Fête de Tabaski : La frénésie malgré la conjoncture difficile

© OUMAR DIOP, AMAP, COMMERCE, MARCHE DABANANI

Par Maïmouna SOW et

Anne-Marie KEITA

Bamako, 30 juillet (AMAP) Circulation presque bloquée, marchandises exposées à même le sol le long des chaussées, salons de coiffures et parkings improvisés dans les rues… il faut forcer le passage pour se frayer un passage. à première vue, on a l’impression que tout va bien. Les gérants de parkings débordés peinent à trouver un endroit libre pour ranger motos et voitures. Du coup, ils font de la surenchère. Ceux qui refusent leurs services peinent à circuler, les piétons se bousculent, tandis que les vendeurs se disputent les clients.

En cette veille de l’Aid El Kébir, les rues de la capitale grouillent de monde, le Grand marché de Bamako bouillonne. La crise sanitaire n’a pas eu raison de la frénésie des préparatifs.

C’est cette atmosphère surchauffée que présente, depuis quelques jours, le Grand marché, communément appelé «Sougouba». En effet, ce marché ne ferme pas depuis une semaine et fourmille de monde, à n’importe quelle heure de la journée comme de la nuit. Aux sons des tambours et tam-tams, qui résonnent dans une cacophonie, des exposants dansent et annoncent, en chantant, des remises promotionnelles sur les prix de leurs articles. Ces marchandises diverses, bon marché, sont exposées partout pour alpaguer la clientèle.

Pantalons, chemises, tee-shirts, robes, sous-vêtements, chaussures, lunettes et montres pour enfants et pour adultes, tout est là et pour toutes les bourses. Des attroupements se forment autour des étals. Hommes, femmes, jeunes se bousculent pour pouvoir acheter de quoi rendre la fête belle.

Dans cette ambiance marquée par la crise sanitaire, certains se frottent les mains. C’est le cas de Hamadi Sylla, propriétaire et gérant d’une boutique de prêt-à-porter pour enfants. Certes, le commerçant reconnaît que la crise sanitaire a impacté les affaires avec la fermeture des frontières, mais il arrive quand même à tirer son épingle du jeu. Vendeur ambulant, Badoulaye Koné, pointe également les effets de la pandémie du coronavirus. «Les dépenses des ménages se multiplient à l’approche de chaque fête. Au même moment, on assiste à une hausse subite des prix des produits et denrées de première nécessité, à cause de la Covid-19», confie-t-il.

FEMMES ET ENFANTS – Pour pouvoir se tirer d’affaires et combler les caprices de la famille, certains se voient obligés d’emprunter auprès des banques. «La fête rime avec endettement, car pour faire face aux dépenses de la famille (prix de condiments, habits pour les enfants, etc.) je m’endette, chaque année, auprès de ma banque. Mon revenu ne me permet pas de satisfaire tous les besoins de la famille», explique Adama Traoré.

Pour certains, a période de la fête semble, pourtant, propice pour faire le plein. Arkayé Traoré est un habitué du marché. Pour lui, la période de la fête de la Tabaski permet de faire des achats à vil prix. A l’en croire, les prix des articles tels que les habits, les chaussures et autres accessoires sont considérablement revus à la baisse en cette occasion.

Et généralement, les articles pour femmes et enfants sont les plus recherchés sur le marché. «J’ai presque tout vendu, je m’en réjouis, Dieu merci», témoigne Awa, sourire aux lèvres. Plus loin, une vendeuse de «brodé», un tissu prisé par les femmes, confirme. Elle trouve, également, son compte.

Dans certaines boutiques, on choisit la «promo» pour attirer la clientèle. Dans la boutique de Bouba, les basins qui coûtent 10.000 Fcfa le mètre sont cédés à 7.500 Fcfa et ceux de 5000 à 3000 Fcfa. Le commerçant garde néanmoins un œil sur les aller et venue de la clientèle. « Car, indique-t-il, au moment où ses employés sont occupés à marchander, des voleurs peuvent se mêler à la foule ». Il y a quelques jours, une cliente de Bouba a échappé de justesse à un vol. «Une femme voilée a profité de l’inattention d’une autre qui essayait des chaussures pour dérober sa pochette. On l’a attrapée. Avec ses supplications, on a eu pitié d’elle, on l’a libérée. Et dans la même journée, elle s’est fait prendre encore la main dans le sac pour les mêmes faits», raconte le commerçant. Des propos confirmés par une cliente qui dira que la Maison des artisans (Artisanat) est l’endroit préféré des pickpockets. «Là-bas (artisanat, ndlr), les voleurs peuvent déchirer ton sac à ton insu. J’en sais quelque chose parce que j’y ai été victime de vol », confie une dame.

