Bandiagara :4 personnes tuées dans l’explosion de leur véhicule par une mine, dans la commune de Bara

Bandiagara, 29 janvier (AMAP) Quatre occupants d’un minibus de transport en provenance de Bankass pour Bandiagara ont trouvé la mort mardi, dans l’explosion de leur véhicule par une mine au niveau du pont Parou, dans la commune rurale de Bara,  (cercle de Bandiagara) sur la RN15, a appris l’AMAP de source locale.

Un véhicule minibus de transport en commun a heurté vers 9 H, une mine placée par des hommes armés non identifiés, au milieu du pont de Parou, ayant provoqué son explosion qui a causé la mort de 4 passagers et 3 blessés dont 2 femmes.

En rappel, le pont de Parou a été attaquée pour la troisième fois par des hommes armés non identifiés, selon notre source qui précise que la MINUSMA a reconstruit l’année dernière cette même infrastructure constituant le principal passage pour la frontière du Burkina Faso du côté de Bankass.

OG/KM (AMAP)

Mali : Dix-neuf nouveaux cas de Covid-19 et un décès jeudi

Bamako, 29 Janv (AMAP) Les services de santé maliens ont enregistré, jeudi, quelque 19 nouvelles infections à la Covid-19, sur plus de 850 échantillons testés, et un décès, indique le ministère de la Santé et du Développement social.

Dans un communiqué, le département en charge de la Santé, ajoute que les médecins ont déclaré 13 malades guéris du virus, depuis mercredi,

Selon les données ministérielles, les Régions de Kayes (Ouest), Koulikoro (près de Bamako) et de Ségou (Centre) sont les foyers de contamination du jour. Des cas positifs ont été, également, diagnostiqués dans le District de Bamako, la capitale, précisément, dans les Communes l, ll, lll, V et VI.

À ce jour, 8.056 personnes ont été contaminées au coronavirus, au nombre desquelles 5.883 ont pu recouvrir la santé. On déplore 328 décès, depuis la découverte du premier cas positif, le 25 mars dernier au Mali.

AT/MD (AMAP)

Le président Bah N’Daw reçu à l’Élysée : Une nouvelle dynamique dans la coopération entre le Mali et la France

Envoyé spécial 

Massa SIDIBÉ

Paris, 28 janv (AMAP) Le président de la Transition Bah N’Daw, en visite de travail de 72 heures en France, a eu, mercredi, un tête-à-tête suivi d’un déjeuner de travail, à l’Élysée, avec le président français, Emmanuel Macron, sur les nombreux sujets qui structurent les relations entre Bamako et Paris.

Le chef de l’État, qui répond à une invitation du président français a été accueilli sur le perron du Palais de l’Élysée par son hôte, aux environs de 13 heures (heure locale), sous un froid glacial et dans une atmosphère empreinte de solennité. Juste après, les présidents Emmanuel Macron et Bah N’Daw ont eu un déjeuner de travail élargi aux deux délégations qui durera environ une heure.

Le tête-à-tête des deux chefs d’État a duré une quarantaine de minutes. Rien n’a filtré de ces différentes entrevues entre les deux personnalités, même si le président français a lancé quelques mots qui donnent une bonne indication sur l’évolution de liens entre les deux États.

En effet, raccompagnant son hôte, le président Macron a rassuré : « nous sommes ensemble ». Le hochement de tête du président de la Transition, Bah N’Daw laisse à penser que les deux dirigeants sont en phase sur de bonnes perspectives des relations franco-maliennes.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zeïni Moulaye, a confié : « on a passé en revue l’état des lieux de la coopération bilatérale entre le Mali et la France dans toutes les dimensions : politiques, économiques, sociales, culturelles et surtout sécuritaires ».

Cette visite se situe dans la perspective du sommet du G5 Sahel devant se tenir à N’Djamena, les 12 et 13 février prochains. À ce sujet, le chef de la diplomatie malienne a expliqué qu’à la veille de ces rencontres, les chefs d’État se concertent toujours pour harmoniser les points de vue et aussi trouver les meilleures formules qui permettent de renforcer la coopération bilatérale ou multilatérale. « Avec le sommet de N’Djamena en perspective, les problèmes sécuritaires vont se poser et même s’imposer et, probablement, des décisions fortes seront prises au sortir de la rencontre comme ce fut le cas au sommet de Pau, au sommet de Nouakchott en juin dernier », a dit le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

En somme, retient le ministre Zeïni Moulaye, « c’est un déjeuner de travail qui s’est très bien passé avec un langage franc et direct sur toutes les dimensions de notre coopération bilatérale ». « Je suis persuadé que, dans les mois à venir, nous verrons une nouvelle dynamique de la coopération bilatérale entre le Mali et la France », a annoncé Zéïni Moulaye.

