Mali: Le Premier ministre a présenté le plan d’actions du gouvernement

Le Premier ministre a donné des assurances sur plusieurs sujets cruciaux

Bamako, 30 juil (AMAP) Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a présenté, vendredi après-midi, le Plan d’actions du gouvernement (PAG) devant le Conseil national de Transition (CNT), organe législatif de la Transition.

Pour la première phase de cette session spéciale au CNT, le Premier ministre a détaillé les grands axes du PAG. Les débats et le vote du PAG auront lieu lors de la 2è partie de la session prévue lundi prochain.

S’adressant aux membres du CNT, le chef du gouvernement a présenté les quatre axes du plan d’actions dont le budget de mise en œuvre est estimé à plus de 2,050 milliards de Fcfa. Ces différents axes sont le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et la mise en place des réformes politiques et institutionnelles.

Les actions du gouvernement seront également focalisées sur l’organisation des élections générales et la promotion de la bonne gouvernance, ainsi que l’adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Le PAG est décliné en neuf objectifs. Il tient également compte du temps restant de la Transition et est fondé sur trois piliers : sécuritaire, politique et social, selon M. Maïga.

Le Premier ministre a donné des assurances sur plusieurs sujets cruciaux de la Transition. Sur le plan du renforcement de la sécurité, premier axe du PAG, le chef du gouvernement a indiqué que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, le gouvernement va s’engager à mettre « tous les moyens matériels et humains nécessaires à la disposition des forces de défense et de sécurité ».

“Le gouvernement va, également, s’atteler à l’organisation des Assises nationales de la refondation (ANR)”, a affirmé le Dr Choguel Kokalla. Au sujet de ces assises, le chef du gouvernement a assure que, sans être une assise de plus, ce « cadre de dialogue s’appuiera sur les résolutions et recommandations des différents fora tenus ces dernières années ».

le Premier ministre a assuré la mise en œuvre intelligente et la relecture de manière consensuelle, de l’Accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger

Sur l’Education, le chef du gouvernement a réaffirmé aux syndicats d’enseignants que l’article 39 n’a pas été abrogé.

MT/MD (AMAP)

Le Premier ministre malien présente le plan d’actions gouvernementales devant le CNT

Bamako, 30 juil (AMAP) Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, présente, ce vendredi après-midi, le Plan d’actions du gouvernement (PAG) devant le Conseil national de transition (CNT).

L’exercice auquel se soumet le chef du gouvernement est une recommandation de l’article 15 de la Charte de la Transition. Ce passage, dans l’esprit de la Charte, donne la possibilité au chef du gouvernement de décliner les grands axes de sa stratégie de gestion de l’action publique.

Le projet de plan d’actions que présente le Premier ministre s’articule autour de quatre (4) axes prioritaires. Il s’agit du renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, la mise en place des réformes politiques et institutionnelles.

Les actions du gouvernement seront également focalisées sur l’organisation des élections générales et la promotion de la bonne gouvernance, ainsi que l’adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Le PAG est la synthèse des contributions des 25 ministères du gouvernement. Il s’appuie sur les priorités de la Transition en fonction de sa durée.

MT/MD (AMAP)

 

Mali : Six policiers écroués après la mort d’un jeune homme

Bamako, 29 juil (AMAP) Les six policiers, auteurs présumés de la mort du jeune Abdoulaye Keïta, à Lafiabougou, ont été déférés, mercredi, à la prison centrale de Bamako, a appris l’AMAP de sources judiciaires.

Les agents mis en cause ont été déférés suite à l’instruction du juge du 2è cabinet du tribunal de la Commune IV du district. Ils sont poursuivis pour «meurtre, coups mortels, blessures volontaires et involontaires».

Dans la nuit du mercredi 21 juillet dernier, aux environs de 23 heures, à la suite d’une course poursuite de l’équipe de patrouille de la Brigade anti criminalité (BAC)après un véhicule non immatriculé, des échauffourées ont éclaté entre ces policiers et des jeunes du secteur. Ces affrontements avec ont fait un mort, Abdoulaye Keïta dit «Thiam», et au moins cinq blessés graves.