Quid des mesures barrières ? C’est le cadet des soucis de la majorité des personnes rencontrées au Grand marché. Pas de masques, pas de kits sanitaires. Distanciation sociale ? N’en parlons pas. La seule chose qui préoccupe ce beau monde, c’est la préparation de la fête. Bonne fête à toutes et à tous !

MS/AMK/MD (AMAP)

 

Crise socio-politique : Les 31 députés refusent de démissionner

Bamako, 30 juillet (AMAP) Les députés dont l’élection est contestée et dont la démission figure parmi les résolutions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont exprimé, mercredi, leur refus de démissionner.

Au cours d’une conférence de presse au Mémorial Modibo Keita, le député Gouagnon Coulibaly a martelé : «On ne démissionnera pas, car la décision de la CEDEAO viole notre Constitution». Pour ce député élu à Kati, sous les couleurs de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), qui avait à ses côtés Boncana Ibrahim Maïga, consultant en gestion de crise et Me Cheick Oumar Konaré, avocat, les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO ne sont pas applicables en l’état, en ce sens qu’elles ne sont pas conformes aux dispositions de la Constitution malienne.

Selon Me Cheick Oumar Konaré, du point de vue juridique, « personne ne peut obliger les 31 députés à démissionner ». « Dès lors que la Cour constitutionnelle a rendu un arrêt qui les proclame élus, ils sont définitivement députés », a expliqué le juriste. Et d’ajouter que même si les 31 députés acceptent de démissionner, cela ne résoudrait pas forcément le problème du Parlement ». Ce, dans la mesure où le Collectif des députés dits «spoliés», qui est en train de chercher à prendre leurs places, rejette, de son côté, l’idée de la tenue d’élections législatives partielles.

Comme solution politique, Boncana Ibrahim Maïga estime que seul le président de la République dispose des moyens pour trouver un accord avec les députés concernés.

AT/MD (AMAP)

Crise sociopolitique : L’opposition appelle à reprendre la désobéissance civile

Bamako, 30 juillet (AMAP) Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP, opposition), a invité, mercredi, ses militants et sympathisants à reprendre la désobéissance civile dans les deux jours qui suivent la fête de la Tabaski.

Au cours d’une conférence de presse au siège de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS), des responsables du M5-RFP, ont annoncé que la désobéissance civile durera jusqu’à la «démission du président de la République et de son régime».

Choguel Kokala Maïga, Cheick Oumar Sissoko, Me Mountaga Tall et Me Mohamed Ali Bathily, les principaux orateurs, ont indiqué que cette décision faisait suite aux recommandations qui ont sanctionné, lundi dernier, le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce sommet était consacré à la crise sociopolitique qui secoue le Mali depuis plusieurs semaines.

Parmi les recommandations des chefs d’Etat de la CEDEAO figurent, entre autres, la démission immédiate des 31 députés, parmi lesquels le président de l’Assemblée nationale dont l’élection est contestée, la recomposition rapide de la Cour constitutionnelle conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec la participation de l’opposition et de la société civile.

A ces mesures, il faut ajouter la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités dans les violences qui ont entraîné des décès, des blessés et des dégâts matériels.

Selon les responsables du M5-RFP, les recommandations de la CEDEAO ont un caractère «anticonstitutionnel et sont inapplicables». D’après Choguel Kokala Maïga, les dirigeants de la CEDEAO ont juste voulu «couvrir le président de la République et son régime», ajoutant que ces décisions « n’ont pas pris en compte la profondeur et la gravité de cette crise qui hypothèque l’avenir de notre pays ».

