Discours du président Ibrahim Boubacar Keita à la Visioconférence G5 Sahel et partenaires

Excellence Monsieur le Président en exercice du G5-Sahel
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat du G5 Sahel,
Excellence Monsieur le Président du Conseil européen,
Madame la Présidente de la Commission de l’Union Européenne,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,
Madame le vice-Secrétaire Générale des Nations Unies

Je me réjouis qu’à travers la présente réunion, le dialogue politique de haut niveau entre les pays du G5-Sahel et l’Union européenne élargi aux Nations Unies et à l’Union Africaine, se poursuive et se renforce.

Il y a deux ans à Bruxelles, nous avons commencé à bâtir un nouveau partenariat entre les pays du G5-Sahel et l’Union Européenne avec l’ambition de placer le Sahel au coeur de l’agenda international. Ensemble, dans un esprit de solidarité, d’innovation et de responsabilité, nous avons réussi à rendre plus fort et plus efficient notre partenariat.

Je voudrais saisir l’opportunité de notre réunion pour aborder deux sujets.
D’abord, la problématique de la sécurité, elle reste au centre des préoccupations des pays du G5 Sahel particulièrement du Mali. Notre pays continue de faire face à des poches importantes d’insécurité au centre et au Nord, des actes de harcèlement des groupes terroristes contre les forces armées et de sécurité mais aussi contre les populations civiles. Cependant, avec l’appui et l’accompagnement de nos partenaires notamment la France, l’Union Européenne et les Nations Unies, l’espoir renaît avec des succès militaires et des dynamiques politiques positives.

La tenue des élections législatives, le redéploiement des Forces Armées Reconstituées à Kidal, Tombouctou, Gao et Ménaka, suivie de la tournée du Premier ministre du 4 au 7 mars 2020 dans les localités de Kidal, Tessalit, Aguelhok et Ménaka constituent des avancées remarquables dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger et témoignent des progrès accomplis dans la quête de paix et de stabilité par l’ensemble des acteurs.

Je voudrais, au sujet de la tenue des élections législatives, remercier tous nos amis et partenaires qui nous ont exprimé leur solidarité suite à l’enlèvement du Chef de file de l’opposition, Monsieur Soumaîla Cissé et aussi réaffirmer que tout est entrepris pour le ramener sain et sauf parmi nous. Pour la consolidation des progrès enregistrés, pour des avancées nouvelles dans la lutte contre le terrorisme, le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) doit être relancé avec vigueur. La démobilisation et le désarmement des forces de l’ancienne rébellion doivent être effectifs, mesurables et vérifiables.

L’Armée reconstituée doit impérativement pouvoir jouer pleinement son rôle et assurer la sécurité des populations civiles et faciliter le retour effectif des services publics, tels que réclamé par les populations lors de la visite du Premier ministre.

En vue de renforcer ces progrès vers la sécurité et la stabilité au Mali, le Gouvernement met en oeuvre le Plan de Sécurisation Intégrée des Régions du Centre (PSIRC) notamment les Pôles sécurisés de Développement et de Gouvernance (PSDG), et plus récemment le plan MALIKO.

Les deux stratégies ont pour ambition d’accélérer le retour des services de l’Etat pour favoriser le développement et la gouvernance, plus spécifiquement ils sont destinés à rétablir l’Etat du Mali dans ses fonctions régaliennes dans certaines de ses régions, en s’appuyant sur l’action des Forces armées et de sécurité soutenues et accompagnées par une administration publique disponible et performante, afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple malien.

Ensuite, la crise sanitaire de COVID-19 qui touche toute la planète n’est pas de nature à améliorer la situation sécuritaire à cause des perturbations qu’elle occasionne dans le déploiement des forces sur le terrain, le renforcement des capacités des hommes et la livraison de matériels et équipements. Elle est de nature à renforcer les groupes terroristes.