TC/MD (AMAP)

Le général Moussa Diawara sous mandat de dépôt dans l’affaire de la disparition du journaliste Birama Touré

Le général Moussa Diawara

Bamako, 29 juil (AMAP) Le général Moussa Diawara, ancien directeur de la Sécurité d’État, a été placé sous mandat de dépôt, jeudi, pour «complicité d’enlèvement, de séquestration et de tortures» par le 1è cabinet du tribunal de Grande instance de la Commune IV du District de Bamako.

Des sources proches du dossier précisent que le haut grade, qui a été entendu dans l’affaire de la disparition du journaliste Birama Touré, est détenu dans un lieu différent de la prison centrale de Bamako.

Il y a quelques semaines, le dossier de la disparition du journaliste du “Sphinx” a connu un rebondissement, avec un mandat d’arrêt international délivré par le même tribunal contre le fils de l’ancien président de la République, Karim Keïta, ancien président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale.

Il est accusé d’être à l’origine de l’enlèvement et de la disparition de Birama Touré alias Norbert Zongo, du nom du célèbre journaliste enquêteur burkinabé assassiné dans le cadre de ses investigations.

A propos du mandat d’arrêt international contre Karim Keïta, la famille du journaliste disparu, par la voix de leur patriarche, Mamadou Touré, a souhaité, dans une déclaration, que la lumière soit faite sur cette affaire, ajoutant qu’il veut voir son fils Birama Touré. “Et s’il n’est plus vivant, a-t-il dit, qu’on montre sa tombe à la famille afin qu’elle puisse faire son deuil”.

Ce dernier rebondissement dans l’affaire du journaliste a, aussi, fait réagir la Maison de la Presse. Par la voix de son président, Bandiougou Danté, elle «réaffirme son soutien à la justice et l’encourage à aller jusqu’au bout pour la manifestation de la vérité ».

DD/MD (AMAP)

Les Casques bleus repoussent deux attaques visant leurs forces au Mali

Bamako, 29 juil (AMAP) La Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a repoussé “vigoureusement”, mercredi, deux attaques visant ses patrouilles, annonce la Mission onusienne dans un communiqué publié ce jeudi.

Le premier accrochage s’est déroulé à Kidal, dans le Nord du Mali, au cours duquel, “un véhicule blindé a été endommagé et aucune victime n’est à déplorer, selon la même source.

La seconde attaque a eu lieu, au nord de Douentza (Centre) “dans une zone où la MINUSMA avait désamorcé plus tôt dans la journée un engin explosif improvise”. “La réaction vigoureuse de la Force de la Minusma a permis d’éviter toute perte en vie humaine », a expliqué Myriam Dessables, porte-parole de la mission.

Durant les trois dernières semaines, rappelle la même source, la MINUSMA a fait l’objet de 15 attaques hostiles dont 11 aux engins explosifs improvisés à Kidal, , Tessalit, Gao, Aguelhok (Nord), Douentza, Bandiagara (Centre) et 4 au mortier à Aguelhok et Ménaka (Nord et Nord-Est). La mission internationale précise que ces actes hostiles contre la MINUSMA ont blessé 15 membres de son personnel et un enfant et ont causé d’importants dégâts matériels.

« La résurgence de ces attaques ne détournera pas la MINUSMA dans l’exécution de son mandat et dans ses efforts pour la protection des populations civiles et la paix au Mali », conclut le communiqué.

SS/MD (AMAP)

Covid-19 au Mali : Douze cas positifs enregistrés mercredi

Bamako, 29 juillet (AMAP) Douze cas positifs à la Covid-19 ont été enregistrés mercredi, portant le nombre total à 14 563 au Mali dont 13.934 guérisons et 531 décès, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que les 12 nouveaux cas ont été enregistrés dans les région de Koulikoro, Ségou, Gao et dans les Communes II, IV, V et VI du district de Bamako avant de déclarer que 118 personnes- contact font l’objet d’un suivi régulier.

