Quelque 98 cas de Covid-19 et 03 décès dimanche au Mali

Bamako, 28 mars (AMAP) Les agents de santé sur la base de 1.178 prélèvements, ont enregistré, dimanche, quelque 98 nouveaux cas de Covid-19 et 03 décès, annonce le département en charge de la Santé.

D’autre part, les services de santé ont constaté 22 malades guéris du virus, au cours des dernières 24 heures,

Selon le département, les cas positifs du jour sont identifiés dans les Régions de Kayes (Ouest), Koulikoro (près de la capitale), Sikasso (Sud) et Ségou (Centre). Mais également, dans plusieurs quartiers des six Communes du District de Bamako.

Ces nouveaux chiffres portent le nombre de cas positifs au Covid-19, au Mali, à 9.871, sur lesquels 6.785 patients sont guéris et 379 décès, depuis l’apparition de la pandémie.

AT/MD (AMAP)

Décès de l’homme d’affaires malien Foutango Babani Sissoko

Bamako, 28 mars (AMAP) L’homme d’affaires malien, Foutango Babani Sissoko, plus connu sous le nom de Baba Sora, est décédé, dimanche, à Bamako, à l’âge de 79 ans, des suites d’une longue maladie, ont confirmé plusieurs médias nationaux.

Originaire de la commune de Diaba, Cercle de Kéniéba dans la Région de Kayes (Ouest), Baba Sora était connu pour sa fortune sur laquelle les plus folles théories ont circulé quant à son origine, dans les années 90.

« Il serait l’auteur de l’un des cas d’abus de confiance les plus étonnants de tous les temps », note une enquête de la BBC. Baba Sora aurait empoché, en 1995, plus de 242 millions de dollars (plus de 130 milliards de Fcfa) de la Banque islamique de Dubaï, sous forme de prêt. Il est décrit comme une légende, en raison de sa démarche quasi-savante dans cette affaire d’escroquerie internationale.

Devenu riche, très riche, l’enfant de Dabia (près de Kéniéba, Région de Kayes), avait, également, une réputation de philanthrope. En effet, de nombreux témoignages louent sur les réseaux sociaux sa « générosité », notamment, envers les griots et les artistes. Il a réussi la prouesse, jamais vue au Mali, de reconstruire intégralement son village. La compagnie aérienne qu’il a créée portait le nom de « Dabia », son village.

Sa vie a, aussi, été marquée par un passage sur la scène politique. Baba Sora a été maire de la commune de Dabia et député à l’Assemblée nationale pendant 12 ans, entre 2002 et 2014.

MT/MD (AMAP)

Tessit (Nord): Un camion saute sur une mine sans faire de victime

Gao, 28 mars (AMAP) Un camion de la relève descendante de Tessit a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI), à 15km de Boni(Centre), a appris l’AMAP, dimanche, d’une source sécuritaire.

Il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais le camion est complètement endommagé.

AT/MD (AMAP)

Gao : Le forum « Songhoy Chawara Batoo » propose un cadre de concertation et de réflexion sur la sécurité des personnes et des biens

Gao, 28 mars (AMAP) Le forum « Songhoy Chawara Batoo » initié par le collectif d’associations « Songhoy Chawara Batoo » (en français, cadre de concertation et de réflexion) s’est tenu, du 25 au 27 mars 2021, au gouvernorat de Gao (Nord).

L’objectif de ce forum est de mettre en place des outils permettant des échanges sincères et constructifs entre les différents acteurs dans le Nord du Mali résidents à l’intérieur et leur diaspora.

Il s’agit de créer un cadre de concertation interne pour l’entente et l’union sacrée entre les fils et les filles du peuple Songhoy et l’élaboration d’un plan d’actions stratégique pour la sécurisation du terroir, des personnes et de leurs biens.

Le forum, dont l’ouverture des travaux a été présidée par le conseiller spécial auprès du gouverneur de Gao, Diabri Abdoulaye Maiga, a discuté de l’insécurité et du banditisme dans les principales villes sédentaires et la prise en otage des populations sur leur terroir, le découpage territorial ou réorganisation administrative et le contexte actuel d’accélération de la mise en œuvre de l’Accord d’Alger pour la paix, à travers la « Feuille de route actualisée des actions prioritaires » des autorités de la Transition.