Le porte-parole du M5-RFP a, ensuite, indiqué que le mouvement portera plainte auprès des instances compétentes contre les mesures édictées par les dirigeants ouest-africains. «Les recommandations de la CEDEAO ne font que nous conforter dans notre lutte», a appuyé Cheikh Oumar Sissoko.

Pour sa part, l’imam Mahmoud Dicko (l’autorité morale de la contestation) a appelé à l’apaisement et invité nos concitoyens au rassemblement pour sortir le pays de cette situation. «Nous devons prouver que nous sommes une grande nation capable de résoudre ses propres problèmes», a conseillé l’autorité morale du M5-RFP.

BD/MD (AMAP)

Covid-19 au Mali : 1927 guérisons, 114 décès sur 2521 cas positifs enregistrés

Bamako,  30 juillet (AMAP) Quelque 1927 patients sont guéris de la Covid-19 au Mali, 114 décès sur un total de 2521 cas positifs enregistrés avec le seul cas découvert mercredi, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que sur le seul  cas enregistré mercredi,  a  été découvert en CV du district de Bamako.

Les services sanitaires déclarent que 208 cas contact font l’objet  d’un suivi quotidien tout en invitant les populations au calme et à l’observation des mesures préventives,

KM (AMAP)          

Veille de fête à Bamako : Bonjour les bouchons !

Par Ahmadou CISSE

Bamako, 28 juillet (AMAP) La circulation routière à Bamako connaît un embouteillage hors du commun. Pour se frayer un chemin dans ce magma de tacots, il faut avoir les nerfs solides. Et un peu plus de carburant que d’ordinaire. Un jeune chauffeur de taxi a l’a appris à ses dépens. A la descente d’un des trois ponts de la capitale, vendredi après-midi, son vieux taxi s’éteint.

Des passants le prirent en pitié et lui sont venus en aide. Ils ont beau poussé le véhicule, le moteur ne redémarre pas. Plutôt normal, c’était une panne sèche. Pas une goutte de gasoil dans le réservoir de cette bagnole de 1988. Les 2.000 Fcfa de carburant que le chauffeur avait pris à la station sont déjà sirotés par le moteur agonisant.

Les usagers s’impatientent. Les coups klaxons ininterrompus ont vite attiré l’attention des policiers. Un gros souci supplémentaire pour notre taximan. Lui qui transpirait déjà à grosses gouttes. Les agents de la circulation routière ont réclamé et obtenu les papiers du véhicule de transport. Seul Dieu sait comment les policiers et le chauffeur régleront le contentieux ! Les deux compères n’ont pas de secret l’un pour l’autre. Un chauffeur de taxi et un policier sont des « presque-cousins », dit-on. Ils arrivent toujours, en effet, par la magie de leur flexibilité, à trouver un terrain d’entente, même au travers d’un échange de bons procédés.

BOUCHON MONSTRE – Pourquoi ce bouchon monstre partout ? Les dépenses de la fête de Tabaski qui arrive expulsent les chefs de famille de leur maison. Ceux qui travaillent dans les bureaux ont aussi investi la ville. Pour certains, il faut chercher de l’argent. Pour d’autres, le défi est de trouver un bélier digne de ce nom avec un modeste budget. Qui ne tente rien n’a rien. Les plus prévoyants ont déjà acquis la bête. A prix d’or bien des fois. L’animal est probablement attaché devant la porte, dans la cour ou même dans l’arrière-cour, sous bonne garde.

Pour tous ces cas de figure, le chef de famille se voit contraint de sortir pour arrondir les angles. La pression est plus forte lorsque, fièrement, le voisin expose son bélier devant sa porte. Les enfants ne se font pas de cadeau, si toutefois le père d’un d’entre eux ne parvient pas à acheter un mouton à immoler le jour de la fête.

Il y a aussi ceux qui sortent pour le voyage. Jeunes en général, ils sont très nombreux à se jeter dans la circulation pour rejoindre une compagnie de transport. Fêter en famille, manger avec les parents un morceau de viande de mouton, est un rendez-vous annuel pour ceux dont les villes ou villages sont désenclavés.