Les services sanitaires invitent enfin les populations à rester sereines, à se faire vacciner et à respecter les autres mesures de prévention.

KM (AMAP)

Liptako Gourma : Barkhane neutralise plusieurs terroristes

Opération conjointe Barkhane et FAMa dans le Gourma (Archives AMAP)

Bamako, 28 juil (AMAP) La force Barkhane a neutralisé plusieurs terroristes au cours de deux opérations, du 12 au 22 juillet dernier, selon un communiqué de l’opération française.

La première opération a été menée contre un camp de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) dans la Région de Ménaka, dans le Nord-Est du Mali. Tandis que l’autre a consisté à réaliser une manœuvre aérienne et aéroterrestre d’ampleur.

Toujours selon le communiqué, la 1ère opération a été menée, dans la nuit du 22 juillet, « sur très court préavis, en coordination avec l’armée américaine ». D’après la même source, l’identification des deux responsables de l’EIGS neutralisés au cours de cette action est en cours.

Il y a quelques semaines, les forces françaises et nigériennes avaient déjà porté des coups très durs contre l’EIGS dans le Liptako malo-nigérien lors de l’opération ‘’Solstice’’. Cela, alors que le groupe terroriste, à partir de ses bases dans le Liptako malien, menait une politique de terreur contre les populations locales, forcées de déserter leurs villages, et harcelait les forces armées nigériennes.

Plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS avaient déjà été neutralisés dont Dadi Ould Chaib, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, l’un des chefs de groupe. De nombreuses ressources logistiques avaient, également, été saisies.

« Cette nouvelle opération illustre notre détermination à continuer la lutte contre les groupes armés terroristes, aux côtés de nos partenaires sahéliens et en coordination avec nos alliés européens et américain. Ce combat reste une priorité absolue », a assuré le commandement de la force Barkhane.

La seconde opération, dénommée ‘’Impérium national’’, s’est effectuée à l’approche de la fête de Tabaski. « Durant trois jours (du 12 au 14 juillet), Barkhane a adopté un dispositif singulier pour faire face à d’éventuelles actions symboliques contre les unités françaises et les partenaires, tout en maintenant une capacité permanente de harcèlement contre les Groupes armés terroristes (GAT) », indique le commandement de l’opération française.

« Les unités terrestres ont concentré leurs efforts autour de leurs emprises, tandis qu’une opération aérienne et aéroterrestre d’envergure était conduite dans la troisième dimension. Chasseurs, drones, avions légers de reconnaissance et hélicoptères de reconnaissance et d’attaque ont ainsi sillonné le ciel de notre pays, assurant la défense en profondeur de la Force », aoute l’armée française.

« Cet effort dans la 3e dimension a parfaitement atteint son objectif en dissuadant toute tentative d’attaque des GAT vis-à-vis de Barkhane. Il a, en outre, renforcé la protection des emprises militaires de nos partenaires maliens et nigériens, souvent prises à partie ces dernières semaines », a ajouté le communiqué.

Il a signalé que « le jour de la fête de l’Aïd al-Adha, des terroristes ont ainsi été neutralisés dans le Liptako par une frappe de drone Reaper, tandis que d’autres étaient fixés dans le Gourma par le Groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) ».

Des groupes de commandos de la force Barkhane ont été héliportés sur ces deux zones d’engagement. Appuyés par la chasse et les hélicoptères d’attaque, ils ont pu « saisir des ressources d’intérêt et procéder à la capture des terroristes ».\

Par ailleurs, le 20 juillet dernier, au cours d’une mission d’appui aérien au profit d’un Groupement tactique désert (GTD) dans la zone de Hombori (Nord), un Mirage 2000D a fait face à une avarie, nécessitant l’éjection de l’équipage (un pilote et un officier navigateur système d’armes).