Eu égard à son caractère mondial, je reste convaincu que la meilleure réponse à cette crise mondiale passe nécessairement par le renforcement de la coopération internationale pour lutter contre le Covid-19 et en particulier le soutien indispensable, sinon impératif aux pays les plus vulnérables, en particulier en Afrique. Je me réjouis de toutes les initiatives prises au plan international pour soutenir les plans de riposte notamment le renforcement des structures de santé et la livraison de matériels et équipements.

Au plan national, le Mali, à l’instar des autres pays du G5 Sahel, a adopté un plan de riposte comprenant : des mesures sociales avec une incidence financière de plus de 500 milliards de francs CFA ; la mise en place d’un fonds spécial de 100 milliards de francs CFA pour soutenir les familles les plus vulnérables qui sera mis en place dans 703 communes du pays ; la réduction des taxes sur les produits de première nécessité, notamment le riz et le lait, la prise en charge pour les mois d’avril et de mai 2020, des factures d’électricité et d’eau pour les ménages nécessiteux, la distribution gratuite de 56 mille tonnes de céréales et de 16 mille tonnes d’aliments pour bétail au profit des personnes vulnérables touchées par le Covid-19, – le lancement du programme « un Malien, un masque », avec la commande de « 20 millions de masques » dont 10 millions ont été déjà livrés.

A ces différents défis s’ajoute, le risque d’insécurité alimentaire. A cet effet, le Gouvernement de la République du Mali sollicite un appui d’urgence alimentaire et nutritionnelle.

La pandémie de COVID-19 affecte également nos fragiles économies et nos emplois, essentiellement informels, avec le risque de désagréger notre tissu social et de menacer la sécurité et la stabilité des Etats.

Eu égard aux efforts considérables sur le plan budgétaire, j’appelle l’ensemble de nos partenaires à nous aider à faire face à la crise sanitaire du COVID-19 et à l’ensemble des défis auxquels nous sommes confrontés et aussi à jeter les bases d’une sécurité sociale indispensable au développement durable de chacun de nos pays et de l’ensemble du Sahel.

L’annulation de la dette des pays les plus pauvres, notamment ceux du Sahel confrontés au terrorisme sera un acte politique fort de solidarité internationale et permettra à nos économies de résister aux conséquences de la pandémie.
Vive le partenariat entre le G5 Sahel et l’Union Européenne ! Vive la solidarité internationale !

Je vous remercie.

 

Bamakɔ ni kayi bɛna datugu k’a sababu kɛ koronawirisiko ye

 Jɛkulu min ɲɛsinnen bɛ koronawirisi kunkanko ma, kunun jamanakuntigi Ibarahimu Bubakari Keyita y’o bisimila jamanakuntigiso la Kuluba. Welekun tun ye u k’u hakilila fɔ jamana ɲɛmɔgɔw ye, bana in kɛlɛliko la. Kɛnɛya tigilamɔgɔ ninnu y’a jira ko Bamakɔ ni Kayi bɛ sɔn ka datugu; ka da a kan o duguba fila in de koronawirisitɔ hakɛ ka ca jamana kɔnɔ.

Nin lajɛ filanan min kɛra ni koronawirisi kunkanjɛkulu ye, a dabɔra ka bana in taacogo kunnafoni di, ani ka dabaliw tigɛ halibi, a kunbɛncogo la, a kana se ka juguya ka taa a fɛ. O de kosɔn kɛnɛya tigilamɔgɔ ninnu hakili ye Bamakɔ ni Kayi ka datugu.

Koronawirisi kunkanjɛkulu ɲɛmɔgɔ Porofesɛri Akori Agi Ikinani ka fɔ la, o laɲini min kɛlen filɛ, a bɛna fɛsɛfɛsɛ minisirilajɛ nata fɛ. A ye hakililajigin kɛ, ko nin y’a siɲɛ fila ye, nin laɲini in ka kɛ; ka laban ka ɲɛfɔli kɛ dan sigicogo la a ko la, walasa dugu ninnu datuguli kɔlɔlɔ kana se ka bonya sigidalamɔgɔw kan.