Cette visite intervient à un moment où, le Mali fait face à une recrudescence des attaques terroristes un peu partout sur le territoire du pas.

Aussi, le Mali voit-il en la France, un allié important dans la conduite de sa transition, dont tous ses organes son en place et qui a devant elle bien de chantiers : organisations des élections, réformes politiques et institutionnelles, mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger….

Ces questions prioritaires ont probablement été abordées avec les partenaires français par les ministres concernés qui font partie de la délégation du chef de l’État. Il s’agit du colonel Sadio Camara (Défense et Anciens combattants), du lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga (Administration territoriale et Décentralisation) et de Zeïni Moulaye (Affaires étrangères et Coopération internationale).

MS/MD (AMAP)

Ségou : Les journalistes outillés pour véhiculer la bonne information sur la migration

Ségou, 28 janvier (AMAP) Quinze (15) journalistes venant des régions de Mopti, Sikasso, Ségou et du district de Bamako ont pris part à l’atelier d’information et de sensibilisation sur la migration qui s’est déroulé du 21 au 22 janvier dans la Cité des Balanzans, a constaté l’AMAP.

Cette importante rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Autonomiser les jeunes en Afrique par les médias et la communication ».

Organisé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en partenariat avec l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP) et le groupe Arc-en-ciel, cet atelier avait pour objectif de développer les capacités des hommes de médias pour faciliter l’accès de la population à une information de qualité sur la thématique de la migration.

Intervenant à l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du gouverneur de la région de Ségou, Siné Dembélé a souligné que l’émigration est un phénomène qui nécessite une conjugaison sans démagogie des efforts de chacune et de chacun afin de chercher des pistes de solutions idoines. Il ajoutera que les nombreux efforts consentis dans la communication et la sensibilisation n’ont pas suffi à ébranler la volonté de nos frères sœurs à braver la mer pour atteindre l’Europe alors qu’ils ne sont pas sûrs d’y arriver. «L’atelier  d’aujourd’hui est opportun, car il permet de se pencher et d’analyser le phénomène migratoire et ses conséquences», a  précisé Siné Dembélé, avant de déplorer que les difficultés constatées viennent surtout de la migration illégale et parfois clandestine.

A en croire le directeur de cabinet du gouverneur de la région de Ségou,  cet atelier est d’une importance capitale en ce sens qu’il permettra aux journalistes d’avoir les rudiments nécessaires pour le traitement  des questions migratoires dans notre pays.

Participant par visioconférence, le chargé de Programme culture et communication au bureau de l’UNESCO à Bamako, Ali Daou a souligné qu’au Mali comme ailleurs en Afrique de l’Ouest, le phénomène de la migration touche essentiellement les jeunes qui représentent 60 % de la population africaine. Compte tenu des contraintes économiques et des obligations culturelles, une grande partie de cette population fait recours aux migrations internes ou internationales.  Pour Ali Daou, la production de contenus de qualité sur la migration par les hommes de médias favorisera certainement la prise de décisions éclairées des jeunes désireux d’emprunter les chemins de la migration.

Aux termes des travaux, un kit d’information en français et en bambara a été élaboré par les participants en vue d’un meilleur traitement de la question migratoire dans les médias.

Mamadou SY, Amap-Ségou

Covid-19 Mali: Quelque 31 nouveaux cas mercredi

Bamako, 27 Janv (AMAP) Les services de santé ont enregistré 31 nouvelles infections à la Covid-19, mercredi, sur la base de 1.183 échantillons testés et n’ont déploré aucun décès lié au virus, selon le communiqué du ministère de la Santé et du Développement social.

Par ailleurs, on note 106 patients guéris, au cours des dernières 24 heures, ajoute la même source.

À la lecture du communiqué ministériel, on note que les cas positifs du mercredi sont dépistés dans les Régions de Kayes (Ouest), Koulikoro (près de Bamako) et Mopti (Centre). De même, le District de Bamako, la capitale enregistre de nouveaux cas à travers ses six Communes.

