Fête du 1er mai : L’UNTM renonce à l’organisation de son défilé traditionnel

Bamako, 30 avril (AMAP) L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a renoncé à l’organisation de son défilé traditionnel qu’elle organise le 1er mai de chaque année, Journée internationale des travailleurs, a appris l’AMAP de source officielle.

L’information a été donnée, mardi à la Bourse de travail au cours d’un point de presse animé par le secrétaire général de la centrale syndicale, Yacouba Katilé qui précise que la pandémie du coronavirus a changé les habitudes du monde entier et  qu’un rassemblement massif humain peut contribuer à la propagation du Covid-19.

Le patron de la centrale syndicale a déclaré que suite à la trêve sociale demandée par le chef de l’État aux syndicats notamment au niveau du front social, l’UNTM a décidé de ne pas déposer un nouveau cahier de doléances sur la table du gouvernement pour cette année.

Pour autant, Yacouba Katilé a précisé qu’il était impératif de faire le suivi de la mise en œuvre de l’accord signé avec le gouvernement en janvier 2019.

À ce sujet, il a indiqué qu’après une analyse des acquis de 2014, avec une augmentation de la valeur indiciaire, la multiplication par deux du SMIG, la baisse de l’ITS de 8 à 13%, l’augmentation de plus de 100% des allocations familiales, il y a toujours des efforts à faire pour améliorer les conditions des travailleurs. C’est pourquoi, le secrétaire général de la plus grande centrale syndicale du Mali a souhaité que le gouvernement revoit le statut général des fonctionnaires pour, dit-il, mettre fin à la disparité entre les fonctionnaires.

Yacouba Katilé a souligné que l’UNTM a entrepris des démarches pour que ces éléments d’informations soient portés à la connaissance des militants au niveau des structures de base.

Sur l’épidémie du covid -19, il a déploré la gestion chaotique du côté des travailleurs de la santé. «Nous avons été saisis par les agents de santé atteints par le coronavirus. Leurs conditions de confinement et de restauration laissent à désirer», a-t-il décrié, avant d’exhorter le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour ne pas arriver au pire. Car, selon lui, c’est le personnel de la santé qui se trouve en première ligne dans la lutte contre cette pandémie.

Le secrétaire général de l’UNTM a enfin insisté sur le respect des mesures barrières énoncées par les autorités afin de limiter la propagation du Covid-19  au Mali.

AKC/KM (AMAP)

Message du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita aux travailleurs du Mali l’occasion du 1er mai

Travailleurs de notre pays,

Comme vous le savez, depuis son accession à l’indépendance en 1960,  le Mali, dans la plus pure tradition des pays qui se reconnaissent dans la lutte des travailleurs et de leurs syndicats,  commémore cet événement avec la solennité et l’éclat requis, chaque fois que les circonstances le permettent.

Cette année également, je voudrais vous dire le respect que j’ai pour votre combat et réitérer ici mon engagement à tout mettre en œuvre pour le bien-être des travailleurs du Mali.

Le 1er mai 2020 s’inscrit dans un contexte particulier dont l’enjeu a été bien perçu par les syndicats dont je tiens à saluer ici le sens de la responsabilité. En effet la pandémie du Coronavirus défie, à un niveau sans précédent, tous les pays du monde.

Des vies humaines sont fauchées,  les systèmes de production  sont menacés,  la libre circulation des biens et des personnes est restreinte, les bras valides et l’emploi s’effondre.

Notre pays qui fait face au défi de la sécurité et du développement n’a pas d’autre choix pour sa survie, que de se lever comme un seul homme pour faire échec au fléau du COVID-19.  La partie est difficile mais elle est à la portée d’un pays qui comme le nôtre, a toujours su se mobiliser pour défendre ses intérêts supérieurs.

La place et le rôle du monde du travail dans la victoire contre ladite pandémie sont décisifs. Je ne doute pas, qu’en ce temps de gravité, les travailleurs du Mali  entendront mon message de mobilisation sociale ainsi que mon appel pour une trêve sociale et cela pour un Mali qui gagne.

Chers travailleurs, protégez-vous, protégez-vos familles, protégez-la nation ! Respectez les mesures-barrières et faites-les respecter, et ce au nom de l’amour pour la Patrie.

Ramadan Kareem !

Qu’Allah bénisse le Mali !    