Porofesɛri Akori Agi Ikinani y’a jira, ko feerefɛnw bɛ bɔ fan wɛrɛw fɛ ka Bamakɔ lasɔrɔ. Iziniw ka fɛn dilannenw fana bɛ bɔ Bamakɔ ka jamana dugu tɔw lasɔrɔ.

Jamanakuntigi ye foli ni tanuni lase koronawirisi kunkanjɛkulu ma a ka wulikajɔ ni laadilikanw, ani laɲiniw na, koronawirisi kɛlɛliko la Mali kɔnɔ.

Dɔkala Y. DIARRA

Mopti : Des éléments d’un groupe terroriste neutralisés par les Forces armées Maliennes à Kouakrou

Mopti, 29 avril (AMAP) Les Forces Armées Maliennes (Fama) ont neutralisé des éléments d’un groupe terroriste armé mardi au cours d’une attaque de leur position à Kouakrou, dans le Cercle de Djenné, région de Mopti, au centre du pays, a appris l’AMAP de source sécuritaire.

Notre source précise que des éléments d’un groupe terroriste armé arrivés dans des véhicules Pick Up et sur des motos ont attaqué vers 5H 30 la position des Fama qui les ont neutralisés avec l’appui de l’aviation militaire.

Deux soldats loyalistes ont été blessés pendant l’opération au cours de la quelle les forces loyalistes ont récupéré entre autres, 3 véhicules Toyota, 13 motos, plusieurs armes automatiques, des munitions en vrac, 2 Canons  de rechange et un important stock de nourriture.

KM (AMAP)

Incendie au marché à bétail de Faladié 

Photo crédit: Internautes

Bamako, 28 avril (AMAP) Un incendie dont l’origine n’est pas connue s’est déclarée, mardi après-midi, au marché à bétail de Faladié, à Bamako.

Les sapeurs pompiers se sont déployés en nombre sur zone et n’étaient pas parvenus à contenir les flammes.

Même s’il est impossible, à ce stade, d’évaluer les dégâts, il est aisé de constater leur étendue.

Rappelons que cet espace, situé à quelques mètres d’un dépôt d’ordures, abrite des centaines de têtes d’animaux (bœufs, moutons, chèvres) destinées à la vente. Le lieu sert, aussi, de camp d’hébergement à de nombreux déplacés fuyant les affrontements dans le Centre du Mali.

« C’est du camp de réfugiés que le feu serait parti. Il s’est propagé aux animaux dont la plupart étaient attachés », raconte un témoin qui évoque des scènes de vol de bétail et de litiges entre commerçants de bétail.

MT/MD (AMAP)

Sikasso : Le Conseil régional planche sur son budget additionnel et le plan opérationnel 2020

Sikasso, 28 avril (AMAP) Les membres du Conseil régional de Sikasso et les représentants de certains services techniques ont planché, du 22 au 24 avril dernier, sous la présidence du premier responsable de la collectivité territoriale, Yaya Bamba, sur le budget additionnel et le plan opérationnel 2020 de la région de Sikasso.

A l’entame des travaux, le président du Conseil régional a vivement remercié les conseillers membres de la collectivité régionale, les agents techniques du Conseil et les représentants des services techniques déconcentrés de l’Etat pour leurs efforts dans le cadre du développement de la 3e région

Le budget additionnel 2020 a été conçu en tenant compte des résultats du compte administratif 2019 et vise à apporter certaines corrections au budget primitif 2020. Les recettes de fonctionnement, qui s’élèvent à plus de 507 millions de Fcfa, sont essentiellement constituées des ajustements et des reports en addition au budget primitif 2020. Les recettes d’investissements qui s’élèvent à plus de 3 milliards sont aussi constituées des ajustements et des reports de l’exercice précèdent.

Selon le rapport du Conseil régional, les dépenses d’investissement se rapportent à la construction et à la réhabilitation d’ouvrage de franchissement, de pistes agricoles et à la réalisation d’installations techniques et d’acquisition de matériels.