Au total, le Mali compte à ce jour 8.037 cas positifs sur lesquels 5.878 malades guéris contre 327 décès.

AT/MD (AMAP)

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 janvier 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 janvier 2021, par visioconférence, sous la présidence de Monsieur Moctar OUANE, Premier ministre, Chef du Gouvernement.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

  • adopté des projets de textes ;
  • et entendu une communication.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE                              Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté :

  1. un projet de décret portant modification du Décret n°07-197/P-RM du 18 juin 2007 fixant les attributions, la composition et l’organisation du Conseil supérieur de la Protection civile.
  2. un projet de décret portant modification du Décret n°2019-0224/P-RM du 08 mars 2019 fixant les dispositions particulières applicables aux différents corps des fonctionnaires de la Protection civile.

Le personnel chargé de la Protection civile est régi par la Loi n°2015-002 du 30 janvier 2015 portant statut des fonctionnaires de la Protection civile et ses textes d’application subséquents.

Cette loi a été modifiée en 2019 pour notamment créer les corps des Officiers, des Sous-officiers et des Sapeurs-pompiers du rang.

Les projets de décrets adoptés prennent en compte les nouveaux corps dans la composition du Conseil supérieur de la Protection civile et règlementent l’accès à la formation professionnelle.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS ET DES INFRASTRUCTURES

Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de la Stratégie nationale de Sécurité routière 2021-2030 et son plan d’action 2021-2025.

La Stratégie nationale de sécurité routière et son plan d’action ont été examinés par le Conseil des Ministres en sa session du 19 février 2020.

L’adoption du présent projet de décret consacre l’approbation formelle de ladite stratégie et ouvre la voie à la mise en œuvre des actions inscrites dans le plan d’action 2021-2025.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation de l’avenant n°3 au contrat de concession du service public de l’électricité, signé le 21 novembre 2000 entre la République du Mali et la société Energie du Mali-SA

Dans le cadre de la fourniture de l’électricité aux populations, un contrat de concession a été signé, le 21 novembre 2000, entre la République du Mali et la Société Energie du Mali-SA (EDM-SA) pour une durée de vingt ans.

Le projet de décret adopté proroge de cinq (05) ans la durée du contrat de concession et étend le périmètre de concession à de nouvelles localités en vue d’assurer la continuité du service public de l’électricité et d’accroitre le taux d’accès des populations audit service.

AU TITRE DU MINISTERE DES MALIENS DE L’EXTERIEUR ET DE L’INTEGRATION AFRICAINE

Sur le rapport du ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret instituant la Semaine Nationale de l’Intégration Africaine.

Le Mali a constamment affirmé son engagement à promouvoir l’intégration régionale et à réaliser l’unité africaine.

Dans ce cadre notre pays organise régulièrement des activités commémoratives de la journée de l’Afrique et de la journée de la CEDEAO.

Le projet de décret adopté vise à institutionnaliser l’organisation de ces activités commémoratives en vue d’une plus grande appropriation des questions d’intégration sous régionale et régionale par les populations.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL

Le ministre de la Santé et du Développement social a présenté au Conseil des Ministres la situation épidémiologique et l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée, notamment, par une diminution du nombre de cas testés positifs au cours des deux dernières semaines.

Le Premier ministre a instruit aux membres du Gouvernement, en particulier au ministre de la Santé et du Développement social, d’assurer un suivi plus rapproché de l’évolution de la maladie et de redoubler d’efforts pour veiller au respect des mesures barrières adoptées et consolider ainsi la tendance à la baisse observée ces dernières semaines.

Bamako, le 27 janvier 2021.

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Salifou DIABATE

Chevalier de l’Ordre national

 

Opération conjointe Barkhane-Armée malienne : Une centaine de terroristes neutralisés et du matériel saisi

Par Dieudonné DIAMA   

Bamako, 27 Janv (AMAP) Dans leur lutte commune contre le terrorisme, les Forces armées maliennes (FAMa) et la Force Barkhane mènent régulièrement des opérations conjointes dont la dernière en date a été planifiée et exécutée du 2 au 20 janvier dernier.