A cette forte affluence dans la circulation routière, il faut ajouter la dégradation des routes par les pluies diluviennes. «Nous avons l’impression que tous les usagers de la route sont sortis au même moment. Avec les pluies incessantes et le mauvais comportement des chauffeurs, on ne sait plus où donner de la tete», siffle un conducteur d’une berline japonaise. «Pour arriver au centre-ville, il m’a fallu plus de deux heures», ajoute l’usager qui travaille sur la rive droite de la capitale. «On a pas le choix», lance-t-il, fataliste.

Heureusement, certains policiers assurent correctement le service. Des images réjouissantes ont circulé sur la toile montrant des agents réguler la circulation en dépit des averses. «La plupart des feux tricolores ont été cassés lors des manifestations. Nous sommes obligés de nous démener pour faciliter la circulation et limiter les accidents au niveau des carrefours», indique un policier posté à un carrefour sur l’Avenue de l’OUA.

Bourem : 24 forains dépouillés par des hommes armés non identifiés

Bourem,  29 Juillet (AMAP) Des hommes armés ont attaqué mardi un pick-Up transportant 24 forains quittant Bourem pour se rendre à Bamba, région de Gao, avant de dépouiller les occupants de tous leurs biens et enlever le véhicule, a appris l’AMAP de source locale.

Notre source précise que des hommes armés sur des motos ont braqué les forains avant de les dépouiller de tous leurs biens en les abandonnant dans la nature.

Les forains et le propriétaire du véhicule ont marché une quinzaine de km avant d’arriver au poste militaire des Fama situé à 30 km de Bourem selon notre source qui précise que les Forces loyalistes les ont transportés à Bourem.

Notre source déclare que les attaques, les braquages et les enlèvements se multiplient en cette veille de la fête de Tabaski sur les tronçons Bourem- Gao et Bourem – Bamaba, selon notre source qui précise que les populations de ces localités vivent une peur bleue de façon permanente à cause des agissements des groupes terroristes.

TMT/KM (AMAP)

Covid-19 au Mali : 7 nouveaux cas enregistrés mardi

Bamako, 29 juillet (AMAP) Sept (7) nouveaux cas positifs à la Covid-19 ont été enregistrés mardi, portant le total à 2520 au Mali dont 1919 guérisons et 114 décès, a appris l’AMAP de source officielle.

L’Institut de santé publique (ISP) précise que sur les 7 cas enregistrés mardi, 1 cas a  été découvert à  Kati (région de Koulikoro),  2 cas en CII, 1 cas en CV et 4 cas importés.

Les services sanitaires déclarent que 293 cas contact font l’objet  d’un suivi quotidien tout en invitant les populations au calme et à l’observation des mesures préventives,

KM (AMAP)          

Kangaba : 22 morts et 21 blessés dans un accident de la circulation

Kangaba, 29 juillet (AMAP) Vingt deux (22) personnes ont trouvé la mort et 21 blessées dont 7 grièvement dans un accident de la circulation survenu mardi entre un camion benne et un mini car de transport en commun, sur la RN 26 entre Kangaba et Bancoumana, dans la région de Koulikoro,  a appris l’AMAP de source officielle.

Dans un communiqué, le Ministère des transports et de la mobilité urbaine précise qu’un camion benne en provenance de Kangaba est entré en collision avec un mini car de transport en commun vers 9H, faisant 22 morts et 21 blessés dont 7 grièvement et le véhicule de transport complètement endmmagé.

Les blessés ont été évacués au CHU Gabriel Touré par les services de la direction générale de la protection civile selon la même source qui déclare les motifs de l’accident seraient l’excès de vitesse et le non respect des dispositions du code de la route.

Les autorités régionales et locales se sont rendues sur les lieux pour constater les dégâts, présenter  des condoléances aux parents des victimes, souhaiter prompt rétablissement aux blessé avant d’inviter les usagers de la route au respect du code de la route.

Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

KM (AMAP)

Nouveau gouvernement du Mali : La liste de l’équipe restreinte

Bamako, 28 juillet (AMAP) Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a décidé de former une équipe ministérielle restreinte dont la mission est de négocier, avec les parties prenantes de la crise socio-politique qui secoue le Mali, la formation d’un gouvernement d’union nationale à même de contribuer à l’apaisement de la situation, a annoncé, lundi soir, à la télévision nationale, la secrétaire générale de la présidence de la République, Mme Kamissa Camara.