La Région de Sikasso possède d’énormes atouts, entre autres, une pluviométrie relativement bonne (700 à 1500 mm de pluie par an), l’existence d’un potentiel de productions agro-sylvo pastorales ainsi qu’un potentiel touristique et culturel. Mais la Région est confrontée à 10 problèmes prioritaires conformément à son Plan stratégique de développement régional (PSDR). Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance d’aménagements agro-sylvo-pastoraux et piscicoles, d’unités de transformation, de conservation et commercialisation des produits.

Le Conseil régional de Sikasso a élaboré un plan stratégique de développement couvrant la période 2011-2020. Ce plan stratégique constitue le cadre de référence pour les investissements socio-économiques, culturels et un instrument de pilotage, de coordination qui fait office de porte d’entrée de l’ensemble des acteurs intervenant dans le développement régional et local de Sikasso.

Dans le cadre du plan opérationnel 2020, le Conseil régional de Sikasso envisage de choisir des investissements dont les études de faisabilité sont déjà réalisées. Les critères de sélection de ces investissements en fonction de leur nature (aménagement hydro-agricole, piste rurale, équipements marchands, technologies de transformation des produits agricoles) seront définis par les plateformes Développement Economique Régional (DER) et Développement Economique Local (DEL), ils seront validés par le Conseil régional, en collaboration avec les services techniques déconcentrés de l’Etat. Les investissements qui seront réalisés soutiendront la dynamisation des espaces économiques partagés.

Le processus de mise en œuvre participative et inclusive du DER de l’année 2020 est soutenu par le financement des projets territoriaux et des projets productifs d’intérêt régional portés par des acteurs privés. Ces financements sont assurés par les contributions de la coopération suisse, de l’ambassade du royaume de Danemark, de l’Etat et du Conseil régional.

FD/MD (AMAP)

Covid-19 et garde à vue policière : Les commissariats adaptent leurs pratiques

Bamako, 28 avril (AMAP) Plusieurs mesures préventives ont été mises en place pour éviter la propagation du Covid-19 dans les cellules de garde-à-vue des commissariats de la ville de Bamako. Nombre restreint de prévenus en garde-à-vue, nettoyage des cellules, mesure privative de liberté par nécessité, déferrement au jour le jour…

« Des gestes nécessaires », dit le commissaire Santigui Kamissoko, en charge du 9ème arrondissement. Même si, pour le moment, aucun cas de coronavirus n’a été recensé parmi les personnes qui sont en garde-à-vue, les commissariats semblent se préparer en conséquence.

Pour réduire les risques, les autorités policières ont décidé, conformément à la réglementation en la matière, de ne pas avoir plus de six personnes ensemble en cellule et la détention privative de liberté ne dépasse pas une durée minimale de 24 heures. « C’est par nécessité qu’on les garde à vue », confie un officier judiciaire. Cette nécessité s’explique par le risque de contamination lié aux entassements en cellule. De plus en plus, les prévenus d’infractions mineures se voient confiés à des personnes qui se portent garantes d’eux dans le secteur ou les faits ont eu lieu.

« En cas d’infractions mineures, comme un abus de confiance dont la somme est minable, le prévenu est confié à quelqu’un, après avis du procureur avant la fin de la procédure. Une fois la procédure terminée, la personne garante est appelée à se présenter avec le prévenu tel jour à telle heure», explique le commissaire Kamissoko. « Les personnes garantes sont des personnalités connues et respectées dans le secteur », dit-il. « En cas d’infractions criminelles, dit-il, ces prévenus sont gardés à vue et déférés le même jour ». « Avec ces gens là, personne ne se porte garant », ajoute-t-il.