Depuis le début de ce mois, les terroristes ont à leur actif, plusieurs attaques visant les FAMa, leurs partenaires et les populations civiles. Le jeudi 21 janvier dernier, sur le chemin de Koro, après une mission de ravitaillement du poste de Mondoro, les FAMa ont été victimes d’une attaque à l’engin explosif improvisé (EEI). Pas de perte en vie humaine mais leur véhicule a été endommagé par le souffle de l’explosion qui a fait également des blessés.

Ensuite, dans la nuit du 23 au 24 janvier, les camps des FAMa de Mondoro et de Boulkessi ont fait l’objet d’une attaque simultanée. Dans leur riposte vigoureuse, les FAMa ont pris l’ascendant sur leurs adversaires et ont tenu leur position. Elles ont été aidées par la Force Barkhane qui a déclenché une patrouille d’hélicoptères Tigre sur place. En parallèle, une patrouille de Mirage 2000 a survolé les deux emprises. Le bilan est d’une dizaine de terroristes neutralisés et 40 motos saisies.

Le lundi 25 janvier dernier, une attaque a été perpétrée par 6 individus armés à bord d’une 4×4 contre des éléments de la gendarmerie assurant leur mission régalienne au check-point à l’entrée de la ville de Goundam. Leur riposte a permis de repousser les terroristes même si l’attaque a fait un mort et deux blessés du côté des FAMa.

OPERATIONS CONJOINTES – Face à un ennemi commun, la Force Barkhane et les FAMa mènent ensemble des opérations conjointes qui ont déjà donné de bons résultats. L’opération  conjointe ‘’Eclipse’’ qui s’est déroulée, du 2 au 20 janvier, a permis de neutraliser une centaine de terroristes, de capturer une vingtaine et de saisir plusieurs motos et des matériels de guerre. Elle a été planifiée et exécutée par les FAMa, la Force Barkhane et la Force conjointe du G5-Sahel. Son but étant de bouter l’ennemi hors de ses zones de refuge. Cette opération a concerné les localités de Serma, Boulkessi, Foulssaret et Doni.

Selon le colonel Jean-Baptiste, commandant du Groupement tactique de Désert n°1 Lamy de Barkhane, ce Partenariat militaire opérationnel (PMO) a été fondé suite à une séquence très ambitieuse qui a duré presque deux mois. « La première partie consistait à nous entrainer ensemble pour mieux nous connaitre sur le terrain afin d’évoluer entre frères d’armes », a-t-il déclaré, ajoutant que la deuxième partie a consisté à dénicher les terroristes dans le Gourma malien jusqu’à la frontière burkinabè. Le colonel Jean-Baptiste a apprécié la discipline, l’enthousiasme et la volonté combattive des unités des FAMa durant cette opération, ayant permis d’enregistrer d’excellents résultats.

Du côté des FAMa, le chef de bataillon Adama Diassana a indiqué que tout le monde a besoin d’un partenariat gagnant, c’est-à-dire après une formation que les FAMa et le partenaire évoluent dans les mêmes fuseaux. Selon lui, cela est mieux que d’envoyer les FAMa dans un fuseau et que le partenaire soit dans un autre.

Par ailleurs, la coopération entre la Force Barkhane et les différentes Forces armées partenaires  se poursuit dans la région dite des « trois frontières ». Cette Force poursuit sa traque des groupes armés terroristes dans le Gourma avec les FAMa. Le 13 janvier, après avoir mené un raid dans la forêt de Foulsaré, le Groupement tactique désert (GTD) Lamy et les FAMa ont procédé au ratissage du village de Kobou. Poursuivant leurs fouilles, après avoir découvert quatre motos, les militaires français et maliens ont décelé un important plot logistique comprenant un laboratoire de fabrication d’EEI. Plus d’une quinzaine de téléphones, des batteries, de l’explosif artisanal, cinq fûts d’essence, du cordeau détonant, des télécommandes, trois motos, une ceinture explosive ainsi que du matériel médical ont ainsi été saisis.

Les militaires français et estoniens de la Force Takuba accompagnés des FAMa ont, aussi, mené une opération de reconnaissance offensive et de harcèlement dans la localité d’Ansongo. Au cours de leur progression, ils ont stoppé la progression d’un groupe armé. Au sein du dispositif ennemi se trouvait un civil malien capturé par les terroristes que les FAMa ont pu libérer et remettre aux autorités locales.

