des arbres et à la protection des  sites des plantations avant de rappeler les objectifs de la campagne régionale qui est de contribuer à la lutte contre la désertification, à la conservation de la biodiversité, à l’atténuation des effets néfastes des changements climatiques, à l’augmentation du taux de couverture végétale et à la réduction de la pauvreté.

Il a souligné que la présente campagne vise également à sensibiliser l’opinion régionale sur la nécessité de cultiver la notion du reboisement et d’aider au changement de comportement quant à l’exploitation irrationnelle des ressources forestières.

Il a exhorté à cet effet toutes les collectivités de son ressort territorial à la réalisation d’un bosquet au niveau de leurs structures socio-collectives.

La maire de la commune urbaine de San, Mme Félicité a, pour sa part, exprimé toute sa satisfaction quant à l’organisation de cette campagne de reboisement. Elle a, par ailleurs,  invité les hommes et les femmes de sa commune,  à riposter contre les effets néfastes des changements climatiques.

Le Directeur Régional des Eaux et Forêt de Ségou et San,  le Colonel Major Bocar Cissé a saisi l’occasion pour préciser que toutes les communes de la région sont concernées par cette campagne de reboisement.

Cette 1ère journée de lancement a concerné la plantation de 600 jeunes plants dont 500 offerts par Amadou Berthé dit Benké et les 100 autres sont l’apport de la mairie de la commune urbaine de San. Deux localités sont concernées par ce reboisement. Il s’agit de Bogossoni et de Lafiabougou.

Après le coup d’envoi du gouverneur de la région qui a planté le premier pied d’arbre, ce fut le tour des autres membres des délégations régionale, locale et communale de planter eux-aussi leurs pieds d’arbres.

NC/KM (AMAP)

Cité des enfants: Annonce d’inscription des enfants pour les Centres de Loisirs Sans Hébergement, édition 2021

Dans le cadre de l’occupation saine du temps libre des enfants, la Cité des Enfants organise du 06 au 17 Septembre 2021, des Centres de Loisirs Sans Hébergement.
Les activités programmées pour l’édition de cette année sont :
– Les ateliers en dessin, bogolan, peinture magique ;
– L’animation autour du libre ;
– Les jeux ;
– La formation en informatique ;
– Les (I E C) sur les thématiques sanitaires ;
– L’animation sportive ;
– L’excursion et plein d’autres surprises.
Parents d’enfants, n’attendez plus ! faites donc inscrire vos enfants auprès de la direction générale de la Cité des Enfants afin de donner un sens à leurs vacances.
Pour tous renseignements complémentaires, appelez aux numéros suivants : 20 20 40 11, 20 20 40 12,70 26 10 99, 66 79 34 30, 74 69 86 48.

 

MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME,            REPUBLIQUE DU MALI

DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE                                 Peuple – Un But – Une Foi    

———————-

CITE DES ENFANTS

Tel : 20 20 40 11 .20 20 40 12

BPE : 5250 – Bamako

 

TERMES DE REFERENCE

 

Centre de Loisirs Sans Hébergement

Edition 2021

Période du 06 au 17 Septembre 2021

Responsable:

Nabintou KONE

 

I CONTEXTE ET JUSTIFICATION :

Les grandes vacances constituent un moment précieux pour les enfants, car elles doivent être un temps de repos et de divertissement pour eux après une année scolaire bien remplie.

Cependant, les vacances peuvent être une occasion pour les enfants de se livrer à des pratiques malsaines comme le libertinage ou autres si elles ne sont  pas utilisées dans un bon cadre.

C’est dans ce contexte que la Cité des Enfants, conformément à sa mission d’occupation saine du temps libre des enfants, initie chaque année les centres de loisirs sans hébergement afin de rendre agréable les vacances pour les enfants. Ces centres de loisirs sans hébergement offrent l’opportunité aux enfants de se découvrir, de se former et de se divertir à travers une gamme d’activités socio –éducatives, et de loisirs.

II OBJECTIFS :

  1. Objectif Général :

Contribuer à l’occupation saine du temps libre des enfants à travers des activitéssocio-éducatives et de loisirs.

2.Objectifs Spécifiques :

  • Stimuler l’esprit de créativité chez les enfants ;
  • créer un cadre convivial et de brassage entre les enfants ;
  • assurer l’épanouissement des enfants à travers les jeux.
  • renforcer l’esprit de civisme chez les enfants ;
  • développer les capacités physiques et sportives chez les enfants.