Mme Camara a ajouté que ce gouvernement constitué des ministères régaliens de la Défense, de la Justice, de la Sécurité, de l’Administration territoriale, des Affaires étrangères et de l’Économie et des Finances. entre dans le cadre de « la mise en application immédiate » des recommandations des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) faites lors du dernier sommet extraordinaire de l’organisation sous régionale tenu, le même jour, « et ce dans l’intérêt du peuple malien ».

Selon le décret N°2020-0325/PRM du 27 juillet 2020 portant nomination des membres du gouvernement, le président de la République

Vu la Constitution

Vu le décret N°2020-0293/PRM du 11 juin 2020 portant nomination du Premier ministre

– Sur proposition du Premier ministre, sont nommés membres du gouvernement en qualité de :

– Ministre de la Défense et des Anciens combattants : le général de division Ibrahim Dahirou Dembélé

– Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah

– Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : le général de division Bemba Moussa Keita

– Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux : Me Kassoum Tapo

– Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale : Tiébilé Dramé

– Ministre de l’Économie et des Finances : Abdoulaye Daffé.

MD (AMAP)

 

Partenariat AMAP-ONU Femmes : Des journalistes et correspondants locaux outillés sur les concepts du genre

Bamako, 28 juillet (AMAP)  ONU femmes et l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) ont organisé, ce mardi, dans le cadre de leur partenariat, une session de formation sur le genre, par visioconférence, à l’intention de plus d’une vingtaine de journalistes et de correspondants locaux de l’agence, a constaté l’AMAP.

Cet atelier a été suivi par les participants de Bamako, dans la salle informatique de la rédaction de l’Essor, sur des ordinateurs installés pour la circonstance et sur des téléphone portables androïde et les correspondants de Gao, Kayes, Sikasso, Ségou, Diéma et Koutiala, dans leur localité respective.

Durant plus de trois heures, les participants se sont familiarisés avec des concepts du genre après avoir été édifiés sur la création et le mandat ou encore les domaines d’intervention d’ONU Femmes par les facilitateurs Sadio Kanté, Aoua Djiré, Zan Fomba, entre autres.

A l’ouverture des travaux, la Représentante de l’ONU Femmes, Beatrice Eyon, s’est félicité de la collaboration entre l’AMAP et son organisation avant d’affirmer que cette formation va contribuer à mieux faire comprendre la notion de genre à travers les supports médiatiques de l’Agence.

Mme Eyon  a saisi l’occasion pour déclarer que son agence a porté son choix sur l’AMAP pour mieux véhiculer les bonnes informations sur le genre et les définitions conceptuelles d’ONU Femmes. « Nous comptons sur vous pour utiliser dans vos traitements journalistiques les connaissances que vous allez recevoir  lors de cette formation… », a-t-elle conclu.

Le Directeur général de l’AMAP, Bréhima Touré, a saisi l’occasion pour féliciter et saluer  ONU Femmes pour toutes ses actions dans le cadre de la promotion du genre et des droits des femmes aussi bien dans notre pays qu’à travers le monde entier.

Selon lui, l’objectif principal de cette formation sur le genre est de nouer un partenariat durable avec les femmes et hommes de média, dans le cadre de la bonne utilisation de l’approche genre dans le travail journalistique et des recherches.  Il s’agira de former une vingtaine de  journalistes et de correspondants, sur entre autres le concept « genre », l’équité et leur incidence dans la société à travers les media, de faire connaître le rôle d’ONU Femmes à travers les actions menées sur le terrain.

Egalement  de promouvoir les droits des femmes, en l’occurrence les textes liés à la mission du journaliste et d’adopter les règles d’éthique et de déontologie dans le traitement des sujets sur le genre (interviews, enquêtes, reportages, langage…).

Cette formation se fera en une première consacrée à une initiation au concept du genre et la deuxième à l’écriture journalistique genre sensible.

OD/KM(AMAP)

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