Le 16 janvier dernier, le déplacement suspect d’un groupe d’une trentaine de motos a été identifié par les moyens de renseignement de la Force Barkhane au Burkina Faso, plus précisément, au sud de la localité frontalière de Boulkessi. Dépêchée sur zone, une patrouille de Tigre a effectué une action de feu contre ce groupe armé terroriste. Une dizaine de terroristes ont été neutralisés et près d’une vingtaine de motos ont été détruites.

Le même jour, les moyens de renseignement de la Force ont permis de localiser des terroristes dans un pick-up faisant route vers le Nord-Ouest de N’Daki, au Mali. Une frappe par un Reaper a permis de les neutraliser. Auparavant, dans le Liptako, le 2 janvier dernier, une patrouille d’hélicoptères de la Force a détecté deux individus posant un EEI sur l’axe reliant Hombori à Gossi. Une frappe réalisée en leur direction a permis de détruite leur moto. De l’armement et du matériel entrant dans la confection des EEI ont été saisis sur place.

Le 4 janvier à Serma, l’action coordonnée entre la Force Barkhane et les FAMa  a permis de découvrir divers emplacements habituellement occupés par des groupes armés terroristes dont un véritable atelier de confection d’EEI. De l’armement individuel, des munitions, des roquettes, sept motos, des moyens de communication ainsi que sept EEI et de nombreux composants servant à leur confection ont été saisis. Enfin, le 2 janvier, un rassemblement d’individus a été détecté entre Hombori et Boulikessi. Caractérisé comme un rassemblement de groupes armés terroristes, une frappe des chasseurs de la Force Barkhane a permis de neutraliser plusieurs d’entre eux.

Evaluation environnementale et sociale stratégique du secteur des mines : Les travaux ont démarré

Bamako, 27 Janv (AMAP) Le Projet de gouvernance du secteur des mines (PGSM) a initié, mercredi, un atelier de démarrage des travaux de l’évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) du secteur des mines au Mali.

Intervenant lors de cet atelier présidé par le conseiller technique, chargé des mines au niveau du département, Lassana Guindo, le spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale du PGSM, Dr Baba Faradji N’Diaye, a expliqué que le PGSM est un projet dédié à la promotion de l’activité minière au Mali. La nature du projet exige la réalisation d’une évaluation environnementale et sociale stratégique pour tout le secteur minier malien. Afin d’évaluer les impacts et les risques environnementaux et sociaux de l’activité minière et proposer des solutions pour sa pérennisation. « Le bureau d’étude français Sofreco a été recruté pour ce faire », a rappelé l’expert.

« La prise en charge de la question environnementale dans l’activité minière est d’une extrême importance », a soutenu, pour sa part, le conseiller technique, Lassana Guindo. Il a remercié la Banque mondiale pour son soutien constant dans les efforts de développement économique et social du Mali, en général et dans le secteur minier, en particulier.

« L’objectif du gouvernement, en la matière, est de rendre possible l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 », a expliqué M. Guindo. Cela en se fondant, selon lui, sur les potentialités et les capacités de résilience pour la promotion d’un développement inclusif en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali apaisé et uni.

« Dans cette dynamique, le secteur minier est considéré comme un gros contributeur. Nous devons donc travailler de façon ardue à son développement avec la mise en valeur de notre riche sous-sol », a-t-il dit.

Selon lui, tous les spécialistes s’accordent à dire que le potentiel minier malien est immense. Des gisements importants d’or ont été découverts à travers le pays. « La recherche d’autres substances minérales se poursuit. Pour traduire ce capital minier en développement durable, le Mali devra faire face à de grands défis qui englobent les enjeux environnementaux et sociaux, tout en reconnaissant que les projets miniers sont caractérisés par leur impact environnemental et social », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, Lassana Guindo a souligné qu’il devient impérieux, au début de chaque projet minier et même pendant son déroulement, d’évaluer ses risques et impacts. Le but est, selon lui, d’optimiser les avantages environnementaux et sociaux pouvant découler de la mise en œuvre des investissements miniers, notamment la protection de l’environnement actuel et futur et les effets durables du développement de l’exploitation des ressources naturelles à l’équilibre des écosystèmes.

L’EESS, qui sera réalisée par le Bureau d’études Sofreco, permettra d’analyser, de façon systématique, les risques environnementaux et sociaux associés à n’importe quel type de projet minier : recherche ou exploitation. Toutefois, l’étude se penchera sur les aspects exploration, exploitation, organisation sectorielle, investissement, aménagement, technique, économique, gestion des revenus. « Elle fera des propositions sur les dispositions globales à prendre pour garantir la durabilité du secteur », a assuré Lassana Guindo.