Selon le communiqué, l’équipage, dont l’un des membres a été légèrement blessé, « est sain et sauf ». L’épave de l’avion, qui s’est écrasé dans une zone inhabitée, a été localisée par la force Barkhane.

« Une enquête va être initiée pour préciser l’origine de cet accident », annonce le communiqué.

BD/MD (AMAP)

 

Kadiolo : Lancement de la campagne CPS 2021

Kadiolo, 29 juillet (AMAP) Le préfet de Cercle, Mahamar A. Haïdara a procédé lundi, au lancement de la campagne de chimio prophylaxie du paludisme saisonnier (CPS) au Cscom central de Kadiolo, a constaté l’AMAP.

Cette année, dans la circonscription administrative de Kadiolo,133 000 enfants âgés de 3mois à 10 ans sont concernés par cette campagne qui sera couplée au dépistage de la malnutrition.

Pour le lancement de la campagne, le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a envoyé à Kadiolo une équipe de soutien, conduite par le Dr Mahamadou Magassa.

Le premier passage de cette campagne qui prend fin ce jeudi s’est déroulé avec la méthode du porte à porte afin de donner les médicaments aux enfants à Kadiolo, un site endémique du paludisme qui demeure la principale cause de morbidité.

NIO/KM (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 28 juillet 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 28 juillet 2021 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de textes ;

– procédé à des nominations ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes relatifs à la ratification de l’Accord de financement, signé à Bamako, le 20 avril 2021, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA), relatif au Projet de Promotion de l’accès au Financement, à l’Entreprenariat et à l’Emploi au Mali.

Par cet accord, l’Association Internationale de Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali un prêt d’un montant de 24 millions 800 mille Euros, soit 16 milliards 267 millions 733 mille 600 francs CFA.

Le Projet, objet du présent financement, vise à appuyer les efforts du Gouvernement dans le cadre du développement socio-économique du pays à travers notamment :

– la promotion de l’inclusion financière ;

– le renforcement des capacités des micros, petites et moyennes entreprises ;

– l’appui aux activités génératrices de revenus.

Sa mise en œuvre permettra de promouvoir l’accès au financement et de stimuler la croissance économique du pays par la création de richesses et d’emplois, gage de stabilité sociale.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Secrétaire Général adjoint du Gouvernement :

Madame KONATE Salimata DIAKITE, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.

– Contrôleur Général des Services Publics :

Monsieur Mohamed Sidda DICKO, Magistrat.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Secrétaire Général :

Général de Brigade Sidiki SAMAKE.

– Inspecteur à l’Inspection Générale des Armées et Services :

Colonel-major Fatogoma CISSE.

– Directeur Adjoint des Ateliers Militaires Centraux de Markala :

Lieutenant-colonel Djibril KANE.

– Directeur Adjoint du Service Social des Armées :

Lieutenant-colonel Fady TRAORE.

AU TITRE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

– Chef de Cabinet :

Monsieur Moussa DIAKITE, Juriste.

– Chargés de mission :

Madame TRAORE Safiatou KONATE, Diplômé en Relations internationales ;

Monsieur Missa TRAORE, Juriste ;

Madame NIENTAO Simone LOISEAU TAH. Philippe, Traductrice-Interprète.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES, DE L’ENERGIE ET DE L’EAU

– Secrétaire Général :

Monsieur Soussourou DEMBELE, Inspecteur des Impôts.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL

– Chargé de mission :

Monsieur Kassoum Mamourou SANOGO, Professeur.

– Directeur Général de la Clinique périnatale Mohamed VI de Bamako :

Colonel Guédiouma DEMBELE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE

– Secrétaire Général :

Monsieur Amadou Diarra YALCOUYE, Conseiller des Affaires Etrangères.

– Conseillers techniques :

Monsieur Mohamed El Moctar MAHAMAR, Professeur de l’Enseignement secondaire ;

Monsieur Doudou Ben Béchir NIANG, Professeur de l’Enseignement supérieur.