Covid-19 : Le PM préside une réunion interministérielle sur la pandémie

Bamako, 30 avril (AMAP) Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a présidé mercredi à la Cité administrative, une réunion interministérielle sur la riposte contre le COVID-19, a constaté l’AMAP.

L’objectif de cette réunion de haut niveau à laquelle ont pris part tous les chefs de département, était de faire le point de la situation de la lutte contre la pandémie du Covid- 19 au Mali.

Les différents ministres ont exposé l’état du dispositif sanitaire mis en place par leurs départements respectifs, ainsi que les contraintes liées à l’optimisation des objectifs du plan national de riposte contre le Coronavirus.

Les participants ont également fait la revue des dispositions gouvernementales et techniques concernant la mise en œuvre des mesures sociales annoncées par le Président de la République afin d’atténuer les conséquences de l’épidémie au Mali.

 KM (AMAP)

Aïssata Cissé, doyenne de la presse malienne, ancienne animatrice de radio Soudan, de la RTM et de l’ORTM, n’est plus

Bamako, 30 avril (AMAP) Aïssata Cissé, doyenne de la presse malienne, ancienne animatrice de radio Soudan, de la RTM et de l’ORTM, est décédée ce jeudi des suites d’une maladie à Bamako, a appris l’AMAP de sources concordantes.

Aïssata Cissé qui est arrivée très jeune à Radio Soudan, selon une source bien informée, en 1959, une année avant l’accession du Mali à la souveraineté nationale et internationale, a vécu tous les changements de la seule chaîne publique du Mali (Radio Soudan, Radio Mali, Radio diffusion télévision du Mali et Office de Radiodiffusion télévision du Mali).

Dévouée à la tâche et talentueuse, ses grandes qualités professionnelles ont dépassé les frontières de notre pays.

La dame à la voix captivante avait séduit les auditeurs surtout quand elle présentait le journal parlé à la radio nationale ou à la télé et  pour de nombreux fans des émissions de l’ORTM, Aïssata était unique dans sa présentation.

Lors de la cérémonie pour le départ des anciens de l’ORTM à la retraite, organisée le 19 avril 2007, le directeur général de l’ORTM de l’époque, Sidiki N’Fa Konaté, a dit ce ci : « Aïssata est une véritable bibliothèque ambulante et le témoin vivant de l’histoire des médias au Mali » avant de déclarer que Aïssata est « cette battante qui a ouvert la voix à la promotion de la femme dans les médias ».

Après 45 ans de service dévoué pour le pays, les autorités ont décerné une Médaille pour missions accomplies à la  Nation à Aïssata comme l’appelait affectueusement ses proches, et Bozola (ORTM) l’avait déjà immortalisé en faisant porté son nom à la salle de rédaction du journal parlé.

Les obsèques de la brave dame reconnue pour le travail, le courage, mais surtout l’ambition de vaincre feront l’objet d’un communiqué radio diffusé, selon une source proche de sa famille.

KM (AMAP)

Ténenkou : Réunion du comité de pilotage de lutte contre les épidémies et les catastrophes sur le Covid -19

Ténenkou, 30 avril (AMAP) Une réunion du comité de pilotage de lutte contre les épidémies et les catastrophes sur le Covid-19 et l’exécution du plan d’action élaboré lors des précédentes rencontres pour contrer la pandémie, a été présidée mercredi à Ténenkou, par le Sous préfet de Toguéré coumbé, Mandé Sidibé, a constaté l’AMAP. 

C’était en présence  du  maire de la commune urbaine de Ténenkou, Allaye Cissé, du chef de village, des représentants des ONG partenaires Médecin sans Frontière (MSF) et   IRC, du président du Haut conseil islamique local, des représentants de la jeunesse et de la CAFO.

Le représentant du Chef de l’exécutif local a saisi l’occasion pour inviter les populations à la vigilance et au respect des gestes barrières avant d’appeler l’ensemble des membres du comité du pilotage à s’impliquer davantage pour la sensibilisation des  communautés qui,  dans la grande majorité des cas, ne croient pas à la réalité de la maladie.

Les partenaires MSF et IRC ont réitéré leur engagement à accompagner les autorités dans la lutte contre cette épidémie. A cet effet, MSF a déjà commencé l’installation des kits de lavage des mains au savon au niveau des différentes mosquées de la ville, au  marché et à la gare routière de Ténenkou.

L’ONG IRC s’est pour sa part, engagée à installer des dispositifs de lavage des mains au savon au niveau de toutes les aires de santé du district de Ténenkou et à organiser des sessions de renforcement de capacités des agents de santé sur la maladie covid 19.