L’évènement a eu lieu en présence du coordinateur du PGSM, Hamara Touré, du représentant de la Société française de formation et conseil (SOFRECO) Pierre Martz et de nombreux représentants des sociétés minières.

MS/MD (AMAP)

Assurance maladie obligatoire : De nouvelles mesures pour soulager les assurés

Bamako, 27 Janv (AMAP) Le nouveau directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), le médecin général de brigade, Boubacar Dembélé, a tenu, lundi, un point de presse, dans la salle de conférence du ministère de la Santé et du Développement social, afin de partager avec les assurés de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) le bien-fondé des nouvelles dispositions relatives à l’ouverture et à la fermeture des droits de l’assuré, la mise à jour de la carte biométrique et l’accès aux soins de santé.

La CANAM a pris, la semaine dernière, ces mesures, dans le cadre de l’amélioration des soins de santé des assurés de l’AMO.

Dans son exposé, le directeur de la Canam, en présence du chef de cabinet du département en charge de la Santé, Aboubacar Soumaré, a affirmé que ces mesures « urgentes » visent à soulager le plus rapidement possible les assurés de l’AMO.

En ce qui concerne l’ouverture des droits, la Canam a décidé que le contrôle de l’ouverture des droits, assuré par elle, s’effectuera, désormais, tous les cinq ans pour les fonctionnaires civils et militaires, les députés et les retraités et tous les deux ans, pour les travailleurs régis par le Code du travail.

Il a expliqué que la Canam a procédé, à ce jour, à une ouverture massive des droits des catégories d’assurés ainsi que leurs ayants droit. Il s’agit des fonctionnaires civils, des fonctionnaires des collectivités, ceux des forces armées et de sécurité, les contractuels de l’Etat, les pensionnés du secteur privé et public.

Le médecin général de brigade, Boubacar Dembélé, a précisé qu’actuellement, les droits de 640.059 assurés, à savoir les fonctionnaires civils, municipaux, les forces armées et de sécurité, les parlementaires et les pensionnés, sont déjà ouverts à la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS).

« A l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), a-t-il poursuivi, 497.010 assurés actifs, volontaires et pensionnés ont eu leurs droits ouverts, à ce jour ». Et d’ajouter que les fonctionnaires civils, municipaux, les assurés issus des forces armées et de sécurité, les parlementaires et les pensionnés du secteur privé et public ont, tous, leurs droits ouverts, jusqu’au 31 décembre 2025.

Selon Boubacar Dembélé, durant cette période, la Canam se donnera les moyens, à l’interne, pour contrôler annuellement les droits de toutes ces catégories.

« Cependant, a indiqué le conférencier, certains assurés n’ont pas pu bénéficier d’abord de cette ouverture massive pour des motifs de changement de statut ». Selon lui, ce cas concerne les nouveaux pensionnés de 2021 qui étaient actifs en 2020 ou des fonctionnaires civils qui sont devenus des travailleurs salariés ou vice versa, les enfants majeurs qui ont commencé à travailler ou sont devenus des conjoints. Le médecin général de brigade, Boubacar Dembélé, a indiqué que ces assurés doivent passer à la Canam ou dans ses représentations régionales, à la CMSS et à l’INPS, pour signaler leur changement de statut.

«Par rapport à la situation des droits non ouverts au niveau de la CMSS et de l’INPS, aujourd’hui nous avons 184.797 fonctionnaires municipaux CMSS assurés actifs et assurés volontaires INPS à avoir leurs droits fermés», a révélé le conférencier. Ila ajouté que les instructions et les moyens ont été donnés aux services techniques pour l’ouverture des droits de ces catégories d’assurés, si elles sont à jour du payement de leurs cotisations.

Quant à la mise à jour des cartes d’assurés biométriques, selon une note technique de la Canam, elle s’opère, désormais, avec l’aide d’une borne de mise à jour dans un délai de deux (2) ans, à compter de la dernière date de mise à jour.