Le coordinateur national du collectif « Songhoy Chawara Batoo », Almahady Moustapha Cissé, a cité la feuille de route actualisée que la Transition a initiée dans le cadre de l’Accord d’Alger comme un des motifs de la mise en place du collectif « Songhoy Chawara Batoo ».

Selon le coordinateur national, les autorités de la Transition ont promis de satisfaire certaines préoccupations du collectif Songhoy, avec l’accord du ministère en charge de l’Administration territoriale. Parmi ces points, il y a l’insécurité, l’utilisation du mercure et du cyanure sur le site d’orpaillage du N’tahaka, dans la Région de Gao qui, selon lui, a des effets néfastes sur les habitants et le cheptel.

Le coordinateur national du collectif « Songhoy Chawara Batoo » a dit que toutes les doléances ne pourront être prises en compte qu’avec l’union de toutes les communautés Songhoy.

Le conseiller spécial auprès du gouverneur de la Région de Gao, Diabri Abdoulaye Maiga a rappelé la grandeur du peuple Songhoy « qui a marqué l’histoire du Mali, celle de l’Afrique et du monde contemporain ». Selon lui, « ce beau peuple ne mérite pas un tel sort ». « Et pourtant, cela est arrivé », a poursuivi, M. Maiga.

Il a souligné que la dynastie de Dia, de Sonni Ali Ber et des Askia, « ces hommes, qui ont eu la charge et la destinée de conduire ce grand empire, le plus grand empire, le mieux administré, le mieux organisé, n’ont ni pas étudié à la Sorbonne, ni appris le français mais ils ont su gérer avec honneur et dignité le sort de cette grande communauté songhoy ».

Le représentant du gouverneur a estimé que le forum du collectif Songhoy est d’une importance capitale parce qu’il rentre dans le cadre de la paix et de la réconciliation nationale.

Il a souhaité de fortes recommandations, à la fin, des travaux dans l’intérêt des communautés.

Le maire de la Commune urbaine de Gao, Boubacar Dacka Traoré, a remercié les initiateurs et souhaité la bienvenue aux participants dont des délégations venues des régions du Nord et du Centre, de Bamako et de la diaspora.

AT/MD (AMAP)

Office du Niger à Niono : Sensibilisation des exploitants agricoles sur le paiement de la redevance eau

Niono 27 mars (AMAP) Les acteurs de l’Office du Niger (ON) de la zone de Niono ont participé, vendredi, dans la salle de conférence du cercle à une rencontre d’information et de sensibilisation.

L’objet de la rencontre était de sensibiliser les exploitants agricoles à privilégier le dialogue pour la résolution du problème de paiement de la redevance eau dont le délai est fixé au 31 mars de chaque année. Le non paiement, à cette date, entraîne l’éviction de l’exploitant de sa parcelle.

Cette rencontre organisée par la préfecture a réuni les autorités administratives et politiques, les responsables de l’Office du Niger de la zone de Niono, les exploitants agricoles, les représentants des forces de défense et de sécurité, de la société civile.

Suite à l’inondation des parcelles, le manque d’intrants agricoles (engrais), et l’insécurité, le Syndicat national des exploitants agricoles du Mali (SYNEXPAM) a sollicité les autorités pour la  prise en charge de la redevance eau de la campagne écoulée.  La non satisfaction, pour le moment, de cette demande a conduit ce syndicat à envisager, dans les jours à venir, une grève et une désobéissance civile dans les zones de production de l’ON.

A l’issue des échanges dans la salle et avec le président directeur général de l’ON, le SYNEXPAM a décidé de privilégier le dialogue pour faire aboutir sa requête. Il a invité, également, les exploitants agricoles à s’acquitter de la redevance eau.

La 2e adjointe au préfet, Mme Diassana Fatou Daou, a exprimé toute sa satisfaction et a remercié le syndicat pour sa bonne compréhension.