 

III RESULTATS ATTENDUS :

  • L’esprit de créativité est stimulé chez les enfants ;
  • un cadre convivial et de brassage est créé entre les enfants ;
  • l’épanouissement des enfants est assuré à travers les jeux ;
  • l’esprit de civisme est renforcé chez les enfants;
  • les capacités physiques et sportives des enfants sont développées.

IV DEROULEMENT DE L’ACTIVITE :

Cette activité consiste à accueillir les enfants à la cité des enfants le matin, de les occuper à travers les activités socio-éducatives, de citoyenneté, de sport, de découverte, de sensibilisation et de lecture et cela pendant toute la journée jusqu’au retour des parents à la maison à 17h du lundi au jeudi et à (17h 30 le vendredi).

Les centres de loisirs sans hébergement sont donc une réponse aux besoins d’encadrement socio – éducatif des enfants pendant cette période des vacances.

V CIBLE :

Cette activité concerne les enfants âgés de 7 à 14 ans sans distinction de sexe, de religion et d’ethnie.

VI PERIODE / LIEU :

Le centre de loisirs sans hébergement se tiendra du 06 au 17 Septembre 2021 à la cité des enfants.

VII FINANCEMENT DE L’ACTIVITE :

Cette activité sera financée sur ressources propres de la cité des enfants, les partenaires en plus les frais d’inscription des enfants.

VIII ENCADREMENT DE L’ACTIVITE :

Le centre de loisirs sans hébergement sera encadré sur le plan technique par les animateurs, sur le plan sanitaire par l’infirmerie de la cité des enfants.

L’encadrement technique, sanitaire et sécuritaire des centres de loisirs sans hébergement sera assuré par le personnel de la cité des enfants appuyé par la police au besoin.

IX CONDITIONS DE PARTICIPATION :

  • Age : 7 à 14 ans ;
  • Frais de participation : 2 000F / enfant/jour (à payer par les parents) ;
  • Repas : 2 goûters, 1 déjeuner (le déjeuner sera constitué de l’ordinaire, c’est-à-dire un plat de riz aux sauces variées).

Politique : Soumeylou Boubèye Maïga et Mme Bouaré Fily Sissoko mis sous mandat de dépôt

Bamako, 27 août (AMAP) Le président de l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (Asma-CFP) et ancien Premier Ministre, Soumeylou Bouye Maïga a été mis sous mandat de dépôt, jeudi, après sa convocation devant la chambre d’accusation de la Cour suprême, dans l’affaire dite de « l’avion présidentiel » et celle relative à « l’achat des équipements militaires », a appris l’AMAP de sources concordantes.

Nos sources précisent que l’information a été confirmée dans l’après-midi par son avocat, Me Kassoum Tapo, suite à un appel téléphonique. Toutefois, ce dernier n’a pas souhaité faire plus de commentaire sur l’affaire.

Dans la même affaire, Mme Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Économie et des Finances, a été également placée sous mandat de dépôt, par la chambre d’accusation de la Cour suprême.

Pour rappel, le Procureur général de la Cour suprême, Mamoudou Timbo avait déclaré mardi dernier, à la télévision nationale que le dossier de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires n’était pas classé sans suite.

« Les enquêtes sont en cours et les personnes qui sont impliquées dans l’affaire répondront devant les juridictions compétentes », avait affirmé le Procureur général de la Cour suprême, Mamoudou Timbo.

KM (AMAP)

Mali-Sénégal : Reprise du trafic routier Dakar-Bamako

Bamako, 25 aout (AMAP) Les ministres des Transports et des Infrastructures du Mali et du Sénégal ont convenu de s’engager à garantir la libre circulation des personnes, des biens et services entre les deux pays, après la suspension du trafic routier sur le corridor Dakar– Bamako, depuis le 18 août courant, annonce un communiqué conjoint rendu public mardi.

Cette décision est intervenue lors d’une rencontre « qui fait suite à l’interruption du trafic inter-Etats entre Dakar et Bamako consécutive à l’accident de la circulation routière survenu le 15 août 2021 à Kaolack, avec un bilan de 4 morts et deux blessés, ainsi qu’aux graves incidents subséquents », ajoute le communiqué.

Les deux ministres indiquent que cette initiative « s’inscrit dans le cadre de la volonté commune du Mali et du Sénégal, de renforcer les relations de bon voisinage et de coopération en matière de transport et de transit routiers ».