Le médecin général de brigade, Boubacar Dembélé, a annoncé que 150 bornes de mise à jour des cartes biométriques AMO ont été déployées sur toute l’étendue du territoire national. « A Bamako, a-t-il indiqué, les assurés AMO peuvent faire la mise à jour de leurs cartes d’assurés à travers ces bornes, notamment dans les locaux de la Canam, la CMSS, l’INPS, au niveau des hôpitaux et les Centres de santé de référence (CSRéf), dans certaines cliniques privées ainsi qu’à la polyclinique des armées de Kati et, aussi, dans les cabinets ministériels.

« Dans les régions, a-t-il fait savoir, cette mise à jour peut se faire au niveau des bureaux de la Canam et points focaux, des directions de l’INPS, la CMSS, les hôpitaux et dans certaines garnisons militaires ». « Dans les cercles, a ajouté Boubacar Dembélé, les assurés peuvent se rendre au niveau des CSRéf pour la mise à jour de leur carte ». Il a signalé qu’à Bamako, toutes les bornes de mise à jour sont opérationnelles.

Par rapport à l’accès aux soins de santé, selon la nouvelle mesure, il est conditionné uniquement au paiement régulier des cotisations et à l’utilisation de la carte biométrique, qui seule sert de moyen d’identification du bénéficiaire, pour éviter les fraudes par certains assurés.

Selon le nouveau directeur général de la Canam, une autre urgence à laquelle la structure est déterminée à s’atteler, est la remise de 22.000 cartes biométriques non distribuées. A ce propos, le Boubacar Dembélé a précisé que les centres d’appel (team call center) ont reçu 1.582 cartes AMO qui seront distribuées aux assurés, à travers des appels téléphoniques.

Le conférencier a, également, fait savoir que la Canam a apporté des appuis à de nombreuses structures de santé pour mettre fin aux attroupements d’assurés devant les guichets AMO. « Cela, a-t-il dit, à travers l’agrandissement des espaces AMO ».

MDD/MD (AMAP)

Gao : Marche pour la sécurisation des populations et de leurs biens

Gao, 27 Janv (AMAP) La Fédération des organisations de résistance civile de Gao (FORC-G) a organisé, mercredi, une marche contre l’insécurité grandissante dans la Région, a constaté l’AMAP sur place.

Cette manifestation, encadrée par les forces de l’ordre (la police nationale et la garde nationale), a pris le départ au rondpoint des Martyrs pour s’arrêter devant le gouvernorat.

Le gouverneur de la Région de Gao, le général de brigade, Moussa Traoré, a reçu dans son bureau les leaders de la Fédération des organisations de résistance civile de Gao.

Le porte-parole de la FORC-G, Soumana Amadou, a lu une déclaration devant le gouverneur, réclamant une présence de la FORC-G dans toutes les commissions de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et réconciliation issu du processus d’Alger, l’intégration des 187 éléments de la FORC-G promis par l’Etat dans le cadre du DDR, l’accélération du grand DDR, une enquête indépendante sur les tueries de jeunes manifestants à Gao, le 12 juillet 2016, l’élargissement des autorités intérimaires régionales aux jeunes et femmes des mouvements de résistance civile de Gao et l’implication des mouvements de résistance civile de Gao aux activités du ministère de la Réconciliation nationale.

Les manifestants ajoutent, à cette liste, l’octroi de trois sièges au Comité de suivi de l’Accord, le retour immédiat des services financiers de l’Etat à Gao, l’activation des comités de veille et d’alerte, le contrôle des véhicules et motos à l’entrée de Gao, la revue des tranchées autour de la ville de Gao, le retrait du poste de contrôle à l’entrée de pont de Wabaria et le maintien du poste militaire, le redéploiement des forces étrangères de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et de Barkhane dans les zones de Bourem, Bamba, Labbezanga, N’delimane, Tessit et Ouatagouna, en coordination avec l’armée malienne, la sécurisation immédiate des axes routiers et des agglomérations.

Ils demandent, aussi, l’intégration des jeunes de leur mouvement à Gao dans les forces armées et de sécurité avec leurs grades dus ainsi que statuts et au prorata des 25.012 armes de guerre remises à l’Opération Serval et aux Forces armées maliennes (FAMa), la mise à disposition immédiate à la justice nationale et internationale des auteurs, complices et commanditaires de crimes et la construction de la route Gao-Sevaré.

Une copie de la déclaration a été remise au gouverneur de la Région, le général de brigade, Moussa Traoré, qui s’est engagé a la remettre « à qui de droit ».

AT/MD (AMAP)

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