Au commissariat du 14ème arrondissement, les mêmes précautions sont prises. Tous les entrants sont soumis à un lavage de main au savon. La divisionnaire Kady Tounkara s’en tient au déferrement quotidien des prévenus pour désengorger les cellules de garde-à-vue. « Le nombre est limité, pas plus de 4 à 5 personnes. Et le même jour, ils sont déférés », explique-t-elle.

Face aux risques de contamination dans les cellules de garde-à-vue, les commissariats assurent rester vigilants en adoptant les mesures de préventions.

TC/MD (AMAP)

Covid-19 : 113 patients guéris et 23 décès sur 408 cas positifs enregistrés

Bamako, 28 avril (AMAP) Quelque 113 patients sont guéris sur les 408 cas enregistrés dont 19 lundi et un total de 23 décès du Covid-19 au Mali, a appris l’AMAP de source sanitaire.
Le Communiqué du ministère de la Santé et des Affaires Sociales précise que sur les 19 cas enregistrés 3 cas ont été décelés à Kalaban Coro, un (1) cas à Kati (région de Koulikoro), un (1) cas MSF à Koro (région de Mopti), 2 cas en CI, 8 cas en CIV et 4 cas en CVI du district de Bamako.
« A ce jour, 1931 cas contact font l’objet d’un suivi quotidien » précise le communiqué qui invite les populations à la sérénité et aux respects des mesures préventives.
KM (AMAP)

Covid-19 à Kayes: Le Gouverneur de région fait le point de la pandémie

Kayes, 28 avril (AMAP) Le gouverneur de région, Mahamadou Zoumana Sidibé a rencontré mercredi à Kayes, les leaders communautaires et les représentants des organes de presse pour faire le point de l’évolution de la lutte contre le Covid -19, tout en mettant en exergue les efforts  déployés par l’Etat et ses partenaires pour renforcer les capacités de l’Hôpital régional, a constaté l’AMAP.

Cette rencontre fait suite à la sortie médiatique du Secrétaire général du comité syndical de l’Hôpital Fousseyni Daou, Guéladio Traoré déplorant les conditions de travail du personnel de cet établissement hospitalier notamment les problèmes de médicament, d’équipement, de formation, de financement de l’Etat et le manque de considération pour l’hôpital et ses patients.

Le secrétaire du comité syndical de l’Hôpital Fousseyni Daou de Kayes avait par la suite mobilisé mercredi, ses militantes et militants devant leur établissement hospitalier pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le Chef de l’exécutif régional a déploré l’attitude du responsable syndical qui, selon lui, devrait soumettre ses doléances à son directeur avant de l’étaler sur la place publique, même si, de son avis, le syndicat peut avoir raison sur certains points.

« Je vous invite à l’union sacrée, à la cohésion et à la solidarité autour de l’essentiel, qui est cette guerre contre le coronavirus. Vous devez aider l’administration et les structures sanitaires en véhiculant la vraie information », a déclaré le gouverneur de région.

Le directeur général de l’Hôpital Fousseyni Daou, Dr. Toumani Conaré a saisi l’occasion pour préciser que les dispositions  (notamment des équipements de protection individuelle, des réactifs, des médicaments) ont été prises, à tous les niveaux (national et régional) pour permettre à son établissement de mener une lutte coordonnée, efficace et efficiente contre cette pandémie.

Dr Conaré a révélé que l’Hôpital préfinance certaines activités, dont la restauration, en attendant l’aide de l’Etat avant de préciser que les patients et les personnes confinées bénéficient du même régime alimentaire, sinon plus que le personnel de l’Hôpital.

« L’Etat fait ce qu’il peut, c’est pourquoi, nous sommes à ce niveau de satisfaction (au moins 6 cas de guérison). L’Unicef nous a appuyés dans la mise en place des brigades pour la sensibilisation. Les problèmes ont commencé à se poser avec la prise en charge de nos agents testés positifs qui sont exigeants par rapport à l’alimentation. Pour nous, il n’y a pas de distinction entre les malades », a estimé le directeur régional de la Santé, Dr Cheick Tidiane Traoré.