Le médecin chef  du Centre de Santé de Référence, Amadou Coulibaly a déclaré que son équipe est prête et qu’un  hangar a été aménagé pour recevoir d’éventuels patients à Ténenkou où aucun cas n’a été enregistré à la date d’aujourd’hui.

 AS/KM (AMAP)

 

 

Covid-19 : 58 cas positifs enregistrés ce mercredi, portant le total à 482 dont 25 décès et 129 guéris

Bamako, 29 avril (AMAP) Les services sanitaires ont enregistré ce mercredi, 58 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre total à 482 au Mali dont 25 décès et 129 patients guéris,  a appris l’AMAP de source officielle.

Le Communiqué du ministère de la Santé et des Affaires Sociales précise que sur les 58 cas enregistrés, un (1) cas a été découvert à Kita (région de Kayes), 3 cas à Kalaban Coro (région de Koulikoro), 2 cas à Mopti, 4 cas en CI, un (1) cas en CII, 3 cas en CIII, 17 cas en CIV, 14 cas en CV et 13 cas en CVI du district de Bamako.

« A ce jour, 2039 cas contact font l’objet d’un suivi quotidien » précisent les services sanitaires qui invitent les populations à la sérénité et aux respects des mesures préventives.

KM (AMAP)

Découverte du corps d’un enfant chez un féticheur à Loulouni (Sud)

Kadiolo, 29 avril (AMAP) Le corps décomposé d’un enfant de sept ans porté disparu depuis quelques jours a été retrouvé, dimanche, dans la cabane d’un féticheur de la localité de Loulouni (Sud) située à 50 km de Kadiolo, sur la RN7, a constaté l’AMAP.

La famille et les proches du garçonnet avaient entrepris, en vain, des recherches en plusieurs endroits.

Un jeune féticheur étranger, de 30 ans environ, qui avait élu domicile chez le chef de village, a éveillé les soupçons car sa cabane située en dehors de la ville dégageait une odeur de putréfaction. Interpellé par les gendarmes, sa cabane a été perquisitionnée. Le corps décomposé du garçonnet a été retrouvé auprès de ses fétiches.

Le féticheur conduit au poste de contrôle de la gendarmerie, y sera délogé et tabassé par la population en furie. Il a échappé au lynchage grâce à l’intervention rapide du commandant de brigade de Kadiolo appelé sur les lieux.

Transporté au Centre de santé de référence (CSRéf) de Kadiolo, il a reçu les soins et a été mis à la disposition de la gendarmerie pour enquête.

NIO/MD (AMAP)

Culture : Arouna Racine Keïta, photographe et ancien cadreur au Centre national de cinéma du Mali tire sa révérence

De Amadou SOW

 Bamako, 29 avril (AMAP) Arouna Racine Keïta, ancien instituteur, photographe et ancien cadreur au Centre national de cinéma du Mali, est décédé samedi dernier à l’âge de 72 ans des suites d’une longue maladie, a appris l’AMAP de source proche de sa famille.

La même source a déclaré que son enterrement a eu lieu le dimanche dernier à Bagadadji dans sa famille.

Né à Bamako en 1948, il fut l’un des rares photographes qui ont immortalisé les événements du 26 Mars 91 dans notre pays et l’un de ses clichés a fait le tour du monde.

Après une formation pédagogique, Arouna Racine Keïta devint vers 1975 instituteur dans un petit village à 80 km de Bamako. C’est à partir de cette période que l’instituteur de brousse embrassa le métier de la photographie pour réduire la peine des petits écoliers et des villageois qui étaient obligés de faire plusieurs kilomètres pour faire leur photo d’identité. Vers les années 1980, Arouna Racine Keïta décida d’abandonner l’enseignement pour se consacrer au métier de l’audiovisuel.

Après quelques années de pratique, il s’investit dans à la vidéo et fonda la société «Espace Images». En 2000, il se consacra à la création contemporaine avec les photographes du Musée national, feu Alioune Ba et feu Aboubakrine Diarra.

Les œuvres de Arouna Racine Keita ont été exposées au Mali, en France et dans plusieurs pays de l’Europe de l’Est.

Ce grand professionnel de l’art visuel était un repère pour la jeune génération. C’est pourquoi la jeune photographe Kani Sissoko a écrit sur sa page Facebook : «c’est une perte énorme pour les jeunes artistes car ses conseils et orientations n’ont jamais fait défaut».