Au cours de la rencontre, les deux parties ont salué l’implication «déterminante» des leaders religieux, des autorités coutumières, des professionnels du transport et des habitants de Kaolack pour l’appel à la retenue et au retour à la sérénité »

Les deux délégations ont convenu de respecter les dispositions réglementaires édictées par les instances communautaires : Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO) dans le secteur des transports routiers. Elles ont mis en avant « les acquis » entre le Mali et le Sénégal.

Les deux parties ont, en outre, recommandé la construction et la mise en service des aires de repos et de stationnement sur le corridor Dakar – Bamako mais aussi l’amélioration de la fluidité du trafic.

Une délégation ministérielle des deux pays s’est rendue, lundi, auprès des familles des victimes de l’accident routier dont l’une des familles est d’origine malienne. Ils ont remis des enveloppes symboliques aux représentants des parents des victimes.

On rappelé que le Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers du Mali (SYNACOR) avait annoncé, le 18 août courant, avoir suspendu le trafic routier entre les deux pays, suite à cet accident mortel du 15 du même mois, provoquant des tensions entre conducteurs routiers des deux pays.

À Kaolack, l’arrivée de camions chargés est désormais possible, mais une fois à l’entrée de la ville ils seront escortés par la police.

SS/MD (AMAP)

Santé : La 2ème phase de la vaccination a débuté lundi

Bamako, 24 août (AMAP) La deuxième phase de la vaccination contre la Covid-19 a débuté lundi par l’administration de la 1ère dose du vaccin Jonhson and Jonhson, à la directrice pays de l’USAID, Mme Cheryl Anderson, par le Premier Ministre, Dr Choguel Kokala Maïga au terrain « Chaba» de Lafiabougou, a constaté l’AMAP.

C’était en présence de la ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, de l’ambassadeur des États-Unis dans notre pays, Dennis Hankins et du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali, Dr Jean Pierre Baptiste et de nombreux invités de marque.

Dr Choguel Kokala Maïga n’a pas manqué de remercier les Etats-Unis et les partenaires de l’initiative COVAX, à savoir l’OMS, l’Unicef et l’Alliance Gavi pour l’appui inestimable apporté au peuple malien et leur implication à nos côtés.

« Il est admis qu’au-delà des mesures barrières, la vaccination constitue un moyen sûr et efficace de riposte contre la Covid-19 en contribuant à l’augmentation de l’immunité collective », a déclaré le chef du gouvernement. Il a aussi ajouté que cette cérémonie traduit l’engagement du président de la Transition et du gouvernement à soutenir les efforts de lutte contre cette pandémie.

« Mieux c’est aussi, pour l’État et ses partenaires techniques et financiers, le reflet de la recherche constante d’un état complet de bien-être physique, mental et social des populations, particulièrement les couches les plus vulnérables », expliquera Dr Choguel Kokalla Maïga.

Le PM a également rappelé que la maladie à coronavirus, apparue en 2019, n’a pas épargné le Mali où les premiers cas ont été notifiés le 25 mars 2020.

Les 151.200 doses de cet antigène seront administrées aux jeunes de 18 ans et plus. Mais la priorité sera accordée aux communautés à haut risque de contamination à la Covid-19, notamment dans les régions de Kayes, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Taoudenit et le District de Bamako.

Pour atteindre ces cibles, trois stratégies classiques seront utilisées. Il s’agit de la stratégie fixe dans les structures de santé, celle avancée au niveau des villages et la stratégie mobile dans les camps des personnes déplacées internes.

FN/KM (AMAP)

Education : Les épreuves du Baccalauréat 2021 ont débuté ce lundi

Bamako, 23 août (AMAP) Les épreuves du Baccalauréat qui ont débuté ce lundi sur toute l’étendue du territoire national prendront fin jeudi, a appris l’AMAP de source officielle.

Plus de 182.000 candidats sont inscrits pour le baccalauréat 2021et l’examen se déroulera dans 370 centres répartis sur le territoire national.

Dans un communiqué publié vendredi, la ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane invite toutes les personnes concernées à être dans leur centre respectif à 7 heures précises munies de toutes les pièces d’identification requises.

La ministre sait compter sur l’esprit de responsabilité et de patriotisme de chacun et conseille la plus grande vigilance quant à l’application rigoureuse de la police du règlement intérieur des examens, précise le communiqué.

Ces épreuves du Bac se tiennent une semaine après celles du Diplôme d’études fondamentales (DEF) qui se sont déroulées du 16 au 18 août, malgré une grève des syndicats des enseignants.