La rencontre s’est déroulée en présence du directeur général de l’Hôpital Fousseyni Daou, le Dr. Toumani Conaré, du directeur régional de la Santé, le Dr. Cheick Tidiane Traoré, et de son collègue du Développement Social et de l’Economie Solidaire, Dramane Coulibaly.

BMS/KM (AMAP)

Faransi jamana b’a ka dɛmɛ don mali lakɔlikaramɔgɔw ma ni sefawari miliyari wɔɔrɔ ye

Juma tɛmɛnen awirilikalo tile 24 san 2020, Mali gɔfɛrɛnaman ni Faransi jamana y’u bolonɔn bila bɛnkan sɛbɛn dɔ la min bɛ tali kɛ Mali duguman kalanso lakɔlikaramɔgɔ dɛmɛni kan musakako siratigɛ la.

Faransi jamana ka ni dɛmɛ in bɛna tɛmɛ u ka cakɛda dɔ bolo fɛ min ɲɛsinnen don yirawali sabatili ma Afiriki kɔnɔ n’a nansarakan daɲɛ surun ye (AFD).

Nin hakilila in kɔnɔ, AFD bɛna dɛmɛ don Mali gɔfɛrɛnaman ma ka se sefawari miliyari wɔɔrɔ (6).

O dɛmɛ bɛna kɛ musaka kɛrɛnkɛrɛnnen ye, karamɔgɔ minnu bɛ kalan kɛ duguman kalanso kalandenw kun forobakalansow la, kɛnyɛrɛye kalansow, sigidala kalansow ani mɛdɛrisaw la, ka dɛmɛ don olu ma.

Nin hakilila in sigira senkan tuma min, porozɛ min ɲɛsinnen don Mali lakɔlikaramɔgɔw ka baara ɲɛdon dɛmɛni ma, o b’a janto dɛmɛ in sɔrɔbaaw ka baara kɛko ɲuman na.

Porozɛ in sɛbɛnw tɛgɛnɔbila Mali ni jamana wɛɛrɛw cɛ minisiri Cɛbilen Darame ni Faransi lasigiden Zowɛli Meyɛri fɛ.

Siyaka SOGOBA

Koronawirisi: Nin y’a siɲɛ fɔlɔ ye mali ka banabaatɔ 45 sɔrɔ tile kelen kɔnɔ

Kɛnɛya minisiriso ka kɛɲɛ n’a ka ŋaniya talen ka malidenw kunnafoni sanga ni waati bɛɛ koronawirisi taabolo kan jamana, K’a bɛ jama ladɔnniya ko koronawirisi banabaatɔ 45 yera jamana kɔnɔ bi sibiri awirilikalo tile 25 san 2020. O hukumu kelen kɔnɔ, ko banabaatɔ 4 kɛnɛyara, mɔgɔ man fatu bi.

Banabaatɔ ninnu yera sigida minnu na olu filɛ:

Kayi mara la, mɔgɔ 1 yera kita; Kulikɔrɔ mara, mɔgɔ 4 yera Kalaban-Kɔrɔ. Min ye Moti mara ye, mɔgɔ 8 yera Duwanza; mɔgɔ 1 wɛrɛ yera Kona.

Bamakɔ disitiriki la, mɔgɔ 3 yera Komini 1lɔ ni 2nan na; Komini 3nan ta kɛra mɔgɔ 1 ye; min ye Komini 4nan, mɔgɔ 8 yera yen; ka mɔgɔ 7 ye Komini 5nan; Komini 6nan ta kɛra mɔgɔ 9.

An bɛ don min na i ko bi, koronawirisi banabaatɔ 270 de lakodɔnnen don Mali kɔnɔ, mɔgɔ 21 fatura u la, mɔgɔ 91 wɛrɛ kɛnɛyara.

Mɔgɔ fatulenw na, 10 si man fatu furakɛliyɔrɔw la, banabaatɔ 8 labɔra ka taa jamana kɔ kan.

Siyaka SOGOBA

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