– Chargés de mission :

Madame Korotimi Féfé KONE, Gestionnaire ;

Monsieur Allaye Oumar GUINDO, Socio-Anthropologue ;

Monsieur Alher Ag ALHAMISSE, Gestionnaire.

– Directeur national de la Jeunesse :

Monsieur Baba Mahmoud ARBY, Administrateur de l’Action sociale.

AU TITRE DU MINISTERE DES MALIENS ETABLIS A L’EXTERIEUR ET DE L’INTEGRATION AFRICAINE

– Secrétaire Général :

Madame TANGARA Néma GUINDO, Professeur de l’Enseignement supérieur.

– Chef de Cabinet :

Monsieur Mohamed AG ALBACHAR, Gestionnaire des Ressources Humaines.

– Conseillers techniques :

Monsieur Boulaye KEITA, Professeur de l’Enseignement supérieur ;

Monsieur Tahirou SIDIBE, Magistrat ;

Madame GUINDO Fatoumata dite Fatim DIAKITE, Administrateur Civil ;

Monsieur Moussa Drissa GUINDO, Magistrat ;

Monsieur Seïd El Moctar FOFANA, Professeur de l’Enseignement Supérieur.

– Chargés de mission :

Monsieur Moulaye Reggani HAIDARA, Spécialiste en Technologie avancée ;

Madame Zarha Walet Hamed Idda, Gestionnaire ;

Monsieur Amara Ag Hamdona, Gestionnaire ;

Madame Mariam Walet ELHADJI, Gestionnaire ;

Monsieur Agaly AG FAYCAL, Spécialiste en Marketing.

AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL

– Chef de Cabinet :

Monsieur Adama Moussa GUINDO, Professeur de l’Enseignement secondaire.

– Chargés de mission :

Monsieur Daouda DIARRA, Vétérinaire ;

Monsieur Abdoul Karim SISSOKO, Economiste ;

Monsieur Moussa Abdoulaye Papa HAIDARA, Journaliste ;

Monsieur Salif Foulani SISSOKO, Spécialiste en Agro-alimentaire ;

Monsieur Ladji Issouf SANKARE, Juriste

AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE

– Chef de Cabinet :

Monsieur Mamadou DIANE, Administrateur de société.

AU TITRE DU MINISTERE DELEGUE AUPRES DU PREMIER MINISTRE, CHARGE DES REFORMES POLITIQUES ET INSTITUTIONNELLES

– Chef de Cabinet :

Monsieur Yamoussa DIARRA, Administrateur civil.

AU TITRE DU MINISTERE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DU DEVELOPPEMENT RURAL, CHARGE DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

– Chef de Cabinet :

Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Juriste.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas confirmés de COVD-19 par rapport à la semaine précédente.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, a réitéré son appel au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.

Bamako, le 28 juillet 2021

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Mahamadou DAGNO

Chevalier de l’Ordre national

Denrées de première nécessité : Les prix toujours hauts une semaine après la Tabaski

Les vendeurs et les acheteurs sont exaspérés par la flambée des étiquettes

Par Oumar SANKARÉ

Bamako, 27 juil (AMAP) Une semaine après la fête de Tabaski, les prix des denrées de première nécessité restent encore inaccessibles au Malien lambda. Des fluctuations jugées injustifiées sont constatées par endroits dans la capitale, Bamako. Nous avons fait le constat, notamment dans le Grand marché et celui du Dibidani.

En ce lundi 26 juillet, il est 10h au marché Dibidani. L’endroit fourmille de monde. Vendeurs et vendeuses sont à l’affût pour accrocher les clients. Derrière cet engouement, se cache une mévente due à la cherté des prix. Cette flambée, commencée depuis des mois, a été amplifiée à la veille de la fête de l’Aid Al Adha, après une courte période de normalisation.