MT/KM (AMAP)

Douentza : 15 soldats maliens tués, 10 blessés et 2 véhicules militaires emportés

Bamako, 20 août (AMAP) Quinze (15) soldats maliens ont été tués, 10 autres blessés et 2 véhicules militaires emportés jeudi, dans l’attaque d’un convoi des forces loyalistes qui a sauté sur une mine entre Nokara et Boni, dans le cercle de Douentza, région de Mopti, a appris l’AMAP de sources concordantes.

Un convoi des Forces armées maliennes est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés nourrie de tirs d’armes automatiques, vers 12H45, entre Nokara et Boni, faisant 15 mort, 10 blessés du côté des Fama et 2 véhicules militaires emportés.

« Des dispositions ont été prises pour l’évacuation des blessés sur Boni », rassure l’Armée, dans un communiqué.

Nos sources ne précisent pas l’identité des assaillants, leur motivation, les moyens de transport qu’ils utilisent encore moins la direction prise après leur forfait.

Elles déclarent cependant, que des éléments des forces loyalistes ont été déployés sur les lieux pour ratisser afin de traquer d’éventuels terroristes, retrouver leurs complices et sécuriser les personnes e leurs biens dans ces localités, exposées aux attaques terroristes.

KM (AMAP)  

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi, 18 Aout 2021

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 18 août 2021, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de textes ;
– procédé à des nominations ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant transfert de charge de notaire.
Le notaire est un officier public institué pour assurer le service public de la preuve sur toute l’étendue du territoire national.
Les conditions de transfert de charge de notaire sont fixées par l’Ordonnance n°2013-027/P-RM du 31 décembre 2013 portant statut des notaires en République du Mali.
Le projet de décret adopté transfère les charges notariales de Maître Alkaïdi Mamoudou TOURE de Sikasso à Bamako et de Maître Ibrahima N’DIAYE de Kayes à Bamako.
2. Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le cadre organique de l’Inspection de la Santé.
L’Inspection de la Santé a été créée par l’Ordonnance n°00-058/P-RM du 28 septembre 2000 avec pour missions :
– de contrôler le fonctionnement et l’action des services et organismes relevant du Ministère en charge de la Santé ;
– de contrôler l’application des lois et règlements dans l’exercice tant public que privé ou communautaire des professions sanitaires ;
– de veiller au respect et à l’application des dispositions législatives et règlementaires relatives à la gestion administrative, financière et matérielle des services et organismes du Ministère en charge de la Santé ;
– d’assister les services et le personnel sanitaires par des conseils de gestion ou d’aide à l’organisation ou par la mise en œuvre de programmes d’information ou de formation.
Le cadre organique de l’Inspection de la Santé est déterminé par le Décret n°08-624/P-RM du 14 octobre 2008.
Après plus d’une décennie d’application, il est apparu nécessaire d’adapter le cadre organique de l’inspection aux mutations institutionnelles liées à la réforme du système de santé et à l’évolution de l’environnement général de l’inspection.
Le projet de décret adopté vise à doter, pour les cinq prochaines années, l’Inspection de la Santé en personnel nécessaire pour l’exécution de ses missions.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME
– Chef de la Brigade économique et financière de Bamako :
Commissaire Divisionnaire de Police Cheick Elkébir Ould BOUH.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE
– Chef de Cabinet :
Commissaire Divisionnaire de Police Seydou Mamadou DOUMBIA.
– Secrétaire Permanent de la Lutte contre la Prolifération des Armes légères et de petit Calibre :
Lieutenant-colonel Adama DIARRA.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECONCILIATION, DE LA PAIX ET DE LA COHESION NATIONALE, CHARGE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
– Président de la Commission d’Intégration :
Général de Division Ibrahim FANE.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
1. Le ministre de la Santé et du Développement social a présenté au Conseil des Ministres l’évolution de la situation épidémiologique et de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a réitéré son appel au respect strict des mesures barrières par les personnels de l’Administration et les populations et au renforcement de la vigilance des autorités sanitaires.
2. Le Conseil des Ministres a été informé de la détection d’un cas de maladie à virus Ebola dans un pays frontalier.
Face à cette situation, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a instruit le ministre de la Santé et du Développement social de renforcer le dispositif de surveillance au niveau des frontières et de prendre les mesures appropriées en vue de protéger les populations.
Bamako, le 18 août 2021
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Chevalier de l’Ordre national
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