MS/MD (AMAP)

Mali : Deux morts et des blessés dans des attaques terroristes à Mandiakuy et Mopti (Centre)

Tominian, 27 mars (AMAP) Un gendarme a été tué, samedi, dans l’attaque, aux environs de 8 heures du matin, de la brigade territoriale de Mandiakuy, Cercle de Tominian, dans le Centre du Mali, selon des sources locales.

Le bilan de cette attaque « par des terroristes », qui ont infiltré les forains, est d’un mort et des dégâts matériels, selon un communiqué publié sur le site de l’Armée.

Les assaillants seraient venus sur des motos tricycles et ont fait un stationnement gênant devant la brigade de la gendarmerie de Mandiakuy. L’élément qui montait la sentinelle, l’adjudant Issoufi Issiaka Kaboré, aurait voulu faire des observations,  aux assaillants.

Au cours des échanges, certains parmi eux auraient remarqué que leur interlocuteur détenait une arme à feu, mais cachée sous sa tenue. Ceux-ci n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur le gendarme. Atteint par balle,  le gendarme a réussi à accéder à la cour de son unité pour riposter.

Il aurait tenu pendant quelques minutes devant les rafales de ses ennemis. Pendant les échanges de tirs, un des assaillants aurait même été blessé mais emporté par les siens à bord d’une des motos tricycles.

Baignant dans son sang, l’adjudant de gendarmerie a fini par perdre connaissance, donnant l’avantage à ses adversaires. Sous l’intensité du feu de l’ennemi, le commandant d’unité et un autre élément, qui étaient tous deux à l’intérieur des bureaux, n’ont pu riposter.

Les assaillants ont incendié les locaux, criblé de balles le véhicule hors d’usage de la gendarmerie et détruit du matériel informatique et bureautique, avant de se retirer en prenant la route qui mène à Kèra, village situé à quelques kilomètres à l’est de Mandiakuy.

Le corps de l’adjudant de gendarmerie, Issoufi Issiaka Kaboré, a été acheminé à la morgue à San où il sera inhumé, ce dimanche à 14 heures.

Cette attaque à Mandiakuy intervient après une autre qui a visé, jeudi, le poste de sécurité de Medina Coura, dans la Commune urbaine de Mopti (Centre).

Cette agression, perpétrée par des hommes armés, avait également fait un mort et trois blessés dont un civil, selon une source officielle.

« Les blessés ont été transportés à l’Hôpital Sominé Dolo », note le communiqué de l’Armée, qui ajoute qu’une section de la Gendarmerie a été envoyée sur les lieux et des dispositions sont prises pour sécuriser la zone.

ST/MT/NC/MD (AMAP)

 

 

 

 

Mali: Le président N’Daw rend hommage aux Martyrs du 26 mars 1991  

Bamako, 27 mars (AMAP) « Nous devons nous montrer dignes du sacrifice ultime de nos martyrs » a dit, vendredi, le président Bah N’Daw qui a rendu hommage à ceux qui ont donné leur vie à la démocratie lors du traditionnel dépôt de gerbe de fleurs au pied du monument des Martyrs, à l’occasion du 30è anniversaire de la journée des Martyrs.

Il y a 30 ans, le peuple malien, au terme d’un soulèvement populaire réprimé dans le sang, a renversé le régime du parti unique et engagé, ainsi, le pays sur la voie de la démocratie pluraliste. En souvenir de leur sacrifice, le président de la Transition a accompli le rituel, en présence du vice-président, le colonel Assimi Goïta, des présidents d’Institutions de la République, des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et acteurs du mouvement démocratique.

Hymne national entonné par la fanfare du génie militaire, revue des troupes et dépôt d’une gerbe de fleurs par le président de la Transition ont été les temps forts de cette cérémonie. Face à la presse, le chef de l’Etat a estimé que «nous nous devons de commémorer à sa juste valeur et nous montrer dignes du sacrifice ultime de tous ceux et de toutes celles qui nous ont quittés en mars 1991, nos martyrs ».