Mah Toumagnon, la soixantaine, vend des légumes et pâtes alimentaires. Visiblement frustrée, elle ne décolère pas. «La veille de la fête, il y a eu une flambée des prix des denrées sur le marché. Par exemple, le coût d’un panier de tomates est passé de 15.000 Fcfa à 60.000 Fcfa sans la moindre explication», proteste-t-elle vigoureusement. Sa sœur Awa ajoute : « À la veille de chaque fête de ramadan et de Tabaski chez nous, les prix explosent sans aucune raison valable. Ce qui est déplorable, c’est qu’aucune autorité n’intervient pour recadrer les choses sous prétexte que le commerce est libre».

Le kg d’igname, vendu d’ordinaire à 500 Fcfa, est passé à 700 Fcfa. Le sac de concombres est cédé à 10.000 Fcfa contre 5.000 Fcfa auparavant. Le revers de la médaille, selon Awa, est qu’il y a beaucoup d’invendus à cause de cette forte hausse. « Maintenant, les lieux d’approvisionnement sont inondés de produits. Faute de preneurs, ils sont en train de pourrir », témoigne la commerçante.

Plus loin, sont installés des bouchers occupés à dépecer une carcasse. Saidou Kamien est membre du syndicat des bouchers de Dibidani. Le cinquantenaire constate que le prix de la viande est en train de remonter dans certains marchés compte tenu du fait, selon lui, que les engagements pris auprès les bouchers ne sont pas respectés. « Le gouvernement avait décidé d’accorder une subvention de 45.000 Fcfa par bœuf abattu par les bouchers. Depuis quelques jours, ceux qui sont chargés de collecter nos reçus ne viennent plus à l’abattoir », explique-t-il.

Le prix du litre d’huile a également prix l’ascenseur en certains endroits. Pour Amadou Diarra, vendeur détaillant, « l’huile local dont le prix doit être abordable, est plus cher que l’huile importé ». Le bidon de 20 litres vendu à 20.000 Fcfa avant, est passé à 21.000 Fcfa, déplore-t-il.

Tout comme au «Dibidani», les prix des denrées de première nécessité ont subi «une hausse exorbitante» au Grand marché de Bamako, se plaint Djénébou Sacko, vendeuse de légumes au Wonida. A Kati et Nossombougou, les fournisseurs et agriculteurs ont cédé le panier de tomate à 60.000 F cfa. « Un prix record », selon elle. C’est la réalité sur tout le marché aujourd’hui mais la vendeuse signale que depuis deux jours, les prix sont à la baisse.

« Le prix de l’oignon suit son cours normal », selon Mohamed Traoré, étudiant en Master et vendeur d’oignon. Pour lui, l’augmentation des prix, dans certains marchés, est liée à une faible production, la disponibilité sur les lieux d’approvisionnement. « En période hivernale, explique-t-il, les productions d’oignons s’arrêtent à Diré, Niono, Baguinéda et Beleko, nos zones d’approvisionnement». De nouvelles variétés importées du Maroc et du Sénégal inondent le marché. «Le prix du sac d’oignon de 25 kg varie entre 10.000 et 11.000 F cfa. On en a pour six mois d’importation», précise Mohamed Traoré.

« Les prix de l’huile, de la tomate et autres pâtes alimentaires, sont fluctuants », assure Dramane Coulibaly, vendeur d’huile, de concentré de tomates, de pâtes alimentaires, etc. « Le problème vient des grossistes. Ils retiennent les marchandises pour provoquer une pénurie afin d’augmenter les prix », explique le commerçant.

« Rien que la semaine passée, j’ai commandé de l’huile. Le matin, on m’a assuré que j’aurai la marchandise. Trois heures plus tard on m’a informé qu’il n’y en avait plus. Le lendemain, on m’a rappelé pour dire que c’est disponible mais que le prix a augmenté de 1.000 Fcfa», confie-t-il, ajoutant que cette situation infernale dure depuis un certain temps.

L’Etat devrait, selon plusieurs intervenants, réguler le secteur au lieu de laisser l’anarchie s’installer dans le pays. Cela est nécessaire quand on sait qu’il accorde des subventions aux grossistes pour que les denrées soient accessibles aux populations.

OS/MD (AMAP)

 

Aller en haut