Plusieurs artistes ont témoigné l’engagement de l’homme pour la promotion de l’art visuel. Pour le photographe Moustapha Traoré, Arouna Racine Keïta était un véritable centre de formation.

AS (AMAP)

Mali finitigiw ye tasuma wuli kojugubakɛlaw la Kuwakuru

Kunun tarata sɔgɔma joona fɛ, kojugubakɛlaw ye binkanniwale ta Mali finitigiw sɛgɛrɛ u dagayɔrɔ la Kuwakuru Moti mara la.

Kunnafoni y’a jira ko terorisi ninnu nana sɔgɔmadafɛ nɛgɛ kanɲɛ duuru (5h) waati, u tun bɛ mɔbiliw ni motow la, o yɔrɔ bɛɛ sɔrɔdasiw ye kɛlɛkɛ awiyɔn kelen wuli joonajoona ka ta ta tugu u la.

Kunnafoni fɔlɔ minnu sɔrɔ la ka bɔ finitigiw yɔrɔ, o ye ko cɛden fila (2) joginna an ka kɛlɛkɛcɛw la, min ye terorisiw ta fan ye sa, k’ u boli la k’u ka moto 13, mɔbɔli 3, marifa caman n’u mugukisɛw ani balo caman to.

O kunnafoni kelen y’a jira fana k’u bolibaatɔ taara k’u ka mɔgɔ saba su dalen to.

Siyaka SOGOBA

AMAP : Oumar Siby, journaliste à la retraite est décédé lundi à Bamako

De Youssouf DOUMBIA

Bamako, 29 avril (AMAP) Oumar Siby, ancien journaliste à l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) est décédé lundi à son domicile à Missira, CII du district de Bamako, des suites d’une maladie à l’âge de 80 ans, a appris l’AMAP de source proche de sa famille.

Travailleur talentueux, discipliné et courageux, disaient de lui la plupart de ses chefs hiérarchiques, il avait fait valoir ses droits à la retraite en 1998. Mais, il continuait toujours à défendre les intérêts des travailleurs aussi bien au sein du Comité syndical de l’AMAP, du Syndicat national de la presse, de l’information et de l’industrie du livre (SNIPIL) et de l’UNTM jusqu’en 2005.

Car, pour lui, un syndicaliste ne prend jamais de retraite tant que les droits des travailleurs ne sont pas respectés. C’est ainsi qu’il continua à donner des conseils aux jeunes syndicalistes qui ont pris sa relève.
Oumar Siby naquît en 1940 à Goumbou, Cercle de Nara. Il fit des études primaires à Bamako et obtint son certificat d’études du cours élémentaire en 1956 à l’école de la Base aérienne de Bamako.

Il entra à l’Agence nationale d’information du Mali (ANIM) en 1961 comme documentaliste. Puis de 1962 à 1964, il fit des études de documentaliste à l’Institut africain pour le développement économique et social à Abidjan en Côte d’Ivoire.
En 1968, il part pour 6 mois de stage de formation en documentation en Ex-République démocratique Allemande (Ex-RDA). En 1970, il est nommé chef de la section photo de l’ANIM. Du fait de son abnégation au travail, il est décoré du Mérite national avec Effigie Abeille en 1973. La même année il bénéficie d’une seconde bourse de formation de deux ans.

Il revient avec le Brevet de qualification de l’Institut Herder de l’Université Karl Marx de Radebeul en ex-RDA.
En même temps qu’il gravit les échelons de l’administration, il s’illustre dans la lutte syndicale avec notamment les Bandiougou Bidia Doucouré, ancien secrétaire général du SNIPIL qui deviendra ministre des entreprises d’État en 1979.

En 1981, Oumar Siby participe à Budapest en Hongrie à la 5è conférence consultative internationale du Syndicat de l’industrie graphique. Un voyage qui renforcera son talent de négociateur. L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) le désignera régulièrement pour prendre part aux différentes discussions avec les partenaires sociaux, dont le gouvernement.

Oumar Siby est l’exemple du courage et de l’abnégation. De simple documentaliste au moment de son intégration à la Fonction publique, il gravira tous les échelons. Il devient successivement secrétaire de rédaction, puis rédacteur de l’information avant de terminer journaliste-réalisateur au moment de son départ à la retraite.

YD (AMAP)

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