Mais au-delà du rituel, a-t-il poursuivi, cette journée des Martyrs doit également être l’occasion de « faire le bilan, une rétrospection de soi, une projection pour un Mali meilleur ». Un Mali meilleur qui prospèrera dans un Etat de droit dont les principes fondamentaux consolident la démocratie.

« Une démocratie chèrement payée certes, mais une démocratie dont il faut user à bon escient, une démocratie constructive », a préconisé le président de la Transition. Avant d’insister sur la nécessité de préserver les acquis de notre jeune démocratie: « ce qui est acquis doit le rester et ce qui ne l’est pas doit l’être si cela est dans l’intérêt de notre pays ». Il a, à cet égard, encore appelé, à l’union sacrée dans la recherche de la paix et autour des Forces de défense et de sécurité qui se battent vaillamment au quotidien. Aussi, a-t-il rappelé l’impératif de respecter scrupuleusement les mesures barrières pour contrer la pandémie de COVID-19 dans notre pays.

ID/MD (AMAP)

Mali: Barkhane accusée de bavure par la CMA à Talataye (Nord)

Bamako, 27 mars (AMAP) Six jeunes du village de Talataye, situé entre Gao et Ménaka, dans le Nord du Mali, vers la frontière nigérienne, ont été tués, jeudi, dans une frappe aérienne attribuée à la force française Barkhane, selon des élus de la localité.

« Il s’agit là d’un groupe de jeunes dont des mineurs, qui ont décidé de passer la journée en dehors du village de Talataye, à bord de trois motos et armés d’un fusil de chasse, pour tirer sur des lapins et des perdrix », a expliqué le maire de la localité, cité par l’AFP.

Dans un communiqué publié vendredi, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) condamne « la mort de cinq jeunes » dont « des élèves mineurs suite à une frappe aérienne partie d’un drone de Barkhane, le 25 mars 2021, à une vingtaine de km de Talalaye ».

La force Barkhane réfute la version des élus de Talalaye et « confirme qu’il y a bien eu une opération aérienne à 60 km au nord d’Indélimane, pour neutraliser un groupe armé terroriste », selon nos confrères de RFI.

Ce n’est pas la première fois que des suspicions de bavure planent autour d’une opération de la force Barkhane au Mali. En janvier dernier, des villageois et l’Association peulh Tapital Pulaku avaient dénoncé une frappe de la force antiterroriste qui aurait visé des villageois réunis lors des festivités d’un mariage à Bounti, dans la Région de Mopti (Centre). L’Armée française avait démenti cette version et assuré avoir ciblé des djihadistes.

MT/MD (AMAP)

 

Commémoration du 26 mars 2021 – 30ème anniversaire de la Journée des Martyrs: Allocution du Président de la Transition, Chef de l’Etat, SEM Bah Daw

Chers compatriotes,

C’est un devoir pour moi en ce jour, le vendredi 26 mars 2021, qui marque le 30ème anniversaire du début de l’ère démocratique dans notre pays, de rendre hommage à tous ceux qui ont payé de leur vie, pour aujourd’hui ‘hui soit.

Chacune et chacun, nous devons de commémorer à sa juste valeur et nous montrer digne du sacrifice ultime de tous ceux et de toutes celles qui nous ont quittés en mars 1991, nos martyrs.

Au-delà de la célébration classique de la journée, c’est l’occasion pour nous de faire le bilan, une rétrospection de soi, une projection pour un Mali meilleur.

Un Mali meilleur qui prospèrera dans un Etat de droit dont les principes fondamentaux consolident la Démocratie. Une démocratie chèrement payée certes, mais une démocratie dont il faut user à bon escient, une démocratie constructive.

Nous avons des valeurs ancestrales, qui ont magnifié et qui continuent de loupe notre chère Patrie, à nous de valoriser davantage ces valeurs à travers notre comportement de tous les jours.

Ce qui est acquis doit le rester et ce qui ne l’est pas doit l’être si cela est dans l’intérêt de notre pays.

C’est pourquoi j’en appelle à l’Union sacrée autour de l’essentiel, la recherche de la Paix et de la Stabilité, et autour de nos Forces de Défense et de Sécurité, nos FAMAs, qui se battent vaillamment au quotidien, dans un contexte difficile.

Un contexte plus difficile avec la recrudescence malheureuse des cas positifs de COVID-19 dans notre pays. Je ne cesserai de le rappeler à toutes les occasions, il est impératif de respecter scrupuleusement les mesures barrières pour contrer cette pandémie.

Je ne saurais terminer mon propos sans rendre une nouvelle fois hommage à l’ensemble de nos soldats de la démocratie que nous honorons en ce jour.

Je vous remercie.

Commémoration du 26 mars Mali: L’AMAP pose «un regard sur le passé» en photos

Des acteurs du Mouvement démocratique à la Bourse de travail au lendemain de la chute du régime du général Moussa Traoré

Bamako, 26 mars (AMAP) L’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), dans le cadre de la commémoration du 26 mars au Mali, propose une exposition de photographies sous le thème «Regards sur le passé», dont le vernissage a été lancé jeudi, au Musée national de Bamako, par le Premier ministre, Moctar Ouane.

À ce vernissage, aux côtés du Premier ministre Ouane, étaient présents les ministres de la Communication et de l’Économie numérique, Dr Hamadoun Touré, et son collègue de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Kadiatou Konaré. Il y avait, également, des anciens ministres et directeurs généraux de l’AMAP.

L’AMAP apporte, ainsi, une contribution de taille dans la construction d’une mémoire collective sur les douloureux événements du 26 mars 1991. Les photographies reconstituent le film du coup d’État qui a abouti au renversement de Moussa Traoré au pouvoir depuis 23 ans et la mise en place du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) dirigée par Amadou Toumani Touré.

« Un regard sur le passé », serait ouvert au public, au Musée national, du 25 au 31 mars 2021

Après une semaine au Musée national, l’exposition entamera une phase itinérante qui la conduira dans les établissements scolaires et universitaires, afin de faire mieux connaître ce pan important de notre histoire aux élèves et étudiants.

Pour le directeur général de l’AMAP, Bréhima Touré, l’exposition «Un regard sur le passé» est une véritable école qui permet aux jeunes de revisiter l’histoire démocratique du Mali. Elle offre, également, une opportunité aux acteurs du Mouvement démocratique et au grand public de revenir sur les grands événements de mars 1991.

L’événement est initié dans le cadre de la célébration du 30è anniversaire des événements douloureux de mars 1991 ayant abouti à l’instauration de la démocratie et du multipartisme au Mali.

Trente ans après le soulèvement populaire qui a mis fin au régime du général Moussa Traoré, l’AMAP entend faire revivre ces événements marquants à travers son fonds photographique. Ainsi, une soixantaine d’images seront exposées pour marquer les différentes étapes de la lutte pour la démocratie et la liberté au Mali. L’exposition consiste à raviver les émotions fortes que nos concitoyens ont ressenties pendant cette période spécifique de la vie de la nation.

Les événements de mars 1991 ont marqué d’une pierre blanche l’Histoire du Mali. A ce titre, cette date demeure pour les Maliens un moment de recueillement mais aussi de dévouement pour la promotion de la démocratie et des droits de l’Homme. Elle mérite d’être célébrée afin que les futures générations sachent que la démocratie et certaines libertés ont été arrachées au prix du sang de beaucoup de nos compatriotes.

Cette exposition de photographies, proposée par l’Amap, est un devoir de mémoire et une contribution à une prise de conscience de l’importance de cette étape dans l’Histoire de notre pays. Il s’agit pour cette exposition photographique, selon le directeur général de l’AMAP, de faire renaître l’esprit de mars 1991, de faire connaître les différentes étapes de la lutte pour la démocratie et les libertés, de sensibiliser la population au respect des monuments historiques et de cultiver un esprit de paix et de cohésion sociale.

Cette exposition est entièrement réalisée avec le fonds photographique de l’AMAP, qui illustre les grands événements socio-politiques et culturels du Mali de l’indépendance à nos jours.

AC/AS/MD (AMAP)

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